WHITHOUT THEM, MY LIFE IS LESS BEAUTIFUL
PRIVATE

La journée se terminait enfin, et je dois dire que j'étais bien heureuse. Oui, heureuse, bien que mon métier me passionne, il est vrai qu'à la fin d'une journée, à certaines époques, je suis bien heureuse de rentrer chez moi. Pourquoi ? Parce que parfois, je ne rentre même pas alors je tombe de fatigue au bout d'un moment, mais je vais me contredire, j'apprécie tout de même de rester sauver des vies de jour comme de nuit. Ce soir, je me décidais à faire un passage éclair chez moi avant d'aller rendre visite à mes parents, puis de retourner à l'hôpital, car oui, malgré la fatigue, je voulais y retourner au cas où.

Je sortis de l'hôpital, et transplana devant chez moi. Je me dépêchais de prendre une douche, puis de changer de vêtement. Au bout d'une demi-heure, j'étais de nouveau dehors, mais cette fois, je décidais de marcher. Je marchais longtemps jusqu'au chaudron baveur où je pouvais passer dans le monde moldu. Je saluais mes connaissances présentes au chaudron braveur, avant de pénétrer dans le monde moldu. Quand j'eus passé la discrète porte menant à ce monde qui n'était pas le mien, je découvrais des moldus, et parfois quelques sorciers, marchant dans les rues de Londres. Je souriais pour ne pas montrer ma gêne habituelle lorsque je ne me sentais pas dans mon élément. Je marchais à présent en direction du cimetière de Londres où défunt sorciers et moldus cohabitent, mais aussi où sont enterrés mes deux chers parents.

J'accélérais le pas, je ne savais pas pourquoi, mais ce dont j'étais sûr, c'était que je n'étais pas bien comme à chacune de mes visites sur la tombe de mes parents. J'arrivais quelques minutes plus tard devant le cimetière, et après avoir pris une grande respiration, je pénétrais dans le cimetière dont la porte était ouverte pour les visiteurs.

A peine entrait, je ne pus m'empêcher de regarder si quelqu'un était là, mais personne. J'avançais donc sans risque dans les sombres allées face aux vents du cimetière. Mon cœur se serrait à la vision de toutes ses tombes. Je sentais comme une peur m'envahir, imaginant chacun d'entre eux se réveillant, m'attaquant. Le froid ne faisait qu'accentuer ma peur, mon stresse et mon inquiétude. Au bout de l'allée que je venais de traverser, je tournais pour me retrouver face à la tombe de mes deux parents, Félicia Lockhart et Kellian Spencer. Mon cœur déjà serrait, ne put que se serrait un peu plus. Les larmes me montaient aux yeux, et je m'agenouillais devant leur tombe. J'étais à présent, genoux aux sols, quelques larmes sur mes joues blanches de froid regardant cette tombe qui protégeait deux êtres aimaient.

Je revoyais les doux moments passaient avec eux. Mes souvenirs défilaient dans ma tête à une vitesse folle pendant que mes larmes se faisaient plus nombreuses et que le vent fouetté mes cheveux. Mon enfance repassait encore et encore dans ma tête. Les rires de ma mère. Le cœur de ma mère s'arrêtant. Mon père pleurant tout en me consolant. Mon père me redonnant le courage d'avancer. Ma cousine m'aidant à tout surmonter. Le directeur m'annonçant la mort de mon père. Les enterrements. Tout revenait, à chaque minute, ma vie était passée au crible par mon cerveau, comme si celui-ci voulait examiner chaque parti de ma vie avec mes parents. Je pleurais. Je grelotais. Qu'est-ce qu'il pouvait me manquer !? Oh oui, sans eux, je n'étais pas complète, il manquait un morceau de moi depuis que je les avais perdu ... Encore, une fois, je lâchais tout, cette tristesse que sans cesse, je ne montrais pas pour avancer, continuer, vivre, et les rendre fière de moi. Je pleurais toujours. J'avais sorti un mouchoir et je laissais peu à peu, ma tristesse et la pression s'évaporer ...

