♦ Nota Bene : recherches de liens en tout genre. : vos relations principales ici : ce que vous avez sur vous en ce moment même.
Posté Sam 4 Mai - 22:24.
Dès les premiers mots prononcés par McCardle, elle avait compris que le rêve tournait au cauchemar. Le regard de Thadéus avait changé. La panique s'était emparée de la salle. Et, juste comme ça, tout s'en allait. Son rêve de pouvoir partait en fumée avec les sorts qui fusaient déjà. Les aurors l'entraînaient à l'abri sans qu'elle ne puisse rien faire. Elle ne résista pas. Elle ne cria pas. Elle ne se débattit pas non plus. Elle regardait le chaos s'organiser autour d'elle, incapable du moindre mouvement. Parce qu'elle ne serait pas celle qui se battrait contre son peuple, ni celle qui participerait au déchirement de l'Europe. Elle regarderait les autres faire pour profiter des ruines qu'ils laisseront derrière eux.
Un tremblement secoua le sol, et elle perdit son fiancé des yeux. La peur qui se lisait sur son visage n'était plus feinte. Elle était réelle. Elle cherchait de l'aide du regard, mais elle ne trouva que le danger. Le feu prenait derrière elle, quelqu'un avait enflammé les rideaux. Et pendant que les aurors essayaient de l'éteindre, elle s'échappa. Elle tomba sur une jeune fille catastrophée par l'état de sa sœur. Elle déglutit. Ce n'était pas censé se passer comme ça. Ce n'était pas censé se terminer comme ça. Son visage pâlit lorsqu'elle vit le visage de l'enfant. Elle n'aurait jamais cru qu'ils seraient capables d'autant d'horreurs. Elle n'aurait jamais cru que ceux qui s'étaient battus pour leur liberté quelques mois plus tôt devenaient des meurtriers à leur tour.
Elle prit le visage de Cornélya entre ses mains pour la forcer à la regarder. Pour la forcer à lui faire confiance.
« Ne t'inquiète pas, on va s'occuper de ta sœur. Suis moi, d'accord ? »
Elle prit la main de la jeune fille. Elle essaya d'éviter les sorts, mais tout allait trop vite. Tout était trop vivant. Trop fort. Plus personne ne contrôlait ce qui se passait dans cette salle. Et ça la rendait malade de voir les sorciers se déchirer sous ses yeux. Ca la rendait malade de voir les corps allongés sur le sol. Alors elle gardait la tête haute. Elle refusait de croiser leur regard. Elle se réfugia dans un coin, avec les deux sœurs.
« Les aurors sont trop occupés à lutter contre les... Les autres. Il va falloir qu'on sorte par nos propres moyens. Personne ne peut transplaner d'ici. J'ai besoin que vous me suiviez. Il faut qu'on soit très, très rapides. Cornélya, est-ce que tu peux te défendre ? »
Spoiler:
Ma couleur : #549f82
D. Azìlis Maewryn
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Je viens de Poudlard
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star : Lucy Kate Hale.
crédit : (c) sur l'avatar.
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date d'entrée : 29/04/2013
Posté Dim 5 Mai - 11:35.
Je ne me rends même pas compte que mon sortilège n'a aucun effet car pour moi, j'ai fait mon travail. Il m'a aidé, je l'ai aidé. On est quitte à présent. Le pire, c'est que je ne connais rien de lui, pas même son nom. Pas même une simple information. Je ne sais même pas s'il est anglais. Du moins, je le pense. À présent, le combat s'impose de nouveau à mes yeux. Tout semble si grand. Il y a des innocents, des résistants, des Aurors partout. Mes yeux ne peuvent se détourner de cette horreur et se délectent de chaque sourire trompeur, de chaque grimace de souffrance. Mes pupilles se posent alors sur une jeune femme, qui ne doit pas avoir plus de 25 ans. Elle est plus âgée que moi, mais elle a l'air tellement démuni. Ses longs cheveux blonds ondulent dans son dos. Son visage délicat semble en proie à une réflexion lointaine. Elle est accompagnée d'un petit animal que je ne distingue pas, d'ici. Un Auror est devant elle, il lui pointe sa longue bagette sous son nez. Et elle ne fait rien. Un instant, je me demande quelle est la raison de son désarmement. Elle n'a pas sa baguette, mais il est trop tard pour réfléchir, l'Auror vient de lui jeter un sort qu'elle évite de justesse. C'est mon moment de bonté aujourd'hui, parce que l'image de ma mère s'impose à mes yeux à chaque fois que je veux sortir de la pièce. Oui, certes, je pense sans cesse à elle. Mais elle est mon modèle. Elle aurait tout fait pour sauver chaque personne qui se trouvait ici. Si je veux lui ressembler, je dois faire comme elle. C'est peut-être pour cette raison que, finalement, on m'a envoyée à serpentard. Parce que je suis rusée et ambitieuse. Oui, sûrement. Et parce que je suis lâche aussi. Du moins, à présent, je ne suis plus tout à fait sûre de l'être. Je marche donc avec une cadence rapide (pas trop vite hein, on sait jamais). J’enjambe des corps à terre avec une grimace de dégoût, d'horreur. J'avance vers cette femme que je ne connais pas, encore. J'arrive par l'arrière, l'Auror ne me voit pas. J'espère silencieusement qu'elle ne tournera pas les yeux vers moi, qu'elle ne trahira pas ma présence. Ma baguette se lève. Je ne suis qu'à quelques mètres de lui. Mes doigts tremblent. Mon cœur bat trop vite. Mes gestes sont trop saccadés. Ma ceinture est trop sevrée contre mon estomac. Je titube légèrement. Mais l'ignore tout ça. Ma voix est cassée, mais le sort parvient à passer.
« Stupéfix ! »
Il vole, s'envole, loin et s’écrase contre un mur. Je soupire et m'avance vers cette fille que je ne connais pas. Je me plante devant elle.
« Ça va ? Il ne t'as rien fait ? Il t'a pris ta baguette ? Où est-elle ? »
Voilà que je deviens sociable, maintenant. On aura tout vu.
Lenhart R. Gaunt
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Je travaille pour le Ministère
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star : Sebastian Stan
crédit : KeroZen
lettres postées : 38
date d'entrée : 04/05/2013
Posté Dim 5 Mai - 11:35.
Dona était venue le voir en lui parlant de la soirée du nouvel an et "voulait il bien venir, juste pour l'aider à surveiller Reine ?". Soupirant, haussant les épaules, il avait accepté. D'abord, car Reine avait en effet besoin d'être surveillée, ensuite car il voyait que Dona était inquiète et qu'elle serait surement rassurée par la présence de son aventurier de frère, et enfin car ça pouvait être marrant comme soirée. Et puis, il aimait bien Pritchard. Il avait envie de croire que grâce au Ministre, ils auraient enfin la paix. Alors il avait bouclé son costume dans sa valise, et était monté à bord du transport pour Londres avec ses deux petites sœurs.
Au début, il avait été un peu déçu. La soirée s'annonçait ennuyeuse à mourir, avec ces sorciers importants et cette horde de populasse venue des quatre coins de l'Europe. Déprimant. Il sirota un cocktail. Et puis, ça c'était animé avec une rouquine qui s'était avancée et avait dénoncés les agissements du Ministère, puis donnés les noms des résistants. Cela ne fit pas beaucoup de sens dans la tête du maltais ... ou peut être était ce le cocktail ... et il décida donc que cette fille devait être une illuminée ou un truc du genre. Il ne crû pas ses allégations. Rapidement, la panique s'installa, et tout le monde se mit à se battre autour d'eux. Il agrippa Reine par les épaules et la poussa avec Dona vers la sortie. Vous sortez d'ici ! Toutes les deux ! Mais Ben ! Maman est là aussi ! Je m'en occupe. Vous vous tirez tout de suite. Dona sera plus utile dehors pour aider à évacuer les blessés, et toi je te veux pas ici !
Reine voulait encore argumenter, mais Dona comprit tout de suite. Il les regarda s'éloigner en courant vers la sortie, un poids se levant de ses épaules, avant de se tourner vers la salle. Sa mère était guérisseuse, et leur avait dit qu'elle serait présente. Il fallait qu'il s'assure qu'elle allait bien. Elle était chiante, comme beaucoup de mères, mais il la voulait en vie. Il fendit la foule, prêtant de temps en temps main forte aux aurors dans leur combat contre les résistants. Il ne les comprenait pas. Pritchard voulait les sauver non ? Ils ne voulaient pas être sauvés ? Ils aimaient le chaos ?
Bien sûr, il n'était pas hyper doué en duel, et il se retrouva rapidement aux prises avec un résistant particulièrement coriace. Ils étaient à armes égales, parant et évitant les sorts de l'autre. Ca pouvait continuer longtemps à ce train là. Pour une fois, Benvolio fut un eu attristé de ne pas avoir d'amis pour lui venir en aide. S'il se sortait de là, il essaierait peut être d'être plus sociable ... peut être.
(précision : mon sauvetage est réservé à Loowelle )
Dernière édition par T. Ben Castiglione le Dim 5 Mai - 12:18, édité 1 fois
Cornélya H. de Maupou
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Je viens de Beauxbâtons
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star : Lily Collins
crédit : (c) mindful
lettres postées : 20
date d'entrée : 03/05/2013
Posté Dim 5 Mai - 11:49.
Un feu se propagea sur un rideau, non loin des filles de Maupou. Capucine se mit à hurler de terreur et à appeler son aînée alors qu'elle était blottie dans ses bras. Elles n'auraient jamais dû venir ici avec ses sœurs. Elle priait intérieurement que Mahaut et Serena avaient déjà retrouvé Sebastian et étaient déjà partis loin d'ici. Comment tout ceci avait début ? Elle s'en souvint plus très bien exactement ; cela avait débuté par le discours de cette jeune fille rousse. Puis tout était devenu chaos. Alors que l'auror à qui Cornélya s'était adressée partit, la laissant en plan, une femme attrapa son visage : « Ne t'inquiète pas, on va s'occuper de ta sœur. Suis moi, d'accord ? »
La femme alors l'entraîna par la main vers un coin isolé. Elles essayèrent d'esquisser les sorts jetés en l'air. La française ne marchais pas à la vitesse de la femme avec Capucine dans ses bras. Un sort l'avait frôlée de très près et lui a laissée une petite plaie saignante. Arrivées dans un coin plus "tranquille", Cornélya posa Capucine a terre et jeta un regard sur sa sauveuse. « Les aurors sont trop occupés à lutter contre les... Les autres. Il va falloir qu'on sorte par nos propres moyens. Personne ne peut transplaner d'ici. J'ai besoin que vous me suiviez. Il faut qu'on soit très, très rapides. Cornélya, est-ce que tu peux te défendre ? » La jeune fille mit du temps pour reconnaître que la femme qui se tenait devant elle n'était personne d'autre que Circée Whelan, la fiancée du Premier Ministre. Elle ne savait pas si elle devait se sentir honorée d'un tel privilège qu'on lui fait ou bien gênée après toutes les mauvaises pensées qu'elle a à l'encontre de Pritchard. Sentant que le regard de la femme insistait sur elle, l'élève sortit de son chemisier sa baguette qu'elle avait précédemment utilisée. Même sa baguette était plus apte aux sorts de soin, elle pouvait encore se défendre.
Elle acquiesça face à Circée et en attendant ses directives, elle se tourna vers Capucine en lui serrant fort la main ; « On se quitte plus, d'accord ? » Malgré toute cette panique, elle arriva quand même à se dire qu'elle devrait prendre des cours de transplanage....
Hayleen R. Blackburn
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J'étudie à l'université
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star : Leighton Meester
crédit : tearsflight
lettres postées : 59
date d'entrée : 27/03/2011
Posté Dim 5 Mai - 16:52.
Dos à dos avec Louve, nous nous protégions tant bien que mal de nos assaillants. Mon ancienne camarade voulait retrouver Rosaleen. Pourquoi vouloir la trouver alors qu'elle venait de dévoiler son identité et l'avait ainsi mit en danger? Décidément, je ne comprenais rien à ce qui se passait ce soir. Tout ce que je pouvais affirmer, c'est que Amadeus avait bien fait de rester à Durmstrang. Et j'en fus encore plus convaincu lorsque je vis trois aurors attraper à plein bras une jeune femme qui venait de lancer un peu plus tôt un sortilège dans leur direction et l'emmener au loin. Non pas que je n'avais pas confiance en les capacités du jeune homme, mais je n'aurais pas supporter que le ministère lui mette la main dessus.
