VULNERA SAMENTO FERME SES PORTES ▲
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In a cat's bed || Honoria [PM]
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
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Message Posté Sam 19 Juil - 1:24.
In a cat's bed
Voici Président Miaou


informations particulièrement pas importantes
ϟ dénomination courante des participants ▬ Honoria Vanger & Teddy Bellamy.
ϟ  étiologie du statut subjectif ▬ Privé.
ϟ  datation approximative du moment exact ▬ Le 19 Septembre 2057.
ϟ  cadran lunaire appréciable ▬ Il est un peu plus de 14h.
ϟ  météorologie sorcièrement acceptable ▬  Il fait un temps magnifique.
ϟ  saison saisissante et palpitante ▬  Saison 3.
ϟ  intrigue globalement intriguante ▬  Intrigue 3x01.
ϟ chatiment divin exigible ▬ Non.
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Message Posté Sam 19 Juil - 1:28.
Avachi au fond du canapé, un bras en travers du dossier et l’autre pendant dans le vide, Teddy dormait.

L’appartement, orienté plein ouest, était inondé de soleil. La télévision diffusait l’un de ces soap-opéras qu’il suivait avec, d’ordinaire, assiduité, mais aucun des dialogues ne parvenait à percer les brumes épaisses de son sommeil imperturbable. Président Miaou était roulé en boule dans le creux de son ventre, juste à l’endroit où passaient les bandages qui s’enroulaient autour de sa taille, remontant sur ses côtes droites ; la tâche violacée d’un hématome aux frontières floues émergeait des bandes de gaze blanche. Un ronflement presque animal s’échappa de sa gorge, et il remua dans son sommeil ; Président Miaou souleva une paupière lourde avant de se réinstaller en gigotant paresseusement. Teddy était à des années lumières de se souvenir du coup de pied féroce qu’il avait reçu dans le ventre, en plein milieu de la nuit.

Il fronça les sourcils lorsque quelqu’un hurla son prénom, l’intonation lui rappelant celle, délicate et douce, de sa sœur jumelle ; il grogna en ramenant ses bras sur son torse, empoignant au passage un coussin qu’il serra contre sa poitrine. Même la douleur renvoyée par la pression exercée sur son hématome ne parvint pas à le réveiller. Teddy ! « Jépaenvi », grommela-t-il dans son sommeil en gigotant, délogeant Président Miaou qui, vexé, cracha avant de sauter souplement du canapé et de se lécher les pattes avec une dignité exagérée. TEDDY ! Il se retourna sur le ventre et enfoui sa tête dans l’oreiller qu’il avait emporté contre l’accoudoir, espérant, sans doute, échapper aux hurlements qui ne cessaient de se répéter.

« TEDDY ! »

Un coussin s’abattit violemment sur sa tête, le tirant de ses rêves insensés où même sa sœur parvenait à venir lui hurler dessus. La lumière crue du jour lui agressa les rétines, lui arrachant un nouveau grognement ; dans un geste purement instinctif, il se retourna sur le côté et, dans une mauvaise appréhension de l’espace, dégringola du canapé dans un bruit sourd. La douleur, perçante et sourde, de sa côte cassée l’électrifia ; il se roula en position fœtale sous la table basse, les bras enroulés autour de son torse, en grimaçant. En quelques secondes, les mésaventures de sa soirée passée à enquêter dans les endroits louches de Londres pour une sordide affaire d’adultère lui revinrent en mémoire : après avoir passé une bonne partie de la nuit à guetter, perché sur une colonne de portail, l’entrée d’un hôtel particulier, il avait suivi un sorcier en ressentant sa trace magique après qu’il eut transplané, et avait passé l’autre partie de la nuit à serrer ses serres de corbeau autour d’un garde-corps noir, enregistrant chaque image dont la répétition basse et sans saveur à chaque affaire du même genre lui était devenue tellement familière qu’il en était las. Il s’était ennuyé à mourir, et comme le stipulait les termes du contrat, avait de nouveau suivi sa cible en reniflant une fois encore sa trace magique pour le retrouver devant chez lui. C’était là que, plongé dans ses pensées pour ne pas oublier la moindre image qu’il devrait mettre dans une pensine pour les donner à la future divorcée, il ne s’était pas aperçu que l’autre l’avait remarqué. Et peut-être que sa cible n’aimait pas les corbeaux, mais il se prit un coup de pied en plein ventre juste avant qu’il ne rentre chez lui. Il s’était fait copieusement engueulé lorsque sa sœur avait diagnostiqué une côte cassée, et qu’un bel hématome était apparu deux heures après qu’il soit revenu au bureau.

