ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
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Posté Mar 1 Mar - 22:59.
Le jour venait de se lever sur Londres. La vie londonienne prenait son court peu à peu. Le soleil frappait mes yeux avec insistance, me forçait à me réveiller pour voir la ville encore à moitié endormie. Ce matin j'étais à l'hôtel, un hôtel magnifique que j'avais réserver pour une semaine, cela me permettrais de changer d'air et l'argent moldu que je gagnait devait bien me servir à quelque chose. Mes yeux s'ouvraient difficilement. 8 heures un mercredi matin et un hibou frappant à la fenêtre m'obligeant à me lever pour lui ouvrir. La gazette du sorcier, des pubs du chemin de traverse et... une lettre de January. Un flash envahie ma tête : Moi, January... sa sortie de 'l’hôpital et un baisé. Depuis ce dernier moment je n'avais pas revenue ma meilleure amie, je ne voulais pas la revoir car j'avais peur de cette perte de mémoire, j'avais peur de la regarder dans les yeux et de ne plus y voir l'amour qu'il y avait avant. Soupire. J'ouvrais la lettre à la va vite en la lisant en diagonale. Encore des questions, encore, toujours des questions. Je prenais une plume et un bout de papiers, je m'approchais du bureau avec le hibou sur mon épaule.
Janny, excuse-moi mais je n'ai aucune envie de répondre encore a des questions. Carlie, ta meilleure amie qui t'aime.
Je pliais le petit papier pour l'attacher à la patte du hibou qui s'envola aussitôt. A la suite de la journée je pris ma douche et passa chercher Anna-Lynne, ma soeur de naissance, pour aller boire un café et faire les magasins moldus pour l'après midi. Le résultat des courses fut que le reste le reste de ma paye du mois dernier fut totalement engloutie dans mes achats.
Au fait ça s'arrange avec January? Pas vraiment, c'est toujours vague dans son esprit même si elle sait maintenant que nous étions plus qu'amies. J'imagine qu'elle ne se souvient de rien d'autre? Non absolument rien... je ne lui ai pas dis que nous nous étions embrasser en sixième année. Un jour il faudra le faire. J’espère que je n'aurais pas à le faire... qu'elle s'en souviendra par elle même. Et... tu sais ce qui lui est réellement arrivée? Non...ça non plus elle ne s'en souviens pas ! [/color]
La conversation s'arrêta là. Pour finir la journée j'invitai Anna à venir passer la soirée à mon hôtel. A 20 heures nous sortions pour manger, et prendre un dernier verre dans les grandes rues de Londres. Finalement à 21 heures 30 nous étions sur le chemin du retour main dans la main comme deux vraies soeurs, sauf que nous ne l'étions pas vraiment.
Je crois que January est derrière nous. Je pense que tu rêve Anna !
Sans me retourner pour regarder ses dire je rentrais de le hall de l'hôtel pour demander les clefs de ma chambre. Je disparaissais dans un couloir pour réapparaitre seule de l'autre côté au bout de quelques minutes.
Bonjour January que me vaut cet honneur?
Anna avait donc finalement raison, c'était bel et bien ma meilleure amie qu'elle avait vue plus loin dans la rue. Rien ne voulait dire qu'elle nous avait suivie et j'en doutais même fortement car je ne lui avais pas dis où j'étais. Mais, cette coïncidence était tout de même bizarre non?
Dernière édition par A. Carlie Golan le Dim 27 Mar - 1:33, édité 1 fois
And that you'd be reminded that for me it isn't over,
« Carlie ? » Je fronçais les sourcils. Londres était une ville immense et il fallait que je tombe sur elle. Depuis notre baiser, j'étais confuse. Je ne savais pas quoi en penser. Ca avait été impulsif. Plus fort que moi. Plus fort que nous. Comme si une barrière que nous avions érigé depuis des années entre nous s'était soudainement rompue sous le coup de l'émotion, cette émotion que nous partagions secrètement. Carlie m'avait dit que cet « incident » s'était déjà produit auparavant. Quand nous étions de jeunes élèves de Poudlard. Je n'en avais aucun souvenir, mais quelque chose me dérangeait. Comment se faisait-il que Carlie était la seule personne pour laquelle mes sentiments n'avaient pas disparus ? Je ne pouvais pas le nier, ils étaient là. Enfouis, en moi, comme une sorte de mémoire tactile, physique, concrète. Comme si mon corps se rappelait du sien, mais que ma conscience l'avait oubliée. Comme s'il y avait quelque chose que je ne pouvais oublier. Et que ce quelque chose, c'était elle. Depuis, je l'avais harcelée de questions. Je voulais tout savoir sur ce phénomène étrange qui nous unissait. Pourquoi elle ? Pourquoi moi ?