Soudain, Louve me tira par la main et nous amena à l'abri, derrière une table renversée lors de la bataille. Je la vis alors plonger la main au fond de son corset et en retirer une paire de ballerine, ainsi qu'une pierre noire et brillante, puis elle plaça ses escarpins dedans à la place. Elle déposa la pierre dans mes mains, avant de me préciser la nature de l'objet.
« C’est un peu de Poudre d’Obscurité Instantané du Pérou. Il faut que tu te barres d’ici. Je ne veux pas que tu sois blessée. - Et je te laisse te faire attraper par ces tyrans? Ça va pas la tête! »
Tout en écoutant ma réponse, Louve avait passé la tête au dessus de la table pour surveiller les alentours. Et soudain, elle se mit à crier un nom, se releva et courut en direction de l'estrade. Par la barbe de Merlin! Il ne fallait pas que je la perde. Je lui courus donc après, plongeant à nouveau en plein milieu des combats. J'aperçus alors Jeremiah, mon cousin - fraichement découvert - prenant lui aussi part au combat du côté de la résistance. Pour un ancien auror, je fus quelque peu étonnée. Mais savoir qu'un membre de ma famille était du même côté que moi, me fit plaisir.
J'avais presque rattraper Louve, lorsque des lianes vinrent me ligoter de toute part. Je ne pus alors rien faire d'autre que me voir atterrir lamentablement sur le sol. L'auror qui avait réussi à me toucher s'avança vers moi, s'accroupit à mes côtés et me fit rouler pour découvrir mon visage.
« MAMAN??!!! - LEEN??!!! »
Vraiment? Il fallait que je tombe sur ma mère et qu'en plus ce soit celle qui arrive à m'attraper? Je la mettais face à un sacré dilemme. Mais j'espérais qu'elle ferait passer son rôle de mère, avant son rôle d'auror. Nous restâmes ainsi, à nous regarder dans le blanc des yeux, pendant de longues secondes, ma mère se battant certainement avec sa conscience pour trouver une solution. Mais finalement, elle défit les liens qui me retenaient.
« Va-t-en, avant qu'on ne voit ce que je viens de faire! Mais je veux que tu quittes immédiatement le bâtiment, ça devient trop dangereux! - Mais... - Y a pas de "mais", Leen. VA-T-EN!!! »
Je n'avais aucune envie de laisser Louve, et encore moins ma mère, car je ne savais pas ce qui allait arriver. Mais sous l'insistance de ma mère, je me mis de nouveau à courir à travers la foule. Du moins pour m'en éloigner et lui faire croire, la rassurer, que je partais. Mais je n'en avais pas fini, pas tant que je n'avais pas trouver Louve.
Wade J. Winchester
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Je viens de Beauxbâtons
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star : Adam Brody
crédit : bazzart
lettres postées : 25
date d'entrée : 30/12/2012
♦ Nota Bene : : : * Balais Friselune et un Nécessaire à balais * Lot de portoloins (LD) * Une fiole de philtre de confusion * Une fiole de potion de sommeil * Un sérum de vérité * Une fiole d'antidote * Une cape d'Invisibilité * Balai encore unique en son genre produit dans un bois encore inconnu qu'on ne connait pas (forcément si il est inconnu) et fait en poils de fesse de troll !
Posté Dim 5 Mai - 17:39.
Le garçon regardait de tous les côtés, à la recherche de sa baguette... Mais le chaos autour de lui l'empêchait de se concentrer pleinement. A côté de lui, tout partait à vau-l'eau... Heureusement, il vit Aubépine arriver, sa baguette en main. Pour la première fois depuis le début de la bataille, Wade affichait un petit sourire. C'était un miracle que ce soit Aubépine qui soit tombé sur sa baguette entre toutes celles qui avaient volé dans les airs... Mais son sourire disparu aussi vite qu'il était arrivé. Elle lui avait chuchoté quelque chose qu'il n'avait pas entendu et avant même qu'il ait eu le temps de lui demander de répéter il la voyait déjà un pied au-dessus de sa baguette prête à la casser en deux. Ça avait beau être Aubépine, il ne réfléchit pas plus d'une seconde et lui fonça dedans. La jeune fille tomba à la renverse et l'écossais se précipita sur sa baguette. Il ne comprenait pas ce qui avait bien pu prendre à celle qu'il considérait presque comme sa meilleure amie. Étaient-ils finalement réellement amis ou l'espionnait-elle depuis tout ce temps ? Est-ce que son statut de résistant avait été révélé depuis longtemps ? Pourtant il avait fait très attention, c'était fait le plus discret possible et il était persuadé d'avoir réussi à passer inaperçu. Jusqu'à maintenant. Il se relevait mais restait penché pour éviter tous les sorts qui fusaient. Il entendait différente voix lancer des Protego et autres Expeliarmus avant d'entendre un Pertrificus Totalus... Ce n'était pas n'importe qui. Micaëla était là. Il ne l'avait pas vu arriver dans la salle de réception et n'avait aucune idée de sa venue ici. Cela faisait quelques semaines qu'ils ne s'étaient pas vraiment parlé et il n'arrivait pas à croire qu'elle se trouvait là. En danger. Derrière lui, le garçon entendit Eva et Aurore crier le nom d'un garçon qu'il ne connaissait pas... Ce qu'il redoutait depuis le début était arrivé. Le compteur était déclenché, un homme était tombé. Un premier nom sur la liste des morts de la résistance.
Le sol tremblait, les gens criaient. Du coin de l’œil, Wade vit le petit elfe qui devait sans doute être January quitter la pièce. C'était sûrement le moment qu'ils attendaient tous qui était en train d'arriver et il ne fallait pas lâcher. C'était maintenant que tout se jouait. Baguette en main, il regardait autour de lui afin de trouver où se rendre utile quand il ne vit plus Jeanne. Il l'avait perdu des yeux quelques instants et voilà qu'elle avait disparu... Elle avait sûrement dû suivre Rosaleen et bien qu'il continue à se faire du soucis il fallait bien admettre qu'en un moment pareil, il se faisait du soucis pour tout le monde et qu'il fallait surtout qu'il pense à rester en vie. Rosaleen avait l'air de savoir ce qu'elle faisait et même s'il aimait penser qu'il protégeait Jeanne, il savait pertinemment qu'elle pouvait très bien s'en tirer sans lui. Le sol tremblait de plus en plus et autour de lui tout était en train de s'écraser par terre. Il repensa à Aubépine. Il l'avait violemment renversé par terre et avec toutes les décorations qui tombaient un peu partout dans la pièce, il ne pouvait pas se résoudre à la laisser par terre, à la laisser se faire écraser par un meuble. Mais lorsqu'il se retourna, elle avait disparu... Micaëla était maintenant à ses côtés. Elle ne pouvait pas rester là, c'était trop dangereux.
W a d e – « Où est ta cousine ?! Il faut que tu partes d'ici, c'est trop dangereux ! »
Le garçon savait qu'il ne pourrait pas se donner à cent pour cent en sachant que la jeune fille se trouvait dans cette salle, en plein milieu de cette guerre. Il ne voulait pas qu'elle soit vue avec lui, il avait trop peur qu'elle se fasse tuer.
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Posté Dim 5 Mai - 21:52.
Fight for your rights. Fight for your life.
Je devais tout d’abord m’assurer qu’Angelic allait bien, pareil pour Leen ainsi que pour mes camarades résistants. Je n’allais pas fuir, les laisser derrière moi. Je m’étais engagée avec eux, je devrais me libérer avec eux. Ma baguette toujours en main, je scrutais la salle. Des résistants se faisaient capturer. Des blessés jonchaient le sol. Des membres du ministère s’évertuaient à combattre et à arrêter les « méchants ». Je m’avançais vers mon amie Angelic, il fallait que je détermine quoi faire avec elle. Du coin de l’œil j’aperçus Leen, des lianes s’emparaient d’elle. Alors que je levais ma baguette pour l’aider, une femme vient à son aide. Elles semblèrent discuter. Puis les lianes se délièrent, et la femme poussa Leen, lui criant quelque chose. Mon amie était sauve. Je remerciais intérieurement cette femme de l’avoir aider. J’espérais maintenant qu’elle fiche le camp d’ici comme je le lui avais suggéré.
Avant d’atteindre ma camarade de Durmstrang, il fallait que je traverse la salle. Les combats s’essoufflaient à certains endroits, ça serait surement plus facile de passer. Je détachais mes cheveux, histoire de cacher un peu mon visage. Je ne savais pas combien de personne avaient pu enregistrer mes traits, retenir mon nom et mon implication dans la résistance. Je trottinais, le souffle court, pour rejoindre la scène quand ma baguette jaillit hors de mes doigts. Je lâchais un hoquet de surprise. D’un mouvement rapide, je me tournais vers l’origine du sort qui venait de me faire perdre ma précieuse alliée. Un homme, d’une quarantaine d’année, une fine moustache grisonnante assortie à ses cheveux poivre et sel. Un homme que je connaissais pour être un collègue de mon père au service de la coopération magique internationale. « Matthew Jefferson... » J’espérais avoir trouvé un allié, quelqu’un pour me protéger. Mais vu sa façon de me regarder, je me trompais. « La petite Kaffman, ici, avec les résistants. Ca ne m’étonne pas, avec les gènes que tu as. »souffla-t-il. J’évaluais, lentement, les chances que j’avais d’atteindre ma baguette avant de me faire toucher. « Aidez-moi, s’il-vous-plait. » « Jamais je n’aiderais la fille d’un monstre. Ton père n’est qu’une anomalie de la nature, une créature qu’on aurait dû abattre comme un chien. Et je suis sûr que tu es du même genre de vermine que lui ! » Il avait littéralement craché ses mots, ses lèvres se recourbant en un rictus malsain. Ne rien répliquer. Ne rien répliquer. Je me répétais ces mots en boucle tout en bougeant lentement vers ma baguette. Je plongeais vers elle, mais pas assez rapidement. « Stupefix ! » Le sortilège me frappa le flanc, arrêtant mon plongeon net. Je retombais lourdement sur le sol, grinçant des dents à la chute. J’allais avoir des bleus. Je clignais des yeux, voyant Jefferson approcher. Il fut au-dessus de moi en rien de temps, Sa baguette sur ma joue. De la pointe il la fit glisser, l'enfonçant à la fin de ma pommette à ma mâchoire. La douleur fut rapide, intense, comme un fer chauffé à blanc. Je ne pus m’empêcher de crier. « Un petit souvenir à montrer à ton cher papa. »Il termina son forfait, avant de violemment me donner un coup de pied dans les côtés ce qui m’arracha une sorte de souffle, comme un toussotement. Juste à l’endroit où j’avais brutalement atterris. D'une dignité à toute épreuve ce monsieur. Je restais au sol, alors qu’il s’éloignait en riant. Il allait surement s’en prendre à d’autres. Je ne pouvais que regarder le plafond, sentant le sang couler de ma joue. Une nouvelle cicatrice à ajouter à ma collection. Pourquoi toujours attaquer le visage ?
J’esquissais un mouvement pour toucher mon flanc droit meurtri, mais rien que de bouger le poignet m’extirpa un juron. Alors je restais là, me demanda comment tout cela allait se finir. La douleur, concentrée dans mes côtés, se diffusaient à chaque respiration, à chaque battement de cœur. Quelques larmes perlèrent au coin de mes yeux. Et merde…
Dernière édition par Louve B. Kaffman le Dim 5 Mai - 22:53, édité 1 fois
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Posté Dim 5 Mai - 22:47.
Other&Loowelle&Accamus
try to catch the deluge
in a paper cup.
