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ANIMATION SPECIALE || Matilda Lambertin veut trouver l'amour !
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Message Posté Ven 18 Mai - 17:45.

et elle t'a choisi pour la relooker !
des poils, des furoncles, et bien plius encore...

● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● ●

Comme tous les ans, tu te rends chez Madame Guipure pour acheter ton uniforme. En contemplant les rayons, tu te laisses approcher par une vieille dame à l'allure repoussante, Matilda Lambertin, qui te trouves si beau/belle qu'elle te propose de la relooker. En effet, elle a un rendez-vous galant avec un homme ce soir, et a besoin d'un ravalement de façade.

Pour en savoir plus sur l'animation, rendez-vous . Postez vos participations sans tenir compte de celles des autres. Les participations les plus drôles seront récompensées !

Si vous avez choisi de participer à plusieurs, merci de créer un sujet indépendant de celui-ci et de faire votre rp de groupe là bas ! Celui-ci est réservé seulement aux participations en solo.


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Message Posté Dim 20 Mai - 20:10.
Qu'est-ce qu'il se passait ? Pourquoi est-ce que j'étais soudainement accompagné d'une vieille dale dont la beauté laissait à désirer et qui essayait de marcher mais qui se débrouillerait sûrement mieux si on la roulait et la poussait. J'étais censé venir m'acheter une blouse blanche pour mes études de médecine magique. Me voilà embarqué dans une aventure inconcevable ! Cette femme qui m'accompagnait avait, parait-il, un rendez-vous romantique avec un homme ce soir. Franchement - parce que je vais être sincère - je ne pensais pas que quelqu'un veuille manger avec elle. Ou même lui parler. Ou même la regarder. Elle avait un énorme nez, des cheveux emmêlés, des kilos en trop, l'âge d'être trois fois ma grand-mère et un visage violent. Non vraiment. Et elle voulait que je l'aide à trouver une tenue pour sa soirée. Voilà pourquoi j'étais actuellement debout, devant une cabine d'essayage, ma baguette tournoyant entre mes doigts. Et vous ne connaissez pas la meilleure. Elle m'avait abordé parce que d'après elle, j'avais « Un look tout à fait charmant et agréable ! » J'avais cru mal entendre. Elle parlait quand même au mec qui passait ses journées dans des chemises à carreaux ou tee-shirts jamais repassés. Depuis quand est-ce que je m'habillais bien ? Mais rien que pour cela, j'eus envie de la prendre dans mes bras et de l'embrasser. Sur le front. Arrêtez avec vos idées perverses, il ne faut pas pousser non plus ! Enfin voilà, je ne pouvais pas ne pas l'aider.

Voilà pourquoi j'étais parti à la recherche d'une robe qui pourrait la mettre en valeur et faire oublier son physique. Mais maintenant que j'attendais depuis dix bonnes minutes qu'elle sorte de la cabine, je me disais que j'aurais dû abandonner mon âme de saint-maritain pour partir avec ma blouse sous le bras. « Ca se passe bien, Matilda ? » Oui, parce qu'elle s'appelait Matilda. Ne vous moquez pas ! Cette pauvre femme devait bien avoir un prénom, et ses parents avaient décidé de la nommer Matilda. Tant pis. C'était une erreur dans leur vies. Point. « J'ai un petit problème. » Ah. Qu'est-ce qu'elle avait encore inventé ? Et si je profitai qu'elle soit encore dans la cabine pour m'enfuir ? Elle ne perdrait rien. Surtout que je n'étais pas de bons conseils pour ce qui est de la mode. « Qu'est-ce qu'il se passe ? » C'était mieux que je reste. Qui l'aiderait autrement ? Même les vendeurs de la boutique, pourtant bien occupés, semblaient me plaindre. Ils pensaient peut-être que c'était ma grand-mère ! Par Merlin. Et là, je ne vous le cache pas, j'ai légèrement honte. Et apparemment, ce n'est pas près de changer. Matilda sortit de la cabine, le visage rougit par l'effort. Ben oui, enfiler une robe, c'est du sport ! « Mais vous êtes... » Mon regard tomba sur le bas de sa robe. Et sur les choses hideuses qui dépassaient. Qu'était-ce donc ? Quand même pas des poils... si ? Aussi longs et durs ? Beurk. Répugnant. Je ne savais même pas que ça pouvait être possible. « [color=darkslategray]Vous avez abîmé la robe... Pas grave ! On va trouver quelque chose. Ouais, trouvons. Trouvons quoi ? Mamaaan, au secours ! J'étais étudiant en médecine, pas étudiant en mode. Je n'étais pas prêt à partir. Je jetai un coup d'oeil aux alentours pour vérifier que les vendeurs n'avaient pas vu l'état de la robe. Si on ne l'achetait pas, ils allaient nous assassiner. « Matilda ? Ce serait mieux que vous restiez dans la cabine. Je... reviens. »