Sans faire attention, je l'avais suivie. Elle était avec une autre femme. Une once de jalousie me procura quelques frissons. Pourtant, nous n'avions encore discuté de rien. Qu'étions nous au juste ? De simples amies qui avaient commis la même erreur deux fois ? Non, nous étions plus que ça. Dans ma tête nous étions des amantes. Des amantes maudites par une conscience oubliée, par une mémoire trouble. Mais pour Carlie, les choses étaient-elles si claires ? Avait-elle besoin de moi comme j'avais besoin d'elle ? Pensait-elle à moi comme je pensais à elle ? J'avais beau avoir tout oublié de nos années passées, quelque chose en moi me disait qu'elle était, sans doute, la personne la plus importante de ma vie.
A la base, j'étais venue chez les moldus pour faire quelques achats. Je n'étais pas très satisfaite de ma garde robe. Il me fallait des choses plus discrètes à me mettre sur le dos. J'avais alors été du côté de la High Street Kensington. On m'avait parlé du magasin Topshop. Puis j'avais décidé de dîner sur place. C'était là que, parmi la masse d'anglais qui se précipitaient pour faire la fête j'avais reconnu Carlie. Avec cette fille. Et elles semblaient se rendre dans un hôtel. Ma gorge se noua. Il fallait que j'en sache plus. J'étais en colère. Je ne savais pas ce qu'il se passait, mais j'avais mal. Je me sentais trahie. Je savais que je n'avais aucune raison de me sentir ainsi. Carlie ne m'appartenait pas. Mais je n'y pouvais rien. C'était plus fort que moi.
Lorsque Carlie pénétra dans l'hôtel, j'attendis quelques secondes avant d'entrer. Elle avait disparu. Je regardais dans tous les sens, complètement ahurie, furieuse. Puis j'entendis sa voix. Malgré moi, ce son m'échappa un sourire que je réprimai immédiatement. « Bonjour January que me vaut cet honneur ? »
Elle se tenait là, devant moi, les bras croisés. Elle n'avait pas l'air contente. Je me rendis compte que j'avais fait quelque chose de mal. Que j'aurais du la laisser tranquille. Que j'étais sûrement du passé pour elle. Et que j'étais bien bête d'y croire. Je balbutiais quelques mots.
« Je... Euh... Je t'ai vue, dans la rue avec... »
Je marquais une pause. La colère m'envahit à nouveau.
« Avec cette fille. Et j'ai voulu vous dire bonjour, mais vous étiez un peu trop loin. Voilà. C'est tout. »
J'étais sèche et froide. J'étais furieuse. Sans aucune raison, certes, mais je ne pouvais réprimer cet élan de rage qui s'était emparé de moi. J'en tremblais presque. Et, de la même manière, je ne pus réprimer la remarque cinglante qui m'échappa.
« Bon, je ne vais pas te retenir plus longtemps. Quelqu'un doit surement t'attendre dans le lit. »
Je restais là, devant elle, figée. Je n'arrivais pas à croire que je venais de dire ça. Alors je me retournais vers la sortie. J'avais tout gâché.
Voilà xD Désolée pour le retard, j'espère que ça te plaira
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Posté Mar 8 Mar - 20:32.
Londres était une ville immense et je tombais sur la personne que je n'avais pas envie de voir. Enfin si, j'avais envie de la voir mais l'idée du contact avec elle m'apportait une trop grande douleur. J'aimais January, j'en étais persuadée mais elle, elle ne devait même pas se souvenir que ses yeux étaient d'accord avec les miens à une certaine époque. Un sentiment de culpabilité se prit en moi quand je l'aperçue, je fuyais ma propre meilleure amie, la personne pour qui je devrais toujours être là quoi qu'il se passe, ma soeur de coeur, mon amie la plus fidèle, mon amour, bref...Ainsi j'étais restée quelques secondes à la regarder avant de prendre la parole, quelques secondes pour se souvenir de moments riches en émotions, de moments d'amours etc... des moments qui ne faisaient qu'aggraver la douleur que j'avais. Ma bouche prononça des mots sans que je ne sache les retenir et l'effet fur immédiat sur ma jeune amie.
Je... Euh... Je t'ai vue, dans la rue avec...
Dans le plus profond de mon âme je me rendais compte qu'elle ne savait même pas qui était la personne, et que peut être Janny était là à cause d'un trop plein de jalousie. Ces phrases dans ma tête, mes pensées, me donnèrent envie de verser une larme mais, je ne devais pas pleurer devant elle.
Avec cette fille. Et j'ai voulu vous dire bonjour, mais vous étiez un peu trop loin. Voilà. C'est tout.
Cette fois ce fut le sourire qui eut envie de sortir, j'avais envie de rire de bon coeur tellement tout cela m'avait l'air bizarre et... mignon. Je savais pourtant qu'elle ne pouvait pas se souvenir de Anna mais cela paraissait tellement improbable à mes yeux, Anna avait beau ne pas être de mon sang c'était ma soeur et qui pouvait avoir une relation avec sa soeur? Et ce ton sur lequel elle me parla, tellement improbable si elle avait été vraiment elle.
Bon, je ne vais pas te retenir plus longtemps. Quelqu'un doit surement t'attendre dans le lit.
