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L'ironie du sort, c'est la face cachée de notre destin.
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
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Message Posté Mer 24 Aoû - 22:06.
    L'ironie du sort, c'est la face cachée de notre destin. Tumblr_lou12lU4ma1qmuksho1_400

    Le Pacte. Ce monstre de magie que Sora et Zéphyr avaient inventé pour garder le secret de l'Organisation. Puissant, dangereux à la fois, ce sort, seule Zéphyr le lançait. Et l'idée de devoir le faire sur quelqu'un qui n'entrait pas dans l'organisation pour suivre une idéologie, mais par contrainte n'enchantait pas du tout la jeune femme. Pas du tout même. Le visage fermé, elle attendait, fumant cigarettes sur cigarettes dans un espoir vain de se calmer. Mais non, Zéphyr n'était pas calme. Ce couard, ce traître de Bourdeneau était introuvable depuis des jours, lui laissait la fille sur les bras. Si elle le retrouvait, elle lui arrachait la tête avec les ongles. Oui, Zéphyr était en colère, plus que jamais même, une colère froide, sourde, mortellement dangereuse. Elle cultivait ce sentiment envers le traître et le laisser grandir. Une fois le moment venu, elle le tuerait, pour sa lâcheté, sa couardise et ses mensonges. La mâchoire de la jeune femme se crispait à intervalles réguliers, agitée d'un tic nerveux. Son visage d'ordinnaire si calme, maître de ses émotions semblait transformé par la rage et ses yeux auraient tué quiconque se trouvait sur son chemin.

    Le soir tombait peu à peu sur Londres et Zéphy regardait la ville prendre sa parure pour la nuit, les lumières s'allumaient, toujours plus nombreuses les unes que les autres. La fraicheur de soir enveloppa Zéphyr. Elle aimait cet instant précis où le jour vacillait avant de tomber dans la nuit. Crachant sa fumée dehors, perchée en haut de la tour miteuse qui servait de quartier général, Zéphyr attendait que la future recrue arrive. Ses pensées dévièrent sur diverses choses, l'attaque des écoles, les missions des champions qui devraient les aider à tuer le Tournoi. A cette idée, Zéphyr eut un sourire mauvais. Il était triste de devoir en arriver à de telles extrémités pour se faire entendre. Elle se remémora aussi le discours de Sejdic. Personne ne prêtait attention aux mots qu'iils prononçaient, préférant s'arrêter aux apparences. Un peu plus et Zéphyr retirait son masque pour se dévoiler au yeux de l'Europe et défier cette bande d'incapables de donner plus de poids à ses mots une fois son visage découvert.

    Un bruit derrière elle, une porte qui s'ouvrait. Qui se fermait. Un silence. Zéphyr se tourna et observa la jeune femme. Elle était jeune. D'autres dans l'Organisation l'était plus qu'elle, mais c'est son esprit qui l'était. La leader garda le silence un moment. Elle ne savait simplement pas quoi dire. Finalement, elle bougea et indiqua les chaises autour de la table d'un geste de la main ; puis s'assit à son tour. « Je ne vais pas y aller par quatrrre chemins : je ne veux pas de toi dans l'Orrrganisation. ». Zéphyr marque une pause, consciente que son entrée dans la matière n'était pas des plus diplomates. « Mais je n'ai pas le choix. C'est ça, où je te tue. Je ne veux pas de toi, parce que tu vas devoirrr plier ta volonté pour quelque chose auquel tu n'adhèrrres pas, tu vas devoir mentir continuellement pour quelque chose que tu n'assumes pas. ». Zéphyr poussa un long soupire. « Tu as encore le choix, tu peux choisirrr de mourrrirrr dans ce que je verrrrais comme de la dignité et de la fidélité à soi-même. Ou alors nous suivrrre contre ton grrrès. Sache que c'est irrrrémédiable. Une fois liée au Pacte, c'est ta vie que tu scelles et une parrrtie de ton futurrr. »

    La chasseuse de prime observa gravement et sérieusement Sarella. Elle voulait lui faire prendre consciensce que ce n'était pas un geste anodin et surtout qu'elle-même ne la ferait pas entrer dans l'Organisation de gaieté de cœur. Zéphyr ne forçait personne à la rejoindre et à suivre ses idées, c'était contraire à sa vision de l'Organisation. « Dis moi juste une chose. Que sais-tu de nous exactement ? Que penses-tu que nous faisons ? Et pourquoi nous le faisons ? ». Questions fondamentales, et surtout, curiosité sincère.


