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lovely day for a nice cup of tea || Mamie (PM)
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
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Message Posté Ven 28 Oct - 12:25.
the kids aren't all right




STATUT DU SUJET : privé
NOM DES PARTICIPANTS : Malphéda Graymalkin, alias supermamie, & Keith Aberdeen
DATE : Avril 2056, aux alentours du 15
HEURE : 17h, c'est à dire l'heure du thé
METEO : Sec et très froid
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : 008
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : 007
INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE :On peut faire sans


Spoiler:
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Message Posté Ven 28 Oct - 12:27.
- a frog ? ... well i guess it's all right then ? -


Ca faisait un petit moment que Keith n'avait pas remit les pieds à l'université magique de Londres. Depuis la mi Décembre pour être honnête, mais ça lui semblait une éternité, un autre monde. Quatre mois auparavant, il était l'homme le plus comblé du monde. Il avait un travail passionnant qui le faisait se sentir fier quand il se regardait dans la glace, sa femme était une brillante professeure de transfiguration, belle comme le jour, intelligente et généreuse, et leur fille adorée s'acheminait vers ses Aspics avec la promesse de résultats brillants. L'Organisation lui semblait alors une bande de hippies un peu récalcitrants mais qu'ils finiraient par faire assoir à la table des négociations dans le calme et le pacifisme. Et il y avait eut le bal de noël à Beauxbatons, et enfin, Tower Bridge. En une nuit, celle du 31 Décembre, sa vie s'était effondrée. A présent, sa femme avait disparue, il ne pouvait plus communiquer avec sa fille, le Ministre lui même ne dormait plus, et lui même faisait des conneries qui pouvaient très bien le faire renvoyer du magenmagot. Merveilleux, vraiment. Alors revenir à l'université n'avait pas été dans ses projets immédiats. Et pourtant, il devait bien revenir, ne serait ce que pour récupérer les affaire de son épouse. Il n'en avait vraiment pas envie. S'il laissait tout comme c'était, et qu'il fermait les yeux, peut être qu'il pouvait garder l'impression qu'elle était toujours là. Non ... bien sur que ça ne marcherait pas. Marlena était certainement morte. Ils avaient retrouvé son alliance au milieu des décombres. Et imaginer qu'elle vit quelque part était illusoire. Ce n'était pas vrai, il le sentait au fond de lui. Elle aurait laissé un signe sinon, et Merlin savait qu'il en avait cherché comme un fou pendant ces quatre derniers mois, espérant trouver dans chaque nuage une indication lui prouvant la survie de sa femme. Rien, rendons nous à l'évidence. Ce n'était que l'agitation d'un souriceau tourmenté et aveugle. Rien de plus. Hinojosa, son jeune et efficace psychomage, avait eut raison dès le début... il faut passer à autre chose M. Aberdeen, aller de l'avant.

Il était assit dans le bus moldu. L'un des rouges et haut bus. Keith aimait bien le monde moldu et ses transports. Il était fils de sorciers, certes, mais son père aimait beaucoup la technologie moldue, et avait initié son fils à les observer. Keith avait tout de suite été fasciné par la manière dont ceux ci se débrouillaient sans magie. Alors, quand il avait du temps, plutôt que de transplaner, il prenait le bus. Accoudé à la vitre, il observait un père et sa fille en se demandant comment se débrouillait Passiflore à Poudlard. Etait elle blessée, ou pire ? Est ce qu'elle avait peur ? Il lui faisait confiance pour pouvoir garder son calme dans pareille situation, mais il n'avait pas confiance en le jugement des autres. Si l'un de ses camarades décidaient de jouer au héro et qu'il mette en danger Passiflore. Plausible. Et personne ne pouvait vraiment savoir comment réagiraient ces individus. Des fous furieux, des meurtriers, des trafiquants, Keith en voyait défiler chaque jours dans les salles d'interrogatoire des aurors. Il savait que ces gens là étaient capable de tout, et surtout du pire. Et ça, malgré tout le crédit qu'il accordait à sa fille, ça le rendait malade de frayeur. Il descendit après que le bus ait quitté Londres à proprement parler, dans un endroit qui semblait absolument désert aux yeux des gens. D'ailleurs, le chauffeur se demanda ce qu'il allait faire dans ce coin là. Mais Keith n'y prêta pas attention, car lui voyait très bien ce qu'il y avait à voir. Après quelques minutes de marche, il put enfin entrer dans le grand bâtiment imposant. L'université magique de Londres. Et dire que les moldus ne pouvaient pas voir cette splendeur. Quel dommage pour eux.