Sur ce coup le rire n'arriva pas à rester dans ma gorge, je n'en pouvais plus, j'étais même au bord du fou rire. Pourtant, j'aurais du dés ce moment-là commencer à l'empêcher de partir, j'aurais dû rester calme et lui expliquer tout ce qu'elle devrait savoir et sourire en lui disant que ce n'était rien quand la mémoire lui reviendrais mais non... j'étais trop moi-même.
January, je sais bien que tu as perdue la mémoire mais de là à croire que je pourrais coucher avec Anna...
Il me fallait bien prés d'une minute pour arriver à me calmer. Des larmes étaient tombées de mes yeux tellement j'avais trouvé cela drôle.
Pardonne-moi January, je sais bien que tu ne te souviens pas... Anna est en quelques sortes ma soeur, nous sommes nées le même jour au même endroit après qu'elle ai fait perdre les eaux à ma mère. Je te dois des réponses suis-moi !
Sous un regard bienveillant d'amie je lui tendais la main pour qu'elle me suive vers ma chambre d'hôtel. Anna qui avait tout suivi depuis un petit coin vint à notre rencontre pour prendre congé avec un de ses sourire coquin qui voulait dire qu'elle avait tout entendue de notre conversation.
And the games you play, you would always, always win
Elle éclata de rire, ce qui m'obligea à me retourner. Je fronçais les sourcils et arboraiS une moue boudeuse qui traduisait bien mon état d'esprit. Elle riait de plus belle. Je ne comprenais pas. Je haussais les sourcils et me pinçais les lèvres. Elle savait que je ne partirai pas tant que je n'aurais pas ma réponse.
« January, je sais bien que tu as perdue la mémoire mais de là à croire que je pourrais coucher avec Anna... »
Elle riait tellement qu'elle en pleurait. Ce qu'elle était belle ! Ce sourire, ces yeux, c'était à se damner. Et moi, j'étais là, plantée au milieu du hall, et je faisais tout mon possible pour garder mon sérieux, même si ma moue se transformait en un timide sourire. Même si mon regard froid semblait se décrisper. Qui était donc cette Anna dont elle me parlait ? Une amie ? Une cousine ? Une ex ? Un travesti ? La question persistait pendant que Carlie essayait de se calmer. Je croisais les bras. « Pardonne-moi January, je sais bien que tu ne te souviens pas... Anna est en quelques sortes ma soeur, nous sommes nées le même jour au même endroit après qu'elle ai fait perdre les eaux à ma mère. Je te dois des réponses suis-moi ! »
Sa sœur ? En effet, ma position était totalement ridicule. Je rougissait de honte. Comment avais-je pu être aussi bête ? Même si cette révélation aurait du m'apaiser, j'étais tout de même inquiète. J'avais perdu toute crédibilité aux yeux de ma meilleure amie. Non, ce n'était pas ma meilleure amie. Je savais qu'elle était plus que ça. Avait-elle renoncé ? Avait-elle définitivement abandonné l'idée que je puisse l'aimer ? Devrais-je faire le premier pas ? Je ne savais pas où me mettre. Je ne savais pas quoi répondre. J'avais honte. Tellement honte que j'aurais préféré mourir. Carlie me tendit sa main, que je pris. Elle me conduisait à sa chambre, après qu'Anna ait annoncé son départ.
« Mais pourquoi est-ce que tu vis dans un hôtel au fait ? »
Je savais que je devais l'énerver avec mes questions , mais je n'y pouvais rien. J'avais perdu tout ce que je savais d'elle. On l'avait cruellement effacée de ma mémoire. Comme si elle n'avait jamais existé. Mais quelque chose était toujours là. Quelque chose qui faisait que, quand je la voyais, je me sentais toujours mieux. Que ses yeux bienveillants, que ce sourire lumineux, me réconfortaient et me rappelaient que je n'étais pas seule. Je regardais au sol. Comment lui dire ? Comment lui parler ? Je n'en avais aucune idée. Nous étions au beau milieu d'un couloir. Ma main attrapa son bras pour l'arrêter. Je la regardais dans les yeux.
« Carlie... J'ai vraiment besoin de savoir... Ce baiser... C'était quoi ? Qu'est-ce qu'on est au juste ? Des amies ? Dis moi... C'est tout ce que je veux savoir. »
Avoir cette conversation au beau milieu d'un couloir était, certes, incongru, mais cette question m'avais brûlé les lèvres depuis que je l'avais vu. Il fallait que je sache si c'était vrai, ou si tout se passait dans ma tête, encore.
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Posté Mer 9 Mar - 12:36.
Mais pourquoi est-ce que tu vis dans un hôtel au fait ?
Bonne question, pourquoi je vivais dans un hôtel? Qu'est ce qui m'avait prit pour avoir envie de venir ici plutôt que de rester dans mon appartement? Je n'en connaissais pas la réponse, mais ce que je savais c'était que j'aimais cet endroit, j'aimais le fait de n'avoir rien à faire... à part payer. Sur cette question je ne su quoi répondre et me torturais le cerveau pour trouver une réponse à donner.
Heu... Je n'en sais rien January, je n'avais tout simplement pas envie d'être dans mon appartement mais je n'avais pas non plus envie de sortir de Londres.