Cette soirée était si bien partie… Des friandises, des pâtisseries, elle avait même repéré du jus de fruit frais sur l’une des tables servant de buffet, du sucre, du sucre et encore du sucre, le rêve de toute Loowelle qui se respecte. Et voilà que désormais le mot d’ordre était « Tuer ou être tué » , chacun pour sa peau, advienne que pourras, vididividi…vidi…vidici… ou quelque chose comme ça, bref, c’était le bordel et il était claire que la belle ne souhaitait qu’une chose : Se faire discrète et essayer de ne pas mourir dans d’atroce souffrance. Malheureusement, de fil en aiguille, elle s’était retrouvée à jouer les héros sans vraiment le vouloir, résultat, cet Auror, qui semblait assez agacé par sa chute, s’approchait dangereusement d’elle, dans l’espoir sans doute de lui lancer un terrible sort, peut-être un Doloris ou quelque chose comme ça. Elle tenta de le raisonner, de faire passer son geste pour l’action d’un autre, mais il ne semblait pas dupe, levant sa baguette vers elle, il était prêt à en découdre, Loo ferma alors les yeux, espérant se réveiller d’un terrible cauchemar, essayant d’oublier les cris et le vacarme ambiant, se résignant à mourir d'ici quelques secondes... puis d’un coup, une voix féminine raisonna près d’elle. Dieu? Non, il s'agissait d'une jeune femme qui venait, de toute évidence, de lui sauver la vie. Surprise, elle posa son regard sur la demoiselle qui se montrait pour le moins sympathique… Pourquoi? Qui était-elle? Surement une gamine de Poudlard ou de Beauxbatons… Une gamine mieux foutue que Loowelle au passage… Elle ne devait pas avoir plus de dix-huit ans et pourtant elle ressemblait à un mannequin pour lingerie, même si les stigmates de la bataille étaient présents sur elle, cette enfant restait une vraie beauté. Mais pourquoi je parle de ça? Ha oui, surement parce que je suis la conscience de la Peters et que par définition je souffre des mêmes problèmes mentaux qu’elle, notamment le fait de se détester et d’envier physiquement la majorité des femmes qu’elle croise.
« Heu… Oui oui… ça va j’ai rien… Merci... » Quelle humiliation, se faire protéger par une enfant…. S’il lui restait un peu de fierté, on peut aisément dire qu’à cet instant elle venait de disparaitre. « Ma baguette?… Oui… ça fait vingt-cinq ans que je me demande où elle est… » Elle avait dit ça avec un sourire amusé avant de reprendre. « Cracmol. » Un simple mot, qui résumait ce qu’elle était, inutile de faire un long discours, elle espérait simplement que la petite comprenne. Oui bon, elle n’est pas si petite que ça, mais en gros Loo’ a quand même surement presque dix ans de plus… Bref, rapidement le combat reprit son cours, il n'avait jamais vraiment cessé en fait, la belle obligea sa « sauveuse » à se baisser afin d’éviter un sort lancé au hasard par on ne sait qui, se retrouvant alors caché derrière une table renversée, protégée, pour l’instant, des attaques perdues. Plongeant sa main dans son sac la blondinette en sortit une fiole aux couleurs violettes qu’elle tendit à la jeune élève, un air très sérieux sur le visage. « tient, cette potion te rendra insensible à tous les sorts… tu deviendras invincible… » Un silence de quelques secondes prit place, avant que Loo’ laisse échapper un petit rire. « Non, c’est faux, désolée quand je suis menacée de mort je fais des blagues un peu stupides... En fait, elle produira simplement une épaisse fumée rose qui sent le bonbon à la banane… » Tellement utile de le préciser. « Mais ça pique vraiment les yeux… alors, ferme-les si tu l’utilises… Je sais pas si ça peut être ut… » Loo n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’un sort violent frappa la table qui cachait nos demoiselles, résultats, la cracmol fut propulsée d’un côté, à quelques mètres, pendant que sa nouvelle amie virevoltait sans doute à l’opposé.
Se tenant la tête Loowelle se releva, se retrouva alors non loin d’un duel de sorcier… Elle ne s’en serait pas mêlée si l’un des sorts n’avait pas manqué de la tuer. Par réflexe, elle lança au hasard l’une de ses potions, une potion qui explosa entre les deux mages, manque de chance, comme toujours, la Peters se retrouva prise dans l’explosion, une explosion loin d’être mortel, mais qui poussa la belle et un autre sorcier contre un mur. Légèrement étourdie, elle se releva non sans difficulté, se rappelant alors de cette fille qui l’avait aidé quelques minutes auparavant et de qui elle avait été séparée. Elles ne se connaissaient pas, cela étant, elle ne pouvait pas la laisser seule à présent, elle lui devait la vie après tout et un Peters paye ses dettes... en général. Sans attendre, elle tenta de la rejoindre, revenant sur ses pas, mais il se produisit quelque chose de plutôt étrange… Se sentant comme retenue, elle se retrouva collée au sorcier qu'elle avait aidé sans vraiment le vouloir, elle avait l'impression d'avoir été attirée sur lui , comme retenue par un fil élastique. Évidemment, elle se recula tout de suite, cependant, elle ne parvint pas à mettre plus d’un petit mètre entre eux… « Qu’est-ce qui se passe??…. » En disant ses mots, elle posa l’une de ses mains sur le torse du sorcier dans l’espoir de le repousser… et là… le sorcier en fit autant… posant sa main sur la poitrine de Loo, comme s’il mimait ses gestes, tel un miroir. Sur le coup elle ne bougea pas, relevant lentement les yeux vers lui avant d'enfin réaliser ce qui se passait, lui offrant alors la gifle du siècle. Une gifle tout aussi violente que celle qu’il venait de lui mettre. Sa main sur sa joue, elle laissa échapper un petit râle de douleur, les yeux larmoyants. « Oh mon dieu, vous m’avez giflée ! Espèce de cinglé pervers psychopathe ! » Ok, quelque chose clochait dans cette histoire, mais là, elle était carrément trop choquée pour s’en rendre compte.
Spoiler:
La personne touché par la potion et qui reproduit les gestes de Loo' c'est Ben hein, je le précise xD
Dernière édition par Loowelle A. Peters le Mar 7 Mai - 19:59, édité 1 fois
abriel allait bien, je le voyais se relever, mais lorsqu’Earth ordonna que nous partions de l’endroit maudit, une seule chose parcourut mes pensées. Une personne. Eric. Je fis volte-face, prête à crier son nom. Je savais qu’il était là, nous devions nous retrouver ici, mais je ne savais pas quels vêtements il portait, ni même s’il était déjà arrivé, s’il avait été blessé, voire pire ! Non, je ne pouvais pas imaginer une telle chose. En fait, je n’eus même pas le temps d’y penser, puisqu’il m’avait retrouvé, il se tenait là, face à moi. Il passa une douce main sur mon visage, alors que mes yeux se fermaient comme pour profiter de ce moment de tendresse au milieu de toute cette violence. J’eus la courte impression que les secondes passaient plus lentement lorsqu’il me caressait la joue, et que les bruits de sorts et autres cris s’atténuaient pour que je n’entendes plus que mon bien-aimé prononcer mon prénom dans un souffle. Puis tout d’un coup, sans même un avertissement, le brouhaha m’entourant recommença, les sorts continuaient de fuser, et mon moment de joie s’envola parmi les sorciers voulant s’enfuir.
Il semblait connaître le garçon dont Earth prenait soin. Gabriel. Ce prénom me disait bien quelque chose, et ce ne fut qu’après quelques instants que je compris de qui il s’agissait : un des frères d’Eric. Après trois ans de relation avec lui, je me sentais honteuse de ne pas avoir réalisé plus tôt. Pour ma défense cependant, je n’avais jamais eu l’occasion de rencontrer qui que ce soit de sa famille. Mais soit. Je fus réveillée, non pas par les sortilèges toujours volant de gauche à droite, mais par Eric qui me tirait le bras, après avoir tenté de secouer son frère et Earth. Ces derniers ne bougèrent pas directement, alors je me débattis de l’étreinte de mon petit ami, afin de presser un peu ma correspondante et Gabriel : « Allez, vous deux ! Dépêchez-vous ! J’aimerais que vous ne vous preniez pas un autre sort, s’il vous plaît ! » Puis je me retournai en direction d’Eric, qui décidément, n’avait pas l’intention de partir sans moi. Etrange… Il me faudrait parler avec lui un de ces jours. J’avais découvert le contenu de cette lettre il y avait maintenant plus de deux mois, et j’avais gardé le secret, mais aujourd’hui, cette décision de ne rien dire me paraissait erronée. Je devais en parler avec lui, savoir exactement de quoi il s’agissait, mais aussi et surtout, restaurer un climat de confiance dans mon couple. Pour lui, rien n’avait trop changé à première vue, il ne se doutait de rien d’après moi, mais même si je me donnais l’impression d’être une bonne menteuse, je n’étais pas vraiment sûre de l’être, et je savais que j’étais incapable de garder une telle information pendant trop de temps.
Je suivais Eric, et nous nous dirigions vers la sortie, tout comme beaucoup de sorciers pris dans la panique du moment, ne voulant rien avoir à faire avec cette histoire, ou étant trop peureux pour se battre pour leurs opinions. Nous n’étions plus qu’à une vingtaine de mètres de la sortie, quand un sortilège me toucha violemment dans le dos, me projetant vers la sortie avant même que je ne m’en rende compte. J’étais allongée sur le ventre, bougeant au ralenti pour me relever, m’appuyant sur mes bras semblant si fragiles qu’ils me donnaient l’impression de pouvoir se casser d’un moment à un autre. J’avais mal, mais je ne pensais pas être blessée. Mon instinct me confirmait ce que je pensais en réalisant que je bougeais trop lentement en comparaison avec la folie m’environnant : un Maléfice d’Entrave, soit un Impedimenta. J’espérais de tout mon être que les autres le comprendraient aussi vite que moi pour m’en libérer avec le contre-sort.
Micaëla T. Delibes
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Je viens de Beauxbâtons
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star : Mischa Barton
crédit : (c)ECK
lettres postées : 50
date d'entrée : 14/05/2012
Posté Mar 7 Mai - 1:18.
Ce combat n'était peut-être pas le mien, à l'origine, mais je ne pouvais décemment pas rester les bras croisés. Pas alors que les Beauxbâtoniens devenaient des cibles, déjà. Pas, non plus, alors que n'importe qui se voyait affublé d'une belle gueule de dommage collatéral. Pas, et encore moins, alors qu'il était en danger manifeste. La Résistance m'est clairement passée au-dessus ces derniers temps et pour cause, je n'étais même pas certaine qu'elle soit réelle, je savais même pas si c'était un concept que j'avais imaginé, ou si j'avais réellement pu entendre des rumeurs à leur sujet. Mais si tout ça, ce soir, l'était, réel, alors je crois que je savais déjà quel camp je devais choisir, avant même qu'il ne se dresse face à un Auror. A côté, c'était Jeanne qui était ligotée. Là, c'était Evangelyne qu'on sortait de sous... je ne sais trop qui, ni quoi, salement amochée. Et c'était Aurore qu'on dépétrifiait. Et c'était... Une déflagration, une fenêtre qui vole en éclats, et un cri. J'ai tourné la tête pour ne pouvoir que constater l'horrible vérité. Un haut-le-coeur m'assaillit quand je réalise que ce jeune homme, par terre, baignant déjà dans son sang, c'est Jacob, un des nôtres. Les deux autres Hypnos perdent un membre de leur trio, je le sais. Ma relation avec mon camarade était plus distante et pourtant, les larmes embuaient déjà mes yeux, tout comme une vague de colère envahissait mon coeur.
Jouer ? C'était ainsi que ce type voyait les choses ? Non... Non, ce n'était pas un jeu. Ca ne devait pas en être un. C'était bien trop grave, lourd de conséquence pour être pris avec autant de désinvolture. Autour de moi, c'était le chaos, des gens, innocents ou non, tombaient, sous des sortilèges divers... amis ? Ennemis ? La plupart ne le savait peut-être même pas. Moi-même, j'étais incapable de déterminer qui était qui, si ce n'était que cet asiatique était de l'autre côté, et que je restais de celui de mes camarades français, indéniablement. Si ce n'était aussi, que, là-bas, ce devaient être des résistants, emmenés par des aurors.
Une nouvelle secousse, comme celle qui avait lancé les hostilités, ou presque. Le bruit d'objets se brisant au sol. Et Wade qui m'intime de partir d'ici. J'ai tourné vers lui mon visage ravagé. Non. Je ne partirai pas. Pas en les laissant là, pas en ne sachant pas ce qu'il advient des gens que j'aime et de ceux qui, eux, n'avaient rien demandé et se sont retrouvés sous un feu nourri, pris au piège dans une guerre qui ne les concernait pas. Ma cousine... J'étais avec elle, juste, avant... Avant de m'élancer vers lui sans réfléchir. Elle est ressortie blessée de la chasse à l'artefact, et elle n'est toujours pas parfaitement remise. Je la cherche un instant des yeux, l'apercevant un peu plus loin. Pour l'heure, elle va bien, ou en tout cas est-ce qu'il me semble, mais pour combien de temps ?