Non, je ne l'abandonnerai pas. Je ne pouvais pas. Je m'étais engagé. Elle m'avait fait un compliment que j'allais pouvoir ressortir à toute personne critiquant mes goûts ! Un sortilège simple me vint à l'esprit. Un reparo devrait régler le problème et j'allais devoir l'emmener à un rendez-vous avec une esthéticienne parce que là, ça n'allait plus. Pointant ma baguette sur le tissu de la robe, j'articulai discrètement mon sort. Un problème de réglé. « Venez Matilda, je vais vous emmener prendre soin de vous. » Après être passé par la caisse pour payer la robe et ma blouse, c'est avec la vieille sorcière que j'allais chez les moldus. C'était décidé, plus jamais je ne me laisserai manipuler par une grand-mère !
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Message Posté Mar 22 Mai - 20:34.
Habillé comme d’habitude très élégamment, Jonatan se rend chez Madame Guipure, pour qu’elle prenne à nouveau ses mesures, afin de réaliser son bel uniforme de Beauxbâtons. Bien qu’il essaye systématiquement chaque année de la convaincre d’envoyer un employé chez lui pour prendre ses mesures, elle ne cède pas, et il doit donc, à nouveau, se déplacer. Soit. Cela ne prendrait pas plus d’une dizaine de minutes, de toute façon. A supposer qu’elle le recevrait de suite.

Las, Jonatan entra en soupirant. Il ne put pas faire plus de deux pas qu’une… Une quoi ? Une vache… une vache apparaissait devant lui. Ou du moins, c’était à cela que ressemblait la sorcière en face de lui, en train de se contempler face à un miroir situé, pour le plus grand malheur du Français, à l’extérieur des cabines d’essayage. Il hésitait à réprimer un rire ou à s’affliger du mauvais goût de la personne ainsi vêtue, quand cette dernière se tourna vers lui.

Surpris, pour ne pas dire choqué, il tituba légèrement en arrière. Pour quelqu’un comme Jonatan, qui considérait qu’être habillé, sinon bien du moins correctement, était vital, de même que prendre soin de son corps, la personne en face de lui était une offense. Pour tout dire, elle le dégoutait, et ce n’était pas l’envie de prendre ses jambes à son cou qui lui manquait. Mais son éducation importait toutefois plus, et il prit sur lui, se contentant de détourner le regard, pour faire sembler d’observer les tenues disponibles dans la boutique.

Cependant, il n’était pas au bout de ses peines. Quelle ne fut pas sa surprise, quand l’hideuse créature s’approcha de lui. « Mon choooou ! Que tu es beau ! Je vais avoir besoin de toi ! J’ai un rendez-vous galant, ce soir, et je ne sais que mettre. »

Il ne put empêcher, cette fois, un rictus de dégoût d’apparaître sur ses belles lèvres. Les dents jaunes de la vieille femme étaient déjà un affront pour Jonatan, mais il fallait en plus qu’elle n’ait pas une hygiène irréprochable et qu’un relent d’huile de foie de morue parvienne à ses narines. Il réprima difficilement le haut le cœur qu’avait causé cette pestilence. Il s’apprêtait à s’éloigner, sans même lui accorder un regard de plus que celui qu’elle lui avait volé durant cette proximité forcée, mais les mots qu’elle prononça le ferrèrent.

« Mon choooou, ne t’en vas pas ! Tu es drôlement bien habillé, et tu sens diablement bon. Je n’ai jamais vu de jeune homme aussi bien paré que toi. »

La flatterie. Le pire fléau de l’être humain… Ou celui de Jonatan, en tout cas. Lui qui se targuait d’être à la mode et élégamment habillé en permanence, ces propos ne pouvaient que lui plaire. Et puis, comment aurait-il pu laisser cette pauvre gueuse seule, alors que, définitivement, son goût laissait à désirer ? Il se retourna donc, pour contempler l’étendue des dégâts.