« Teddy, bouge ton cul, il y a quelqu’un pour toi à l’entrée. »

Teddy redressa la nuque et contempla sa sœur qui se découpait à contre-jour, l’obligeant à mettre sa main en visière pour pouvoir la distinguer. Elle avait les bras croisés sur sa poitrine et tenait, contre sa hanche, le coussin qui avait servi à le réveiller. Tiens, c’est pas une poêle… Cinq secondes s’écoulèrent avant qu’il ne se rappelle ce qu’elle venait de lui dire, et qui justifiait le coussin sur sa figure. Il roula hors de son abri bas et se redressa tant bien que mal.

Honoria, attendant dans l’encadrement de la porte d’entrée, termina de l’éveiller complètement.

« Nono ! », lança-t-il en sautant sur la nouvelle venue.

Il la serra dans ses bras d’autorité - qu'il soit torse nu, bien qu'à moitié couvert de bandages, ne le dérangeait absolument pas - avant de l’écarter de lui et de la dévisager de pied en cap. Il ne l’avait pas revue depuis leur première rencontre, dans les écuries de Beauxbâtons ; la guerre civile, puis les dérèglements magiques et enfin la République qui ont fait augmenter leur nombre d’affaires en quelques jours ne lui avaient pas donné de nouvelles occasions de revenir en France, et bien qu’ils aient correspondu, il n’avait pas eu de quoi se faire une image plus poussée de ce qu’elle était devenue. Seulement quelques indices glanés au détour de ses lettres, comme son changement de filière et son adaptation à sa nouvelle vie dans les steppes glacée de Russie, lui avaient figuré une jeune fille différente. Et puis, il y avait eu une autre guerre. Il ne s’était pour autant pas attendu à un tel changement.

Il décelait dans son visage une sévérité qu’il ne lui avait pas connue, et le sourire qu’elle lui adressait était bien trop petit par rapport à celui qu’elle lui avait offert lorsqu’elle était descendue de son dos. Elle avait quelque chose de grave au fond de ses prunelles, quelque chose de lourd, peut-être même d’oppressant. Une ombre, un fantôme. Comme bien d’autres avant elle, elle portait en bandoulière ses blessures de guerre, et s’était reconstruite autrement. Il encadra de ses mains son visage, en fronçant les sourcils. Son sourire avait laissé place à une expression soucieuse, mais il ne posa aucune question. Rien sur ce qui lui était arrivé. Sur ce qu’elle avait vécu. Glissant sa main sur son bras, il attrapa son poignet et l’entraîna à l’intérieur de l’appartement. Abigail avait disparu.

« Fais comme chez toi ! Bon, c’est l’appartement de ma sœur, mais elle ne va pas te jeter dehors. Quoique. » Il réfléchit quelques secondes, expression à l’appui, avant de hausser les épaules. « Bah, sinon on ira chez Greg, il dira pas non. Il aime bien sauver la veuve et l’orphelin, et je suis son petit orphelin préféré », conclut-il en agrémentant ses paroles d’un grand sourire. « Par contre, je n’ai que le canapé à te proposer, c’est là que je dors habituellement, mais ne t’inquiètes pas, je dormirais par terre ou sur ton ventre, en chat. J’ai l’habitude de ça aussi. Tu veux boire quelque chose ? »