Il traversa le hall et s'engageât dans les couloirs, s'efforçant de rester dans sa bulle, le plus neutre possible, afin de rester imperméable aux souvenirs. Il y arriva quelque peu, mais tous ses efforts furent réduits à néant quand il se tint devant une porte bien précise. Une porte de bureau dont le nom sur la plaque indiquait "Pr. Marlena Aberdeen, transfiguration". La gorge serrée, Keith ne put poser la main sur la poignée pour entrer. Non, c'était bien trop difficile. Il recula d'un pas, et repartit dans le couloir comme s'il n'avait pas vu la porte. Une seule personne ici serait susceptible de l'aider à y voir plus clair, voire de l'aider à dépasser cette réticence. Malphda Graymalkin était une femme intelligente, et avait la tête sur les épaules. Il espérait juste qu'il ne la dérangerait pas dans son travail. Quoique, à cette heure ci, elle devait prendre une pose bien méritée devant une tasse de thé. Arrivé devant le bureau directorial, il toqua à la porte et attendit patiemment l'autorisation avant d'entrer. Il poussa la porte, et entra d'un ton piteux, comme s'il était un étudiant envoyé là pour se faire gronder.

- Bonjour Professeur Graymalkin. J'espère que je ne vous ennuie pas...

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Message Posté Mer 2 Nov - 22:13.
Journée tout ce qu'il y a de plus normal dans la vie de Malphéda Graymalkin. Se lever, tôt le matin, une habitude bien tenace et nécessaire, même si elle aimait dormir, mais elle avait tellement de choses à faire tous les jours qu'elle ne pouvait se permettre de se laisser aller à la flemmardise. Prendre un bain, dans cette grande baignoire qu'elle avait fait installer au manoir bien des années plus tôt, de l'eau bien chaude et de l'extrait de jacinthe. S'habiller, avec les vêtements qu'elle avait choisi la veille, des robes plus extraordinaires les unes que les autres. Regarder le domaine par la fenêtre, quelques minutes, jauger le temps, se rendre compte du temps qui passe et sourire parce qu'elle était encore là. Puis descendre prendre son petit déjeuner, dans la petite salle à manger, de succulents mets préparés par le vieux couple d'Elfes de maison qu'elle avait à son service depuis son emménagement dans la demeure. Elle avait toujours eu de l'affection pour les deux créatures adorables. Leurs enfants, étaient d'ailleurs embauchés à l'Université, il faisait de l'excellent travail, la vieille sorcière les aimait beaucoup. Après tout elle les avait vu grandir. Elle ne s'était pas vraiment formalisé de l'amélioration de leurs conditions de travail. Après tout c'était plutôt légitime. Elle passa vingt petites minutes dans son bureau, à rédiger sa correspondance, les lettres à sa famille en majorité, mais aussi quelques courriers à ses amis, ou à ses petits protégés. Elle fit un point sur ses comptes puis tinta la clochette pour faire débarrasser la tasse de thé de son bureau. Elle se dirigea vers la cheminée, à 8h12 précise, devant laquelle l'attendait Georges qui lui tendait sa cape de veloure bleu. Il ferait froid ce jour-là lui avait-il dit. Et si elle ne mettait pas beaucoup le nez dehors, il fallait tout de même penser à ses éventuelles sorties, à l'heure du lunch peut être, puis le soir. Une poignée de poudre jetée, un mot prononcé et la voilà arrivée, dans son grand bureau de l'Université.