« Je partirai pas sans toi, sans Jeanne, sans les filles, ni sans Rosa, ni... »
Ni sans le corps de Jacob. J'ai beau ne plus l'avoir sous les yeux, je le vois encore comme s'il était étendu juste devant moi. Et Jeanne... Une intuition, ou quelque chose du genre, et j'ai tourné la tête vers là où elle était censée s'être relevée. Le lustre lui tombait droit dessus. Je me souvenais un peu trop vivement de sa disparition dans les eaux de cette rivière rêvée des sous-sols de l'académie pour la laisser, là, se faire écraser par le géant de cristal. Pourquoi ai-je le sentiment de me mouvoir au ralenti ? De voir la scène au ralenti ? Et en même temps, c'est comme si tout allait tellement vite... Non... Non non non... Pas elle non plus. Pas d'autres morts parmi les nôtres.
« Evanesco ! »
Peut-être pas suffisamment puissant pour faire entièrement disparaître la masse qui tombe sur ma camarade, comme je l'aurais espéré. Tout juste suffisamment qu'il n'en reste que des morceaux, épars, autour d'elle et de ceux qui sont proches d'elles. Quant à l'endroit où se trouve le reste du lustre, que le sort de disparition a bien dû envoyer ailleurs, je n'en ai pas la moindre idée, et je m'en fiche royalement à cet instant. Si ça pouvait être sur la tête de l'asiatique, ça serait parfait, mais j'en doute fortement.
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Posté Mar 7 Mai - 19:12.
Dans tout ce chaos, tu ne sais pas comment te situer, comment te placer. Tu restes un peu à l'écart. L'annonce des membres de la Résistance te laisse un goût amer dans la bouche. Est-ce vraiment une bonne idée que de jeter dans l'illégalité ces gens qui disent oeuvrer pour le bien? Mais est-ce seulement le cas? Tout ce que tu sais, c'est que ce ministre, tu ne l'as jamais réellement senti. Que toute cette histoire t'a toujours semblée bizarre mais que tu n'as jamais su comment t'y prendre. Jusque là, tu es donc restée à l'écart, tâchant simplement de ne pas te prendre un sortilège qui pourrait te tuer le temps de trouver quoi faire, comment aider. Car c'est ça, le but: trouver quelque chose à faire pour mettre les plus faibles à l'abris. C'est toujours ce que tu as en tête. Tu finis par repérer une issue bouchée, devant laquelle les gens paniqués s'attroupent et du t'en approches. Alohomora! Etonnamment, ce sortilège de base fonctionne et la porte s'ouvre, permettant ainsi à certaines personnes de sortir de là. Et maintenant? Peut-être trouver des blessés, trouver quelque chose à faire, quelqu'un à aider, ce pourrait être une bonne idée... Auparavant, pourtant, tu fais le tour de toutes les issues pour les déverrouiller
Finalement, tu remontes la foule à contresens et tu finis par tomber sur le corps d'un jeune homme (Jacob) les larmes te montent aux yeux. Quel âge peut-il, pouvait-il bien avoir? Il n'a pas l'air très vieux. Il est plus jeune que toi, en tout cas, c'est sûr et certain. Tu regardes le bout de verre qui est planté dans sa poitrine et tu devines qu'il n'y a rien à faire pour le sauver, vue la mare de sang qui s'écoule de lui. Pourtant, tu prends ta baguette pour le faire léviter, avisant deux filles qui semblaient pleurer le défunt et tu t'approches d'elles. "Il faut que vous partiez d'ici. C'est dangereux..." leur dis-tu avant d'en prendre une sous ton bras libre pour l'attirer avec toi vers la sortie, le défunt te permettant d'ouvrir le passage.
Georges F. Shakespeare
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Je gère mon commerce
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star : Daniel Radcliffe
crédit : Hollow Bastion
lettres postées : 409
date d'entrée : 27/08/2011
♦ Nota Bene : passez sur ma fiche, on trouvera bien quelque chose : : sa baguette et son petit carnet à dessin
Posté Mer 8 Mai - 0:25.
Il entendit d’abord du bruit, puis il retrouva le contrôle de son corps et ouvrit les yeux. Il était dans un garde-manger de toute évidence. Il releva la tête et se cogna contre le plafond. Il grogna et jura. Il ne dirait pas autant d’injure en une soirée en temps normale, mais aujourd’hui, il pouvait faire une exception. Les évènements le permettaient largement. Il bougea un peu sur son étagère et réussit à s’administrait un sortilège qui atténua la douleur à sa cheville. Il releva ensuite la nappe qui recouvrait le meuble et retourna dans le monde réel. Il ne savait pas si c’était réel, mais il avait le sentiment que la situation s’était encore dégradée depuis la dernière fois qu’il avait vu les participants. Il commença à marcher lentement dans la salle. Il se dirigeait en boitillant vers la sortie. Il leva la tête vers le ciel et remarqua les fenêtres qui donnaient sur la nuit noire. Si seulement il n’avait pas cette cheville douloureuse, il se serait transformer en animagus et se serait enfui par une des fenêtres. Il aurait retrouvé une liberté rassurante, une nuit silencieuse et la sensation du vent qui effleure votre visage. Erik n’était pas un grand poète, mais il trouvait que la situation si elle était propice aux insultes et injures en tout genre, était aussi propice aux pensées philosophique sur la liberté. Il passa devant la fille blonde qui au début de la soirée, avant que la cérémonie ne devienne un carnage, partageait des gâteaux avec son singe. Il la regarda curieusement. Elle était avec un homme et ils se tripotaient. Erik trouva la situation forte ridicule. Ils ne devaient pas avoir conscience du danger pour penser à ça alors que d’autres s’entre-tuer autour d’eux. Puis la fille mit une gifle magistrale au gars. Il haussa un sourcil lorsqu’il vit le gars lui retourner sa gifle. Ils n’étaient vraiment pas nets. Voyant des sortilèges fusés autour de lui, Erik se remit en route toujours boitillant, s’appuyant le moins possible sur son attelle. Cela lui donnait une démarche très étrange. En apercevant un corps mort lévité dans les airs, il se dit qu’au fond, la bonne étoile était avec lui ce soir. A vrai dire, ce n’était qu’une petite cheville cassé, rien d’autre. Pas de décès, pas de doloris, ni de sectusempra, il s’était évanouie, mais on l’avait mis à l’écart du chaos. Comme il venait d’atteindre la grande porte d’entrée qui venait d’être déverrouillée, il se dit qu’il était même très chanceux. Il n’aurait pas dû se dire ça. Un sortilège puissant s’écrasa sur les gonds de la porte d’entrée, et elle explosa en mille morceaux de bois, un parti du mur se désintégra en bloc de pierre. Erik fut ensevelit sous les décombres. Après une peur fugace d’étouffer sous la poussière, il sentit la douleur. Il se dégagea des décombres par ses propres moyens, refusant d’attendre qu’on l’aide, l'intinct de survie sans doute. Si personne ne venait l’aider, il mourrait, parfois on est mieux servi que par soi-même. L’effort lui arracha des cris de douleurs. Sa cheville le lançait horriblement, mais le pire s’était le sang qui recouvrait la partie gauche de visage. Et la vue de son œil droit qui se troublait, s’assombrissait. Il porta la main à son œil et sentit le sang souillait ses doigts. La panique monta. Il recula rapidement assis à même le sol grâce à sa jambe valide. Son dos toucha une surface dure, un mur de pierre. Plus les secondes passaient, moins son œil droit était valide et apte à la vision. Il enfuit son visage dans ses mains. Cette soirée virait au cauchemar. Les larmes lui montèrent aux yeux et le sel présent dans le liquide lacrymal brula atrocement ses yeux, ravivant une douleur toujours plus présente. Il retira la main qui cachait son œil droit, mais ne vit ni couleur, ni forme. Il se recrovilla sur lui-même, refusant de faire face à la vérité. Bien sûr, il restait cet espoir, que Saint-Mangouste allait trouver une solution, mais au fond de lui-même il savait que la magie n’était pas un remède absolu. Il venait de devenir borgne, aveugle de l’œil droit. Son moral s’effondra.
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Posté Mer 8 Mai - 13:44.
J'avais beau être diminuée, j'avais refusé de rester à Beauxbâtons pour la fin de l'année. Ma jambe avait été soignée, mais cela prendrait tout de même du temps pour que je puisse remarcher normalement. En attendant, je marchais avec des béquilles, mais c'était très bien comme ça. Cela ne m'empêchait pas (trop) de bouger, même si j'avais dû tirer un trait sur quelques activités pour les mois à venir, comme l'équitation, par exemple. Mais cela en valait la peine, à mon sens, en tout cas. J'avais donc accompagné ma cousine pour le fameux discours du nouvel an, mais sans m'attendre à rien de particulier. Une chose était sûre, en tout cas, je n'aimais pas le ministre. Je l'écoutai pourtant presque religieusement et fus très contente qu'il passe la parole à quelqu'un d'autre, même si je doutais d'apprécier ce qui allait se passer et, le fait est... Dénoncer les membres de la résistance...
Immédiatement, l'enfer se déchaina. La main de Micaela pressait mon bras, comme pour se rassurer, et je ne fis rien pour l'en déloger. A dire vrai, son contact me rassurait aussi. Me faire grignoter par un inferi m'avait affectée plus que je ne le laissais paraître. Pour autant, je ne sortis pas ma baguette, baguette et béquilles ne faisant pas bon ménage ainsi que j'avais pu le constater dans les couloirs de l'Académie, contrairement à ma cousine qui se dégagea tout à coup de mon contact pour aller se mêler aux combats. "Mi..." murmurai-je simplement avant de secouer la tête. Pour autant, je ne cherchai pas à la retenir. Cela ne servirait à rien et je ne ferais que la ralentir.
Voyant quelqu'un surgir devant moi, prêt à m'attaquer ou à fuir, mais sa baguette levée m'incitait à me défendre, je sortis la mienne, laissant tomber une béquille au passage. Tant pis. Je n'allais pas prendre le risque de la rattraper. Je lançai bêtement un sort de confusion, rien d'autre ne me venant à l'esprit. En attendant, dans la foule, je venais de perdre ma cousine de vue alors que jusque là, je l'apercevais encore.
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Posté Jeu 9 Mai - 11:07.
C'était un énorme chaos, les gens couraient dans tous les sens et ne savait pas où ils allaient et puis j'étais complètement paniquée, je ne savais pas quoi faire, ni comment me sortir de là, je n'avais aucun contrôle sur les choses et tout ça était terrible. Toujours caché derrière cette chaise, j'essayais tant bien que mal de ne pas me recevoir des projectiles sur le visage. Je me baissais, rampant au sol et salissant ma superbe robe, mais c'était le moindre de mes soucis, je devais sauver ma peau.
Un tremblement, plus violent, cette fois si, me fit tomber à la renverse, je me cognais la tête contre le bord d'une chaise, mon arcade sourcilière était ouverte, le sang coulaient, j'étais un peu sonné, mais mon objectif restait toujours le même, sortir de ce cauchemar au plus vite ! Oui j'étais lâche, oui je ne me battais pas auprès des Aurors ou auprès des résistants, mais j'étais tiraillée entre les deux et je ne pouvais pas aire de choix, sauf la fuite.
Courir, ne pas regarder qui était autour de sois, juste courir. Une porte explosa et un jeune homme se retrouva blessé. Il voulait partir, tout comme moi, il voulait sauver sa peau. Je pris une grande inspiration et détourna ma route pour aller l'aider, autant être deux à partir que tout seul.
« Tiens met ton bras au-dessus de mon épaule, je vais t'aider »
Certaine personne aurait rigolé si, ils m'avaient entendu dire ça, avec ma force de mouche que j'ai, mais l'adrénaline et la peur me faisait faire des choses que je n'aurait pas fais d'habitude. Le jeune homme était blessé, son oeil était mal en point, il fallait à tout prix l'emmener quelque part pour le soigner. J'agrippais de plus en plus fort le côté de son t-shirt pour essayer de l'aider jusqu'à la sortie. À deux on est toujours plus fort.