« Tu es tellement plus beau, quand tu ne fuis pas. Si j’étais plus jeune, je t’épouserais. »

Le Français remercia intérieurement Merlin de lui avoir épargné cela, ses parents de ne pas être nés plus tôt, et par conséquent de ne pas l’avoir fait naître plus tôt,, suffisamment tôt pour que la vieille fripée jette son dévolu sur lui, son poisson rouge de lui avoir appris qu’une vie dans un bocal en dépendant de quelqu’un d’autre n’était pas enviable ou même envisageable à fortiori quand on ne pouvait pas se rebeller contre lui (vous avez déjà vu un poisson rouge sortir de son bocal et se rebeller, vous ?), sa grand-mère aigrie de lui avoir appris qu’on était pas heureux avec quelqu’un qui nous dégoutait, son étang pour lui avoir appris que plonger dans l’inconnu n’était pas intelligent, etc.

Il secoua la tête, comme il le faisait fréquemment quand il partait trop loin du monde réel, s’enterrant dans ses pensées, pour revenir à la réalité. Pour aider l’ancêtre, il devait avant tout l’observer. Et ce qu’il observait ne lui plaisait pas. Des cheveux gris ou peut-être blancs mais terriblement sales, crépus, secs… Bref, certainement pas entretenus. Une horreur… Et encore, ça n’était rien, quant aux pustules qui ornaient son visage, aux nombreux boutons purulents les accompagnant. D’incrédulité, cette fois, il secoua à nouveau la tête. Elle avait réellement un rendez-vous galant ? Difficile à croire…

« Madame... Matilda ! Matilda… Vous avez réellement un dîner ? Evidemment. Pourquoi qui me prends-tu ? »

Jonatan étouffa difficilement un soupir résigné. Il allait définitivement devoir se charger d’elle. Il sortit une robe ample, cintrée bien au dessus de la taille, noire. Classique, mais qui ne jurerait pas avec son physique… Il n’entendit plus rien, après la lui avoir donnée. Perplexe de ce silence, il l’appela, et finit par la voir sortir, les larmes à deux doigts de couler.

« Elle est splendide. Je n’ai jamais vu un vêtement qui m’allait aussi bien. Merci, merci beaucoup, Jonatan.

Il était vrai qu’elle lui allait plutôt bien… Malgré tout, le reste laissait tellement à désirer qu’il était difficile d’en faire abstraction… Le visage, mais aussi les bras poilus comme un singe… Les jambes ne valaient même pas la peine d’en parler, ne rattrapant rien…

« Avec plaisir, Matilda. Allez payer, voulez-vous ? Nous avons du pain sur la planche après : l’esthéticienne, le coiffeur, le maquilleur… »

Elle le regarda d’un air embarrassé, qui ne lui inspirait pas confiance. Qu’allait-elle, encore, lui dire ?

« C’est que… Je viens de réaliser que j’avais oublié ma bourse de gallions… »

Jonatan poussa de nouveau un soupir, énervé, cette fois. Il perdait son temps, pour elle, alors que ses mesures étaient prises et son uniforme prêt depuis un bout de temps, tout ça pour qu’elle lui avoue ne pas avoir d’argent ? D’un pas rapide, symbole de toute sa colère, il prit la robe ainsi que son uniforme, et partit payer, puis sortit de la boutique, abandonnant Matilda.
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Message Posté Mer 30 Mai - 16:15.
    Voletant au milieu de la foule, frôlant les pavés de pierre du bout de ses converses, observant le chemin de traverse et ses boutiques comme si elle découvrait les lieux pour la première fois, Amelia Faure vaquait à ses occupations. Dans un premier temps, la liste de fournitures qu'elle avait reçue pour sa neuvième et dernière année avait été sa principale occupation mais en arrivant sur le chemin de traverse, l'amoncellement de magasins et de distractions aussi attrayantes les unes que les autres avaient eu raison de la pauvre liste qui reposait au fin fond de son sac à main bien en dessous de la pile de bouiboui qui la recouvrait. Entre autres des cookies, un agenda, un téléphone parce qu'apparemment ça pouvait être plus utile et plus direct qu'un hiboux ou qu'une colombe, une pince à linge -on sait jamais ça pouvait toujours être utile aussi- sa baguette et pour finir, un pigeon ... Et oui, Amelia n'avait pu se résoudre à l'ôter de son sac tellement il y avait l'air à son aise. En même temps, vu le regard de tueur qu'il lui avait lancé lorsqu'elle avait avancé ses mains vers lui, mieux valait pour elle qu'elle ne le dérange pas. Un pigeon capricieux ... Si elle se serait attendue à ce genre de chose ici à Londres, elle aurait certainement préparé un stock de graines pour oiseaux qui auraient eu raison du pigeon qui, affamé, se serait jeté sur le petit tas de graines.
    Son sac à demi fermé pour laisser le pigeon respirer à son aise, la jeune sorcière s'était arrêtée inconsciemment devant la vitrine du magasin de Madame Guipure. Arquant un sourcil, elle se perdit dans la contemplation des robes de sorciers recouvrant des mannequins sans têtes qui lui faisaient plutôt peur. la beauxbatonienne s'accorda un instant de répit pour choisir les nouvelles robes qui seraient siennes cette année.

