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[PM] Dites 33
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
Denzel J. Calloway
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Message Posté Mar 17 Juin - 15:06.
Dites 33
citation qui va avec pour faire joli lolilol hihi


informations particulièrement pas importantes
ϟ dénomination courante des participants ▬ Nicholas Turner & Denzel J.Calloway
ϟ étiologie du statut subjectif ▬ Privé
ϟ datation approximative du moment exact ▬ Milieu du mois
ϟ cadran lunaire appréciable ▬ 15h
ϟ météorologie sorcièrement acceptable ▬ Temps pluvieux
ϟ saison saisissante et palpitante ▬ 3
ϟ intrigue globalement intriguante ▬ 3x1
ϟ chatiment divin exigible ▬ nop'
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Message Posté Mar 17 Juin - 18:26.
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Rendez-vous chez le médecin. RENDEZ-VOUS CHEZ LE MEDECIN ! Voilà ce que hurlait son horloge lorsque Denzel se rappela qu'il avait rendez-vous chez le médecin. Non mais quelle idée de prendre rendez-vous à quinze heures quand on a autre chose à faire ? Y aller ? Ne pas y aller ? Tel était la question.

Vous l'aurez compris, Denzel devait aller chez le docteur. Non pas qu'il s'était cassé une jambe ou attraper la Dragoncelle, mais il avait rendez-vous régulièrement chez le docteur Turner pour son problème d'hyperactivité avec trouble de l'attention.

Il faut l'avouer, il n'apprécie pas spécialement d'y aller. Il déteste avoir l'impression de se plaindre sur son sort. Il déteste devoir parler de sa vie. Il déteste avoir l'impression d'être faible. Et il déteste devoir perdre son temps avec ces conneries. MAIS il fallait bien reconnaitre qu'en ce moment ça n'allait pas fort pour le jeune homme. Alors plutôt que de se laisser abattre, il avait pris les choses en main et même s'il détestait allez chez le toubib, il y allait. Et bon, il faut dire que le nouveau médecin qu'on lui avait refilé était plutôt très sympa. Et à force d'y aller, Denzel s'était senti plus en confiance et plus à l'aise. Certes ce ne serait jamais sa passion d'aller se faire soigner pour sa folie, mais c'était moins pénible qu'avant.

Alors le voilà en train de se préparer pour son rendez-vous de quinze heures. Il laissa trainer ses crayons, se dépêcha de trouver une chemise à peu près adaptée, enfila ses chaussures en catastrophe. Remarqua au passage qu’il avait une chaussette rouge et une verte avec un motif de dragon qui bougeait dessus. Tant pis, personne ne ferait attention à ses chaussettes non ? Est-ce que c’était suffisant pour se faire interner ?

Et le voilà parti. Direction Saint Mangouste. Oui oui, avant il allait dans un petit cabinet, mais le Docteur Turner lui, avait ses bureaux au deuxième étage de l’hôpital. Ainsi en allant là-bas, il allait l’impression d’aller pour quelque chose de grave. Genre une maladie inconnue, ou encore un sort qui aurait mal tourné. Mais non, Denzel, lui, n’y allait uniquement pour son problème d’hyperactivité avec trouble d’attention.

Le voilà donc dans le hall d’entrée, plus besoin d’aller à l’accueil demandé son chemin, à force, il connait bien l’endroit. Mais pas encore pour saluer les infirmières et infirmiers qui passent à côté de lui en le bousculant presque. Plutôt que d’attendre l’ascenseur, il prit les escaliers, ben oui, quand on a de l’énergie à revendre, autant l’utilisé ! Et le voilà au deuxième étage et il est exactement... 15h02, deux minutes de retard, c’est honnête. Surtout que les médecins sont rarement en avance. Il s’annonça donc à la secrétaire et attendit son tour. En attendant, il se tapa la causette (ou plutôt il fit un monologue) avec la personne en face de lui tout en tapant du doigt sans vraiment s’en rendre compte. Puis, heureusement pour la personne qui devait le supporter, ce fut son tour. Debout en un instant, il se dirigea vers le bureau du docteur. Il y entra sans aucune cérémonie et salua le docteur. « Hello, ça va ? J’avais du retard, mais ça va, j’étais pas le seul. » Dit-il en serrant la main du docteur. Il rigola légèrement en disant cette dernière phrase. Pas du tout dérangé par le retard, il faut dire que lui aussi avait souvent du retard, c’était juste pour le lui faire remarquer.
Comme il savait comment allait se passer la séance, il n’attendit pas qu’on lui dise de s’asseoir pour s’installer. Immédiatement après s’être assis, sa jambe commença à rebondir et il tapait du pied. En ce moment, il avait de la peine à empêcher son corps de faire ce genre de manie. Il fallait qu’il en parle au docteur, même s’il avait du s’en rendre compte tout seul. Tout ses tics devenaient plus envahissant, probablement du au stress de se retrouver adulte dans ce monde de fou.