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Soudain, j'entendis une voix murmuraient. Une deuxième s'ajouta. les deux voix inconnus discuté, je me leva, et me retournait. Tout à coup, au loin, je découvre deux personnes mains dans la mains marchant. Il sont dos à moi, je connais ces personnes, je le sais, je le sens, j'avance de quelques pas et reconnais mes parents. Je ne peux me retenir, j'ai envie de pleurer, et les larmes coulant sur mon visage, je m'écris :

" Maman, Papa ..."

Les deux personnes se retournent alors, et je peux à présent affirmer leur identité. C'était effectivement mes parents. Je ne savais que dire, que faire, j'étais surprise. Je me frottais les yeux, mais rien à faire les deux personnes restaient là. soudainement, ils m'appellent :

'Nemesis, viens, viens ma chérie ..."

Je commence à avancer d'un pas plus qu'incertain. Je me sens proche d'eux, proche de ceux dont j'avais tant rêvé de côtoyer de nouveau ... Alors que je suis presque a leur hauteur, ils reculent. J'avance alors de nouveau, mais une nouvelle fois, mes parents reculent. Cela dura pendant quelques minutes : J'avance. Ils reculent. J'avance. Ils reculent. Mes yeux deviennent rouges, je m'énerve et comme parlant à ma conscience, à mes bras, à mon corps, je m'exclame :

- Mais laissez-moi les approcher ! S'il vous plait !

C'était un cris de fureur. Je m'acharnais à avancer, mais eux reculaient sans cesse. Je ne pouvais m'empêcher dans ma folie de murmurer des "S'il vous plait", ou des "je vous en supplie, mais rien n'arrivait à me laisser atteindre les deux âmes qui me manquait tant.

NOW, I AM SURE, LIFE IS UNFAIR !
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J'avance. Ils reculent. J'avance. Ils reculent. Des actions qui me déplaisent et se répètent sans cesse. Je perds la tête, je cris, je désespère. Je pleure, je n'en peux plus. Suis-je folle ? Non. Ils sont là, j'en suis sûr. J'avance, j'avance, et alors que ma vision me dit que je les ai enfin touché, ma main ne sent rien, que du vent, que de l'air, en somme rien, rien de solide, rien de réconfortant, juste du vent.

Je ne comprends pas, tentant une seconde fois, mais toujours cette même sensation de vite. Tout à coup, ils se retournent vers moi d'une lenteur infini, et me regarde. Je n'ose plus bouger, je ne comprends pas comment je peux ne pas réussir à les toucher alors qu'ils n'ont pas l'air d'être des fantômes. Nick quasi sans tête, lui est un fantôme, mais eux ne le sont pas, ils ne donnent pas la même vision que Nick.

Je ne cesse de les regarder, et soudainement, j'ai comme l'impression qu'ils disparaissent peu à peu ou plutôt qu'ils changent devant mes yeux d'apparence. Je tente une approche, mais je sens que je dois rester où je suis comme si une force me retenait, alors je ne bouge pas, pétrifié par l'abominable spectacle.

Le teint autrefois frai de ma mère et de mon père se débarrasse tout cela pour arboré un teint pâle, tel une personne sur le point de vomir. Leurs yeux deviennent inexpressif, et je ne comprends pas ce qu'il m'arrive. J'ai comme l'impression d'être dans un de mes cauchemars, ais-je fait quelques choses de mal ? Pourquoi me faire subir cela ? J'aimerais partir, mais une infime part de moi, ne veut pas les laisser.
Leurs teints précédemment pale, deviennent carrément vert. J'assiste à un spectacle pour le moins affreux, et je ne cesse de reculer, reculer, mais quelques choses me force à de nouveau avancer.

J'étais toujours face à eux, j'observais ces deux êtres qui changeaient sous mes yeux. Les larmes coulaient de nouveau, et j'étais comme une petite fille que l'on avait privée de jour, perdu dans un univers d'horreur. Leurs sourires ne furent plus, et se transformèrent en de tristes expressions. Dans un dernier temps, ce fut le pire, mon père prit la main de ma mère, et petit à petit, ils se décomposèrent en milles et unes poussière. Ils n'étaient plus. Pour la seconde fois, je perdais les deux êtres qui me manquaient le plus au monde.

J'avais perdu mes parents, je les avais perdus à jamais. En pensant à cela, je sentis ma tête tourné, revivant chacune des étapes de ce qui venait de m'arriver. Soudain, je tombais, et ce fut comme un trou noir ... Oui, je m'étais évanouie ...