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cerf, cerf, ouvre moi ! » pm erikou
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Pió da Braccio
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Message Posté Mer 3 Juil - 16:19.



j’envahis ta maison, mais avec classe
toc toc. qui c'est ? c'est le docteur. docteur qui ? #sort#


★ noms des participants: Erik Cressey et Pio da Braccio.
★ statut du sujet: Privé
★ date: Mi Janvier 2057
★ heure: Fin de soirée ... 21h environ.
★ météo: Il fait venteux, pluvieux, et froid. Vive Janvier !
★ saison: Saison 2
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 2x05
★ numéro et titre de l'intrigue en cours:   2x05
★ intervention de dominus:   Non merci
★ récompenses:   Nope  




Pió da Braccio
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Message Posté Mer 3 Juil - 16:20.

Je ne peux pas dire que je me souviens vraiment de ma fuite depuis la Lombardie avec ma mère et mon frère. J'avais alors 4 ans et, s'il faut être honnête, j'ai seulement quelques vagues réminiscences des coups frappés a la porte, de l'odeur de l'herbe coupée sur la colline, et, plus tard, du contraste saisissant entre le soleil italien et la pluie venteuse londonienne. Le reste est un sombre flou artistique. Pourtant, je suis sure d'une chose, et cette impression que j'ai conservé de cet épisode de ma vie est toujours restée gravée en moi : fuir laisse inévitablement un sentiment de dévastation intérieur dont on ne se relève jamais complètement. Quelle que soit la menace que l'on fuit, la raison pour laquelle on court, cela vous laisse une amertume terrible. Vous passez votre vie a construire une vie stable et confortable pour vous rendre compte qu'au final, il en faut très peu pour que cela se transforme en château de cartes balayé de la table. Il suffit d'un rien. Un infime changement dans la direction du vent et l'on prend conscience que nous ne sommes qu'un fétu de paille. Que vous soyez jeune, fortuné, célèbre, ou encore en pleine possession de vos facultés n'y pourra rien. Vous êtes et resterez une feuille ballottée par la tornade.

Ma tornade a moi se nommait Thaddeus Pritchard et, depuis qu'elle avait décidé de se mettre a souffler, tout était allé de mal en pis autour de moi. Je crois qu'il serait juste de dire que j'ai toujours eu un net problème avec l'autorité sous quelque forme que ce soit. J'étais connu a Poudlard sous le surnom de "calamité italienne", et cela n'a pas beaucoup évolué depuis. Mais, jusque la, le pire que j'ai eu a été une fouille plus ou moins légale de mon appartement après une plaisanterie de mauvais gout a l'encontre de Ryan Foreston et de sa politique. Et, entre nous, bien que j'en conserve une rancœur a l'encontre de l'ex Ministre, c'était quand même assez bon enfant. M'en prendre a Pritchard en revanche m'a couté mon emploi a la ritm, mon appartement, l'amitié de la plupart de mes fréquentations, et a en outre eu pour conséquence la surveillance étroite de mon frère Paolo, qui a pourtant la qualité ultime pour un fonctionnaire d'avoir toujours effectué son travail avec zèle et dévotion. Pour dire clairement le fond de ma pensée : j'ai grave les boules.

J'avais toutefois une consolation formidable car je savais que, malgré cette situation pourrie, je pouvais constater que j'étais l'heureux bénéficiaire de plusieurs amitiés réelles, précieuses et profondes. La solidité d'une relation s'éprouve en effet face a l'adversité, et non quand tout va bien. J'en avais certes toujours été conscient, mais l'expérimenter était une toute autre affaire. J'étais extatique de constater que toutes les personnes que je considérait comme mes plus proches amis avant avaient, sans exception, répondu présent pour me venir en aide. Certes, ils ne pouvaient pas tous en faire énormément, et je n'avais d'ailleurs pas envie de leur en demander trop de peur de les mettre dans une situation embarrassante, mais tous m'avaient proposé un toit, un repas, en bref un asile. Et j'en étais affreusement heureux. Moi qui était issu d'une famille possédant l'une des plus importantes fortunes d'Italie, qui avait un revenu frisant l'indécence, j'appréciais les petites attentions et l'aide simple que je recevais de mes amis. Cela avait une saveur suave et exaltante que je savourait avec une vague envie de pleurer. Ce que, bien entendu, je ne faisais pas. Pas le temps de m'apitoyer sur mon sort, et pas l'énergie suffisante non plus.

