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Toi, toi, mon toit.
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
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Message Posté Lun 2 Juil - 15:31.



Toi, toi, mon toit
Toi, toi mon tout, mon roi...

★ noms des participants: Elena J. Grimaldi & Zara O. Blue
★ statut du sujet: Privé
★ date: 29 août 2056
★ heure: Aux alentours de 20h
★ météo: Belle nuit, claire et chaude
★ saison: Saison 2
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: Prelude Saison 2
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: Prelude Saison 2
★ intervention de dominus: pas forcement.
★ récompenses: Nop





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Message Posté Lun 2 Juil - 15:53.



Quatre murs et un toit,
Cette maison est hantée. Ne souriez pas Monsieur, n'ayez crainte Madame, c'est hanté c'est vrai mais de gentils fantômes. De monstres et de dragons que les gamins savent voir, de pleurs et de bagarres, et de copieux quatre-heures...


Complet. C’est complet.
Cette rengaine devenait vite ennuyante ; et se retrouver à la rue à quelques jours de la rentrée scolaire et la veille de l’inauguration de la stèle en hommage de ceux qui étaient morts à cause de l’Organisation comportait l’inconvénient de devoir l’entendre souvent. Londres était envahi par les élèves et leurs parents, mais aussi les touristes venus de toute l’Europe… La plupart des hôtels étaient complets, la ville en effervescence. A vingt-heure du soir, les chances de trouver un lieu où passer la nuit étaient quasi-nulles. Il y avait toujours les amis que l’on pouvait aller retrouver, en priant pour qu’ils soient compréhensifs et qu’ils acceptent d’héberger une âme en peine. Mais cela passait obligatoirement par une explication du pourquoi on s’était retrouvé sans maison ; explication qu’on souhaitait garder pour soi autant que possible.

Zara Blue jeta un dernier coup d’œil à l’hôtel qu’elle venait de dépasser. C’était le dernier des quartiers sorciers. Après, il n’y avait plus que ceux du côté moldu. Elle en connaissait trois, mais elle était déjà quasi-persuadée qu’il n’y aurait pas de place pour elle si tard dans aucun d’eux. Il faudrait qu’elle en cherche un autre, qu’elle s’aventure où elle n’avait jamais été. En temps normal, ce genre d’expérience l’aurait réellement amusée, mais après l’après-midi qu’elle avait vu passé, après avoir regardé flamber la maison de son enfance, elle n’aspirait qu’à une chose : se poser dans un coin et ne plus bouger. La nostalgie qui l’avait envahie dans l’après-midi s’était transformée en une véritable tristesse, et elle n’avait aucune envie de courir dans la capitale anglaise à la recherche d’un endroit où dormir. Un endroit qui lui rappellerait certainement au matin qu’elle n’était pas chez elle ; qu’elle n’avait plus de chez elle.

Elle s’arrêta soudain. Elle se retourna vivement et regarda encore l’hôtel. La devanture claire, sans couleur mais lumineuse. Simplement, le rouge, le bleu, le jaune, l’orange, le vert, le rose, le violet du Pavillon Rainbow avaient disparu à jamais. Ils avaient brûlé dans un dernier éclat, et à présent, ils étaient gris ou noir, réduit à l’état de cendre et de bois calciné… Toutes ces merveilleuses couleurs qui l’avaient fait rêver toute son enfance, que son père avait peinte lui-même. Toute son enfance tenait dans ces couleurs. Ses souvenirs d’avant Mary, du temps où elle n’avait pas encore peur de rentrer chez elle. Du temps où, certes, Olivia l’ignorait, mais elle était toujours vivante. C’était étrange, mais le mot orpheline n’avait jamais sonné juste à son oreille. Elle se souvint des mots que sa mère avait gravés sur la porte, s’inspirant d’un auteur moldu qu’elle adorait. Comment était-ce déjà ? Ah, oui. Toi qui vient partager notre lumière blonde, et t'asseoir au festin des horizons changeants, n'entre qu'avec ton cœur, n'apporte rien du monde et ne raconte pas ce que disent les gens. Elle n’avait jamais vraiment compris pourquoi ces mots en particulier, mais elle les trouvait beaux, et à présent qu’elle ne les verrait plus, ils lui manquaient.

Une voix la tira de ses pensées. C’était une voix qu’elle connaissait bien, la voix d’une amie. Elle se retourna vivement pour constater qu’Elena Grimaldi se trouvait juste derrière elle. L’attrapeuse adressa à l’autre jeune femme un de ses petits sourires dont on ne pouvait savoir s’ils étaient tristes ou gais, alors que ses yeux demeuraient aussi noirs que la suie. Elle ne savait pas si elle devait être contente de la voir. Elle appréciait assez Elena, quoique leur relation était un jour très rose, l’autre beaucoup moins. Elle n’avait jamais eu de relation aussi instable que celle qu’elle entretenait avec la rousse, et elle avait elle-même du mal à suivre. Mais dans l’ensemble, elle devait avouer qu’elle l’aimait bien. Zara trancha sur cette pensée, et décidant qu’elle devait être heureuse de revoir son amie, elle lui adressa un sourire plus sincère et plus joyeux. « Elena ! Quel hasard ! Depuis combien de temps tu es à Londres ? Qu’est-ce que tu fais ici ? Tu vas bien ? » Sa voix avait moins d’entrain qu’on aurait pu s’y attendre, malgré le désir qu’elle avait d’en mettre, mais la jeune Blue n’était pas très démonstrative, et d’une certaine façon gênée. Elle voulait aller au-devant des questions qu’on lui poserait, mais en sachant qu’il y avait de fortes chances qu’elles viennent tout de même.





Toi, toi, mon toit.

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