Et une fois sur place, le rituel continue. Se faire chauffer une tasse de thé, comme toujours, sortir quelques biscuits dans une assiette, pour les éventuelles visites et appeler sa secrétaire, qui était toujours là cinq minutes avant elle. Lire son emploi du temps, reporter quelques rendez-vous, écrire quelques lettres, en lire beaucoup. Le train train d'une directrice. Ce jour-là elle libéra son après-midi, elle n'avait pas vraiment envie de voir des représentant venant lui prouver les bienfaits et telle ou telle méthode d'éducation expliquée dans un superbe manuel en quinze tomes qu'il fallait absolument conseiller à chaque professeur. Oh bien sûr, si elle les recevait c'était pour s'amuser et les voir perdre tous leurs moyens. Souvent elle connaissait leurs familles et c'était assez amusant de les voir retomber en enfance tandis qu'elle racontait quelques anecdotes et leur offrait des biscuits. Mais si elle ne les connaissait pas, elle se contentait de faire partager son savoir sur l'éducation, de citer des passages de ses écrits, de briser leur discours bien rôdé et de les voir perdre tous leurs moyens. On n'apprenait pas ce qu'était l'éducation à Malphéda Graymalkin, une sorcière qui y avait consacré sa vie et qui était unanimement reconnue comme la plus grande théoricienne de l'éducation de ce siècle. Ensuite elle leur offrait une tasse de thé, toujours, et les incitait à changer de boulot. Il n'était pas rare qu'elle les voit revenir, plusieurs mois après, pour la remercier, parce qu'elle les avait aidés à trouver leur véritable voie.
C'était cela aussi être directrice d'Université, aider les jeunes à affronter la vie. Et la vieille sorcière savait bien le faire. Mais ce jour-èlà elle n'avait pas envie de tout ça, elle voulait rester au calme, rédiger ses petits papiers tranquillement, voir un ou deux professeurs et une poignée d'élèves pour régler quelques petits problèmes de rien du tout et passer une journée tranquille. C'est d'ailleurs ce qu'elle fit jusqu'à l'heure du thé. Elle venait de se servir sa cinquième tasse de la journée, elle ne souffrait pas de problème d'hydratation, et venait de sortir quelques meringues de son placard à friandises. Elle s'apprêtait à déguster ces petites choses tranquillement quand on frappa à la porte. Son assistante devait prendre sa pause puisqu'elle ne l'avait pas prévenue. Elle vérifia son emploi du temps, et constata qu'elle n'avait aucun rendez-vous prévu. Elle invita finalement la personne à entrer et se retrouva face à Keith Aberdeen. Un sourire bienveillant illumina son visage tandis qu'elle le regardait se tenir gauchement devant elle et qu'elle l'écoutait.


Mais non voyons mon petit Keith, tu ne me déranges pas. Et puis ça fait déjà un petit moment que je ne t'ai pas vu. C'est un plaisir, vraiment. Tu prendras bien un petit thé avec moi ?

Sans attendre sa réponse elle se leva, tout en l'invitant à s'installer dans l'un des fauteuils du petit salon de la pièce. C'était un gros fauteuil moelleux d'un beau velours vert sombre. Elle se dirigea vers un petit meuble dans un coin et en sortit une théière de porcelaine blanche à pois roses et or, une petite tasse et une grande boîte de fer. Elle envoya le tout sur la petite table marquetée de fleurs et de serpents du bout de sa baguette et vint s'asseoir en face de lui. Elle le servit de loin et la tasse se déposa dans sa main tendue. La boite s'ouvrit, découvrant une quantité folle de shortbreads au chocolat.

Ta visite me fait vraiment plaisir, je t'aurais attendu un peu plus tôt, mais il faut parfois du temps pour trouver le courage...
Elle se tût quelques instants avant de reprendre, sur un ton plus grave.
Tu aurais peut-être préféré un verre de cherry. Je vois toujours en toi l'étudiant maladroit tout juste sortis de l'adolescence, mais tu es un homme maintenant !

A peine eut-elle le temps de terminer sa phrase qu'elle éclata de rire, un rire franc et chaleureux, de ceux qui vous mettent à l'aise et vous rassure tant ils sont doux à entendre.
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Message Posté Dim 6 Nov - 11:48.


La réponse ne se fit pas attendre. Malphéda était dynamique malgré son grand âge. Et, heureusement, elle ne semblait pas dérangée par sa présence. Ça aurait bien été sa veine qu'en plus, il sente qu'il gênait l'une des rares personnes qui pouvait l'aider à y voir plus clair.