En me lançant dans les couloirs de la banque des sorciers le soir du 31 Décembre, escortant la petite rouquine et son chevalier nordique, j'avais peu mesuré les conséquences de mon action. J'avais suivit, et je m'étais retrouvé plus tard sur le sol russe, où j'avais dut attendre quelques jours que la pression retombe dans la capitale pour pouvoir emprunter un balai afin de rentrer. Bien entendu, il m'avait encore fallu une poignée de jours pour faire le trajet. C'était donc le 11 Janvier que je foulais de nouveau le sol anglais, et que j'avais pu recevoir les premières nouvelles a propos de la soirée et de ses combats. La désolation. Mon meilleur ami, celui qui m'avait suivit comme une ombre, et vice versa, pendant 19 ans, était mort. Et personne n'avait été capable de me dire qui avait lancé le sort fatal. Un funeste concours de circonstances, voila la seule explication. Il y avait fort a parier que cela resterait la seule disponible jusqu'a la fin de mes jours, quand bien même je vivrai centenaire ... ce qui était quand même très peu probable.

Le pire était que je ne savais même pas ce que cette nouvelle m'inspirait, a l'instar des autres rapports de blessures et morts dont on m'avait alimenté. Je me sentais las, vide, blasé. Je n'arrivais pas a pleurer, a crier, et je n'avais même pas eu la force de blâmer le Ministre et ses sbires. Rien ne venait. Trop d'un coup peut être, ou alors l'épuisement accumulé ces derniers mois ne m'en laissait plus le loisir. Au final, après être sorti de ma catatonie contemplative, j'avais décidé que le mieux a faire, puisque je ne pouvais pas pleurer les morts, étaient de me préoccuper des vivants. J'avais fait le tour de mes amis restants pour m'assurer de leur bien portance, et leur assurer que j'étais bien en vie. Pour le reste, on verrait plus tard. Il me restait encore une personne a contacter, une personne qui avait elle aussi payé un lourd tribut lors du réveillon, quand bien même il n'avait jamais ouvertement pris position avant cela. Il semblait que personne n'était épargné au final.

L'université où il étudiait, de même que le bar qu'il faisait tourner, étaient bien trop peuplés, et donc dangereux, pour que je m'y pointe. Il ne me restait donc qu'a aller directement chez lui. A part extrême urgence, je n'aimais pas trop me pointer sans prévenir, mais je ne pouvais pas vraiment contacter les  gens dans ma situation actuelle. Le courrier n'est pas sur ces temps ci, et je n'ai pas le même don qu'Alastair pour faire passer mes missives inaperçues. Il faut reconnaitre que la discrétion n'a jamais été mon fort pas vrai ? Me voila donc sur son perron, le corps et la tête couverts d'une ample cape noire, a frapper en fin de soirée a sa porte. Des bruits de pas, un moment d'attente, et le voila qui ouvre. Je ne lui ai pas laissé le temps de me questionner. Je ne tenais pas a rester dehors plus que nécessaire.

Salut. Je sais qu'il est tard, et j'ai pas vraiment prévenu de mon arrivée, mais t'aurais pas un bout de canapé a me prêter ? Y'a une patrouille d'aurors a deux pâtés de maison et j'ai pas vraiment envie de les croiser.

Sans blagues ? Je n'ai pas spécialement l'intention de finir a Azkaban. D'abord, l'air marin ne me sied pas au teint. Et je ne mettrais pas vraiment cinq étoiles a la qualité de l'accueil. Je souriais a Erik Cressey en tentant de ne pas trop m'attarder sur son œil droit. Il devait avoir droit a suffisamment de personnes qui le dévisageaient dans la journée pour avoir besoin de me voir arriver avec mes gros sabots.
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Message Posté Mer 3 Juil - 22:41.