    Franchissant la porte, elle se tourna immédiatement vers Madame Guipure qui était aux prises avec un jeune élève de Poudlard, certainement, qui faisait des siennes. L'attente serait longue ... très longue. Il lui semblait que le nombre de personnes attendant dépassait la vingtaine mais bon, elle avait le temps, rien ne presse.
    S'avançant vers un portant, le bout de ses doigts entrèrent en contact avec un tissu bleuté qui aurait pu servir à la confection de son uniforme. Ainsi partit-elle dans son petit monde imaginaire, s'imaginait-elle au bal au bras d'un cavalier non identifié, portant une longue robe en soie d'une couleur blanc cassé. Tous les tissus qui passèrent entre ses mains se retrouvèrent dans ses rêveries, la recouvrant de la tête aux pieds.

    Ainsi vint-elle à penser "mode" et scrutant les quelques personnes attendant de passer entre les mains expertes de Dame Guipure, son scepticisme ne fut qu'accru. Elle avait un sérieux doute quant aux tenues vestimentaires des habitants de cette ville mais en entendant cette ... femme ? ... Amelia se serait attendue à faire face à une repoussante grand-mère baveuse avec une jambe en moins affublée d'un poireau qu'elle agiterait en l'air menaçant le moindre sorcier passant à proximité mais en réalité ... En réalité, Amelia n'était pas loin du compte. Se retournant faisant cesser le mouvement de la vieille bique qui tirait sur son sac à main, son premier réflexe fut de regarder autour d'elle, cherchant du regard la personne qui avait bien pu tirer sur son sac. Regardant à droite, puis à gauche, vers les cabines d'essayage puis vers la porte, elle ne croisa aucun regard. La pression exercée sur son sac fut soudainement plus importante et ce fut à ce moment là qu'elle baissa les yeux. De ses un mètres soixante-dix, la jeune fille dépassait de trois têtes cette minuscule bonne femme d'un âge respectable, légèrement boiteuse qui lui faisait de l'oeil. Oeil qui se révulsait de temps à autre à son plus grand désarroi. Bien qu'elle ne bavait pas, ses gencives manquaient de dents à plusieurs endroit et elle mâchonnait sans arrêt un semblant de chewing-gum magique qui lui teintait la langue de différentes couleurs. Ses yeux ne pouvaient se détourner de cette horrible vision. Un court instant elle espérait qu'elle rêvait, tout simplement, mais le hululement étouffé du pigeon dérangé dans sa sieste par l'insistance de la petite vieille avait eu raison d'elle. Hésitant à se pincer ou se frotter les yeux, Amelia finit par lui accorder son attention.

    Euh ... On s'connait ?