Cette réponse devait être la vérité, du moins c'est ce que j'en pensais. J'aimais beaucoup Londres et n'aimais pas partir trop loin, j'aimais le fait que cette ville soit autant remplie, j'adorais le fait qu'il y ai du bruit, de l'action, des problèmes et des moldus. Nous marchions à travers les couloirs de l'hôtel, j'avais demander une chambre un peu à l'écart de tout mais avec une belle vue et le soleil du matin qui viendrait nous frapper le visage, le seul inconvenant était qu'il fallait traverser tout l'hôtel pour y accéder... mais elle en valait largement le coup. Pendant notre marche j'étais restée silencieuse, je savais très bien que cela n'allait pas durer, j'avais dit à Janny que je lui donnerait des réponses et cela voulait dire qu'il y aurait des questions. Pas beaucoup plus tard, voir très peu, avec que cette pensée eut traversée la tête cela fut confirmé.
Carlie... J'ai vraiment besoin de savoir... Ce baiser... C'était quoi ? Qu'est-ce qu'on est au juste ? Des amies ? Dis moi... C'est tout ce que je veux savoir.
Un sourire traversa mon visage. Je la regardais dans les yeux mais les détourna vite car je les avais en horreurs. Oh ils étaient beaux ce n'était pas le problème, c'était simplement le regard qui me dérangeait rien de plus.
Peux-tu au moins attendre d'être dans ma chambre pour ne pas craindre d'être entendues par des moldus?
Je n'attendais pas sa réponse et lui adressais un petit signe de tête qui voulait dire merci. C'était une certaine façon de gagner aussi du temps. A peines une petite minute plus tard nous étions devant la porte de la chambre 128, je prit un certain temps à trouver la clé, évidemment je le faisais volontairement encore une fois, car je savais très bien pour elle était, mais cela me permettait de retarder ma réponse. Après quelques temps je ne pus plus faire semblant, j'ouvrais donc la porte et laisser entrer la meilleure amie avant de refermer la porte derrière elle. Je ne répondais toujours pas, je restais muette et me forçais à faire autre chose mais quand je me tournas vers elle, ses yeux semblaient attendre autant qu'elle une réponse.
Janny.... ma voix devenait plus faible. Je ne sais pas ce qu'était ce baiser.
Je soupirais, j'avais évité cette question tellement de fois qu'elle devait en avoir autant marre que moi.
Je t'ai dis que ce n'était pas la première fois que ça nous arrivait, à Poudlard c'est déjà arrivé après que nous nous soyons disputé. Tu es ma meilleure amie et tu étais partie à Beaubatons... je ne l'avais pas accepté et moi de mon côté je me détruisais à petit feu en ton absence. Un jour j'ai été violée, je ne te l'avais pas dis et quand tu es rentrée tu l'as appris. Nous nous sommes disputée pendant longtemps, tu essayais de comprendre et moi de te faire taire, je pensais que tout était de ta faute que si tu avais été là ça ne serait jamais arrivé. Puis... je t'ai embrassé pour te faire taire, pour te choquer mais nous sommes restées unies pendant longtemps.
Mes yeux à moi brillaient, de larmes, de colères et d'injustice. Nous n'avions jamais parlé de tout cela, nous avions fait comme si de rien était et le faire aujourd'hui me donnait une drôle de sensation, une boule dans l'estomac.
Nous avons déclaré que nous avions fait une erreur, que c'était de l'émotion et nous n'en avons jamais plus reparlé. Pourtant... avant il y avait dans ton regard une étincelle qu'il n'y a plus aujourd'hui.
Mon histoire était terminée, je restais figée et silencieuse mes yeux dans les siens, je crus pendant un court moment revoir son regard, malheureusement ce dut être un simple effet de mon imagination... un regret, un souvenir.
Elle avait l'air aussi confuse que moi. Peut-être plus. Elle baissait les yeux. Sa voix s'évaporait dans un murmure presque inaudible. « Je ne sais pas ». Tout était si compliqué. Tout semblait avoir toujours été si compliqué avec elle. Elle exerçait une sorte de charme sur moi. Comme si elle m'avait ensorcelée. Comme si, malgré les souvenirs qui me manquaient, je me souvenais d'elle par la force de la magie. Comme si je n'avais jamais pu me passer d'elle. Et comme si je ne le pourrais jamais.
