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fill my lungs, drain my heart. + cameo [PM]
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
Leodagan O. Mulciber
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Message Posté Dim 4 Jan - 19:05.
titre du rp ici
citation qui va avec pour faire joli lolilol hihi


informations particulièrement pas importantes
ϟ dénomination courante des participants ▬ camille snowfall & leodagan o. mulciber.
ϟ étiologie du statut subjectif ▬ privé
ϟ datation approximative du moment exact ▬ début du mois d'octobre 2057.
ϟ cadran lunaire appréciable ▬ milieu d'après-midi.
ϟ météorologie sorcièrement acceptable ▬ temps pluvieux.
ϟ saison saisissante et palpitante ▬ saison 3
ϟ intrigue globalement intriguante ▬ Numéro & titre de l'intrigue globale en cours lors de ce RP.
ϟ chatiment divin exigible ▬ non
Leodagan O. Mulciber
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Message Posté Dim 4 Jan - 19:25.

camille&leodagan
(1789) ▽ faut-il faire la guerre pour se plaire? faut-il faire l'amour & se taire?    
« Endoloris. », tu te courbes, la douleur résonne en toi, te vrille, explose, profondément. Tu sombres, aveugle & sourd. Mal, mal, mal. La douleur te tue. La douleur implose dans ta poitrine, dans un cri silencieux. Le sang trempe ta chemise. Les marques sont brûlantes, dérangeantes, écœurantes. La souffrance palpable s'étouffe, se suicide dans le creux de tes tripes. Tout est de ta faute. Le souffle court, le cœur en bandoulière, tu sais tes erreurs gravées dans ta poitrine, muselées dans ta peur. Il te manque. Tu t'accroches désespérément à son image. Il faut tenir. Il faut résister, lui résister. Tu as peur de le perdre. Tu as peur de ne plus le voir. « Weak. », sa voix s'étire, longe les murs, brutalise tes sens.  Il crache ses mots. Il crache sa haine. Il crache sa déception. Tu as échoué.

Un gémissement te brûle la gorge. Un gémissement de douleur franchit tes lèvres. Tu t'effondres.Tu vacilles.  Tu tangues. Il est las, sa baguette se baisse. Il en a assez. Assez de son déchet de fils. Assez de tes erreurs. Faiblesse, tu ne sais pas, tu ne sais plus. Il quitte la pièce, te laissant agoniser sur le tapis. Mieux vaut mourir plutôt que de le déshonorer. Tu ne peux pas. Tout est froid. Tout est gelé. Tu fais tomber la poudre de cheminette, te traînant dans les flammes, te traînant dans ton sang. Les paroles sont floues. Les paroles te guident jusqu'à lui.

Jeté sur le tapis, tu tousses. Il te faut un peu de temps. Il ne doit pas  te trouver ici. Tu ne dois pas souffrir dans ses iris. Tu ne dois pas donner tes larmes pour chaque plaie qui s'étale sous la chemise rougeâtre. Tu ne dois pas trembler. Un gémissement meurt dans ta gorge & tu te dresses, vacillant, tanguant, un peu hésitant. La peur se camoufle. La culpabilité s’agrippe, te griffe. Tes ruptures ne te retiennent plus. Le cœur syncope, l'adrénaline te dope. Tu te relèves, tu chasses la douleur, tu détruis ton horreur. La souffrance se suicide. La potion t’obsède. Il faut soigner. Il faut éponger tes blessures, déposer les armes, tuer l'horreur.  Tes démons ne sont pas si féroces, si sauvages, si douloureux.

Tu t'appuies sur les meubles. Tu nettoieras la douleur, le sang, les pleurs. Tu ne le laisseras rien voir. Tu ne le laisseras pas te soigner, te respirer. Seul, tu dois être seul. Tu frôles les murs, te tenant à l'entrée de la porte. Une grimace, un couinement, tu avances, serrant les pans de ta chemise, serrant ton corps blessé. Tu menaces la folie en te cognant à tout & n'importe quoi. « Shit. », l'insulte moldu vrille ta langue, dégouline dans un murmure étouffé. Tu espères qu'il est à un de ses cours. Tu supplies pour un peu d'abandon. Pas dans cet état, jamais dans cet état. Tu avales ta salive. Tu avales ton âme. Tu manges ta détresse en posant tes doigts sur le bois d'un meuble, en osant t'arrêter.