    Ce devait être un sourire, bien qu'elle en doutait, que lui accordait soudainement le visage morose et contrarié de celle qui se prénommait Matilda. Sur quoi était-elle tombée ? Elle aurait mieux fait de suivre Jannuary plutôt que de se laisser tenter à errer seule. Haussant les sourcils, la sorcière attendait toujours une réponse qui ne venait pas. Fort heureusement pour la petite vieille, elle faisait face à une personne compréhensive, faisant preuve de bonne volonté et sachant faire preuve d'une grande patience. Alors qu'elle semblait soudainement capter les quelques mots glissés à son attention, elle sembla retrouver l'usage de la parole bien que les grognements qui sortirent de sa gorge étaient bien douteux. Il lui sembla même qu'elle rotait ... Existait-il vraiment des personnes qui s'exprimaient en rotant ? Se retenant de rire, arborant une mine un brin moqueur, elle se redressait quelque peu et croisait les bras, scrutant les environs à la recherche d'une personne à qui elle pourrait refiler la roteuse. Plusieurs regards s'attardaient sur cette petite bonne femme qui ne payait pas de mine mais qui attirait l'attention. L'on ne pouvait pas dire qu'elle était très attirante, loin de là, mais la façon dont elle était habillée était fort douteuse. Amelia avait l'impression qu'elle s'était servie de ses draps pour s'enrouler dedans et en faire une tenue révolutionnaire. Cela aurait pu avoir du succès, peut-être allait-elle lancer une nouvelle mode qui sait ? Intriguée d'en savoir plus, Amelia eut un regard insistant qui sembla débloquer l'inconnue qui secoua la tête, faisant s'envoler une tonne de pellicules dans les airs. Fermant les yeux, se reculant quelque peu, elle tendit ensuite l'oreille pour parvenir à comprendre ce qu'elle crachait, restant tout de même à distance histoire d'éviter les postillons qui cherchaient une cible sur laquelle s'écraser.

    Nan on s'connait pas mais sache que tu fais face à l'illustre Matilda Lambertin ... Mais tu peux l'appeler Lady Lambertin parce que ça lui va bien !

    Sa voix était criarde, presque insupportable mais Amelia tenait bon. Sa bienveillance la tuerait un jour ... Dans tous les cas, cette Matilda était un sacré personnage. Jamais de toute sa vie elle n'avait croisé une telle femme. Que lui réservait cette autochtone qui se mit à loucher sur plus qu'hilarante, Matilda était effrayante du haut de ses un mètre vingt qui se transformaient en un mètre trente si l'on prenait en compte les dix centimètres de cheveux attachés en palmier sur le sommet de son crâne qui la grandissait mais qui la rendait encore plus excentrique. Machant bruyamment son chewing-gum, elle reprit la parole après avoir raclé un molard dans le fond de sa gorge. Tirant sur le foulard noué autour du cou de son interlocutrice après avoir plusieurs fois sauté dans les airs en tendant son petit bras en direction de ce dernier, elle la força à se baisser quelque peu afin qu'elle ne se trouve à sa hauteur. Les yeux porcins de Matilda l'excentrique se perdirent dans ceux d'Amelia qui déglutit et retint sa respiration tant le parfum émanant de sa peau était désagréable.

    T'as l'air de savoir t'y prendre avec les hommes, je vois ça dans tes yeux ! Tu vas m'être utile Marie-Louise, vient par là.

    Marie-Louise ? Un léger doute en guise d'expression Amelia se contenta d'obéir aux ordres et la suivit à travers les étagères dans lesquelles étaient exposées divers uniformes et robes.

    Voilà le deal. Matilda a rencontré ce cher Jean-Charles y a pas longtemps et aurait aimé l'éblouir. Elle sait qu'elle est une femme de caractère ... une femme fatale même ! Mais aurait besoin des conseils d'une adolescente dans ton genre pour choisir la tenue qui conviendrait le mieux pour son rendez-vous galant de ce soir. Tu sais pas c'que c'est un rendez-vous galant toi, un ? C'est pas de ton âge encore mais t'inquiète pas, si tu aides Lady Lambertin, elle te donnera des conseils de séduction.