« Je t'ai dis que ce n'était pas la première fois que ça nous arrivait, à Poudlard c'est déjà arrivé après que nous nous soyons disputé. Tu es ma meilleure amie et tu étais partie à Beauxbatons... je ne l'avais pas accepté et moi de mon côté je me détruisais à petit feu en ton absence. Un jour j'ai été violée, je ne te l'avais pas dis et quand tu es rentrée tu l'as appris. Nous nous sommes disputée pendant longtemps, tu essayais de comprendre et moi de te faire taire, je pensais que tout était de ta faute que si tu avais été là ça ne serait jamais arrivé. Puis... je t'ai embrassé pour te faire taire, pour te choquer mais nous sommes restées unies pendant longtemps. »
Je n'arrivais pas à y croire. Elle avait tout déballé d'un coup, d'un seul, un discours magistralement dense qui justifiait sa conduite et la définissait. Elle m'avait tout dit quelques phrases, quelques mots, mais qui avaient plus de sens que tous les livres que j'avais pu lire, que toutes les phrases que j'avais pu entendre. Ses yeux brillaient. Je voyais des souvenirs, une mémoire condamnée à se souvenir de l’impardonnable. Dans ces larmes, retenues, je voyais tout une vie à se battre contre ce souvenir qui la hantait. « Nous avons déclaré que nous avions fait une erreur, que c'était de l'émotion et nous n'en avons jamais plus reparlé. Pourtant... avant il y avait dans ton regard une étincelle qu'il n'y a plus aujourd'hui. »
Je serrais les poings. Je lui en voulais. Elle avait l'air déçue . Déçue de moi. Mais qu'est-ce que j'y pouvais moi, à ma perte de mémoire ? Rien. Je n'y pouvais rien. Je ne pouvais rien changer. J'avais beau essayer, rien n'était jamais revenu et rien ne reviendrait jamais. Je vivais par procuration. Je vivais par la grâce des souvenirs qui m'avaient été racontés. Je vivais d'une mémoire artificielle. J'étais artificielle. Une création imbriquée des pensées des autres. Un joli puzzle qu'on faisait et qu'on défaisait à sa guise.
« Ah oui, ben excuse-moi d'avoir perdu la mémoire, Carlie ! »
Je m'exclamais. Ma voix détonait d'une certaine agressivité que je ne regrettais pas. Depuis l'accident, j'avais l'impression que toute notre relation était fausse. Superficielle. Transparente. Un lien faux, créé ex nihilo pour l'occasion. Comme tout le reste dans ma vie, ce n'était peut-être qu'un mensonge.
« Tu crois que ça m'amuse de plus me souvenir ? Tu crois que ça m'amuse de devoir écrire des dizaine de lettres par jour pour qu'on me raconte MA vie ? Tu crois que j'aime cette situation ? Tu crois que ça me fait plaisir de voir cette.. déception dans le regard de ceux qui je suis sensée connaître ?! La pauvre... Mais comme elle ne se souvient plus de moi, autant la laisser tomber ! C'est ça que vous vous dites, tous ? »
Ma main heurta le mur blanc dans un élan de rage. Toutes les émotions, tous ces sentiments accumulés depuis mon accident remontaient à la surface de mes yeux dans des larmes de colère. Je la fixais. Mes lèvres tremblaient. Je tremblais de colère. Mais ce n'était pas du mépris qu'on lisait dans mes yeux. Ce n'était pas de la haine. C'était de la tristesse. La tristesse d'être une coquille vide. La tristesse d'avoir perdu mon âme. De m'être perdue moi même, dans les limbes de mon esprit, au fin fond de mon être. Dans un endroit que je ne pourrais jamais atteindre. Auquel je ne pourrais jamais revenir. Je devais apprendre à recommencer. Je n'avais plus aucun espoir.
« Je pensais que tu serais différente d'eux... Que tu ne me laisserais pas tomber parce que je ne me souviens pas. J'ai été bien naïve. »
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Posté Lun 14 Mar - 23:24.
Ah oui, ben excuse-moi d'avoir perdu la mémoire, Carlie !
J'aurais du me douter que ça finirait comme ça. Elle ne comprenait donc pas que je répondais le moins possible a ses questions pour éviter les disputes entre nous, pour éviter que nous ne dépassions les limites, et peut être même pour éviter de nous emporter de nouveau. L'agressivité montait sans sa voix comme la colère montait en moi au même moment. J'inspirais un coup, j'étais persuadée de devoir m'attendre à une tirade. Pas manqué, à peine quelques secondes plus tard mes inquiétudes c'étaient réalisées... quelques secondes plus tard January parlait.
Tu crois que ça m'amuse de plus me souvenir ? Tu crois que ça m'amuse de devoir écrire des dizaine de lettres par jour pour qu'on me raconte MA vie ? Tu crois que j'aime cette situation ? Tu crois que ça me fait plaisir de voir cette.. déception dans le regard de ceux qui je suis sensée connaître ?! La pauvre... Mais comme elle ne se souvient plus de moi, autant la laisser tomber ! C'est ça que vous vous dites, tous.
Ces mots faisaient autant mal que donnaient envie de rire. Qui avait été à son chevet pendant tout ses jours? Qui étaient resté dés le départ pour essayer de lui faire comprendre qui elle était et qui étaient tous ses gens qui venaient la voir. Qui essayait de lui rappeler diverses choses de la magie? Qui, qui qui...? Pourtant Janny était là à déblatérer des paroles sans essayer de comprendre ce qui se passait aussi dans ma tête.
Je pensais que tu serais différente d'eux... Que tu ne me laisserais pas tomber parce que je ne me souviens pas. J'ai été bien naïve.