La silhouette était prostrée dans un des confortables fauteuils en cuir du salon. Il s’observait depuis un moment déjà dans le miroir qui se trouvait dans l’angle de la pièce. Erik perdait rarement le contrôle de lui-même. Son ex-mentor lui avait enseigné de ne pas laisser transparaître ces émotions. Erik avait enseigné à son ex-mentor que trahir un Cressey était hautement mortel, et depuis le mentor reposait cent pieds sous terre.
Il retourna la tasse de café vide dans ses mains, et affronta son reflet du regard. La fine cicatrice qui courrait de son arcade sourcilière droite à sa pommette n’était pas si affreuse. Les Medicomages avaient fait leur boulot avec prouesse de ce côté-là, même si Erik ne voyait définitivement plus que depuis l’hémisphère gauche de sa vision. Cette cicatrice lui donnait même un petit côté virile genre guerrier tombé au combat. Enfin, ça c’était ce que lui avait sorti entre deux sanglots Elena Grimaldi, la princesse de Monaco, et accessoirement sa petite amie cachée, mais vu la situation actuelle, le secret n’allait pas tenir encore longtemps. Tout de même cette foutue cicatrice lui pourrissait la vie, enfin plutôt les implications qu’elle laissait supposer, parce qu’Erik ne se souciait pas trop de son physique. Il avait autre chose à faire à l’heure actuelle.
D’un geste rageur il envoya la tasse de café sur le miroir, qui s’effondra dans un superbe mouvement ralenti, se brisant en mille morceaux, digne d’un film moldu. Bravo ! Vous avez gagnez le jackpot ! Sept ans de malheur en plus, murmurait une petite voix dans la tête d’Erik. La petite voix fut interrompue par des coups secs frappés à la porte d’entrée. Erik releva la tête, surpris. Il vérifia l’heure, presque 21 heures, Elena était partie depuis plusieurs heures déjà, ce n’était surement pas elle qui revenait le voir, puisqu’elle avait promis de le laisser digérer la nouvelle seul. En deux semaines, ça faisait beaucoup à la fois.
D’un naturel méfiant, il tira sa baguette de sa poche et ouvrit la porte. Il fut surpris de voir Pio sur le perron, un peu agacé aussi. Il était de notoriété publique que Pio était dans la résistance. Et depuis le 31 décembre Erik ne portait ni la résistance ni le Ministère dans son cœur. Mais son agacement s’estompa quand il entendit son ami parlait rapidement et en voyant les efforts que celui si faisait pour ne pas croiser son regard, ou du moins pour ne pas s’attarder sur ce foutu œil droit. Ca s’était un ami, qui ne vous foutez pas en rogne à vous dévisager sous prétexte que votre œil restait hermétiquement fermé et qu’une cicatrice courait sur votre visage comme le nez au milieu de la figure. Il le laissa entrer. Salut. Je sais qu'il est tard, et j'ai pas vraiment prévenu de mon arrivée, mais t'aurais pas un bout de canapé à me prêter ? Y'a une patrouille d'aurores a deux pâtés de maison et je n’ai pas vraiment envie de les croiser. Erik eu un rictus mauvais. Qu’ils essayent de monter, ces fumiers d’aurores, je vais leur faire voir la vie en couleur moi ! Même si son langage restait plutôt correct, Erik aurait bien réduit en miette la moitié du ministère. Il donna un coup de baguette vers les fenêtres, et les stores finirent de fermer, les laissant dans l’obscurité presque complète.
Il alluma les lumières du salon, révélant une pièce hétéroclite, qui servait à la fois de salon et de bureau, séparé de la cuisine par un mur en brique brute. L’appartement d’Erik respirait un luxe discret, en rien tape à l’œil. La déco était un mélange un peu surprenant des différentes cultures qu’Erik avait découvert pendant son tour du monde un an et demi auparavant. C’était plutôt équilibré au final, tous s’assortissait pas trop mal, même si Erik était loin d’être un as de la déco, et que ça manquait sans doute d’excentricité.
Erik sourit à Pio. Tu peux rester, il y a suffisamment de place ici, ce n’est pas un problème. Tu veux boire un café ? Il se dirigea vers la cuisine où il mit la cafetière en route grâce à la magie. Dès que Pio fut hors de vue, les problèmes d’Erik ressurgirent dans sa tête, et il comprit que c’était une bénédiction que son amie fut passée ce soir-là. Il allait pouvoir penser à autre chose, que son œil, le Ministère, la Résistance –enfin ça il allait y penser mais il se ferait une raison- et le dernier souci en date, Elena.
Ou plutôt le bébé, parce qu’Elena n’était pas un problème, mais qu’elle soit tombé enceinte ça s’était une autre paire de manche et Erik hésitait toujours à se réjouir (c’était la réaction censée qu’on attendait du futur père, non ?) ou à se lamenter. Non pas qu’il ne veuille pas de bébé, il n’y avait jamais pensé, l’esprit de famille ce n’était pas franchement dans ses gènes, sa famille maternelle était psychologiquement instable et sa mère n’avait pas décroché un mot lors de leur dernière entrevue. Mais un bébé ? Maintenant ? En pleine guerre ? Avec une princesse ? Sans que les sujets du royaume, les monarques et tous les machins officiels et officieux ne soient au courant de leur relation ? C’était vraiment mauvais.
Un bruit attira l’attention d’Erik. Il se retourna en lâchant la cafetière, qui se brisa par terre, en l’éclaboussant de café brulant. Il marmonna dans sa barbe et s’accroupit pour réparer les dégâts. Un reparo et un recurvite plus tard, le sol était comme neuf et la cafetière en un seul morceau. Mais Erik ne put que constater que ses problèmes lui prenait la tête, à le rendre maladroit comme ça, et complètement distrait. Pio venait de lui parlait, et il n’avait pas écouté un mot de ses histoires. Il lui adressa une espèce de sourire coupable. Désolé, je suis un peu distrait en ce moment, tu disais ?
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Message Posté Lun 8 Juil - 18:38.

