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«You know nothing about me. Just one breath and a look.» Dougie
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
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Message Posté Mar 7 Fév - 15:45.
Red Lantern: Chapitre 1




STATUT DU SUJET :privé
NOM DES PARTICIPANTS : Dougie Stewart/ Jules Crossman
DATE : Début mois de juin.
HEURE : Tard dans la nuit. Les gens redoutent la guerre qui éclate. D'autres reviennent au Red Lantern, dans l'espoir d'un certain réconfort.
METEO : Temps lourd. Assez chaud pour un début de juin.
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : N°10
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : N°9
INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : Pourquoi pas? Comme ça, Dom-Dom dirige les scènes de gueguerre?

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Message Posté Mar 7 Fév - 15:47.


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    « Bonjour messieurs ! Que puis-je vous servir ?
    -Un Whisky Pur feu pour moi ! Mon ami prendra un bon verre de rhum et, vous, Alexander ? Un simple verre de whisky ? Bien, voilà, donc un verre de Whisky pur feu, un verre de rhum –avec plusieurs glaçons et un simple verre de whisky. Et mademoiselle…on peut vous servir à vous quelque chose ? » Un sourire en coin qui ne se dépare pas de ses lèvres trop vieillies par l’âge, pour être un tant soit peu alléchantes. Un sourire en coin bien significatif de l’arrière-pensée désobligeante de ce personnage au ventre bedonnant témoignant de son embonpoint. Puis leurs rires gras, presque gutturaux qui s’échappent de leur abominable bouche béante et pervertie. Tu les observes, un peu décontenancée, un peu honteuse, un peu gênée. Tu as l’habitude de ce genre de phrases lancées entre deux commandes. Tu as l’habitude, mais ton essence même n’en reste pas moins fébrile. Tu te sens presque souillée. Sans leur accorder une parole, un regard, tu t’éloignes, ton plateau coincé sous ton bras, ta robe noire qui dévoile ses jambes blanchâtres fluettes, ton corps plongé dans l’esthétisme attirant de ton métier. Tu tournes un instant ton regard vers les filles. Belles, cruelles, envoûtantes. Leurs corps qui s’allongent, dévoilant des formes qui font chavirer les cœurs sensibles de ces hommes aux mains douces, râpeuses, calleuses. Leurs corps qui épousent dans un ravissement irréel la musique suave qui s’échappe. Leurs corps qui te font rêver de par leur assurance et leur beauté. Tu es fascinée, comme au premier jour, par leurs danses, leurs regards, la fluidité de leurs mouvements voluptueux. Soudain, des cheveux d’or passent sous tes yeux obnubilés par la beauté charnelle. Ton attention double, tes membres se tendent et ton souffle s’éteint derrière ton cœur qui se serre. Sarah…illusion macabre pour certain. Réalité indéniable pour toi. Elle danse élégante et érotique, dévoilant sa chair laiteuse. Tu restes là, stoïque, te souvenant de son souffle sur sa ta peau. Elle te fait perdre la raison. Elle t’éblouie par sa grandeur. Elle t’impose respect et envie. Tu ne pourrais expliquer cette sensation qui t’envahit. Tu ne pourrais l’expliquer et personne ne saurait le comprendre. Cette vision furtive de ta jumelle se mouvant à l’ombre des rideaux bordeaux, personne ne saisirait. Personne ne te croirait. Elle s’évanouie sous tes yeux qui s’embuent de larmes. Sarah, ma tendre Sarah…la tragédie m’enveloppe. La tragédie me comprime. Mon être se brise. Se casse violemment contre mes souvenirs, mes illusions, ton fantôme. Je me fatigue de te savoir dans l’entre-deux. Reviens…Reviens à jamais.