La douleur traversa mon coeur. Mes yeux quant à eux s'emplirent de colère et je me retournais vers elle avec colère, je m'approchais d'elle pour poser mes mains prêt des siennes et mon visages à peine à quelques centimètres du sien.
La porte de ma chambre t'es grande ouverte si c'est ce que tu crois. Tu trouves surement ta situation difficile à vivre mais est-ce que tu pense seulement à nous qui te connaissons depuis douze ans ou depuis ta naissance? Tu crois que c'est facile de te voir souffrir et nous oublier? Tu crois vraiment que on serait resté exactement les même alors qu'un simple baisé comme le notre a été oublier... que c'est comme tout reprendre a zéro? Tu te trompe de personne ma belle, qui a été là dés le premier moment de ton accident? Qui c'est battu pour te faire croire que j'étais ta meilleure amie? Qui a essayer de te réapprendre un peu de magie? Et qui est toujours là pour toi même si elle refuse de répondre à des questions?
Pendant tout ce temps je l'avais regarder dans les yeux. Fixement. Finalement au bout de quelques secondes sans paroles je lâchais le mur et m'éloignait d'elle pour m'installer sur mon lit la tête dans les mains. Janny ne comprenait donc pas la souffrance que nous aussi nous pouvions avoir?
Et dans tout ça, tu nous avais aussi oublier nous deux... tu avais oublier cette relation que nous avions... cet amour impensable et que nous trouvions pas acceptable venant de meilleures amies. Avant ton accident je te voyait avec un homme mais toujours avec la flamme dans les yeux, mais maintenant il n'y a plus rien. Maintenant si tu penses toujours que je t'ai abandonnée et que je ne te mérite pas... tu connais le chemin de la sortie !
Bien sur je n'avais pas envie qu'elle s'en aille, pas maintenant qu'elle était là, pas maintenant que j'avais enfin dis ce que j'avais sur le coeur depuis un moment. Si seulement un miracle pouvait se produire et qu'un brève instant tout sois comme avant... si seulement... si seulement j'avais eut le courage de lui dire tout cela avait.
Elle s'était rapprochée. Elle me parlait, mais je ne voyais que ses yeux. Je ne voyais que sa colère qui brillait dans un éclat lumineux. Je ne sentais que son corps, trop près du mien. La bouche mi ouverte, mon regard plongé dans le sien. Et la rage sur le bout de la langue. J'étais affolée. Trop de sentiments. L'envie de l'embrasser. L'envie d'elle. L'envie de la pousser contre le mur. L'envie de partir. L'envie de m'effondrer. L'envie de crier. L'envie de ses lèvres. L'envie de sa peau contre la mienne. Mais j'étais pétrifiée. J'attendais que mon cerveau fasse le tri à ma place. J'attendais que tout ça se finisse.
Elle avait raison, j'étais égoïste. Je ne pensais qu'à moi, qu'à ma perte de mémoire. Et je blâmais les autres, car je n'avais personne d'autre à blâmer. Ceux qui m'avaient fait ça avaient été assez lâche pour s'effacer de mes souvenirs pour toujours. Et même si Vera et Pió menaient l'enquête. Même si chacun d'entre eux voulait m'aider. Je savais bien, au fond de moi, que je ne saurai jamais. Et ça me tuait de savoir que ça pouvait se reproduire. Qu'ils étaient là, qu'ils m'attendaient, et que lorsqu'ils le voudraient, ils pourraient remettre ça. M'agresser. M'ôter la mémoire. M'ôter Carlie, encore. Et je serais perdue à nouveau, dans ce vide qu'était mon esprit. Dans ce vide qu'était toute ma vie.
Elle parlait, elle parlait. J'entendais, mais je ne voulais pas comprendre. Comment avais-je pu être aussi bête ? Comment avais-je pu lui en vouloir une seule seconde ? Mais je soutenais son regard. Je ne voulais pas le quitter. Je ne voulais pas m'en détacher. J'étais comme envoûtée. Elle m'engueulait, mais je buvais ses mots. Quelque chose se produisait en moi, je le sentais.
Le chemin de la sortie, je n'avais pas l'intention de l'emprunter. Je ne me connaissais que trop peu, mais bien assez pour savoir que si je quittais la pièce, je finirai par revenir comme un chien battu quelques heures plus tard pour m’aplatir et m'excuser. Cette dispute me hanterait. Je passerais des heures à y réfléchir. C'était pourquoi il fallait que cette histoire se règle vite. Il fallait que cette « erreur » s'éclaircisse. Il fallait que je sache.