La combativité dont fit montre Erik me rassura. Je préférais le voir en colère, prêt a en découdre, que recroquevillé dans un coin en attendant que le temps passe sans lui. J'avais toujours été un fervent partisan des batailles, sans toutefois aller jusqu'au bellissime. La guerre en elle même n'est que très rarement une bonne chose. En revanche, il est de nombreuses situations qui demandent a ce que l'on se batte bec et ongles, et j'ai tendance a penser qu'on ne résout que rarement les conflits avec de belles paroles sucrées. Je sais très bien que cette opinion n'est pas politiquement correcte, et je m'en moque royalement. J'entrais, jetant un œil autour de moi. Je n'étais jamais venu ici, et je devais reconnaitre que l'endroit avait un certain charme. Ca n'était pas le style que j'aurais moi même choisis, et j'eu un pincement au cœur en me faisant la réflexion que je n'avais de toute façon plus de logis en ce moment, mais c'était intéressant, hétéroclite même. Un endroit avec une certaine personnalité. Je souriais a Erik avec l'intention de lui faire part de ce commentaire, mais comme il venait de me proposer du café, mon esprit bifurqua la dessus.

Du café ! Merveilleux ! Enfin quelqu'un sur cette ile de malheur qui ne me propose pas du thé !

Je n'aime pas le thé, c'est mon droit non ? C'était pourtant un concept difficile a accepter pour la plupart des britannique. Quelqu'un qui ne boit pas d'eau chaude avec des herbes dedans ? Chocking ! Tandis qu’Erik allait s’occuper de faire du café, je décidais de meubler le silence. Je n’aime pas le silence, c’est trop vide, et le vide me fait peur. Et puis, j’aime bien  m’écouter parler.

C’est sympa ici, j’aime bien ta déco. Ca fait baroudeur, c’est cool. Même si, entre nous, je préfère les styles un peu épurés, les lignes droites et les matières un peu ... industrielles ... tu vois ce que je veux dire ?

Je portais mon attention vers une intéressante statuette ... probablement africaine, qu’en savais je ? Je n’avais jamais mis les pieds hors d’Europe. Pas très envie. Je m’amusait avec ses oreilles un peu pendantes tout en continuant de parler pour ne rien dire.

Enfin, c’est vrai que j’ai peut être un penchant immodéré pour la déco, la mode ... tout ça. Mais bon, y’a pas de mal a se faire plaisir non ?

Boum. Evidemment, j’avais finie par faire basculer la statuette par terre a force de jouer avec. Par contre, le bris de verre contre le carrelage n’était pas de mon fait. Redressant rapidement la statuette, je jetais un œil a Erik pour m’assurer qu’il allait bien. Il réparait un incident avec sa cafetière. C’est la soirée des plongeons ou quoi ? Je préférais ne pas relever cela, me contentant de le regarder se redresser en tentant de dissimuler son embarras. Lorsqu'il me demanda de répéter ce que j'avais dit, je secouais la tête, tentant de conserver une expression impassible sur le visage.

Ca n'a pas d'importance. Juste du bavardage.

Je montrais le salon d'un geste ample.

J'ai beau ne pas être la meilleure personne pour écouter les autres, je crois qu'il serait utile que je fasse un petit effort en ce sens ce soir n'est ce pas ?