Et pour la première fois en une minute, il s’arrêta pour la laisser en placer une.
Honoria P. Vanger
Honoria P. Vanger
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Je viens de Durmstrang
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Je viens de Durmstrang
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star : Karen Gillan
crédit : shiya
lettres postées : 30
date d'entrée : 05/07/2014

♦ Nota Bene
: recherches de liens en tout genre.
: vos relations principales ici
: Poudre d'obscurité instantanée



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Message Posté Dim 20 Juil - 15:08.
Je venais d’arriver à Londres. Armée de mon papier indiquant le nom et l’adresse de la personne qui allait m’héberger, je quittais le Ministère londonien. J’espérais bien ne pas me perdre. Je n’avais jamais mis les pieds en Angleterre auparavant et d’après ce que je voyais, Teddy n’habitait pas sur le chemin de traverse donc il me faudrait quitter le quartier sorcier avant de le trouver. Ce serait une grande première et j’étais plutôt contente d’avoir la chance d’explorer la ville à ma guise pendant quelques temps. Et puis, de toute façon, les gens n’allaient pas me laisser tourner en rond pendant des heures. Enfin je l’espérais… Je supposais que j’aurai pu bien plus mal tomber. Tout le monde n’avait pas la chance d’être hébergée par quelqu’un qu’il connaissait. C’était bien mon cas. Teddy Bellamy, mon binôme pour mon court séjour à Londres, m’accueillait chez lui. J’étais à la fois heureuse de le revoir, et légèrement appréhensive. Depuis la fin de la guerre, nous n’avions pas vraiment eu l’occasion de se reparler et je n’avais pas non plus cherché à continuer notre correspondance de façon régulière. Me couper du monde n’était pas la solution, mais c’était la seule que j’avais trouvé pour le moment… Teddy s’attendait sans doute à revoir l’Honoria d’autre fois, celle qu’il avait rencontrée un jour dans les écuries et je n’étais plus cette personne depuis quelques mois. Je doutais fortement qu’il parvienne à la faire revenir.

Trouver le chaudron baveur pour sortir dans la partie moldue de Londres ne fut pas trop difficile. Trouver la rue que Teddy occupait en revanche s’avéra plus compliqué. Ayant peur de me faire repérer, je n’osais pas utiliser ma baguette et tentait de passer le plus inaperçu possible. Après avoir tourné en rond pendant un certain temps, une façon comme une autre de se promener et de s’imprégner de la culture anglaise, j’arrivais finalement à trouver la rue où il habitait grâce à l’aide providentielle d’un passant qui m’accompagna jusqu’au bon endroit. Passant qui comprit rapidement que je n’étais pas du tout d’ici en voyant mon sac de voyage et en m’entendant parler anglais avec un léger accent suédois. Je savais bien que les anglais étaient charmants. Il me quitta sur un sourire et je le remerciais chaudement. J’avais eu de la chance qu’il accepte de me secourir.

Rouvrant la lettre pour obtenir le numéro de son appartement, je parcourais les derniers mètres pour tomber sur le bon bâtiment. Mes yeux examinèrent la façade, vérifiant la sonnette. A. Bellamy. Soit Teddy avait un autre prénom et n’en avait jamais parlé, soit il y avait des choses que je ne savais pas. J’inspirais longuement, tentant de reprendre une apparence un minimum jovial. Je ne réussis que partiellement. Fin prête, je sonnais à la porte. Je crus réellement avoir fait erreur quand une jeune femme brune ouvrit la porte et mon trouble dut clairement apparaître sur mon visage. « …Bonjour, je suis bien chez Teddy ? » Si le nom de famille n’avait pas été le même j’aurais pu en douter. Explication plausible, Teddy était marié et il avait omis de le dire. J’aurais sans doute rapidement la réponse à cette question. Devant son silence, je me sentis obligée de donner plus d’informations. Je me demandais si elle était au courant de mon arrivée. Un sourire légèrement faux m’étirait les lèvres, mais j’avais l’étrange impression qu’elle pouvait clairement voir à travers mon petit jeu. « Je suis Honoria. Il est supposé m’héberger. » Le regard qu’elle posait sur moi était perturbant. J’en étais presque à gesticuler. Je me contentais de garder ce sourire de plus en plus faux aux lèvres, espérant que le brun allait vite arriver. En entendant cette femme que je ne connaissais pas crier à plein poumons le prénom de mon binôme, je sursautais légèrement, avec l’étrange impression que cela l’amusait. Les cris me rappelaient désagréablement le champ de bataille. Et c’était quelque chose qui devenait difficile à supporter. Quand elle recommença, j’étais préparée et restais impassible. Apparemment, il n’avait pas changé. Mais il aurait aussi pu me dire qu’il habitait chez A. et n’avait pas son propre appartement. Il n’arrivait toujours pas et la brune exaspérée finit par faire demi-tour pour aller le chercher elle-même. J’étais contente de ne pas être à sa place. Je doutais que ça se passe calmement.