Carlie s'était assise sur son lit. Elle était effondrée. Je me sentais mal. Je ne savais pas quoi faire. Elle venait de se livrer à moi et je restais muette comme une carpe. Les mots se bousculaient dans ma tête, mais rien ne semblait vouloir en sortir. Alors je le fis. Je m'avançais vers elle dans une sorte d'élan passionné. Je levais sa tête vers la mienne, la prenant entre mes deux mains. Je ne calculait plus mes gestes. Je n'étais plus maître de moi même. Mon corps avait pris le dessus. Je la regardais, quelques secondes. Je regardais ses yeux pleins de larmes. Je fermais les miens et mes lèvres finirent par se poser sur les siennes dans un baiser passionné. Puis je m'écartais. Je ne savais pas quoi dire. Ni quoi faire. Que venait-il de se passer au juste ? Je venais d'embrasser Carlie. Comme le destin m'y avait poussée il y a quelques années. Comme si toute la tension que nous avions retenu depuis des années nous avait amenée à ce moment même. Maintenant, tout ne dépendait plus que d'elle.
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Posté Jeu 17 Mar - 1:03.
Oui oui j'étais totalement hors de moi. Cette fille ne pense vraiment qu'a elle. Et nous alors ses amis, elle ne pense pas qu'ils ont une vie autre qu'avec elle? Même si dans mon cas ma vie c'est elle...Après quelques secondes à passer pour me calmer plein de pensées des plus incongrues se baladaient dans ma tête... par exemple je me voyais abandonné lâchement la pauvre January à son sort, je me voyais fuir Londres et oublier ses lettres... peut-être faire faire croire que j'étais morte. N'importe quoi... ce n'était absolument pas possible, même si je l'aurais voulu une force puissante m'attachait à elle comme un aimant ne se résister de se coller au frigo. D'autre part je voyais tout le contraire, je voyais l'amour que j'avais pour cette jeune femme prendre le dessus, je me voyais l'embrasser pour ne plus jamais la quitté. Cette idée me plaisait beaucoup plus, mais c'était aussi celle qui me faisait le plus peur.
Je respirais profondément, assise sur mon lit les yeux vagues, bien qu'ouverts, sans me rendre compte que ma meilleure amie ne m'avait pas encore lâchée des yeux. Un instant plus tard cette erreur fut réparée, en quelques secondes toute la colère éprouvée s'était évanouie dans un simple regard tout comme la peur partait quand je montais sur un balai. Aucun mot ne voulait sortir de ma douche... je la regardais simplement. Puis... le drame... le coeur battant. Deux lèvres devaient de se poser sur les miennes dans un élan totalement passionné. Je n'avais pas cherché à éviter cela, je n'avais pas cherché à arrêter ce baiser et au contraire j'avais cherché à le continuer. Mon coeur battait à cent à l'heure. C'était maintenant un sentiment de peur qui avait pris par de moi... j'étais dans ma propre chambre d'hôtel je ne pouvais pas dur, je ne pouvais pas dire que c'était encore une erreur, car pour moi ce ne l'était pas. Mon dieu qu'avons-nous fait?
Je...heu... toilettes.
En effet je n'avais rien trouvé de mieux que de dire que j'avais envie d'aller aux toilettes. Simplement une fois dans la salle de bain je fermais le verrou derrière moi et me laissais tomber le long du mur la tête dans les mains. Ainsi de longues minutes passèrent et ma tête était comme sur le point d'exploser... des centaines de pensées et de souvenirs se baladaient dans mon esprit. Je ne comprenais pas.... je ne savais pas ce qui me dérangeait dans le fait que ce soit elle... surement pas le fait que ce soit une fille, je n'avais jamais rien eut contre ça. Surement le fait que ce soit ma meilleure amie... celle qui m'a vu grandir et vivre des épreuves... surement que j'avais encore de la renquoeur pour ce qui s'était passé à Poudlard. Finalement au bout de cinq bonnes minutes et avec un courage digne de mon ancienne maison je me relevais et ouvrait la porte. Toujours le silence, mes cordes vocales avaient pris son envol. En me retrouvant ainsi face à elle, en la regardant dans les yeux, l'amour que j'avais à son égard ne cessait d'exister.
January je...
Je quoi? Quel excuse bidon j'allais encore inventer cette fois?A cette pensée mon cerveau ne fit qu'un tour, ne réfléchit pas et donna pour une fois sa raison... au coeur.
... t'aime.
Pour la deuxième fois ce jour là nos lèvres entrèrent en contact. Mon coeur battait la chamade mais pour cette fois c'était de bonheur.
Je la regardais partir en silence. Je ne pouvais rien dire. Rien faire. J'étais pétrifiée. Les yeux grand ouverts. La bouche courbée par la surprise. Je respirais lentement, tentant de me calmer. Que venait-il de se passer ? Que venions nous de faire ? Je ne réalisais pas. Pas encore. Ses lèvres sur les miennes. Quelques secondes plus tôt, elle était là. En face de moi. Scellée à moi. Et elle s'était enfuie. Etait-ce un signe ? Devais-je partir, moi aussi ? La porte n'était qu'à quelques mètres de moi. Je serrais les poings. Non, je ne partirais pas. Pas cette fois. Je ne cacherai pas ce qu'il venait de se passer derrière le mot « erreur ». Je ne me dissimulerai pas. Le destin semblait s'acharner à vouloir nous séparer. Mais nous ne cessions de nous recroiser. A Poudlard, et maintenant ici, dans cette chambre. Comme si nos chemins étaient supposés se rejoindre, quelque part. Comme si nos vies étaient condamnées à n'en former qu'une seule. Carlie ne revenait pas. Je faisais les cent pas dans la chambre. J'étais agitée. Je ne pouvais pas rester en place. Ma gorge se nouait dans une angoisse pathétique. Allait-elle sortir un jour ? J'entendis la porte s'ouvrir derrière moi. Elle apparaissait. Je ne savais pas ce qu'elle allait dire. Ce qu'elle allait faire. Mais j'attendais. Je la fixais. J’appréhendais.