Je penchais la tête sur le côté, les bras croisés. Il était manifeste que quelque chose n'allait pas. J'avais surtout l'intuition, et celle ci était rarement faillible, que cela dépassait la blessure qu'il avait récoltée pendant la soirée du réveillon. Je me demandais s'il avait eu l'occasion de confier tout cela a quelqu'un, s'il avait même quelqu'un a qui se confier. Je me rendais surement compte inconsciemment que je ne connaissais peut être pas si bien que cela Erik. Son passé, ses opinions et sentiments ... je n'avais jamais vraiment essayé de savoir ce qu'ils étaient. Pas que ça ne m'intéressait pas dans l'absolu, mais on ne connait jamais vraiment ses connaissances en fin de compte. Ils sont juste la, autour de nous. Pourtant, Erik était incommodé par quelque chose, peut être même plusieurs. Il était peut être temps que quelqu'un l'aide a vider son sac. Je m'asseyais sur le premier siège que je trouvais dans la pièce, sans le quitter des yeux.

Allez, dis moi tout. C'est plus que le 31 Décembre n'est ce pas ?

Je contemplais dans un coin de ma tête l'idée que ça ne serait peut être pas aussi facile que cela de faire parler le lascar. C'est difficile de se confier, et encore plus a quelqu'un que l'on connait, mais sans plus. Surtout que, ces derniers temps, Erik était très remonté contre la résistance, bien que le Ministère avait aussi droit a sa colère. Il n'aurait peut être pas confiance en moi, pas assez pour me parler de ses problèmes. Mais au moins, j'aurais essayé. On dit bien que c'est l'intention qui compte non ? Mouaip ... pas sur. En tous les cas, j'étais disposé a écouter et, croyez moi, je suis plutôt le type de personne qui reste centrée sur elle même donc ça me demandait un certain effort. Je tentais un sourire pour le rassurer sur mes intention, mais peut être que ça ne suffirait pas. C'était assez étrange d'être dans la position du serpent du livre de la jungle, a sourire comme un maniaque en soufflant a son interlocuteur d'avoir confiance. C'était même assez effrayant en fait. J'arrêtais de sourire.
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Message Posté Dim 11 Aoû - 21:59.
Il regarda Pio d’un air incrédule. L’autre le dévisagea avec un sourire de psychopathe digne du Joker dans les films moldus de Batman. Allez, dis-moi tout. Non, ce n’était pas son genre de dire tout. Encore moins quand on le regardait avec un petit air bizarroïde sur le visage. Erik éclata de rire. Laisse tomber Pio, ta tête me fait peur, ce n’est pas franchement le genre d’expression qui pousse aux confidences. Tu vois t’es un peu genre comme ça … Erik singea le grand sourire de Pio qui du coup arrêta de sourire pour prendre une expression qui se voulait à priori plus engageante. Mais Erik vit bien qu’il restait toujours à l’écoute. Il décida de changer de tactique. Il lâchait le morceau et on en parlait plus. Il lança l’info en la balayant d’un geste de la main genre « c’est sans importance ». Ma copine est enceinte, pas la fin du monde. Son sourire se fit on ne peut plus crisper, revelant son anxiété. Finalement il s’effondra dans le fauteuil à côté de celui de Pio et devisagea son ami avec un air de chien battu. Cela devait lui donnait une tête vraiment misérable avec sa cicatrice au milieu du visage supposa-t-il. Ça craint, hein ? Lâcha-t-il du bout des lèvres en cherchant l’approbation de Pio. Il se demanda si Pio avait une vague idée de qui était la future maman, curieux de savoir si la presse ou la radio magique les avait perçé à jour Elena et lui. Il se doutait bien que les journaux moldus l'ignoraient sinon Elena aurait catastrophée, elle ne tenait pas à ce que son père apprenne de la sorte qu'elle ressortait avec le bon-à-rien indésirable dans la famille monégasque qu'était Erik. Mais les médias sorciers avaient d'autre chat à fouetter que les aourettes d'une princesse.
Ce n’est pas qu’il n’en voulait pas de cet enfant, mais bon, il n’était pas vraiment prêt à assumer une paternité. Financièrement ce n’était pas un problème, mais en tant que homme il n’avait aucune idée de la manière dont un père devait se comporter. Son père était mort avant de le connaitre. La seule figure paternelle auquel il pouvait se référencer était le père d’Elena et ce n’était pas un exemple, loin de là.
Il observa Pio, puis reprit constance. Ces petits problèmes personnels n’étaient sans doute rien comparer à ceux d’un gars qui fuyait le gouvernement en place pour fait de résistance. Il fit mine de s’intéresser à son ami. Et toi ? Quesque tu deviens ? Résister est sans doute plus dangereux que faire un bébé. Il avait eu un sourire un peu ironique et sa voix était pleine de sarcasme. Les changements d’humeur étaient devenus courant chez Erik depuis le 31 décembre. Les Medicomages s’accorderaient sans doute à mettre ça sur le choc post-traumatique et à lui prescrire une ou deux séance en compagnie d’un psycomage. Cependant comme le dernier des Cressey était peu enclin à se rendre à Saint-Mangouste actuellement, il avait peu de chance de se retrouver en compagnie des charlatans, comme il se plaisait à les surnommer depuis qu’il avait appris la nature définitive de sa blessure.
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Message Posté Lun 19 Aoû - 11:45.