Dernière édition par Zéphyr S. Shâd le Mar 30 Aoû - 13:21, édité 1 fois
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Message Posté Mer 24 Aoû - 23:01.
Je ne sais pas ce que je ressens. Depuis quelques jours, j’ai emménagé avec June O connor, petite blondinette névrosée, qui elle aussi, accuse le coup d’une vie trop compliquée. J’ai un foyer, une chambre pour être plus précise, petite mais coquette, mais rien n’est vraiment à moi dans cette pièce. Je passe toutes mes nuits, sans sommeil, à écrire, composer des mélodies aussi vide que mon être tout entier. Les visions sont toujours là, plus présentes que jamais, mais je les ignore, elles ne me montrent pas ce que je veux voir, ce que je désire ardemment de trouver. Il est partit sans un mot, sans une lettre, pas même un hibou… Il est partit et me voilà seule à affronter un destin, que je n’arrive pas à apprécier. Les visions, les premières visions de moi-même, sont étranges, comme portées par une autre personne que moi et pourtant c’est mon visage, mon corps, ma main tenant ma baguette, jetant des sorts que je ne me savais pas encore capable. Dans ma tête, c’est le brouillard, douce ironie pour Londres, je me remémore des actions, des scènes passées à Beauxbâtons, des noms… Amadeus, Blanche, Gabrielle, Terrence, Maël… Je les ai quitté, j’ai tout lâché, j’ai abandonné, je me suis livrée toute seule, corps et âme, à cette ville que je connais mais ne reconnais pas. Même mon père, est devenu un souvenir, comme les effluves de fumées qui s’échappent alors lentement de ma cigarette. Je pose mes lèvres sur le verre d’alcool et laisse glisser ce liquide liquoreux en moi, ça n’est pas un apaisement en soit, c’est une échappatoire faible. Je suis toute seule, et je ne ressens plus rien, l’absence, l’abandon ne sont que des notions de mon être souffrant en silence. J’aimerais être amnésique, j’aimerais oublier, pas mourir, juste oublier tout ce que j’ai vu, ce que j’ai dit, ce que l’on m’a promis un jour, ou un soir.

Mais il me faut rattraper la réalité, qui glisse entre mes doigts comme de l’eau. Je sais ce qui m’attend, je sais que mon arrivée à Londres les a alerté, dans quelques temps ils viendront me chercher. Je ne les connais pas, ni leurs visages, ni leurs noms, mais quand ils viendront, je sais ce que je deviendrais. Ca n’est pas un choix en soit, c’est une fatalité, à laquelle je dois me frotter, pour enfin connaitre la vérité. Si bien sûr, ces marionnettes de pacotille, masquées et stupides, connaissent cette vérité… Seront-ils aussi lâches que pendant l’attaque à l’école… Peut être aussi lâches que je l’ai été. Je l’avoue, j’ai laissé faire, arrivée devant le labyrinthe, j’ai refusé consciemment d’attaquer, j’ai refusé d’aller porter secours à Lila, que j’entendais crier… Ma vérité, c’est que quelque chose en moi, a changé, je ne suis plus la même depuis ce soir là. Le masque de la mascarade s’est levé sur une nouvelle identité, pensant, parlant à ma place.

Et plus vivace que jamais, ils sont venus à moi, masqués, me privant de ma vue, je me laissais porter, direction un endroit secret. Je n’ai pas protesté, je ne me suis pas battue, j’ai laissé faire, attendant patiemment de retrouver la vue. Je ne vois pas l’utilité d’autant de secret, soit je rentre dans le rang, soit je ressors les pieds devant… Nul besoin d’autant de mystère, le choix à faire est prit depuis longtemps. Arrivée dans un bureau, on me retira le bandeau qui masquait mes yeux, et je vis alors le tout premier visage du monstre à deux têtes. Une femme, taille moyenne, brune à la chevelure cascadante, un regard difficile à oublier et à éviter. Elle m’invita à m’asseoir, ce que je fis.