« Je t'aime. »
Pendant l'espace d'une seconde, mon cœur cessa de battre. Le temps s'arrêta. Je n'étais plus la pauvre amnésique de la cinquième rue. Je n'étais plus la vieille amie qu'on aidait gentiment. Dans ses yeux, j'étais moi. Celle qu'elle aimait. Celle qu'elle avait toujours aimé. Celle qu'elle embrassait , en ce moment même. Celle que je serrais contre moi pour la sentir, plus près. Elle m'aimait. Mais moi ? Qu'est-ce que je ressentais pour elle, au juste ? Qu'est-ce que ce corps, ce corps sans âme, sans mémoire essayait-il de me dire ? L'aimais-je aussi ? Ou du moins, autant qu'elle ? Sans m'en apercevoir, je l'avais fait reculer jusqu'au mur. Les derniers instants d'un baiser. Nos fronts étaient collés. Nos lèvres n'étaient séparés que par quelques millimètres. Et ses yeux. Ses yeux remplis d'espoir. Ma main caressa doucement sa joue. Les yeux clos, je reprenais possession de ses lèvres quelques instants. C'était comme un besoin. Un besoin vital dont j'abusais, nécessairement. Puis je m'écartais d'elle. Je ne savais plus où j'en étais. Qu'est-ce que je devais faire maintenant ? La blesser ? Lui mentir ? Est-ce que je l'aimais ? Je n'en savais rien. Je n'en savais strictement rien. Je n'osais plus la regarder dans les yeux. Et maintenant ?
Je balbutiais quelques mots. Je paniquais. Je regardais de tous les côtés à la recherche d'une réponse. A la recherche d'un souvenir. J'étais en colère. En colère contre ma stupide mémoire qui m'avait laissée tomber. Je n'avais jamais été confrontée à une situation de ce genre. Comment devais-je réagir. Malgré toute la force que je mis à les réprimer, les larmes coulaient sur mes joues.
« Je sais ce que tu veux que je te réponde. »
Je levais les yeux vers les siens.
« Je sais. »
Et dans un murmure
« Mais je ne peux pas... Pas pour le moment... »
Et sans plus d'explications, je me dirigeais vers la sortie. Celle que je n'avais pas voulu prendre quelques minutes plus tôt. Je fuyais. Encore.
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Posté Dim 27 Mar - 1:32.
Toutes mes pensées étaient sorties de mon corps. Je n'avais pas réfléchie, j'avais juste laisser mon corps faire ce dont il avait envie depuis bien longtemps. Je ne crois pas que je me rendais compte de ce que j'étais entrain de faire, je n'avais pas peur, j'avais confiance en moi. Ce baiser était un vrai don de dieu, j'étais heureuse à n'en plus pouvoir. Sa main caressait ma joue d'un geste tendre et c'était tout mon coeur qui s’emplissait de joie, je ne pouvais imaginer que quelqu'un chose pourrait trouver ce moment. J'étais certaine que cette fois c'était bon, ma père était terminée... nous étions enfin ensemble et rien ne pourrait nous séparer. Elle m'aimait... son baiser en était la preuve. Un deuxième baiser se posa sur mes lèvres et mes yeux eurent envie de s'emplir de larmes, pas les même que précédemment bien sur. Puis la séparation et l'incompréhension... pourquoi elle se détachait de moi? Pourquoi ces yeux étaient-ils si fuyant et baigner de larmes ? Dis quelque chose January, ne balbute pas je viens de t'avouer mes sentiments... Janny. Mes pensées se bousculait dans ma tête et je voyais là une infâme trahison.
Je sais ce que tu veux que je te réponde.
Mon coeur s’arrêta de battre, mes mains tout comme tout mon corps commença à trembler. Non... ne me fait pas ça.
Je sais...Mais je ne peux pas... Pas pour le moment...
Mes yeux s'emplirent de larmes alors qu'elle commençait à prendre le chemin de la sortie. Je voulais de me faire jeter par la femme de j'aimais... après de longues années de silences. Après de longues années à se répéter que nous ne faisons que des erreurs. En étais-ce une?
C'est ça va t'en !
J'avais hurler de toute mes forces. Les larmes coulaient le long de mes joues et mes yeux lançaient des éclairs qui lui montrait bien toute la colère que j'avais en moi. Trouvant qu'elle n'allait pas assez vite je couru vers la porte et la mis dehors. D'un coup sec la porte se referma et moi... moi je tombais le long de la porte alors que les sanglots s'emparaient de moi. A ce moment là j'aurais voulu mourir.