    Un raclement qui t’arrache de tes rêveries. Un raclement qui te ramène à la dure réalité. Un raclement qui brûle ton corps du manque, de l’absence de ta jumelle, de celle que tu aimes. Un raclement qui t’amène à rejoindre le bar, ton pas chancelant, ton âme lourde de souvenirs ardents. Tu t’arrêtes, reprends ton souffle. Tes mains tremblent légèrement, ton cœur s’essouffle, ton esprit péri dans l’ombre de tes sentiments confus. Tu aurais bien besoin d’une pause. De retrouver de l’ordre. Mais tu sais que tu dois travailler. Sinon, retour à la case départ. Retour au Chaudron Baveur. Retour à cette vie où tu ne te sentais que très peu adaptée. Jamais entière. De toute manière, depuis tes quatre ans, tu ne t’es jamais sentie complète. Tu as toujours l’ombre de toi-même. Sarah qui s’imprime sur ta peau, qui s’écrit sur ton épiderme. Sarah que tu aimes à en crever. Sarah que tu retrouves véritablement, cette robe noire sur tes épaules, tes pas foulant les cimetières et les crématoriums pour la revoir. Tes paupières se ferment et la désolation de ton être s’échappe un instant. Tu dois travailler et ne te concentrer que sur cela. Les verres sont posés sur le plateau, ta main glissée en dessous. Tu es devenue adroite, à l’aise avec ces fins outils qui portent les breuvages dont se délectent les clients. Tu te rapproches du groupe d’homme aux visages striés de rides, leurs mains couvertes de chevalières, leurs regards d’étincelles, leurs sourires d’envie. Tu observes du coin de l’œil les filles. Qui viendra toucher l’ombre de leur corps cette nuit ? Qui de ces hommes viendront mordre, effleurer du bout de leurs lèvres, de leurs langues, leur peau luisante et savoureuse ? Tu poses les verres, tes mains délicates offrant un délice pour les papilles comme pour l’esprit.

    « Ah ! Enfin ! Le service a été long. Mais je vous pardonne car vous êtes fort agréable à regarder. » Cette même sensation de souillure qui t’envahit. Cette même incompréhension. Ce même sentiment acerbe dans ta bouche. Cette emprise, cet étau qui t’harcèle, ton âme et toi. Tu rechignes à répondre quoi que ce soit, et tu t’en vas de cet univers que tu ne saisis pas. Le monde des adultes. Malgré tes 22 ans, tu restes en marge de la société, trop fragile enfant. Tu restes distante de cette réalité et t’extraire de ton monde est ardu. Tu n’es sans doute pas destinée à ce pays, à tout cela. Pourtant, tu aimes le Red Lantern. Malgré la gêne, les regards envieux sur ton corps, tu aimes le jazz et les filles. Tu aimes servir, sentir sur tes doigts la froideur des plateaux. Tu aimes ton métier, même s’il n’est sans doute pas reconnu et apprécié des autres sorciers. Tu l’aimes de façon incompréhensible. Alors que tu divagues dans tes pensées, mélangeant réalité et imaginaire, tu remarques l’entrée d’un jeune homme, d’ailleurs…trop jeune pour être ici, tu en es persuadée.

    Il s’assoit. Tu t’approches. Quelque chose t’interpelle chez lui. Un tu ne sais quoi, qui te rend perplexe. Il est blond, plutôt beau garçon –du moins, il te semble. Mais tu n’as jamais su vraiment comment qualifier les personnes. Dans chaque être, tu trouves une certaine part de beauté. Sauf bien entendu, les vieux hommes qui t’abordent avec une assurance malsaine.-, mais son visage est trop fait de fins traits pour avoir l’âge adapté au Red Lantern. Tu continues de marcher vers lui, et une façon tes yeux plantés sur lui, tu ne peux t’empêcher de ressentir quelque chose d’étrange au creux de tes entrailles. Tu le connais, c’est certain. Mais où, quand, comment ? Il t’intrigue. Après un instant à chercher dans tes souvenirs, tu ouvres la bouche, ta voix trop peu sévère pour être crédible, sortant de tes lèvres :

    « Puis-je savoir votre âge ? » Tu as ta plume, qui stagne à hauteur de ton carnet, prête à écrire sa commande s’il a l’âge requis. Tes yeux verts-marrons le transpercent. Tu veux savoir qui, il est. Mieux encore, comment son souvenir est entré dans ta tête.