« Je ne vais pas y aller par quatre chemins : je ne veux pas de toi dans l'Organisation. » Dit-elle comme entrée en matière. Voix franche, aussi franche que son regard sur moi, mais je n’avais pas peur, elle pouvait me provoquer, me menacer, la réalité pour elle, était que j’avais été plus forte que tous ses sorts magiques. « Mais je n'ai pas le choix. C'est ça, où je te tue. Je ne veux pas de toi, parce que tu vas devoir plier ta volonté pour quelque chose auquel tu n'adhères pas, tu vas devoir mentir continuellement pour quelque chose que tu n'assumes pas. ». Continua t-elle, visiblement agacée de la situation. Mains jointes sur la table en bois vernie, je ne bougeais pas d’un pouce, le regard sur elle, les mâchoires serrées. « Tu as encore le choix, tu peux choisir de mourir dans ce que je verrais comme de la dignité et de la fidélité à soi-même. Ou alors nous suivre contre ton grès. Sache que c'est irrémédiable. Une fois liée au Pacte, c'est ta vie que tu scelles et une partie de ton futur. » Je ne dis mot, pas que je consentais à tout ceci, la mort est pour moi lâcheté ultime, et c’est une option que je ne me donne pas comme acceptable. Le don que j’ai reçu, ne m’a pas été transmis pour finir tuée par le bout de la baguette de ce grand manitou de la manipulation psychologique et physique. Elle me jauge, pensant peut être s’adresser à une enfant, elle se trompe. En moi, se dresse un mur bien plus noir encore que ses prunelles… Elle ne me connait pas, ne se doute pas de quoi je suis capable. Pour avoir vu mon avenir, tout ce cirque finira dans un bain de sang. « Dis-moi juste une chose. Que sais-tu de nous exactement ? Que penses-tu que nous faisons ? Et pourquoi nous le faisons ? ». S’enquit-elle alors. Où étions-nous là au juste ? A un entretien d’emploi ?

Je ne pus réprimer un grand sourire, sur mes traits, se faufilant là, avec un naturel déroutant. « Je répondrais à une question à la fois. » commençais-je alors très calmement, cette attitude ne ressemblait tellement pas à la Sarella d’avant. « La mort, n’est pas acte de dignité, mais de lâcheté… Et je déteste les faibles. » Je fis une pause, me relevant alors de ma chaise, pour contourner la table tout en parlant avec assurance. « Ce que je sais de vous, pas grand-chose, des symboles, des signes, des signatures, maintenant votre visage… Ce que vous faites ? Comme les terroristes moldus… vous terrorisez pour imposer votre point de vue. » Une autre pause. « Pourquoi vous le faites ? Parce que les mots ne sont plus assez forts, personne ne les entends… Plus personne ne les lit, les gens veulent voir ce qu’ils désirent entre ces mots. » Je pris une inspiration. « La vraie question, voyez vous, qu’il est fort plausible à poser, c’est… Pensez-vous réellement que de détruire des lieux anciens, des vestiges du passé… servent votre cause ? » Je fis une petite moue dubitative. « Je pense vos actions bien trop faibles pour que l’on entende vos idées… Après ce n’est que mon avis sur la question. » J’haussais les épaules en me rasseyant juste en face de mon interlocutrice, croisant mes doigts sur la table.
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Message Posté Jeu 25 Aoû - 22:09.
    Zéphyr écouta le visage fermé mais non hostile la réponse que lui donna la jeune femme. Elle était jeune, très jeune, encore baignée dans un combat ou le bien et le mal s'affronte, sans juste milieu, blanc ou noir. Mais petite fille, nous n'en étions plus là. Un discret sourire carnassier prit place sur le visage serein de Zéphyr. Trop de gens restaient persuadé que la vie ne tournait qu'autour de ce combat binaire. Si seulement, si seulement la vie était aussi simple ! Alors le monde tournerait mieux, bien mieux. Mais tout n'était jamais tout noir ou tout blanc. Jamais complètement mauvaise et entièrement bon. Jamais simple. Le petit discours naïf sur la mort comme lâcheté ne fit pas sourire Zéphyr par contre. Elle darda ses yeux noirs dans ceux de Sarella, et écouta ses paroles sans ciller. Naïve en effet. La leader prit une grande bouffée d'air, mais choisi de ne pas répondre, la laissant parler jusqu'au bout. Point de vue intéressant, baigné par l'ignorance et conditionné par la simplicité d'un jugement hâtif.