- Mais non voyons mon petit Keith, tu ne me déranges pas. Et puis ça fait déjà un petit moment que je ne t'ai pas vu. C'est un plaisir, vraiment. Tu prendras bien un petit thé avec moi ?
- Bien sur professeur.


Il allât s'assoir, comme elle le lui montrait, dans l'un des fauteuils. Il ne disait jamais non à un bon thé, en vrai anglais qu'il était. Malphéda semblait ravie d'avoir de la visite. Elle revint s'assoir en face de lui et lui servit une tasse de thé qui vint directement vers lui.

- Ta visite me fait vraiment plaisir, je t'aurais attendu un peu plus tôt, mais il faut parfois du temps pour trouver le courage...

Il n'allait pas dire le contraire, certainement pas. Oui, il faut du courage pour retrouver la force de vivre. Au début, on ne pense à rien, on agit en automate dans le vie de tous les jours. On ne comprend pas ce qui se passe, ou on ne va pas comprendre. C'est plus tard qu'on prend conscience, qu'on voit que ce qui manque n'est pas passager mais que cette situation va perdurer. Et là on sent l'absence. C'est à partir de ce moment là qu'on choisit de remonter la pente ou de se laisser basculer. Keith avait choisit de se battre, et plus encore avec la prise des écoles. Se battre plutôt que de les laisser gagner. Se battre au point de flanquer son poing dans le visage d'un suspect et de subir depuis la surveillance de l'inspection magique des services en la personne de Casey Mulberry. Oui, bon, on peut pas die que sur ce coup là ça avait été une réussite. Mais au moins, on pouvait lui reconnaitre qu'il ne se laissait pas abattre. Il revint à l'instant présent, juste à temps pour entendre la suite des paroles de la directrice.

- Tu aurais peut-être préféré un verre de cherry...

Il eut un sourire en l'écoutant rire, un sourire discret et un peu triste, puis il secoua légèrement la tête en signe de négation.

- Non merci professeur, je ne bois pas d'alcool. Initiative dument approuvée par mon psychomage.

Ou plutôt, Hinojosa lui avait dit que s'il buvait une goutte d'alcool pendant son traitement, il revenait pour le faire mettre dans une camisole de force. Bon, il est vrai qu'à présent que le psychomage était coincé à Beauxbatons sans moyen de communiquer, ça serait plus difficile. Mais Keith tenait quand même sa promesse de ne pas user de substances pour oublier. Il tenait beaucoup trop à sa lucidité... lucidité qui lui permettrait de coffrer les grands méchants. Il releva le visage vers Malphéda Graymalkin, et songeât d'ailleurs au fils de celle ci. Maverick. Il le suspectait depuis un petit moment, sans preuves bien sur. Mais son flair lui hurlait qu'il avait quelque chose à se reprocher. Et Keith est le genre de personne à ne pas s'embarrasser de preuves quand son instinct se met en route. La soif de justice l'aveugle. Il se sentit un peu mal tout à coup. Etre assis là, face à elle, à prendre le thé avec des biscuits alors qu'il tentait de faire inculper son fils. C'était moche, très moche. Heureusement, il n'avait pas le problème d'avoir un enfant criminel, mais qu'aurait il fait à quelqu'un voulant nuire à Passiflore ? Oui, c'était très hypocrite de sa part. Il tendit la main et attrapa un shortbread en tremblant un peu. il se donna contenance en croquant le succulent biscuit. Ce n'était vraiment pas le moment de se fâcher avec la directrice en lui expliquant pourquoi il avait l'impression que son ainé était un criminel qu'il fallait enfermer au fin fond d'un cachot en jetant la clef. Difficile situation, sans nul doute.