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Message Posté Mar 21 Fév - 12:58.
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Cela fait déjà depuis plusieurs jours que je traîne dans les rues de Londres où chez les sorciers, la peur se fait sentir de plus en plus. Malgré tout, j’ai pris goût à visiter cette si belle ville alors qu’il ne me reste sûrement plus que quelques jours à vivre dans un monde libre ou quelques jours à vivre tout court. Je longe la Tamise, je visite Buckingham, je profite de chaque pièce, chaque recoins, chaque œuvres de chaque Musée pour en raté le moins de cette ville qui m’avait toujours paru très éloignée alors que j’y passais chaque année pour aller à Poudlard. Mais après ces quelques jours de visites non-stop, j’ai peur de rater autre chose que la vie a à me proposer. Du temps à passer avec mes amis, certes, mais dans ce contexte je ne sais pas comment les contacter… Non ce qui m’attire c’est bien plus charnel, assouvir des plaisirs que n’importe quel jeune de mon âge ressent. Mais j’oublie vite cette idée lorsque je vins à passer devant un nouveau musée qui attire mon attention : la culture, la littérature, l’art… c’est cela dont je dois m’imprégner avant que sous un règne dictatorial tout ceci nous soit retiré.

En sortant du musée, je sens mes jambes fléchirent, mon cerveau est en ébullition après toutes les merveilles qu’il vient d’admirer mais mon corps ne suit plus. Il est dix heures du matin et je réalise que cela va bientôt faire quarante-huit heures que je n’ai pas dormi. Je me rends donc au chaudron baveur qui n’a pas l’air de connaître un grand succès en cette période où les gens préfèrent rentrer chez eux pour s’y cacher. Arrivé dans ma chambre, je profite de ce lieu insolite pour m’exercer un petit peu, muni de ma baguette et m’entraînant sur n’importe quelle cible envisageable. Le sommeil me rattrape, mes yeux me brûlent et même mon cerveau réclame un peu de repos. Tout habillé, je m’étale sur mon lit en position étoile de mer en espérant que mes ronflements n’atteignent pas les chambres voisines.

En me réveillant, j’ai cet affreux sentiment d’avoir été assommé, comme si ma tête ne voulait plus de moi et qu’elle me le faisait savoir. J’ouvre les yeux lentement, ma vision floue laisse rapidement place au décor particulier de ma chambre d’hôtel. Elle est colorée par des rideaux pourpres et une tapisserie à motif de la même couleur mais usée et presque délavée. Les fissures dans le mur, le craquellement de la tapisserie, le bois courbé laissent penser que la pièce n’est aucunement entretenue. Pourtant, il s’avère que les sorciers aiment se donner un style, grands adorateurs de l’ancien et de l’usé alors qu’un coup de baguette arrangerait le tout. Après m’être arrêté sur le décor donc, je me lève difficilement et avec quelques mouvements larges de ma baguette, je répare les objets qu’au matin j’avais brisé. Car il est déjà le soir et j’ai bien dormi pendant dix longues heures si ce n’est plus. La nuit est tombée, les londoniens sont de sortis, moldus comme sorciers, tous viennent profiter de la fraîcheur d’un soir de printemps soit pour retrouver un peu de quiétude, soit pour simplement prendre l’air.

Alors je les imite, je marche simplement dans les rues du Londres sorcier, non pas que j’ai une préférence pour les lieux où le taux de terrorisme est en hausse mais simplement parce que j’aimerai me tenir au courant de l’état des écoles, particulièrement Poudlard juste histoire de savoir si je peux y retourner sans risquer de me faire cramer le derrière. Seulement, en me promenant, je suis interpellé par un endroit en particulier. Je ne sais si c’est simplement la musique ou bien la vue de demoiselles extrêmement sexy et surtout très peu vêtues, mais je ressens soudain le besoin de m’y rendre. Je doute avoir l’âge requis pour ce genre d’endroit où la tête d’affiche est une blonde à gros seins dont le soutien gorge n’en cache qu’une minime partie mais j’essaye. Après tout, s’il ne me reste plus que quelques jours à vivre autant profiter de ce genre de plaisirs.

En tentant du mieux que je peux de me montrer confiant, je vais m’installer à une table seul et j’attends simplement que l’on vienne… me proposer quelques choses. Je me suis assis pas trop loin des barres de stripteases pour profiter du spectacle avant de me faire virer si jamais cela devait arriver. Mes yeux se laissent aller dans des décolletés plus plongeants les uns que les autres, mon cœur bat la chamade et mon sang est en ébullition. Je me surprends même à admirer les fesses de certaines dames et leur jambes sans fin. La musique m’importe peu maintenant mais s’il est vrai que j’aime le jazz, c’est de loin la chose que je préfère le moins dans ce bar.