    « Les morrrts ? Faibles ? Considèrrres-tu vrrraiment que de mourrrir pour qu'une cause que l'on crrroit juste est un acte de faiblesse ? Et ceux qui sont morrrts durant la Grrrande Guerrrre, les crrrois-tu lâches ? Ceux qui sont morrrts de se soulever contre l'injustice et la violence, les crrrois-tu faibles ? Ceux qui se sont battus pour leurs drrroits, pour leur dignité ! Les crrrois-tu indignes ? Et les gens qui se battent pour la liberrrté de pensée, de vivrrre, de croirrre en ce qu'ils souhaitent, ceux qui meurrrent en se battant contre un système opprrressant ? Penses-tu que les Rrrésistants qui se sont battus en Frrrance contre le rrrégime dictatorrrial, ceux qui sont morrrts au nom de la liberrrté, penses-tu vrrraiment qu'ils étaient lâches ? Rrregarrrde moi drrroit dans les yeux, et oses me le dirrre.». Zéphyr eut un petit rire vide de joie. « Tu détestes les faibles, dis-tu. Tu méprrrises surtout ceux qui se battent pour des causes justes. ».

    La comparaison avec les terroristes moldus ne tira par contre aucune réaction à Zéphyr, tellement elle était stupide. Comment Frédéric avait-il pu s'amouracher d'une fille pareille ? On pouvait lui reprocher beaucoup de choses, mais pas son bon sens. Quoique. Pourtant, elle ne semblait pas idiote au point d'avoir des pensées aussi simples, non ? Par contre, elle marquait un point avec le fait que les gens n'écoutaient plus les mots. Passant une main dans ses longues boucles, Zéphyr garda le silence un moment. Elle avait eu ce qu'elle voulait, le point de vue de la fille sur l'Organisation. Mais elle pouvait faire en sorte qu'elle s'endorme moins bête et moins ignorante. « Penses-tu vrrraiment que je me suis rrréveillée un matin en me disant « Tiens ? Si je détrurrisais un lieu important dans chaque école ? Ca va être fun ». Frrranchement ? Je peux te mettrrre dans la confidence, tu vas être des nôtrrres, alors autant ne rien te cacher. Comme on ne s'en doute pas du tout, ces attaques grrrossièrrres n'ont servies qu'à détourner l'attention et nous permettrrre d'atteindrrre les champions du Tournoi. Ben. Kurrrt. Et Arrriel. Nous devons brrriser le Tourrrnoi et les Champions doivent parrrticiper. »

    Zéphyr se releva et reprit une cigarette avant de tendre le paquet vers la future membre. Si jamais elle en voulait une, elle pouvait se servir. La discussion s'arrêtait ici. Après, tout, peut importait ce que Sarella croyait ou non, ce qu'elle pensait être le bien et être le mal, ce qu'elle pensait de la couleur du calçon de Matvei ou des yeux de Krushnic. Peu lui importait ce qu'elle pensait tout court à ce moment précis à vrai dire. Il était temps de commencer, elles n'étaient pas ici pour tenir une conférence. Écrasant son mégot de si cigarette contre la pierre du mur, Zéphyr attrapa sa baguette et vint de positionner devant la jeune femme. « C'est le point de non rrretour. Debout. ». Sarella choisissait d'entrer dans l'Organisation, elle avait eu le choix et préférait la vie. Zéphyr ne portait aucun jugement sur ce choix. Mais ce choix était conscient et ne dépendait maintenant plus que de la jeune femme.