Il essaya de composer un petit sourire au cas, très probable, où elle se serait inquiétée de son trouble soudain. Elle n'était pas dupe, elle devait bien voir que quelque chose le dérangeait. A moins qu'elle ne soit préoccupée par sa tasse ou ne trouve un grand intérêt dans la contemplation de l'extérieur par la fenêtre. Peine perdue, Malphéda restait toujours sur ses gardes. Elle était une très forte sorcière... et elle n'avait pas traversé la Grande Guerre avec des tas de gens à ses trousses pour flancher devant un petit sorcier d'instruction au jugement affaibli par le chagrin. Keith tenta de s'inspirer des visages innocents que certains suspects prenaient en salle d'interrogatoire quand on leur posait des questions sur tel ou tel acte. Surement pas très convainquant. Keith n'avait jamais été bon pour jouer la comédien et mentir. D'ailleurs, c'était bien simple, il n'aimait pas ça du tout. Dissimuler, se cacher. Et pourtant, il était en train d'essayer de le faire. Dans quel monde vis tu Aberdeen, où les gens cachent des choses à leurs connaissances, trahissent leur frère, menacent des enfants... ? C'est quoi cette société magique où le mensonge est partout ? Il déglutit en avalant son biscuit, qui lui parut soudain infiniment sec et étouffant. Il but une gorgée de thé, de plus en plus mal à l'aise. Il avait toujours détesté mentir aux gens. La Justice et la Vérité, voila les vertus dont doit se parer un Aberdeen. Tu parles...

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Message Posté Mar 15 Nov - 22:04.
La chaleur de la cheminée était douce, elle se diffusait lentement dans la pièce. Le sortilège de Teporus devait être répété tous les deux mois. Il était vraiment inefficace sur les vieilles pierres. Elle avait hâte que l'équipe de recherche lancée sur ce projet trouve un moyen de l'améliorer. Les flammes de l'âtre illuminaient délicatemment ce petit salon dans lequel ils étaient assis. Tout était fait pour que l'ambiance soit agréable. Sous l'oeil attentif des portraits de grands sorciers de l'histoire du monde magique, Malphéda Graymalkin buvait son thé avec délicatesse. Elle ressemblait à une de ces vieilles sorcières un peu séniles qui perdent la boule arrivée à un certain âge. Mais la lueur vive au fond de ses yeux suffisait à vous rappeler qu'il n'en était rien. C'était une sorcière alerte, observatrice, à qui rien n'échappait. Et c'est sans mal qu'elle s'appercevait du malaise de l'homme. Peut-être était-ce à cause du souvenir que lui rappelait ces lieux ? Certainement que oui, en partie, mais la femme se doutait qu'il n'y avait pas que ça. Et puis ces derniers temps ses petites oreilles, comme elle aimait à les appeler, n'étaient pas revenues bredouille. Elle avait entendu plein de jolies choses qui se tramaient au ministère, notamment au département de justice magique. Des choses qu'elle n'aimait pas trop.

C'était à la fois un grand avantage et un point négatif, de toujours se renseigner sur tout. Effectivement elle était au courant de bon nombre d'affaires et pouvait ainsi se prémunir contre certaines. Mais elle découvrait aussi des choses qu'elle n'appréciait pas, qu'elle n'aurait pas dû savoir et qui ne faisaient que l'inquiéter. La découverte de l'acharnement du ministère contre son fils lui faisait cet effet. Comment essayer d'influer sur la situation sans se trahir ? C'était tout bonnement impossible et elle le savait. Elle devait attendre, voir ce qu'il se passerait et cette impassibilité forcée l'énervait. Mais le plus dur pour elle était sans doute de se dire qu'elle ne pourrait rien faire. Après tout son fils était grand, il pouvait se débrouiller non ? Non, certainement pas, elle n'y arriverait pas. Ariadne pourrait le sortir de plusieurs mauvais pas, mais il arriverait un temps ou peut-être qu'elle serait impuissante. Et elle se devrait d'être là. C'était la mission de toute mère de protéger ses enfants. Même à soixante ans passés. Aussi, décida-t-elle qu'elle jouerait les inquisitrices, une fois de plus.

Les psychomages sont particuliers. Je me demande parfois s'ils sont capables de comprendre la vie.