Et oui, il avait terminé ses études pour de bon cette fois. Et il devait donc commencer à se débrouiller seule dans sa vie d’adulte. Seulement, le problème était là. Comment se trouver un job ? Se trouver un job dans quoi ? Ben oui, un artiste peintre, à part peindre, ça ne faisait pas grand-chose. Durant toute sa vie il s’était dit qu’il vivrait de sa passion, mais maintenant, il se rendait bien compte que c’était plus compliqué que prévu.
Parce qu’un artiste peintre, ça travail dans quoi ? Exposer ses œuvres ? Super mais il fallait connaitre les bonnes personnes et même si c’était le cas, il fallait avoir de la chance pour pouvoir en vivre. Il ne doutait pas de ses qualités d’artiste, encore que si, un peu, mais il avait de moins en moins confiance dans son avenir.
Et puis, il ne fallait pas qu’il s’attende au soutient de son père pour s’en sortir. Non pas qu’il voulait lui redevoir quelque chose, parce que ce n’était pas le cas. Mais être un peu soutenu lui ferait du bien. Il devait se débrouiller seul et comme un grand depuis tellement d’année que parfois, ça lui ferait du bien de se reposer sur quelqu’un.

Enfin bon, beaucoup de souci pour une seule personne, mais bon, il ne se plaignait pas, il était vivant, avait un toit pour vivre et s’en sortait pour manger. Alors finalement, à quoi beau se plaindre ? Et il avait la chance d’avoir toujours son petit job chez son ami Eltan et de continuer à animer quelques pages dans Sorcières Hebdo. Mais bon, son loyer était devenu plus cher maintenant qu’il n’était plus en résidence étudiante.

Tandis qu’il pensait à cela en une fraction de seconde, il reporta son regard sur le docteur pour attendre qu’il lui demande comment il allait, comme à son habitude.

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Message Posté Mer 18 Juin - 21:54.
La rentrée était arrivée, et avec un lot de nouveaux patients donc le docteur ne savait que faire. Il n’y avait aucune explication scientifique au fait que les gens tombent plus malades en septembre qu’en août mais enfin les faits étaient là : son bureau était plus rempli qu’il ne l’avait été durant les deux derniers mois, et la secrétaire qui s’occuppait de ses rendez-vous en plus de ceux d’autres docteurs ne savait plus où donner de la tête. Les gens ne voulaient pas ruiner leur vacances en attrapant un quelconque microbe, et n’attrapaient donc aucun microbe. C’était simple comme Alohomora. Et les gens, de toutes évidences, voulaient tomber malade en septembre. Ou bien, s’il prenait en considération le nombre d’étudiants passés par son bureau depuis deux semaines, l’Université rendait malade. Il sourit, se remémorant le bon vieux temps sur les bancs de Beauxbâtons en Médecine Magique, et appela le prochain patient.

Un coup d’oeil pour l’avertir de l’identité de celui qui allait arriver. Un coup d’oeil et un soupir. Denzel Calloway n’était pas exactement le plus simple de ses patients. Prenez un portrait de Poudlard abandonné dans un couloir oublié, passant ses journées à se morfondre et à regretter le temps des Fondateurs et mettez le soudain en face d’un Vif d’Or au maximum de sa forme. Voilà plus ou moins à quoi ressemblaient toutes les confrontations entre Turner et Calloway. Le docteur tentant de garder son calme et de ne pas se laisser obsédé par les mouvements frénétiques de son patient, le patient tentant de… le patient ne tentant rien du tout, et se laissant aller à l’hyperactivité qui le caractéristait.