Dernière édition par Zéphyr S. Shâd le Mar 30 Aoû - 13:20, édité 1 fois
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Message Posté Dim 28 Aoû - 15:29.
Mon interlocutrice s’emporta alors, il semblerait que ma vision du monde, quelque peu fermée, est touchée le monstre au cœur de pierres, quelle ironie ! Je la laissais parler avant de reprendre la parole derrière elle. « Ah parce que nous sommes en guerre actuellement ? Voldemort est revenu ? » Lui dis-je alors en la regardant de travers. « Je n’appelle pas ce que fait l’organisation de la résistance, mais si je me trompe, j’aimerais au moins que l’on m’explique, je vous en prie, j’ai hâte de savoir pourquoi vous enlevez des gens, pourquoi vous en tuez certains et pourquoi vous faites ce que n’importe quel terroriste aurait fait… Sauf qu’eux s’immolent eux même par le feu… » Lui dis-je alors avec une pointe de colère dans la voix, juste une pointe, pas plus, ça lui ferait peut être trop plaisir de me voir plier sous le poids de son organisation qui jusqu’alors ne rimait à rien à mon sens. « Je n’ai pas l’impression que dans le monde magique, il faille lutter de toutes nos forces contre une force plus puissante que vous et moi… Alors pour quelle raison luttez-vous ? J’aimerais vraiment comprendre, et arrêter le cas échéant de vous appelé terroriste. » Je poussais un soupir en me passant la main sur le visage et sur le front. « Êtes vous si désespérés dans ce monde, que vous préfèreriez l’anéantir, en tuant des gens, en brisant des familles et enlevant des êtres chers ?? Vous me trouvez certainement naïve et pitoyable, en attendant, je vous demanderais un tout petit peu de respect, pour celle qui a malgré tout découvert la vérité sans que traitrise (à proprement parlé) soit commise. »

Elle me parla du tournoi, et d’aborder ce sujet me, ne me fit ni chaud, ni froid, je pensais qu’elle tentait juste d’endiguer mes nombreuses interrogations, elle avait émis l’avis que non, elle ne c’était pas levé un jour, avec l’idée folle de détruire le monde magique. Mais j’avais besoin de savoir toute la vérité, je m’en moquais éperdument du tournoi, non, j’avais besoin qu’elle me révèle la base de leur lutte. « Je m’en moque de votre projet pour le tournoi, je m’en moque de savoir ce que vous avez fait aux champions, je veux la vérité, je veux savoir les fondements même de votre lutte, pourquoi tant de haine ? Je ne vis pas dans le pays de Candy où tout est rose et tout est joli, vous pensez peut être qu’à 19 ans, on a une vision étriquée de la vraie vie, détrompez vous, j’en ai vu bien plus qu’il ne suffit pour mon âge et ça ne terminera qu’à ma mort. Qui n’est, comme je vous l’ai dit pas pour tout de suite, j’ai vu ce qu’il allait arriver… Bref, si l’idée de détruire le monde ne vous est pas venue un matin en prenant votre café, expliquez-moi ce qui a été déclencheur ? Il me tarde réellement de connaitre ces raisons, je ne veux pas rester dans l’ignorance, je veux comprendre votre folie. »
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Message Posté Mar 30 Aoû - 13:17.
    Visiblement, Sarella comprenait difficilement ce qu'on lui disait de faire. Bon, un problème de plus à régler sur la liste longue comme le bras que Zéphyr avait. La jeune femme s'enfonçait dans la médiocrité de ses préjugés et parlait sans savoir, chose qui exaspérait profondément la leader. Mais elle vivait dans quel monde ? Franchement ? Les problèmes économiques, les familles brisées qui mourraient chaque jour de faim ? C'était rien peut-être ? Non, c'était pire encore, pire, parce qu'il n'y avait personne directement à blâmer, personne de concret du moins. Si ce n'est une décision -certes contestable- d'un gouvernement qui a dû gérer une crise sans précédent. « Tu es sotte ? Ou tu le fais exprès ? Tu prends tes cours auprès de Bourdonneau toi, c'est clair. ». Cette fois, Zéphyr n'était plus conciliante, charmante et aimable. Elle parlait d'un ton froid comme la mort. « Alors sache pour ta gouverrrne, petite sotte, que tout ce que la Gazette nous met sur le dos n'est pas de notrrre fait. Et que le rrreste sont des déborrrdements qui ont déjà été puni ». Le ton féroce de Zéphy se faisait de plus en plus incisif. Mortel. « On ne rrrigole pas avec la mort. La vie est quelque chose de prrrécieux et donner la mort un acte grrrave, qui te marrrques à jamais et qui toi aussi te tue petit à petit. Parce que tu crois qu'assassiner frrroidement quelqu'un en le regarrrdant droit dans les yeux se fait aisément ? » Zéphyr la regarda sèchement, la méprisant de tout son être. « Tu n'as pas l'imprrression de devoirrr te battrrre contre une forrrce plus forrrte que nous ? Et les gobelins, c'est quoi alors ? Des ourrrs en peluches ? Tu vis dans le même monde que nous ? Suit les mêmes actualités que nous ? Tu es bouchée à ce point que tu ne vois pas la misèrrre autour de toi ? Et saches que tous les terrrroristes, comme tu les appelles ne se tuent pas tous par le feu. Ceux qui utilises le rrréseau appelé Interrrnet chez les moldus, ceux qui le pirrratent sont aussi des terrrroristes. Et ils bien plus vivant que toi ou moi. ». Zéphyr, elle, la voyait au quotidien, la misère. Elle côtoyait même des morts affreuses, des gens qui part dépit s'adonnaient à des actes affreux dans l'espoir de gagner un peu d'argent, quelques gallions pour nourrir femme et enfants, qui n'ésitaient plus à mettre leur conscience de côté pour survivre. Des gens ruinés qui vivaient au jour le jour, sans savoir de quoi serait fait le lendemain. « Le rerrspect, ça se mérrrite, ça se gagne, c'est comme la confiance. Pour le moment, toi tu mérrrites de vivrrre, c'est déjà ça. ».