Soudainement, je suis interpellé. On me demande mon âge, à vrai dire si un jour on devait me le demander je ne pouvais qu’apprécier que ce soit par une telle femme ; elle était magnifique, tout son corps l’était. De ses longues jambes fines à sa chevelure brune reflétant les lanternes rouges du lieu, en passant par ses jolis yeux verts marrons qui siéent parfaitement au reste de son visage. Pourtant elle a pris un ton plutôt strict qui parait être en désaccord complet avec sa personnalité rien qu’à l’entendre prononcer ces mots on pouvait l’entendre. Aussi étrange que cela puisse paraître, elle me donnait l’impression de s’interroger à mon sujet. Il me fallut quelques secondes pour l’admirer, mais pas d’un regard vicieux ou instigateur, simplement innocent et admiratif, un sourire sincère face à la beauté de cette personne.

L’âge requis pour me présenter ici. Je ne m’étale pas vraiment dans les détails, et puis vue qu’elle tient sa plume d’une main et son carnet de l’autre je suppose qu’elle ne posait la question que pour écarter un doute et qu’elle s’attendait à prendre ma commande. Je la regarde intensément, son visage du moins, et réalise que je l’ai déjà vu quelque part. En même temps j’ai une mémoire d’éléphant donc ce n’est pas bien difficile de m’en rappeler. Elle était à Poudlard elle aussi, elle devait être en septième année lorsque j’étais en première. Mais si je lui dis, elle va savoir que je n’ai pas l’âge requis… et puis je ne suis pas très à l’aise avec le mensonge, dissimuler des choses, un passé, oui. Mais mentir ouvertement non. Je me décide quand même à lâcher le morceau puisqu’elle aussi a l’air de se demander où elle a bien pu me voir. Vous étiez à Poudlard il y a quelques années, je me trompe ? Autant elle avait pris un peu d’âge, autant moi j’avais pris cinquante centimètres depuis qu’elle m’a vu, il est donc assez normal qu’elle n’arrive pas à se rappeler vraiment de moi.



désolé du retard j'ai eu un empêchement :x
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Message Posté Sam 25 Fév - 16:20.
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    C’est son regard qui te confirme son âge. Cette façon trop innocente, trop admirative, trop enfantine de t’observer. Ce n’est pas les regards cajoleurs, pervers des autres hommes. Ce n’est pas la même manière de te détailler. Cela te ramène à ta vision des hommes. Pour la plupart, tu les considères comme de simples clients. Même dans la rue, tu les examines comme si tu allais leur servir un alcool fort, devant un groupe de filles se dénudant au fur et à mesure que le temps passe. Tu ne les vois pas comme de potentiels amis ou même amants. D’ailleurs cette dernière notion te paraît si floue et si abstraite, que tu n’es pas certaine de pouvoir l’accepter un jour. Tu dois cependant t’avouer, que certains hommes t’apportent un sentiment autre que le simple devoir de serveuse. Une gêne, une appréhension à l’idée qu’ils remarquent ton regard. Tes joues qui se teignent d’une couleur rouge. Ton cœur qui bat plus vite qu’à l’accoutumer. Et tes mains que tu plaques sauvagement sur tes hanches pour calmer leur tremblement. Heureusement, tu n’as pas souvent été confrontée à ces drôles d’événements. Celui qui t’avait le plus marquée, était cette soirée-là. Le Red Lantern était plein à craquer. Tu ne l’avais absolument pas remarqué. Jusqu’à ce que tu sois contrainte d’aller prendre sa commande. Tu avais rencontré son regard et ton cœur s’était mis à battre furieusement contre ta poitrine. Il était plus âgé, mais son visage était magnifique. Un charme envoûtant l’entourait. Il t’avait fallu un certain temps, pour reprendre tes esprits. Un certain temps qui avait permis à sa conjointe de le rejoindre, amusée de se retrouver dans un pareil lieu en compagnie de l’homme qu’elle aimait –un baisé avait suffi à te faire comprendre la nature de leur relation-. Un sentiment insolite t’avait alors enveloppée. Comme une forme de déception. Tu étais pathétique à souhait. C’était la seule certitude que tu avais. Et cela te suffisait amplement pour calmer le tremblement de tes mains. Pour éteindre la moindre illusion. Pour te résoudre à ne jamais essayer de saisir, les relations amoureuses, charnelles ou autres. Tu n’étais, décidemment, pas destinée à cela.