    “Hello, ça va ? J’avais du retard, mais ça va, j’étais pas le seul”.



L’hyperactivité et l’insolence, qui arracha un sourire à Turner. Il était habitué à ne pas toujours avoir droit au respect que peut attendre un Médicomage, il avait longtemps été un des plus jeunes de son service. Mais aujourd’hui, alors qu’il approchait la trentaine (aïe), Calloway était un des seuls à le traiter encore avec autant de familiarité. Turner jeta un coup d’oeil à l’horloge sur son bureau. 15h10. Il était parfaitement à l’heure.

Turner se pencha pour prendre le dossier de Denzel. La matinée avait été lourde, et la bonhomie de son nouveau patient lui faisait plutôt plaisir. Le docteur venait juste de congédier une jeune femme pour qui les mois à venir s’annonçaient particulièrement difficiles, et il ne pouvait rien pour elle. Et juste avant ce cas, il avait eu droit à un grabataire qui ne s’en sortirait pas non plus à moins d’être transformé en vampire. Une véritable option cela dit, pour ce vieux patient qui rêvait d’immortalité. Mais évidemment pas le genre d’options que Turner délivrerait. Rigueur, sortilèges, potions. Il fallait s’en tenir à l’essentiel.

Seulement l’essentiel ne fonctionnait pas avec Denzel Calloway, et Turner avait désespéremment besoin d’une réussite. Pour sauver sa journée. Pour prouver qu’il pouvait s’occuper d’un cas comme Denzel, qui sortait de ses attributions habituelles. Et pour Denzel, un peu, ce garçon bizarre que Nicholas voyait désormais d’un bon oeil. Il lui jeta un regard en coin. La majorité des patients sont en général trop inquiets ou intimidés pour faire autre chose que rester silencieux et immobiles dans le fauteuil qu’on leur a désigné. Calloway lui semblait suffisamment à l’aise pour manifester son impatience de frénétiques tapements de pied. Vous avez dits frénétiques ? Turner poussa un nouveau soupir et griffonna sur le papier qu’il avait en face de lui. Jambe – tic ? – incontrôlable ?

Hello, docteur” corriga Nicholas, un sourire en coin, sachant pertinemment que Denzel se montrerait de nouveau aussi familier la prochaine fois. La prochaine fois. Et celle d’après. Comme si ces rendez-vous étaient destinés à ne jamais s’épuiser, et Denzel à ne jamais sortir de sa situation. Non, il lui fallait un succès aujourd’hui.

Bon, comment tu vas ? Comme tout le monde c’est à dire terriblement, si j’en crois les histoires que tout le monde vient me raconter depuis ce matin dans mon cabinet… Apparemment, la rentrée ne fait plaisir à personne. La paix retrouvée, les soldes.. On croirait que ça les aurait mis de bonne humeur, mais non, ils ne pensent qu’à l’automne qui arrivent et aux vacances qui finissent pour certains.

Parler, pour dire n’importe quoi. S’il ne le faisait pas, son patient le ferait de lui-même et il ne voulait pas voir Calloway se laisser aller à cette hyperactivité sans limites, qui dérangeait le docteur, lui rappelant sans cesse qu’il était un incapable. Depuis quelques mois qu’il traitait Denzel, il ne faisait pas mieux que de lui fournir des potions pouvant ponctuellement calmer des moments d’anxiété surexcitée. Il fallait traiter le problème de fond en comble, il fallait comprendre d’où cela venait. Et pour une fois, Nicholas se demandait s’il ne fallait pas sortir un peu du traditionnel observation – conclusion – remède. Avant donc que Calloway puisse se lancer dans une longue réponse, il enchaîna :

Dis donc. J’ai réfléchi. On va se concentrer sur les pics. Les moments extrêmes. Les moments où tu te sens libéré de ton hyperactivité, et les moments où elle se manifeste le plus violemment. Est-ce que tu peux penser à des moments comme ça ? Est-ce qu’il y a un souvenir qui te rend calmement heureux, et un souvenir qui serait capable de déclencher automatiquement une crise d’hyperactivité ?