    Zéphyr écouta silencieusement la tirade de Sarella, hochant même la tête quand elle le jugeait opportun. C'était beau, touchant, même. Un poil naïf ce qu'il fallait, engagé, et surtout, profondément navrant. Elle écoutait ce qu'on lui racontait ou s'enfonçait sans réfléchir dans ce qu'elle pensait pour acquis ? Zéphyr avait le droit de faire un acte pour l'humanité, et la tuer, là, tout de suite ? L'envie la démangeait grandement à vrai dire, mais elle la repoussa bien sagement, continuant d'écouter les babillages d'une fille qui ne semblait visiblement ne rien comprendre à la vie. « Tu écoutes ce qu'on te rrraconte ? Je viens de te dirrre que notre but est de maudirrre le Tournoi ! Le brrriser, le détruirrre. Arrrrêter cette mascarrrade qui utilise les maigrrres fonds qu'ils reste au ministère pour quelque chose de futile. L'humanité est comme un phénix, elle rrrenaît toujours de ses cendres. Nous allons les lui donner, quitte à passer par des temps sombres. Tu ne pourrrras jamais comparrrer cela avec la lutte montre le Seigneur des Ténèbrrres. Parce que je ne forrrce personne à me suivre. Ceux qui sont derrière moi le sont parce qu'ils le veulent bien. ».

    Zéphyr s'approcha de la jeune femme une fois de plus et darda ses yeux dans les siens. D'une voix calme, elle articula lentement. « Maintenant, j'ai dis debout. Sauf si ça aussi, tu ne le comprrrends pas. Ou si tu as changé d'avis. Auquel cas, je me ferai un plaisirrr immense d'abrrréger ta vie Si c'est pourrr aider... ». La leader ne voulait plus perdre de temps inutilement avec des paroles qui n'étaient pas entendues, qui n'étaient pas même comprises. Le pire qu'il pouvait y avoir avec elle, c'est que lorsqu'elle était en colère, réellement en colère elle n'hurlait pas des injures comme à son habitude. Elle parlait juste d'une voix mortellement froide et contrôlée.
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Message Posté Mer 5 Oct - 7:30.
RP ABANDONNE, MANQUE DE REPONSE DE LA JOUEUSE
(et ça traîne en longueur là .__.)
Donc sauf si Sarella reviens, c'est comme si rien n'avait été joué :)
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Message Posté Mer 5 Oct - 8:14.
Ok, je classe donc
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