    La vieille avait annoncé la couleur. D'un elle parlait d'elle à la troisième personne, de deux elle avait sérieusement besoin d'aide, de trois, elle se faisait des illusions. En plus, elle se contredisait. Alors qu'elle avait avancé dans un premier temps que Amelia devait être bonne séductrice, elle venait maintenant à en douter. Cela ne l'empêcha pas de faire confiance à sa nouvelle styliste mais elle semblait douter de sa capacité à plaire mais aussi de son âge puisqu'apparemment, elle considérait soudainement qu'Amelia ne devait pas avoir plus de 12 ans. Soit elle avait perdu la tête, soit elle était plus préoccupée par son prétendu rendez-vous galant, soit ... il lui manquait une case. Tournant sur elle même, elle mettait en avant le corps qu'elle semblait trouver avantageux. Amelia, n'osait l'observer de trop près ... qui sait ce qui se cachait sous cette horrible couverture qui la recouvrait ? Vu ce que contenaient ses cheveux, elle avait de sérieux doutes mais opta pour la rendre plus agréable à regarder ... Ce qui en soit allait être compliqué. Se dirigeant vers de grandes étagères sur lesquelles reposaient des chapeaux de toutes formes, tailles et couleurs, elle se concentrait pour savoir lequel de ces chapeaux serait assez grand pour faire disparaître cet horrible palmier qui dansait de droite à gauche au moindre mouvement de la vieille qui s'extasiait de son apparente beauté et de son sourire éclatant. Avait-elle été victime d'un sortilège de confusion ? Haussant les épaules, gardant ses commentaires et impressions pour elle, Amelia s'empara d'un chapeau de sorcier qui couvrirait à merveille ce qui lui servait de cheveux.

    Lady Matilda, laissez moi vous proposer ce magnifique chapeau top tendance il ira à merveille avec la couleur de votre langue.

    Mais Lady Lambertin ne tenait pas en place et semblait entamer une danse indigène appelant la pluie ou le soleil. Amelia avait l'impression qu'elle rentrait en transe et profita de cet instant pour poser négligemment le chapeau haut de forme sur son crâne, geste qui sembla la calmer jusqu'à ce que l'impossible ne se produise ... Amelia resta stupéfaite, immobile devant ce qui venait de se passer, observant le tas de cheveux ayant glissé de la tête de la bonne femme au sol. Cette dernière passa par toutes les couleurs et semblait gonfler à mesure qu'elle s'énervait. Les yeux écarquillés, Amelia se retenait de pouffer de rire mais savait qu'elle ferait face à une véritable furie qui l'incendierait d'injures et la menacerait du bout de ses doigts boudinés. Impact dans trois, deux un ...

    MAIS QU'AS-TU FAIS À MA MAGNIFIQUE CHEVELURE BALAIS À BROSSE !

    Matilda semblait manquer d'air, son visage prenait une teinte violacée mais cela ne l'empêchait pas de continuer à crier haut et fort à qui voudrait l'entendre que sa styliste du jour était une bonne à rien, s'attirant les regards courroucés des autres clients qui attendaient patiemment leur tour.

    MATILDA LAMBERTIN PAS CONTENTE !

    À l'instant même où la vielle femme descendit de son piédestal pour partir à la poursuite d'Amelia qui piquait un sprint vers la sortie, faisant en sorte de zigzaguer entre les boites à chaussures étalées à terre sur lesquelles Lady Lambertin trébucha en jurant. Son coeur battait la chamade. À présent, elle était véritablement effrayée par cette tornade ambulante qui ne tenait même plus sur ses jambes et qui hurlait comme un cochon qu'on égorge. Se retournant un instant au moment de sortir de la boutique, adressant un regard d'excuse à Madame Guipure qui semblait absorbée par la prise de mesure du même élève qu'il y a dix minutes, elle vit avec effroi que la vieille folle qui se trainait par terre venait de sortir de son semblant de décolleté une baguette magique. Tressaillant, elle la vit se redresser et se ruer vers elle en agitant sa baguette dans les airs, heurtant du bout de celle-ci quelques élèves dont un se la mangea en plein oeil. Alors qu'elle tentait de prononcer convenablement un sort, Amelia chercha une manière de riposter. Ce ne fut que lorsque le hululement du pigeon qui s'agitait dans son sac parvint à ses oreilles qu'elle trouva une solution. L'attrapant d'une main habile, ce dernier lui assenant plusieurs coups de becs, elle le balança sur le crâne chauve de l'affreuse bonne femme qui n'était plus qu'à quelques mètres d'elle. Apparemment le pigeon fut bien lancé puisqu'il l'aveugla et s'en prit à elle, laissant l'occasion à Amelia de s'enfuir une bonne fois pour toutes ...

    Son escapade sur le chemin de traverse l'avait épuisée et elle ne souhaitait pas recroiser le chemin de cette vieille folle. Ses pas précipités prirent le chemin de la sortie alors qu'elle se demandait encore si Matilda Lambertin réussirait à être belle pour aller danser ce soir même ... Quel genre d'homme pouvait succomber au charme incertain d'une telle créature ? Après tout, il en fallait pour tous les goûts ...
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