Il y allait peut-être un peu fort, mais il était décidé à ne plus faire les choses de main morte, et à progresser. Au moins progresser, si trouver une solution définitive n’était pour l’instant pas au programme. On était en septembre, le Ministère et la Résistance semblaient faire des efforts de coopération, le moins qu’il puisse faire à son échelle était d’apaiser les sorciers en difficulés. Jouant son rôle, à sa place dans un monde complexe. Nicholas Turner aimait se sentir à sa place. Ce serait une bonne journée. Il le fallait.  
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Message Posté Jeu 19 Juin - 0:20.
Spoiler:

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Comme à son habitude, le médecin lui fit gentiment remarquer que c'est DOCTEUR et non pas Jo le clodo. Parce que forcément, quand on a fait des années d'études toutes plus ou moins chiantes, on veut forcément faire reconnaitre son grade. Ce n'est pas Jo le Clodo, ce n'est pas Maître Turner, ce n'est pas Super Sayen, non non, c'est Docteur Turner. Denzel se dit que lui, tout peintre qu'il était, il ne demandait pas à ce qu'on l'appelle Peintre Calloway ou encore Artiste Denzel. Non mais vraiment, Docteur Turner, et pourquoi pas Docteur House pendant qu'on y est ?
Et bien oui, bien qu'il soit sorcier, il est tout de même de sang mêlé, alors OUI il connaissait Docteur House et ses nombreuses péripéties. Mais pas sur que s'il en parlait au Dr Turner il le comprenne. il faudrait qu'il lui demande se dit-il.

Mais bon, il ne se sentait pas vexé par cette remise à l'ordre du docteur. Il faut dire que s'était presque devenu un jeu. Non, dans l'esprit de Denzel, c'était devenu un jeu. Il savait qu'il ne s'en vexait pas, et puis, c'était plus fort que lui, à chaque fois lui faire une petite pique. Et oui, on est Denzel ou on ne l'est pas.
Et tout de suite après, Denzel allait prendre la parole, peut-être pour parler de Docteur House et de ses aventures avec Lisa, ou pour tout autre chose. N'importe quoi, parler, toujours parler. Parler au même rythme que sa jambe. Parler pour ne jamais se taire, c'était plus fort que lui, il fallait qu'il dise quelque chose, fasse quelque chose. Tout et n'importe quoi, plutôt que de rester enfermer dans son corps. C'était peut-être ça le pire, avoir l'impression d'être prisonnier de son corps puisqu'il n'arrivait pas, contrairement aux autres personnes, à se contrôler. Son corps semblait parfois prendre le dessus, posséder ? Peut-être, parfois c'est l'impression que ça lui donnait.
Si, lorsqu'il était jeune, son hyperactivité ne le dérangeait pas, c'était bien différent maintenant. Il arrivait et savait que c'était handicapant, ne pas gérer son corps dans des choses simples. Comme si quelque chose le poussait toujours à être distrait. Mais il remarqua tout de même que le Docteur commençait déjà à prendre des notes. C'était plus rapide que d'habitude il lui semblait...

Enfin, il n'eut même pas le temps de parler, Son cher docteur décida de prendre la parole et de la monopoliser !

Bon, comment tu vas ? Comme tout le monde c’est à dire terriblement, si j’en crois les histoires que tout le monde vient me raconter depuis ce matin dans mon cabinet… Apparemment, la rentrée ne fait plaisir à personne. La paix retrouvée, les soldes.. On croirait que ça les aurait mis de bonne humeur, mais non, ils ne pensent qu’à l’automne qui arrivent et aux vacances qui finissent pour certains.