Boromir K. Andropov
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Je travaille à l'hôpital
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star : Andrew Garfield
crédit : WILD HEART.
lettres postées : 340
date d'entrée : 20/10/2012
♦ Nota Bene : recherches de liens en tout genre. : vos relations principales ici : ce que vous avez sur vous en ce moment même.
Posté Jeu 9 Mai - 15:30.
Les choses se passaient sans lui. Il était incapable de faire quoi-que ce soit. Plusieurs minutes qu'il avait passé comme ça, à regarder les gens se battre, courir, hurler... Mais lui, ne faisait rien. Son sort de paralysie avait été annulé, mais il n'avait pas eu la force, ni le courage de tenter de combattre réellement. Il avait peur et il ne risquait pas de lancer un nouveau sort. Il ne pouvait. Il ne pouvait plus. Hagard, il regardait juste la scène, les épaules affaissées, une larme coulant lentement sur la joue. Il avait simplement honte de sa lâcheté. Honte d'être incapable de prendre un choix qui pourrait influer sur son destin entier. Non, la peur le maintenait là, un genoux plaqué au sol, immobile. Lui lancer un stupéfix n'aurait rien changé à sa situation. Il n'était désormais qu'un meuble dans le décor macabre.
Des cris continuaient de résonner. Des noms, des prénoms, des interjections. Il leva ses mains vivement et se boucha les oreilles. Sa baguette tomba dans ce mouvement trop brusque mais il s'en fichait. Il allait attendre maintenant. Et ensuite... il aviserait. Le plus effrayant pour lui, c'était qu'il les connaissait, ces gens. Ceux qui pleuraient, qui criaient, qui fuyaient, qui mourraient... Il les avait tous déjà vu, et qu'il leur ai parlé ou non, c'était horrible de les voir tous souffrir. Lui qui c'était longtemps considéré comme un sans cœur commençait à se découvrir de l'affection pour toutes ces personnes, qu'ils les connaissent ou non. Et quelles que soient les bêtises qu'ils soient en train de faire.
Boromir se leva subitement. Le courage était revenu en lui. Il savait ce qu'il avait à faire. Il avait choisi son camp, mais rien ni personne n'allait l'empêcher de faire une chose qu'il avait toujours fait : aider les autres. Il venait d'ailleurs d'apercevoir Erik qui se sortait d'un tas de décombres, produites par l'explosion d'une porte. Il avait rencontré ce jeune homme quelques temps plus tôt. Il se souvenait l'avoir soigné à l'hôpital. Un patient comme les autres, ou presque parce qu'ils étaient rapidement devenus amis -ou un truc qui y ressemblait, en tout cas. Et là, le jeune homme semblait être en mauvaise position.
L'interne ne se posa pas de question. Il remarqua qu'Erik était aidé par une jeune femme blonde. Tant mieux, il allait avoir besoin d'aide. Boromir courut vers lui. C'était la seule chose à faire. L’œil du jeune homme semblait être presque hors d'état, et son visage pissait le sang. Il était vraiment le temps d'agir.
« Erik ! Quelle que soit la connerie que tu es peut-être en train de commettre... Je crois que tu vas avoir besoin de moi. »
Boromir tenta d'afficher un sourire convaincant. Ce n'était certainement pas le cas mais il s'en fichait. Il devait faire vite. Autour d'eux les combats faisaient rage. Il s'adressa à la blondinette, dont il ne connaissait pas le prénom :
« Eh toi ! Je suis pas un méchant d'accord ? Disons que je suis pas un gentil non plus... Ton copain a besoin d'aide. Si on ne fais rien, sa blessure pourrait le tuer. C'est une hémorragie quoi, tu vois ? Il faut bloquer la fuite de sang avant de l'amener à l'hôpital. »
Dernière édition par Boromir K. Andropov le Sam 11 Mai - 9:03, édité 1 fois
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Posté Jeu 9 Mai - 21:18.
La guerre, la guerre, c'est pas une raison pour se faire mal!
« Jacooooob non! » Mon cri transperce mes tympans, brise mon cœur. Il y a encore quelques minutes, j’étais étendue au sol, immobilisée par un sortilège. J’avais été libérée, heureusement, par Cornélya, qui avait libéré Eva avant moi et l’avait quelque peu soignée. Dépliant mon corps douloureux, j’avais pris appuis sur ma meilleure amie, les yeux pleins d’eau. « Comment? Comment on va faire? » Regardant autour de moi, j’avais essayé de trouver une solution. Mais je ne connaissais pas les lieux, je connaissais personne ici ou presque. C’est alors que j’avais entendu cet appel si familier, si doux et pur à mes oreilles. Jacob. Il était là? Mon cœur bondissant de joie avait amené ma main à se tendre vers lui, à vouloir l’attraper pour pouvoir être contre lui. Mais, alors que j’effleurais le bout de ses doigts, une déflagration retenti. Nos corps s’envolèrent un peu plus loin, et le choc me fit serrer les dents. Mais il ne me prit pas une seconde de plus pour que ma bouche s’ouvre et lâche mon cri d’horreur. Non! NON! Cela ne pouvait pas être possible. Cela ne pouvait pas arriver. Pas à lui. Pas à nous. Pas maintenant! J’aurais voulu courir, me lever et m’élancer contre son corps, essayer tous les sorts que je connaissais pour le ressusciter. Mais ça aurait été peine perdu. Parce que Jacob n’était plus là. Son regard ne me regardait plus, non il était ailleurs, avec ceux qui lui manquaient. Tremblante dans les bras d’Eva, je n’en pouvais plus, je voulais partir loin d’ici, un endroit où je pourrais vivre ma vie de rêve, seule avec Eva, Jacob et les licornes. Mes yeux pleins de larmes me cachaient sa vue, cette vue d’horreur que j’aurais voulu me cacher mais que je devais voir pour me convaincre qu’il ne pourrait plus jamais être mien. Je vois une femme s’approcher de lui. Elle ne lui veut aucun mal, je le sens, mais je ne veux pas qu’elle le touche. Non. Pas Jacob. J’essaie de me relever, sentant un appui se présenter à moi. Chris, mon frère. Il est là. Est-ce qu’il savait à quel point j’avais mal, mal au plus profond de mon être. « Je m’en charge. Merci de ton aide. » Il s’adresse à la jeune femme, qui lui cède Jacob. Je n’ai même plus la force de protester, de vouloir dire que je veux le porter moi-même. Que je veux que ce soit moi, la dernière, qui se serra occuper de lui. Ma main dans celle d’Eva, nous réussissons enfin à sortir du bâtiment, mon frère nous guidant agilement, le corps de Jacob toujours avec moi. Enfin l’air entre dans mes poumons, mais ça me fait mal, mal de voir tout ce que j’ai perdu aujourd’hui, mal physiquement à cause de tous les coups que j’ai reçu, mal d’amour. M’accrochant à Chris du bras, je pris la main de Jacob dans la mienne et celle d’Eva dans mon autre main, et c’est comme ça que nous avons transplané à Beauxbâtons, où mes rires ne seront jamais plus les mêmes. Parce que mon rire est parti avec lui, parce que oui, je l'aimais, je l'aime et je l'aimerai.
Code ▲ RomieFeather
Rosaleen G. McCardle
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Je viens de Poudlard
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star : Anna Kendrick ♥
crédit : cf avatar.
lettres postées : 38
date d'entrée : 20/01/2013
♦ Nota Bene : / : hamlet woodcroft, aubépine de severac, kathaleen mackenzie, et bien d'autres. : /
Posté Jeu 9 Mai - 22:26.
Soudain, tout s'arrêta. La douleur s'estompa, mes cris cessèrent, mais les larmes coulaient toujours. Je me sentais si faible, si vulnérable... Il me fallu quelques secondes interminables pour rouvrir les yeux, et m'intéresser à autre chose qu'à moi. Là, l'horreur me prit, pire encore que la douleur que je venais de subir. A quelques mètres de moi gisait Hamlet. Je compris trop tard qu'il venait de me sauver la vie, et je tentais de me traîner jusqu'à lui, sentant bien que mes jambes étaient trop frêles pour supporter mon poids. Je ne voyais plus rien d'autre que lui, je rampais pour le protéger. Les larmes obscurcissaient ma vue, lorsque d'un coup je sentais des lianes lier mes chevilles ensemble. Prise de panique, je me débattais.
Trop violemment. La tête me tourna, mais je tins bon. Je n'avais plus qu'un objectif, rejoindre l'homme que j'aimais. Je ne me souciais plus de rien d'autre, je voulais juste le protéger. Alors que j'utilisais mes dernières forces pour l'atteindre, je m'effondrais sur son torse. Nous allions bientôt être emmenés, emprisonnés, jugés, nous serions donc bientôt morts. Mais je ne voulais pas lever les yeux vers notre bourreau. La dernière vision que je voulais garder, si je venais à mourir était celle du visage d'Hamlet, mon sauveur. Malgré mes mensonges, mes absences, il était venu à mon secours.
Soudain, je sentis qu'on défaisais mes liens. Je vis Destiny, et le soulagement m'envahit. Je l'attirais dans mes bras et lui lançais :
- Idiote va ! Veux-tu finir tes jours à Azkaban ?! Fuis ! Ne te retourne pas, ne t'occupe pas de moi, je me débrouillerai. Sauve ta peau. Si toi aussi tu te fais prendre, plus personne ne sera à Poudlard pour veiller sur les autres.
Elle s'en alla rapidement, mais je savais qu'elle n'en ferait qu'à sa tête. Je vis également Solomonia, et mon coeur se serra lorsque je vis son bras ruisselant de sang. Heureusement, Jeanne s'occupa de la soigner, et je pus enfin tenter de me relever, avec l'aide d'Hamlet, tandis que notre bourreau n'était plus en vue. Je le pris violemment dans mes bras, les yeux embués de larmes. Il le fallait... Je ne pouvais le supporter mais il le fallait. Il ne pouvait pas rester avec moi, j'étais trop dangereuse. Il n'avait pas à me suivre dans mes coups de folie... Je voulais qu'il ait une vie normale.
- Va-t'en, vite, loin. Ne reviens pas, dépêche-toi ! Il sait que tu es avec moi, mais si tu fais semblant peut-être que tu arriveras à berner les autres... S'il te plaît, je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose par ma faute... Je t'aime Hamlet, je t'aime ! Reste en vie.
Mes lèvres s'écrasèrent sur les siennes dans un baiser que je voulais d'adieux. Mon coeur se brisa alors en mille morceaux, et je ne pus contenir mes sanglots. Je ne parvenais pas à le lâcher, mais dans un effort colossal je me détachais de son corps.
- Je t'aime. On se retrouvera.
Mais... Je me rendis alors compte avec horreur qu'il me manquait un élément crucial... Où était ma baguette ? Le sol se mit à trembler et je m'effondrais à nouveau.
Spoiler:
Très inutile à part pour me remettre au niveau du rp et pour répondre à mes sauveurs et assaillants
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Posté Ven 10 Mai - 11:14.
Pourquoi fallait-il toujours que les grands événements deviennent des catastrophes ? Pourquoi tout ce qui devait être synonyme d'espoir, qui devait être heureux, finissait toujours dans les cris et les larmes ? L'ouverture des Jeux Olympiques Sorciers quelques mois auparavant avait été une véritable tragédie, et voilà que l'histoire se répétait. Différemment, certes, il n'était pas là question de créature maléfique terrorisant la population et semant le chaos sur son passage. Non, là, la tragédie était humaine, purement, mais ça n'empêchait pas que ça ruinait tout.