Bien sur, comme je l'avais prévu, ça ne fonctionna pas. Je l'avais dit ... je devrais devenir voyant. Je savais que cette option divination allait me servir a quelque chose un jour ou l'autre. Ou pas. J'avais effacé le sourire immédiatement, conscient de sa contre productivité, ce qui fut confirmé par ses paroles.

Laisse tomber Pio, ta tête me fait peur, ce n’est pas franchement le genre d’expression qui pousse aux confidences.
Désolé mec, j'ai juste pas l'habitude de demander aux autres comment ils vont.


Je méditais sur ça. Le bout en train Pio, le flamboyant Pio, le leader Pio. Au final, ça se ressemblait plus a "Pio le mec qui en a rien a foutre des gens autour de lui". Je savais que c'était faux, que j'avais de l'affection pour mes proches, que j'étais prêt a leur porter secours quand ils en avaient besoin, mais il y avait une part terriblement vrai la dedans. Au quotidien, je ne prend jamais le temps de demander aux autres comment ils vont. Ca me semble ... couler de source. Ou peut être ais je peur d'entendre qu'ils vont mal, car je sais que je serais totalement impuissant a y remédier. Je sortais de ma réflexion. J'étais pas venu pour me faire un monologue intérieur sur mon propre rapport au monde.  Surtout lorsque, enfin, il consentait a lâcher une info. Enceinte ... Ouw, pauvre vieux.

Mes condoléances.

Oui, frappez moi, mais je n'aime pas les enfants. Je ne vais quand même pas faire semblant, me lancer dans des "comme c'est mignon" ou "félicitations" ... et puis il n'avait pas l'air très emballé par l'idée non plus, donc de toutes façons les félicitations seraient tombées trois kilomètres a côté. Je secouais donc vaguement la tête d'un air un peu triste. Je ne demandais pas qui était cette fameuse copine ou si je la connaissais. Pas mes affaires. Ces derniers temps, moins j'en sais sur les autres, mieux je me porte ... ou plutôt, mieux ils se portent, eux. Il ne fait pas bon trainer avec un repris de justice pas vrai ? En parlant de ça ...

Et toi ? Quesque tu deviens ?
Je cours beaucoup, c'est bon pour la ligne.


La réponse était sortie un peu plus ironique et désabusée que je ne l'avais voulu. Presque mordante. Trop tard pour la rattraper. Mais il m'avait semblé qu'Erik aussi était un peu sarcastique. Autant suivre le ton. Ca devenait un peu déprimant dans le secteur. On aurait dit deux vieux posés sur un banc en train de râler après les "jeunes d'aujourd'hui". Je soupirais.

Regarde nous, Erik. Deux jeunes pépères se lamentant sur le déclin du Monde. On a fière allure pas vrai ?

Je lui adressais un sourire un peu triste, mais calme. J'avais besoin de fumer. A la place, je jouais avec une mèche de cheveu rebelle qui refusait de rester derrière mon oreille. Ils commençaient a devenir trop long. J'aime pas les coiffeurs moldus, et je ne peux pas rentrer l'air de rien dans un salon pour sorciers. Paolo m'avait coupé les cheveux la dernière fois. J'ai juré qu'il n'approcherait plus jamais de ma précieuse tignasse a l'avenir.

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