Denzel écoutait le docteur, toujours en battant la mesure avec son pied, mais en plus en ayant besoin de faire quelque chose avec ses mains. Un crayon, une feuille de papier, n'importe quoi pour dessiner en fait et ça irait mieux. Mais il savait qu'il fallait qu'il s'occupe pour se calmer. Déjà il n'écoutait presque plus son docteur. C'était fou, en ce moment se concentrer sur une discussion lui semblait vraiment compliqué. D'ailleurs, il avait déjà presque perdu le fil de la discussion.
Enfin, discussion, c'était un grand mod. Monologue. Parce que Denzel n'avait pas encore réussi à y placer un mot, alors ça restait un monologue. Tout en l'écoutant d'une oreille, il se servit sur le bureau du toubib et prit un stylo qui trainait et une feuille - d’ordonnance probablement - pour commencer à faire des petits croquis. ça allait le calmer un peu, dessiner le détendait toujours un peu en général.

Dis donc. J’ai réfléchi. On va se concentrer sur les pics. Les moments extrêmes. Les moments où tu te sens libéré de ton hyperactivité, et les moments où elle se manifeste le plus violemment. Est-ce que tu peux penser à des moments comme ça ? Est-ce qu’il y a un souvenir qui te rend calmement heureux, et un souvenir qui serait capable de déclencher automatiquement une crise d’hyperactivité ?

Oupf, le truc à ne pas dire. Pourquoi ne pouvait-il pas faire comme d'habitude, prescrire des potions - qu'il oublierait la moitié du temps - et lui dire que tout irait mieux ? Non pas que ça lui plaisait d'être ainsi en ce moment, mais parler de sa vie... franchement, c'était un peu au dessus de ses forces.

Et là, c'est le blanc. Le blanc dans la discussion. Qui l'eut cru ? Qui eu cru que c'était possible ? Personne je pense.
Faire taire Denzel Calloway relevait du miracle. Mais le Docteur Turner y était parvenu.

Durant ce court instant de vide, on pouvait entendre la jambe de Denzel qui, elle, n'avait jamais cessé de battre la mesure. Par contre, son coup de stylo extrêmement précis s'était stoppé net en l'air.

Parler de ce qui est le plus facile. Car même s'il ne veut pas l'admettre, il sait très bien ce qui déclenche des "crises". Tous ces moments passé chez lui avec son père, les coups, la douleur et surtout, la mort de sa mère... Ne pas y penser, car même si Denzel est toujours souriant, rigolo et près à remonter le moral des autres. Au fond de lui, ça reste un jeune homme meurtri, bien trop meurtri et dépassé par son passé.

Alors il prit la parole presque ... timidement ?

" La seule chose qui me calme c'est le dessin, la peinture. T'sais, quand je dessine, j'ai pas l'impression d'être là. Enfin si, j'ai l'impression d'être là, juste moi. Comme si tout le reste ne comptait plus. Comme si tout le reste ne comptait pas et que pour une fois c'était vraiment moi qui gérait mon corps et mon cerveau. Et pas l'inverse. Durant ces moments là, j'ai l'impression d'être moi, celui que je devrais être. "

Ces mots sont précieux. Pour une fois il parle de ce qu'il ressent. De ce qu'il vit. Car mine de rien, il y a peu de monde, voir personne, de son entourage qui le comprend. Toute sa vie on lui a dit de se calmer, de rester attentif, de ne plus bouger. Comme si, à force de lui crier dessus, de lui taper dessus, ça allait le faire changer. Sans que personne ne comprenne vraiment que ce n'était pas sa faute. Que c'était plus fort que lui. Alors bien sur, il avait des amis qui l'appréciaient ainsi, mais qui est-ce qui était réellement capable de le supporter 24 heures sur 24 ? Alors que même ses parents n'y avaient pas réussi ?

Ses crises ... ? Parlons en... Ou plutôt non, n'en parlons pas. Aucune envie de parler, aucune envie de penser à tout cela.
Alors pour une fois, il joue au faible, il joue à celui qui ne sait pas, alors que c'est tout à fait l'inverse. Sa main reprend le cours de son dessin, son croquis change tandis qu'il dit. " Pour les crises, je ne sais pas. Rien de particulier. " Pourtant les traits de son dessin se font plus dur, plus appuyer et si on y regarde de plus près, l'oiseau qu'il dessinait au fond, sur son paysage vient de mourir en vole. Une flèche ? Une balle ? Peut-être simplement un Avada Kedavra, mais l'oiseau va tomber et on pourrait presque y lire la souffrance tellement Denzel sait exprimer les - ses - sentiments dans ses dessins.
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