    « L’âge requis pour me présenter ici. » Sa voix t’arrache de tes pensées, te ramène à la réalité, te remémore le contexte qui a poussé ce garçon à t’annoncer ces quelques mots. Tu reposes ton regard sur lui. Il y a définitivement quelque chose qui t’échappe. Tu le connais. Ou du moins, tu l’as déjà rencontré. Mais où ? Dans quelles circonstances ? Tu n’arrives pas à trouver. Tu restes figée, ton visage s’imprégnant de ta candeur naturelle. Les sourcils que tu avais froncé, faisant mine de prendre un air sévère, se détendent doucement. Tes lèvres que tu voulais pincée, reprennent leurs formes originelles, pulpeuses et délicates. Ton regard, jusqu’alors voilé d’une ombre incertaine de rigidité, s’adoucissent. Tu redeviens Jules. Tu te replonges dans ton univers façonné de couleurs pastelles. Ton univers centré autour d’une jolie blonde, ressemblant à s’en méprendre à toi. Une jolie blonde qui te semble lointaine, là-bas, dansant sur l’estrade. Une Sarah trop vieillie par ton esprit. Une Sarah qui s’arrête soudainement, t’affiche un sourire. Un minuscule, infime, petit sourire, puis qui s’éloigne…Tu es incapable de rester longtemps concentrée. Si tu penses à Sarah en cet instant, c’est que ce garçon a un rapport plus ou moins indirect avec elle. Tu t’arraches de ton monde, violemment. Et sa deuxième question suffit à t’imprégner totalement de la situation si présente :

    « Vous étiez à Poudlard il y a quelques années, je me trompe ? » Non…non il ne se trompe pas. Mais comment le sait-il ? Tu affiches une expression interdite. Soudain une image fugace s’extirpe de ton inconscient. Un petit garçon blond attendant sagement de pouvoir voir l’infirmière. Ou la psychologue de Poudlard. Tu ne sais plus. Tu n’es même plus certaine qu’il y en avait une. Tu contemples toujours le garçon devant toi, et malgré une vague ressemblance avec celui d’il y a si longtemps, tu ne peux accepter l’idée qu’ils sont une seule et même personne. D’une part, cela voudrait dire qu’il n’a véritablement pas l’âge requis –mais après tout, tu t’en doutais-. Ensuite cela voudrait dire qu’un si jeune enfant aurait pu devenir un jeune homme aussi…séduisant ? Tu es presque honteuse d’avoir cette pensée, mais tu ne peux la réprimer. Il est indéniable que ce garçon a un certain charme, malgré ses traits fins témoignant de son âge peu avancé. Puis, il est si grand, si…différent du souvenir que tu as de lui. Oui, il est devenu quelqu’un d’autre. Plus mature. Plus charmant. Plus…masculin. Cependant, tu n’es même pas certaine que ce souvenir soit véritablement rattaché à lui. Tu préfères entendre une confirmation que de trop t’avancer sur des hypothèses tangibles.

    « Oui en effet…mais…je ne me souviens absolument pas de vous….Bon cela dit, que voulez-vous ? Comme boisson ? » Un sourire s’affiche sur tes lèvres. Tu voudrais lui faire comprendre que tu acceptes sa présence ici, seulement parce qu’il est rattaché à ton passé. Seulement car tu veux découvrir qui, il est. Seulement car ta curiosité est piquée à vif. Non pas parce que tu es si crédule, que tu aurais pu accepter sans rechigner son mensonge éhonté sur son âge.

    Alors que le Red Lantern brûle sous l’ardente voix de cette femme postée non loin de l’estrade, qui chante ce jazz, ce blues envoûtant, au-dehors…loin des lumières rouges, et des corps délicats…la ville sombre. Le calme avant la tempête ?
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