Lëtalia avait rejoint Londres en espérant pouvoir profiter de cette occasion pour se changer un peu les idées. Une robe de sa confection d'un bleu soutenu que la pénombre de la banque faisait apparaître plus sombre qu'elle n'était, elle arborait de hauts escarpins assortis, qui compensaient un peu sa petite taille. Un chignon retenait ses cheveux en arrière, dégageant son visage, et elle avait apporté un soin tout particulier à son maquillage, finalement assez sombre, de quoi s'accorder avec la banque sorcière, somme toute. Elle avait beau ne pas avoir la taille mannequin, ça ne l'empêchait pas de jouer les gravures de mode, quand elle en avait l'occasion. Elle n'avait parlé à personne de son anniversaire quinze jours auparavant, n'ayant pas vraiment envie de le fêter, et de toute façon, avec qui ? Elle aurait sans doute pu passer cette soirée avec Eden, mais elle ne voulait pas implorer la pitié de sa collègue, d'autant moins que celle-ci avait émis le souhait de quitter l'Académie. Elle avait bien reçu quelques lettres, ce jour-là, de Mëlyanna et de Keyliann, évidemment, qui lui avaient fait plaisir, mais c'était bel et bien tout ce qui avait différé de son quotidien. Ca et le sourire de la jeune Delibes, qui lui avait même offert une toile pour l'occasion, qui trônait dans son bureau depuis. La jeune fille était pourtant perturbée depuis des semaines, par la faute de son don, mais elle avait l'air de s'accrocher, et de continuer à vivre, autant que possible. Une chose qu'elle ne pouvait qu'encourager, tout en espérant que les dérèglements magiques finissent par cesser et arrêter de la tourmenter.
Lët savait aussi que la blonde s'engageait pas mal, avec sa cousine, pour la défense de l'école, et elle admirait son courage, quand bien même la blonde ne parvenait pas vraiment à admettre qu'elle pût en posséder. Elles avaient participé activement lors de la bataille des gradins l'an dernier, et elles avaient bien réussi à repousser les inferis, plus récemment. Ces deux-là, comme bien d'autres à l'Académie, d'ailleurs, forçaient l'admiration, d'autant qu'elles restaient bien jeunes pour être déjà enrôlées dans des mouvements aussi dangereux, et pour faire face à des choses aussi graves. Elles auraient bel et bien pu tout abandonner depuis longtemps, ne serait-ce que par peur. Pourtant ce soir, elle ne dérogea pas à la règle, et la psychomage était près du buffet, une coupe de champagne typiquement français à la main quand tout était parti en vrille et qu'elle avait vu sa patiente s'élancer à la rescousse de ses camarades. Les chandelles qui s'éteigent et qui tombent à terre, les dénonciations, les sorts qui fusent à droite et à gauche, les cris et les larmes, donc.
Elle avait sorti sa baguette à son tour, pas vraiment décidée à choisir un camp, si ce n'est celui de ses élèves, qu'elle ignorait Résistants. Elle n'appréciait pas vraiment le Ministre, mais elle n'avait pas vraiment prévu de se dresser contre son autorité, à la base, tant que la vie de ses élèves n'était pas en danger. Cependant, quand elle avait vu la façon dont les choses s'étaient déroulées, quand les Aurors avaient commencé à lever leurs baguettes sur les élèves, ses élèves, elle n'avait pas réfléchi un quart de seconde avant de réagir. Il fallait qu'ils sortent d'ici, tous autant qu'ils étaient. Elle n'avait pourtant pas eu la possibilité de protéger tout le monde, et sans doute que c'était utopique que de l'espérer, sans doute que cela relevait de l'impossible. Elle s'était élancée vers ses élèves, les premiers qu'elle avait aperçus. Delibes avait rejoint Winchester et Brosac, et elle avait aperçu Wallace et Boissier et de Maupou, mais pour le coup, Bertone, restait en arrière. Elle savait la jeune fille blessée, elle ne pouvait décemment pas rester les bras croisés alors qu'elle risquait de se faire tuer, dommage collatéral ou Résistante, peu importait.
« Rosalina, venez par ici ! Il faut qu'on sorte de là... »
Elle se doutait fortement que la brunette ne partirait pas sans sa famille, et chercha du regard les autres beauxbâtonniens, qu'elle avait aperçus un peu plus tôt. Son coeur se serra quand elle vit le corps de l'un d'eux, ensanglanté, lévitant sous la baguette d'une autre brune, puis de Boissier, le frère. De Caron. Elle ne savait pas ce qu'il lui était arrivé exactement, elle savait juste qu'il y était resté, et que c'était particulièrement injuste. Elle ne pourrait pas le protéger, lui, elle l'avait bien compris, et elle haïssait ce sentiment d'impuissance.
Une porte avait volé en éclats, libérant par là même les prisonniers qu'ils étaient. Une bonne chose. Jouant les boucliers, lançant autant de protego que d'expelliarmus ou de stupéfix, la française tentait de guider les siens autant que les autres innocents vers leur porte de sortie...
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Posté Ven 10 Mai - 21:47.
Aubépine fut rassérénée par le petit sourire qu’avait eu Wade, en la voyant. Si ses amis pouvaient encore sourire, si elle pouvait encore voir ses amis sourire, alors tout irait bien. Tout devait aller bien. Elle devait y croire. Elle ne pouvait s’autoriser à baisser les bras, comme elle l’avait fait moins de deux mois plus tôt. Elle avait, à ce moment là, choisi la solution de facilité, et elle s’en voulait encore. Qu’avait-elle eu à se laisser sombrer ainsi ? C’était un mystère qu’elle était incapable de résoudre, et ne résoudrai surement jamais. Le sourire qu’elle contenait difficilement, à cause des propos qu’elle avait tenu deux secondes avant, disparut totalement alors que Wade la poussait agressivement.
Elle était estomaquée. Pourquoi avait-il réagi si agressivement ? Elle n’eut toutefois guère le temps de s’attarder sur ce sujet. Si elle avait senti qu’elle était violemment repoussée, et en train de chuter, elle n’avait pas envisagé que c’était si rude, elle ne l’avait pas compris. Et sa tête heurta le sol bien plus durement qu’elle ne le pensait. Par Merlin, le Sort s’acharnait-il sur elle ? Nul événement ne pouvait survenir sans qu’il ne lui arrive un quelconque malheur ? Le choc fut douloureux, arrachant des larmes incontrôlables à la jeune femme. Si elle avait été en mesure de le réaliser, elle aurait su que de demander à Wade de la pousser, qu’il l’ait fait avec mesure ou non, n’aurait pas pu avoir d’autre conséquence. Si son bras était soigné, par miracle, elle était encore faible à la jambe, ne tenait pas bien debout, même si elle se passait de temps en temps de la canne qui l’accompagnait depuis deux mois maintenant.
Elle essaya de se relever, mais sa tête tournait. Elle ne réalisait même pas qu’elle s’était légèrement ouverte, et que son étourdissement était probablement du à ça, ce qui faisait qu’elle était probablement encore bonne pour un séjour à Sainte Mangouste – ça ne voulait pas dire qu’elle y irait, cependant. Elle marchait avec difficulté, tant à cause du mal qu’elle ressentait dans la jambe qu’à cause des terribles vagues de douleur qui assaillaient sa tête. Elle tenta de s’éloigner au maximum, mais sa jambe et sa tête l’empêchaient de sortir du chaos. Sa vue se brouilla, et elle manqua de s’effondrer une nouvelle fois. Elle se raccrocha à quelqu’un, espérant que ça serait une silhouette amie sans voir de qui il s’agissait, sans voir que c’était Wade. Elle était bien mal en point, et était incapable de se sortir seule de là.
D. Azìlis Maewryn
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Je viens de Poudlard
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star : Lucy Kate Hale.
crédit : (c) sur l'avatar.
lettres postées : 15
date d'entrée : 29/04/2013
Posté Sam 11 Mai - 10:36.
Merde. Voilà que j'avais touché une corde sensible. Mais en même temps, ce n'était pas de ma faute : comment j'aurais pu savoir que cette fille était cracmol, hein ?
« Excuse-moi, je ne savais pas. »
Quelques mots lâchés. Le strict minimum, comme d'habitude. Le combat continuait de tourner autour de nous, nous nous sommes baisé quelques fois, pour échapper aux sorts qui fusaient en notre direction. La panique ne m'avait jamais quitté, en fait. Elle restait omniprésente, là, me tordant l'estomac à longueur de temps. Mes yeux étaient posés sur cette fille, si étrange, à mon humble avis. Disons que je n'avais pas l'habitude de croiser des cracmols tous les jours. Pour preuve, il n'y en avait aucun à Poudlard. Seul la vieille tante de ma mère l'était. Mais une jeune, ça me faisait de la peine. Je la regardais faire, sans dire un mot, attendant un signal, quelque chose qui m'arracherait à elle. Un sort, quelqu'un, quelque chose. Mais rien ne vint, alors je me contentais d’éviter quelques éclats, par-ci par-là. Quand elle me tendit cette potion, j'ouvrais les yeux en grand. Je la pris, l'examina un instant et je faillis la lâcher quand j'entendis la jeune femme parler.
Merlin, était-ce vrai ? Est-ce qu'une potion était capable de me rendre insensible à tous sorts ? Est-ce que, finalement, je pourrais m'en sortir sans aucun problème ? Visiblement non, car le rire qui venait de sortir de sa bouche n'était pas bon signe.
«Non, c’est faux, désolée quand je suis menacée de mort je fais des blagues un peu stupides... En fait, elle produira simplement une épaisse fumée rose qui sent le bonbon à la banane… » « Merci. »
Je claquais ma langue contre mes dents. Cette fille était folle, j'avais failli avoir une attaque à cause de ses dires. Une attaque alors que j'avais la possibilité d'être invincible, ça aurait été idiot, n'est-ce pas ? Mais cette potion était tout de même utile et cette fille que je ne connaissais pas me l'avait gentiment donnée, sans rien en retour. Ce geste me troubla, mais c'était peut-être car je l'avais aidé auparavant.
« Mais ça pique vraiment les yeux… alors, ferme-les si tu l’utilises… Je sais pas si ça peut être ut… »
Elle n'eut pas la possibilité ni le temps de finir sa phrase qu'un sort frappa de plein fouet la table à nos côtés, m'expulsant à l'autre bout de la pièce. À présent, je m'en voulais de ne pas avoir fait plus attention. Je glissais contre le sol froid, jusqu'à m'échouer durement contre le mur de pierre. Ma tête tapa si fort que j'eus l'impression qu'elle venait de se décrocher. Un gémissement de douleur sortit de mes lèvres. Ma main droite se positionna à l'arrière de mon crâne, touchant cette texture que je ne connaissais que trop bien. Ce liquide rougeâtre à l'odeur de rouille : du sang.
J'étais belle maintenant. J'avais tout gagné, même une petite visite dans l'hôpital le plus proche. J'ignorais les vertiges qui me faisaient tourner la tête et me relever durement. Tout semblait si flou dans mon esprit. Ma main retenait fermement ma baguette, l'autre, la potion que m'avait donnée cette femme dont je ne connaissais même pas le nom. Ni une, ni deux, je ne repérais la porte d'entrer et fermai les yeux, positionnant mon corps vers cette dernière, je fis éclater le pot contenant le liquide qui me serait sûrement profitable. Je ne vis rien, car mes yeux restés fermés, mais je sentis une épaisse fumée s'emparer de moi. Je courrais à présent, ignorant les protestations des autres dans la salle, je bousculais moult des personnes, sans m'en soucier et, au lieu d'arriver à la porte d'entrée, je venais de me prendre quelqu'un en pleine face. Je jurai et essayai tant bien que mal de le contourner, mais ses deux mains étaient posées sur mes épaules et m'empêcher de faire un mouvement. J'ouvris les yeux doucement, les gardant à moitié fermées, afin de reconnaître, ou pas, cette personne.
« Lâchez-moi. »
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Posté Sam 11 Mai - 12:02.
Noël, c'est sacré. Alors malgré mon envie furieuse de voir du pays, j'ai attendu un peu plus que je ne l'avais prévu au départ. Histoire de passer les fêtes avec Mari et Fedo, tout de même. Fedo qui a eu l'air profondément déçu quand je lui ai annoncé que j'irais à Londres pour le Nouvel An. Je sais bien que c'est un peu égoïste de ma part, de me barrer comme ça, un peu sur un coup de tête, mais... Ca fait un moment que ça me trotte dans la tête, et c'est pas comme si on n'avait pas de moyen rapide de revenir se voir. C'est ce que j'ai tenté d'expliquer à ma cadette, qui a fini par accepter l'idée quand elle a vu que ça me tenait à coeur, d'une part, et quand je lui ai promis de lui écrire et de toujours penser à elle, quelle que soit la durée de mon voyage - ce dont je ne me souciais absolument pas, advienne que pourra.