« Leo. », sa voix te tire un frisson, tu te crispes, oubliant tes blessures, oubliant ton amour. Tu dois le protéger, tu dois l'aimer. Tu dois te taire. Alors pourquoi tu as mal, putain ? Tu ne peux pas le cacher. Tu ne peux pas lui cacher. Ton cœur s'élance, se fissure, se brise. Tu ne sais pas mentir, tu ne sais jamais mentir. Il est tout de toi. Il est toute cette horreur amoureuse qui te ravage. Tu ne sais pas t'en passer. Tu ne veux pas sans lui. « ... », le souffle t'échappe, ne ment pas. Le souffle explose, détruit, assiège. Ton poing se serre & tout s'envole.

Sa main se referme sur ton poignet, fait courir la douleur brûlante, exténuante. Tu couines, animal blessé, animal fracassé. Sans férocité, ni sauvagerie, tu le laisses te plaquer au mur. Un regard douloureux, un regard éclaté, tu supplies. « D-Don't … Please. », ta voix est un silence assourdissant,  un cauchemar éveillé.  Tu ne te reconnais pas. Tu ne te reconnais plus. Fantôme fragile, tu t'accroches à lui pour ne pas tomber, pour ne pas t'effondrer. Mal,mal, mal. Tout s'aggrave, tout te détruit. « Camille ... », douceur & tremblement prennent possession de toi, prennent ton corps. Ton souffle se perd contre son cou, tu enfouis ton visage sur sa peau, sous sa chaleur.

Il n'écoute pas. Il n'écoute plus. Il ne t'a jamais écouté. Ses doigts écartent ton bras, le repoussent. Ta chemise vacille, s'effondre. Les marques s'étalent sur ta peau, saignent un peu, beaucoup. Ta peau  est à vif, ta peau s'agresse, se désagrège. Il sait, tu n'es pas imbécile. Il les a senti du bout de ses doigts, à peine cicatrisées, à peine camouflées. Ton sang peut bien mentir, pas ta peau, pas les plaies qui y courent, mordant tes souvenirs, assassinant la paix, la tendresse. Les mots sont clairs & nets, monstrueux. Weak, gravé sur ton ventre, au-dessus de ton nombril, te terrasse. Tu sais sans toucher, sans frôler que la souffrance restera, qu'elle se cachera dans les plis brûlants de ta peau. Il te faudra des semaines, des mois, peut-être des années pour ne plus rien ressentir. Blood traitor se mure près de ton cœur, arrache le moindre espoir de reconnaissance, la moindre chance d'amour. Toi, tu n'as jamais voulu décevoir. Toi, tu n'as jamais choisi. Tu sais tes erreurs. Tu sais les regrets. Rappel constant de ton échec, Regret mord dans ta chaire, profondément ancré sur tes côtes, te laissant amer, te laissant monstre coupable, monstre fragile.  Tu vas te laisser tomber, tu vas te laisser mourir. Tu es déjà l'homme mort dans le sang qui noie le tissu, dans le sang qui s'écrase au sol. Dead man ne laisse pas de choix, ne laisse pas de résistance. Il te veut mort. Il te veut débarrasser de ton poids, de ta stupidité, de ta débilité. Tu ne peux pas renoncer. Tu ne peux pas le laisser. Tout te dévale, tout te noie, tout t'oblige, te rive. Tout les mots tournent, brûlants, ignobles, dégueulasses. Tout te tue sauf lui, uniquement lui.
Il est tout.

« I-I'm fine. », ta voix chevrote, ta voix s'évapore. Tu mens, lâche. Tu mens, honteux. Tu plonges tes yeux dans les siens. La peur t'étreint. La peur de son manque d'amour, de son manque de tendresse. Tu ne peux pas assumer la déception dans ses yeux. Tu l'aimes. Sa colère te tue. Sa colère te mord. « It's nothing. », rien, ce n'est rien, absolument rien. Bientôt, tout s'envolera, se lassera. Bientôt, tu n'auras plus peur. Après tout, il a fait pire. Tellement pire.  « Don't  worry. », il n'a pas à s'inquiéter. Pas pour toi. Jamais pour toi. Tout va bien. La cruauté de tes mensonges s'égare entre folie & lâcheté. Monstre d'amour, tu ne sais pas y faire.Tu ne sais pas l'aimer.
Peut-être devrais-tu renoncer.

Un frisson, le vide te menace, le vide t'assassine. Tu l'attires, sifflant de douleur, sifflant d'horreur. Jamais.
(c) AMIANTE


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