Elle agita sa baguette vers un coin de la pièce, en direction de la bibliothèque et une boîte sortit d'un placard fermé pour venir se poser sur la petite table. Dans ce carton blanc tenait une partie de la vie d'une femme qu'elle avait beaucoup appréciée. C'était effroyablement triste de se dire qu'il ne restait d'elle que des souvenirs et ces objets sans valeur, du moins pour elle. Keith, lui, gardait sa fille, plus beau souvenir de tous. Mais la vieille sorcière n'avait pu se contenter de si peu, elle, aussi avait elle prit une mesure et fait rédiger un édit au règlement de l'établissement. Une trace de tous les professeurs ayant un jour enseigner à l'Université devrait subsister, sous la forme d'un portrait, de ceux qu'il y avait dans le bureau du directeur de poudlard. Elle pensait que c'était important pour leurs successeurs, mais aussi pour les étudiants. Elle ne savait pas encore où ils seraient accrochés, dans le hall, comme une allée d'Honneur ? Ou bien dans son bureaux, dans leurs anciens bureaux ? Elle hésitait, elle trouverait la réponse. En attendant le portrait de Marlen Aberdeen attendait bien sagement, accroché derrière son bureau. Et l'homme ne semblait pas l'avoir remarqué.

J'ai fait rassembler ses affaires, j'ai pensé que ce serait difficile pour toi de t'en occuper. Tu pourras passer voir son bureau tout à l'heure. Si tu veux. Je suis désolé pour la plaque, je n'ai pas eu le temps de la faire enlever.

C'était seulement la moitié de la vérité. Elle regrettait l'enseignante et n'arrivait à la faire disparaitre ainsi. De tous les entretiens qu'elle avait donné, aucun postulant ne s'était révélé être à la hauteur de ses attentes. Ils étaient tous prometteurs sur le papier, mais plus que décevant en tête-à-tête. Il fallait dire que la barre était haute. La femme qu'il venait remplacer était une sorcière brillante qui avait toujours attiré l'attention de Malphéda. C'était certainement l'une des plus compétentes de son équipe pédagogique, qui aujourd'hui se retrouvais un peu fade. Elle attrapa un gâteau qu'elle porta à ses lèvre et mordit dedans. Ses yeux pétillaient de bonheur tandis que ses papilles se délectaient. Elle aimait décidement ces petites douceurs. Maintenant qu'elle avait fait un petit interlude et qu'elle avait pu diminuer toute suspicion chez son interlocuteur, elle pouvait revenir à ce qui l'intéressait tant. Elle lui parlerait du portrait plus tard. Il ne devait pas être prêt à recroiser son regard...

J'ai beaucoup ri quand j'ai lu les détails de ton emportement dans la gazette, ça ne m'a pas vraiment étonné de toi, tu as toujours été si droit et passionné.

Avant d'ajouter, l'air de rien

Et sinon, à part celle-ci, des affaires intéressantes au ministère ces derniers temps ?
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Message Posté Lun 28 Nov - 11:37.


- Les psychomages sont particuliers. Je me demande parfois s'ils sont capables de comprendre la vie.
- Celui ci est vraiment plein de ressources. Mais il est un peu loin.


Un peu de regret dans la voix sur les derniers mots. Oui, Milovan Hinojosa était plein de ressources. Le qualificatif lui convenait bien. Aberdeen eut un mince sourire et termina son biscuit. Il releva la tête pour la regarder agiter sa baguette vers un coin de la pièce. Un sourcil haussé, il regarda la boite se diriger vers lui. Il avait bien peur de comprendre ce qu'il y avait dedans. Il tendit la main et l'ouvrit pour regarder à l'intérieur. Un trousseau de clefs, quelques papiers, un vieux doudou mâchonné qui avait appartenu à Passiflore. Il prit un cadre photo dans ses mains et le regarda intensément. Une charmante petite famille. La belle et brune Marlena, aux yeux intelligents et à la beauté naturelle, entourait les épaules de Passiflore et lui souriait avec complicité avant de relever périodiquement le visage vers son mari. Keith lui rendait se sourire, et passait sa main dans les cheveux d'un grand garçon. Son neveu et filleul, Bryan. Oui, il était aussi de la famille et méritait sa place sur le cadre. Keith posa sa main devant la silhouette de son épouse disparue. Elle ne serait plus là qu'en portrait, il fallait s'y faire. Sa main glissa pour cacher aussi Passiflore et Bryan, laissant sa propre représentation animée seule dans le cadre. Il n'avait aucune nouvelle de sa fille, et il en était malade. Il espérait en son for qu'elle trouverait un moyen de déjouer la vigilance de l'organisation secrète et qu'elle lui enverrai des nouvelles. ais dans le même temps, il frissonnait de terreur à l'idée qu'elle puisse prendre un risque, courir un danger, en s'opposant à l'occupant. Il connaissait sa fille, elle était de son sang et avait héritée une partie de son caractère après tout. Il savait qu'elle finirait par agir, et ça le rendait autant fier que craintif. Il avait toujours admiré le courage des parents des amis d'Harry Potter qui avaient accepté le Destin de leurs enfants... mais jusqu'à présent, cela n'était qu'une admiration théorique. Maintenant, il ressentait dans son esprit et sa chair le déchirement qu'ils avaient put ressentir. Il l'avait tenue dans ses bras pendant la première minute de son existence, il lu avait apprit des choses, lui avait donné les armes pour se défendre. A présent, il ne pouvait plus être là pour s'assurer qu'elles fonctionneraient. Il reposa le cadre dans la boite, luttant contre la sensation de picotements dans ses yeux, annonciatrice de larmes. Il ne trouva pas la force de dire autre chose ou de répondre à la directrice.