Ca a été une toute autre histoire avec Mari. Ma grande soeur devrait sérieusement oublier le côté mâle dominant qu'elle cherche à avoir avec tout le monde, parce que ça, ça me gonfle particulièrement. Elle est ma soeur, et je l'aime profondément, ça ne changera jamais, mais là, c'est pas difficile, j'ai parfaitement haï sa façon d'être, sa réaction et ses propos dirigistes. Evidemment, je ne suis pas majeur, donc techniquement, mes tuteurs ont leur mot à dire. Sauf que ça n'est pas elle, officiellement, qui est responsable de moi, et que ceux qui sont censés l'être sont des épaves. Autant dire que je fais ce qui me chante, et oui, j'en profite un peu, il faut avouer. Mais je crois qu'on en a assez bavé pour que j'ai un peu le droit de profiter de ma vie, non ? Et puis voilà, autant j'ai pas voulu m'expliquer en détail auprès de mon aînée parce que j'estimais pas avoir à le faire, autant j'ai jamais eu l'intention d'abandonner complètement mes études... Juste que là, j'ai besoin d'air. Et puis peut-être que je me plairais aussi ailleurs, dans une autre école, j'en sais rien. Je suis juste pas si attaché à Durmstrang, j'ai envie de changer d'air, de voir autre chose que la Russie, et peut-être que je reviendrai vite ou peut-être que je resterai là-bas, j'en sais rien, mais j'estime que c'est à moi de choisir et à personne d'autre.
Bref. On s'est engueulés, je suis parti en claquant la porte, littéralement. J'ai bien fait d'attendre le 26, cela dit, parce que ça aurait ruiné le Noël de Fedo, et ça, je me le serais pas pardonné. Elle déteste évidemment avoir vu ses deux grands frère et soeur se foutre sur la gueule comme ça, mais au moins, elle a passé un bon réveillon, c'est... l'essentiel ? C'est sans doute pas la meilleure façon de le dire, mais voilà, c'est moins pire quoi. Et à vrai dire, je peux pas vraiment prétendre que ça me bouffe pas d'être ainsi en froid avec ma soeur. Je reviendrai pas m'excuser la queue entre les jambes, comme on dit, parce que j'estime pas avoir tort, déjà, et puis parce que je refuse de me laisser marcher sur les pieds, même par mon aînée, mais ça n'empêche qu'au fond, j'aurais vraiment aimé que ça se passe autrement. Et aussi que, comme je suis assez rancunier, j'ai pas vraiment envie de rentrer, pour le coup.
Ce soir, c'était censé être un événement particulier, et tout ce que j'espérais, personnellement, c'était qu'on arrête un peu de diaboliser Durmstrang. Je ne me sentais pas vraiment comme appartenant particulièrement à l'institut, pas plus qu'ailleurs, même si j'étais assez fier d'avoir intégré les Mokops à mon arrivée - on est bon ou on l'est pas -, mais ça n'empêchait que je n'aimais pas beaucoup cette façon qu'on avait eu de tout nous mettre sur le dos. C'était comme les accusations contre les rouges à l'Institut, infondées. Je n'aimais pas ça. Mais je ne m'attendais pas vraiment non plus à ce qu'on ait droit à des excuses grandiloquentes... Au fond, je ne sais pas trop bien ce que j'attendais, et je sirotait un verre de jus de fruit quand tout avait dérapé. J'ai vu mes parents comme des épaves, j'ai jamais souhaité suivre leurs traces, si bien que l'alcool et moi, on est pas super potes. Je peux boire un verre ou deux, c'est pas le souci, mais je cours vraiment pas après. J'ai déjà la drogue de la clope, ça suffit, quelque part. Bref. Tout c'est cassé la gueule en trois secondes ou presque. Je sais pas pour les autres, mais moi j'attendais pas vraiment beaucoup de cette soirée, donc j'ai pas trop ressenti de déception outre mesure. Pourtant, ça a bien dû être le cas pour pas mal de gens autour, à en juger par les regards et les visages que j'ai croisés.
J'ai vu des gens courir dans tous les sens, certaines personnes tomber au front. Pour ma part, je n'avais pas vraiment prévu d'intervenir, tout ça ne me concernait pas. Jusqu'à ce qu'un sort m'atterrisse dessus alors qu'à la base, tout ce que je voulais faire en sortant ma baguette, c'était me protéger, et gagner la sortie. Il m'a fallu un petit moment pour retrouver mes esprits, et chercher du regard qui était à l'origine de cette attaque sournoise. Il ou elle ne perdait rien pur attendre. Je vous ai dit que j'étais rancunier, hein ? Bah voilà, vous imaginez bien que j'avais pas vraiment l'intention de passer ça sous silence. Sauf que... allez repérer la personne précise qui vous a lancé un sort de confusion dans tout ce bazar, sérieusement... C'était juste impossible, et en l'occurrence, j'avais beau avoir des doutes sur deux ou trois personnes, je n'avais aucun moyen de savoir laquelle était à l'origine de ce sortilège, et de toute façon, personne n'avait vraiment l'air de plus se soucier de mon cas. En gros, j'avais eu une bonne gueule de dommage collatéral, manifestement. Pestant dans mon coin, ma baguette en main déviant les nouveaux sorts qui fusaient et menaçaient de me tomber dessus à nouveau, j'ai vu un petit groupe atteindre une sortie, derrière le corps d'un gars lévitant sous la baguette d'une fille... et puis d'un autre type. Mouais... Je n'avais pas grand chose à faire là, n'est-ce pas ?
Derrière moi, j'ai entendu une adulte intimer à une certaine Rosalina de venir la rejoindre, prête elle aussi à s'éclipser. Je suis assez individualiste, c'est un fait, mais bon, tant que ça ne me nuit pas, je peux aussi en arriver à aider les autres, et la fille en question marche avec des béquilles, ce qui ne présage pas vraiment grand chose de bon quant à sa capacité à gagner la sortie. J'irais plus vite seul, certes, mais elle est mignonne, ça serait dommage que son joli visage finisse aussi figé que celui du gars là-bas. Je fais donc demi-tour, sans savoir que c'est à elle que je dois mon moment d'égarement de tout à l'heure, qui, clairement, vu le chaos ambiant, aurait pu me coûter la vie.
« Rosalina, c'est ça ? Appuie-toi sur moi, on va te sortir de là... »
Un coup d'oeil à l'adulte - une prof ? - et tandis qu'elle tâche de nous protéger, je guide la brunette, lui offrant mon soutien. J'ai pas forcément l'air super costaud, comme ça, mais je sais que je suis assez résistant, et je m'inquiète absolument pas de ma capacité à l'amener à bon port.
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Posté Sam 11 Mai - 22:18.
∞ Time, it has come to destroy your supremacy
event. ♦
C’était le chao total. Je le savais, je l’avais senti et j’aurais dû parier parce que je serai devenue riche. Tout avait mal tourné. Tout avait pris des proportions qui nous dépassaient. Ils n’avaient aucuns scrupules, aucuns états d’âmes. Ils tiraient sur tout le monde sans même faire attention aux innocents et aux pauvres gens qui n’avaient rien demandés au milieu de tout ça. Ils tiraient et faisaient des victimes que ce soit des résistants ou des gens qui se trouvaient là, au milieu du chao par le pur hasard qu’ils étaient simplement venus à la célébration. J’avais beau être dans la résistance, je me sentais impuissante. J’avais l’impression d’être quelques mois en arrière, d’être revenue au temps de l’organisation secrète et que tout se répétait à nouveau. Et j’avais peur de ça. Peur de perdre à nouveau quelqu’un que j’aimais. Je ne survivrai pas à une perte telle que celle là à nouveau.
Je cherchais mon amie Louve dans la foule et la vis non loin de moi. Je la voyais regarder dans la direction d’une jeune fille que je reconnus comme étant une élève de Serpentard que j’avais vu pendant que j’étais à Poudlard. Elle était attachée par des lianes qui furent bien vite détruites par quelqu’un que je ne vis pas. Je regardais alors à nouveau dans la direction de mon amie Louve et c’est là que je vis avec effroi que quelqu’un s’en prenait à elle. Un homme. Je ne le connaissais pas mais il était là et il semblait prendre un malin plaisir à la faire souffrir. J’essayai de m’approcher d’eux le plus possible mais lorsque j’arrivai enfin, je vis qu’il prenait le chemin de la sortie. Je fis alors la première chose qui me vint à l’esprit. Le faire souffrir lui aussi comme il venait de faire souffrir mon amie. « Sectumsempra ! » Il ne vit rien arriver. Oh non ça il ne se doutait pas que quelqu’un pourrait l’attaquer. J’eus un sourire quelque peu sadique par l’effet qu’avait eu mon sort puisqu’il s’écroula sur le sol.
Je rejoignis Louve directement après ça. Je vis qu’elle était dans un sale état alors j’utilisai le sort de Vulnera Samento pour la guérir. « Ca va aller ? Tu pourras marcher ? » J’avais la haine par rapport à tout ça, par rapport à ce qu’on pouvait faire sans scrupules tout ça parce que nous revendiquions nos droits. Je trouvais ça minable, petit et surtout un abs de pouvoir de la part du ministère. Une guerre était déclarée et j’espérai que nous en sortirions vainqueurs.
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Posté Dim 12 Mai - 17:44.
Le Ministre s’avance. Le silence se fait. Attentifs les invités lèvent les yeux vers le couple ministériel. L’homme désormais sur l’estrade, test son micro, s’apprêtant à prendre la parole devant une audience toute ouïe. De ton côté, arrivée avec une invitation spéciale, tu te trouve du côté des nantis et des sorciers de bonne famille. Le cercle fermé des privilégiés. Le discours du ministre ne t’inspire rien de bien concret et une fois terminé, tu te retiens de lever les yeux au ciel alors que la salle explose en un tonnerre d’applaudissement. Laisse-les donc, ils ne savent pas ce qu’ils font. Et gardes-toi bien de les prévenir. Applaudissant poliment, tu observes les environs, analysant les options qu’il te reste pour t’éclipser au plus vite. La fête vient à peine de commencer mais déjà tu souhaites t’en aller, pas le moins du monde intéressée par les réjouissances. Néanmoins, avant même que tu ne puisses y réfléchir de façon plus approfondie, tu te retrouves entrainée par un mouvement de foule jusqu’à l’endroit où le Ministre distribue poignées de mains et salutations. Soupirant intérieurement de te retrouver devant une telle situation tu passes une main lasse dans ta masse de cheveux noire et ondulée, laissée libre à l’occasion. Ne portant pas de robe, tu te distingue des autres femmes par ta combinaison en velours noire moulant ton corps, et ne laissant apparaitre que tes mains et ton visage bien sûr. Celle-ci rebrodée de fils ensorcelés, changeants de couleur tout les 10 minutes était accompagnée de boucles d’oreilles et d’un sautoir en perles. Quelque chose de chic, et moins contraignant qu’une robe. Car tu cherches toujours à rester le plus libre de tes mouvements possibles. Nul ne sait…
Te voilà devant le ministre. Sa fiancée à ses côté est ravissante. Point de jalousie ce n’est qu’un constat. Le couple est plutôt bien assorti. Il te semble néanmoins avoir déjà vu cette femme quelque part. Une ancienne patiente peut-être. Qu’importe. Tu plaque un air engageant sur tes traits hispanique, et tend une main protocolaire, au héros de l’Europe et de ses habitants. Pour le peu que ça te coûte, et l’attachement que tu y porte, demain tu n’y penseras même plus. Alors autant être polie ce soir et ne pas dédaigner sa majesté. Est-il utile d’ajouter que tu n’apprécie guère Pritchard ? Et tous ces discours n’y changeront rien. Ce n’est pas contre lui, mais il dégage quelque chose que tu n’aime pas. Et ce n’est pas ses récents exploits ou ses fêtes qui y changeront quelque chose.