Il arriva finalement dans l’entrée, la brune inconnue ayant disparu. A l’entente de ce surnom qu’il était le seul à m’attribuer, mon sourire devint plus vrai. Il n’avait pas changé depuis la seule et unique fois où nous nous étions rencontrés, à part qu’il semblait avoir été passé à tabac et sortait clairement du lit. Je n’étais plus trop habituée aux contacts physiques et fut surprise quand Teddy m’attira dans ses bras, les miens restant ballants à mes côtés. La position m’aurait sûrement fait rougir en d’autres circonstances, mais je savais qu’il était comme ça avec tout le monde. Son examen minutieux en revanche me laissa légèrement plus mal à l’aise. Je savais bien que j’étais différente. Je n’étais plus une petite fille rêveuse comme autrefois. Et il le voyait, mais ne dit rien. Pour le moment. « Hey, Teddy. Ça faisait longtemps… » Ravie qu’il ne me traite pas comme une victime, il m’entraîna à l’intérieur, conservant un contact auquel j’allais devoir me faire tant que je serais ici. Peut-être que ce ne serait pas si mal de le revoir.

Je sus finalement l'identité de la personne mystère. En effet, il m’avait bien dit qu’il avait une sœur et je ne savais pas pourquoi j’avais pensé qu’il pouvait être marié au lieu de vivre chez elle. A l’entente de sa dernière réplique, je fronçais les sourcils, grimaçant imperceptiblement. J’espérais qu’il plaisantait. Étrangement j’en doutais légèrement, surtout quand il mentionna une solution de secours. Mes parents seraient sans doute inquiets de savoir leur fille chérie seule en compagnie de deux hommes. L’idée faillit me faire rire, j’avais bien d’autres préoccupations en tête. Et puis, ce qu’ils ne savaient pas ne pouvait pas leur nuire, n’est ce pas ? Son enthousiasme était contagieux et mon sourire s’agrandit légèrement. Il finit par se taire et je compris que c’était mon tour de parler. « Le canapé me va parfaitement. Et je ne vais pas te forcer à dormir par terre. Tu as déjà la gentillesse de m’héberger. On partagera. » Ce serait bien la première fois que je partagerais le lit de quelqu’un, surtout métamorphosé en chat. Au moins, j’aurai des souvenirs extra à raconter à mon retour. Je ne restais que pour trois nuits en plus. Ma seule inquiétude était le fait que je pouvais faire des cauchemars – même s’ils étaient bien moins nombreux qu’autrefois – et je ne voulais pas qu’il soit réveillé par ma faute. « Je veux bien un verre d’eau s’il te plait. » Le portoloin avait toujours tendance à me dessécher et ma marche m’avait donné chaud. Ça changeait du temps russe. Je posais mon sac au sol, près du canapé. Mes yeux glissèrent dans la pièce et tombèrent sur un chat. « Oh. Comment est ce qu’il s’appelle ? » Je me sentis immédiatement fondre, et repensais par la même occasion à mon propre chaton que j’avais dû laisser à Durmstrang durant mon court séjour. Je l’avais depuis deux semaines seulement, mais on s’attachait rapidement à ces adorables créatures.

Me a écrit:
Président Miaou est trop chou <3
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