- J'ai beaucoup ri quand j'ai lu les détails de ton emportement dans la gazette, ça ne m'a pas vraiment étonné de toi, tu as toujours été si droit et passionné.

Il ne répondit pas. Il était un peu honteux de son comportement il faut dire. Rechercher la justice et la vérité, c'était son but, Malphéda avait raison. Mais de là à frapper les gens ... non. Il regrettait ce geste irréfléchi, comme il l'avait d'ailleurs expliqué à Mulberry. Ca ne lui ressemblait pas de devenir violent. Les circonstances l'avaient poussées à bout, voila tout. Heureusement, elle semblait l'avoir comprit. Lui, il mettait les gens en prison, il ne faisait pas justice lui même. Même pour Maverick Graymalkin qu'il soupçonnait d'avoir un lien dans la mort de son père, il ne comptait pas faire justice lui même, se venger. Le mettre au fond d'une cellule pour qu'il réfléchisse à ses agissement, oui. Lui faire du mal physiquement, non. La justice est aveugle et impartiale, et elle devait le rester au delà des propres considérations des individus. Voila le point de vue de Keith... même s'il était parfois bien difficile à tenir.

- Et sinon, à part celle-ci, des affaires intéressantes au ministère ces derniers temps ?

Comme ça, l'air de rien, Malphéda en était venue au point qui l'intéressait. Keith n'était pas dupe, il se doutait qu'une femme aussi brillante et qui avait autant de réseau devait se doutait de quelque chose. Mais il avait espéré qu'elle n'en savait pas autant. Présomptueux mon petit Keith. N'oublie pas qu'il est difficile de garder un secret quand c'est Saul Jefferson ton patron. Petit idiot bavard et trop zélé dans ses actes. Il avait surement expliqué à la cantonade qu'il savait que Maverick était le patron de son frère Sidney et qu'il comptait bien le coffrer pour ça. Keith prit une inspiration et se redressa sur son fauteuil, face à la sorcière. Oui, inutile de jouer plus longtemps au chat et à la souris. Malphéda savait beaucoup de choses, et il était inutile de lui mentir.

- Professeur, je vais être honnête avec vous. Votre fils Maverick est fortement suspecté dans plusieurs de nos affaires, directement parfois, mais le plus souvent en tant qu'ordonnateur.

Il posa ses mains jointes sur la tables, en signe de demande et d'apaisement.

- Je ne vous demande rien, je sais que c'est délicat. Et je ne suis pas venu pour ça. Mais si vous vous dites que c'est votre enfant et qu'il est de votre devoir de le protéger, dites vous qu'il a empêché pleins de gens de pouvoir protéger leurs proches.

Les yeux de Keith étaient un peu brillants de tristesse. Il faisait référence à son propre père dans ses dernières paroles, même si Malphéda ne devait pas s'en douter. Mais ce qu'il disait était vrai. S'il était exact que Maverick avait ordonné des morts, voire els avait commises, il fallait bien voir que ces gens là avaient aussi une famille.

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