Une main serrée, une bise et quelques aimables paroles échangées à propos de l’hôpital. Cela n’a duré que quelques minutes, et déjà tu tourne le dos au couple ministériel. Tout semble bien se dérouler. Mais sans crier gare, un imprévu vint entacher la fête. L’éclairage de la grande salle, assuré par des bougies ensorcelées s’est brusquement éteint, laissant tomber lourdement au sol des milliers de chandelles à la cire encore chaude. La lumière n’est plus, tout n’est que ténèbres. Le noir environnant rend l’assemblée inquiète, la panique menace. De ton côté tu es l’espace d’un instant surprise, voir désarçonnée, mais très vite sortant ta baguette d’une de tes manches, tu lances un Lumos, éclairant partiellement le petit groupe autour de toi. Le soulagement se peint sur leurs visages à la lueur de ta baguette…mais aucun ne pense à sortir la sienne. C’est bien beau d’être un sorcier. Tu regardes les gens s’agiter, quand soudainement une jeune fille jaillit de la foule, se positionnant sur l’estrade non loin du ministre…et par conséquent non loin de toi. A corps et à cris elle invective le ministère et réclame justice, se disant ainsi appartenir à la résistance. Tu ne peux t’empêcher de sursauter alors qu’elle nomme déjà les noms de ses camarades présents à la fête. Un soupçon d’inquiétude pour cette jeune fille te prend alors qu’autour d’elle les aurors et la sécurité ont leurs baguettes sortis et des sorts à la bouche. La foule quand à elle se met en mouvement à ton plus grand désarroi.
Les sorts commencent à fuser. Et ce sont les aurors qui entament l’assaut. Loin de tenter d’interpeller calmement la jeune fille et ses amis, pour trouble à manifestation publique, politique enfin bref, ils lancent désormais des sortilèges dans le tas, se fichant pas mal de l’innocence des personnes présentes. Autour de l’artefact exposé, la sécurité est maximale et déjà certains résistants sont interpelés et mis à l’écart. Pour certains, il est l’heure de faire un choix, mais de ton côté tu restes figée, devant un tel débordement de violence. Il y a tant de jeunes, d’enfants dans l’assemblée qui risquent d’être blessés injustement. Dans ton cœur s’il te fallait rejoindre un camp ce serait celui-de la résistance…mais ta raison elle regardait le rapport de force qu’il y avait entre les quelques rebelles et les aurors. Et sans discussion elle s’alignait du côté du ministère. Mais au fond ce soir, chacun des camps était coupable. Après tu avais encore le choix de fuir, mais cela ne te ressemblais pas. De toute façon tu n’as pas le choix. Placée aux côtés des personnalités importantes, dès lors que l’agitation avait commencé à devenir incontrôlable, les aurors ont commencé à vous pousser vers une porte discrète. Une porte de sortie. Du coin de l’œil, tu vois la fiancée du ministre se défaire de la surveillance de deux gorilles, alors que ceux-ci tentent d’éteindre un rideau s’étant enflammé. Elle semble un instant catastrophée. Peut-être se rend-t-elle compte de l’absurdité, l’horreur de la situation. Du regard tu la suis alors qu’elle s’agenouille près d’une jeune femme et de ce qui semble être sa petite sœur. L’enfant semble être en état de choc, et pleure contre la poitrine de son ainée. Quel spectacle apocalyptique pour un si petit être. Et c’est là que quelque choc se débloque dans ton esprit. Tu sais ce qu’il te reste à faire.
Sortant de ton sac ton badge de chef des médicomages qui te suit partout, tu l’exhibe au vu de l’auror le plus proche pour qu’il te laisse passer. Finalement tu comptes bien rejoindre les blessés, et ceux qui auraient besoins de toi. Mais celui-ci semble résolu à ne rien entendre. Il a pour ordre de vous mettre à l’abri. A l’abri pendant que des personnes sont tuées, ou en danger de mort. Tu ne peux accepter cela. Aussi le ton monte rapidement entre lui et toi. Tu ne tiens plus, son air buté te rend excédée. Ta baguette cachée dans ta manche gauche, tu lui jette un sort de confusion. Et sans attendre plus d’en voir les effets sous les cris de ses camarades, tu sors de la file des notables et entre dans la mêlée. Le temps de discuter avec l’auror et tu as perdu de vue la fiancée du ministre et ses deux petites protégées.
Le sol tremble violement sous tes pieds, et tu tombes au sol sonnée,sous le coup d’un morceau de décoration s’étant détaché du plafond. Gémissant faiblement, tu portes tes doigts à ton front et les retrouve rougis de sang. Sans plus t’émouvoir, tu sors ta baguette et la pointe vers ta blessure.
-Episkey
Heureusement celle-ci est mineure et ne nécessite rien de plus. Te remettant sur te pieds, tu cherche à repérer Miss Whelan. Dans les combats, entre les corps qui volent, les meubles qui éclatent, et la panique ta tâche est malaisée. Pourtant par pur coups de chance, tu fini par la repèrer alors qu’elle se poste dans un coin de la salle, accompagnée de ses deux protégées. Sans plus attendre, tu accoures vers elles. Des corps te bousculent, tu tente de les ignorer, d’autre volent au dessus de toi, tu te sens mal pour eux, des maléfices te frôlent, un te touche à la cuisse gauche et tu récolte une belle estafilade. Serrant les dents, tu ne prends pas le temps de te lancer un nouveau sort, tu y es presque. Arrivée à leur niveau tu accroches ton badge de médicomage à ta combinaison.
-Madame, il nous faut faire quelque chose.
Vérifiant que la situation te le permet enfin, tu soigne d’un Vulnera Samento la plaie sanguinolente qui orne ta cuisse douloureuse. Levant les yeux vers les deux jeunes filles qui accompagnent la Chef du département de contrôle et de régulation des créatures magiques, tu les examine rapidement du regard.
-Aucune d’entre vous n’est blessée ?
Autant t’en assurer de vive voix, pour pouvoir agir au plus vite. Il faut faire sortir le maximum d’invités de la salle. Pour ensuite pouvoir s’occuper des blessés.
-Miss Whelan, je vais devoir vous demander de m’aider. Nous devons faire le maximum pour évacuer les blessés et les innocents de cette salle.
Elle pouvait refuser de t’aider, c’était dans son droit…mais quelle image renverrait-elle à son peuple. Alors que si elle t'aidait, à deux vous pouviez faire quelque chose, même une petite chose. Posant une main sur son épaule tu ajoutes.
-Nous devons faire notre possible pour sauver ceux qui peuvent encore l’être. Les gens connaissent votre visage, ils vous font confiance, plus vite ils vous verront, plus vite ils se regrouperont autour de vous, et le plus de monde nous pourront évacuer vers des lieux plus sûrs. Je m’occuperais alors d’apporter les premiers soins à tous ceux qui en ont besoin.
Tu la regardais maintenant avec un air presque suppliant. Et pour enfoncer encore le clou tu ajoutais.
-A commencer par ces deux jeunes filles.
Hamlet Woodcroft
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date d'entrée : 02/05/2013
Posté Lun 13 Mai - 18:05.
Salopard d'auror. La tête nageant dans le flou, le danois fit une pause pour considérer que celui ci faisait, en quelques sortes, seulement son boulot. Seulement ? Il n'était pas entièrement convaincu que torturer les autres avec cet air de charognard sur le visage soit absolument commun toutes les formations d'aurors mais ... anyways ... c'était pas vraiment le moment de penser a cela. Il secoua la tête et aida Rosaleen a se relever. Il lança un sourire a la fille qui les avait aidés. Il l'avait déjà vue quelque part, mais il n'avait pas trop le temps de se souvenir de s'il savait son nom ou pas. Il ne se concentrait que sur Rose. Sa Rose. Il se foutait bien de savoir dans quoi elle était impliquée, et qu'elle n'ait rien pu lui dire. Il comprenait pourquoi elle avait fait ça, vaguement, même s'il ne connaissait rien aux détails, et il n'aurait pas put lui en vouloir, même s'il avait essayé, et il n'en avait pas l'intention.
Il la regarda, se concentrant sur ses paroles. Partir ? La laisser seule au milieu de ce bordel ? Il ne put pas répondre tout de suite, sa bouche scellée a la sienne. C'était formidable, et c'était de la torture en même temps. Il savourait le moment tout en sachant que celui ci s'arrêterait, et qu'il ne reviendrait peut être jamais. Quand elle se détacha, il prit la parole pour répondre.
Non non ! Il n'est pas question que je me casse comme un trouillard.
Sa voix était un peu éraillée par le stress, mais il n'y fit pas attention. Il la voyait fouiller dans ses poches et chercher du regard quelque chose. Il compris rapidement quoi.
T'as même plus ta baguette, et tu crois que je vais te laisser ici toute seule ? Non, d'abord je te sors d'ici, et ensuite on verra ce qu'on fait. De toutes façons, faudra que je sorte aussi non ? Autant sortir dans la même direction que chacun de son côté.
Il essaya de sourire, mais n'y trouva pas la force. De toute façon, une secousse les projeta a terre. Il lutta un peu pour se remettre sur ses pieds. Il hésita, et lui mit sa propre baguette dans les mains.
Prend la ... je peux m'en procurer une autre très facilement. Elle est très fidèle. Si on te la prend, on ne pourra donc pas l'utiliser contre toi.
Il avait dit cela d'une voix sure, essayant de se montrer le plus ferme possible dans l'espoir qu'elle n'argumente pas. honnêtement, il n'était pas dans la meilleur forme pour avoir un débat avec une irlandaise entêtée. Il lui prit la main et essaya de s'éclipser vers une sortie. Il se doutait qu'on ne les laisserait pas sortir aussi facilement, mais il fallait parfois espérer un peu non ?
Spoiler:
Je me permet d'insister sur le fait que la baguette d'Hamlet a la particularité de ne répondre qu'a lui, ou a la personne a qui il l'a confiée volontairement.
Lenhart R. Gaunt
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date d'entrée : 04/05/2013
Posté Lun 13 Mai - 18:54.
Non, franchement, Ben n'avait pas d'amis ... et il commençait sérieusement a se demander si Dieu n'avait pas, lui aussi, une dent contre lui. Alors, certes, un être de bonne foi aurait put argumenter que son duel avec le résistant s'était finalement interrompu, et que ledit résistant gisait a présent, assommé, sur le sol, mais Ben n'avait j'aimais été particulièrement de bonne foi. Et, ce qu'il remarquait, c'est qu'il venait juste de rencontrer un mur, que sa tête tournait un peu, et que ... c'était quoi d'abord cette résistance qu'il sentait au niveau de son corps. Il essayait de bouger, mais une force semblait l'en empêcher. Et puis, y'avait une fille qui se collait a lui. En d'autres circonstances, il aurait apprécié qu'une belle blondinette le serre de près, mais la, entre nous, c'était pas vraiment le moment. Agacé, il voulu dire quelque chose, lui dire de se barrer de la avant qu'il dise a un auror de l'embarquer mais ... il n'eu pas le temps.
Un truc trèèès bizarre se produisit. Plus bizarre que le quotidien d'un sorcier lambda en tout cas. Elle lui mit la main sur le torse ... ow ey la stalkeuse, ça va pas ... mais surtout, il se surpris a faire de même, totalement inconsciemment. [u]Puis, alors que sa joue sentit la puissance d'une gifle, sensation qu'il connaissait trop bien, il sentit sa main partir et rencontrer un visage. Il supposa que c'était celui de la fille, ce qui se confirma lorsqu'elle se tint la joue ... et il pris conscience qu'il faisait de même ... et se mit a lui hurler dessus. Ben avait beau être un peu obtus sur les bords, et il admettait ne pas être le plus malin des hommes, mais même lui ne mit pas longtemps a saisir qu'un truc n'allait pas.
C'était quoi ? Le truc que vous avez balancé sur moi je veux dire ... c'était quoi ?
Sa voix était peut être un peu plus agressive que nécessaire, mais il n'y prêta pas vraiment attention. Il voulait une réponse, et vite de préférence. Doucement, précautionneusement, il leva la main droite, et regarda avec stupéfaction tandis que la fille en face faisait de même. Putain, ça s'annonçait mal. Il soupira. Il faudrait faire contre mauvaise fortune bon cœur ... c'est ce qu'on dit pas vrai ?
Moi c'est Benvolio. Autant que vous soyez au courant vu qu'apparemment, on va rester collés jusqu'a ce que ça passe ... ou qu'on trouve un contre sort.
Non, sérieusement, sortez le de la. Déjà que laisser Benvolio au milieu d'une foule, c'est pas franchement l'idée du siècle, alors ajouter une bataille par dessus, et condamnez le a se coltiner une fille en mode natation synchronisée, et vous remportez le jackpot.