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Message Posté Dim 29 Mai - 22:17.
I still remember what you say

C'était le bon vieux temps


Il est dur d'essayer de siroter un café tranquille quand on est aussi célèbre que toi. Les clients te reconnaissent. Ils écoutent ta voix tous les jours et attendent la prochaine chronique avec impatience. Qui aurait cru que Pió finirait animateur de radio ? Etait-ce là la carrière à laquelle tout le monde te destinait ? Coup du hasard ou déterminisme fatal ? Au fait, te souviens-tu de ton premier jour à l'école de magie ?




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Message Posté Mar 31 Mai - 19:27.


Je déambulais sur le chemin de Traverse. Le soleil d'hiver faisait étinceler les pavés couverts de givre. Je voyais des gens glisser dessus de temps à autres. Me balader ici, quand je suis dans un bon jour, est un moyen de détente exceptionnel. Et aussi un excellant moyen de mesurer ma côté de popularité. Tous ces gens qui me regardent en souriant et qui me font un signe de la main, c'est juste dément. Qui aurait put penser que j'en arriverai un jour une telle popularité ? Oh bien sur, j'étais déjà assez populaire à Poudlard, durant ma scolarité. Surement car j'étais le clown de service, roi des blagues en tout genre, et surtout premier pour monter des rebellions d'élèves. Mais quand j'étais enfant ? Est ce que j'étais déjà comme ça, avec cette facilité à me faire des amis ? J'avais beau chercher loin dans ma mémoire, je ne me souvenais pas d'avoir été un enfant solitaire. J'avais toujours eut bon caractère, et un gout certain pour me mettre en avant. C'est ce qu'il me semblait, et qui était régulièrement confirmé par les souvenirs que mon frère me confiait. L'avantage et l'inconvénient d'avoir un frère qui a six ans de plus, c'est qu'il est capable de se souvenir de tout ce que vous avez fait quand vous étiez petit. Ça peut être très drôle quand vous avez des moments de nostalgie. Mais ça peut aussi être très agaçant quand il décide de ressortir des vieux dossiers. Mais bon, il ne le faisait pas si souvent que ça. Paolo respectait mon besoin de secret... et il savait qu'avec mon métier et ma popularité, il était hors de question de ressortir en public le souvenir de la fois où j'avais décidé de tester les rouges à lèvres de ma mère sur moi.

Assit à une table de café, dans la rue commerçante magique par excellence, je regardais les gens circuler autour de moi, plongé dans mes pensées. Et dire que j'aurais normalement dut me retrouver à Beauxbatons, la french académie. Je n'arrivais pas à imaginer toutes mes bêtises d'ado transposées au milieu des élèves du continent, que nous appelions -il faut le savoir- les boubourges à cause des grands airs qu'ils se donnaient. J'en riais encore de les voir marcher, guindés et prétentieux, les rares fois où j'avais eut l'occasion de les voir. Non, je ne voyais pas mes farces dans le cadre bcbg de l'école française. Heureusement que je n'y étais pas allé. Et de même, je redoutais un peu Durmstrang. L'institut froid et rigide, avec son personnel quasi sadique... du moins c'était ce qu'on nous disait à l'époque. Vous imaginez bien qu'une personnalité rebelle comme la mienne aurait été brisée en deux du mieux que le pouvaient les adultes. A moins que ça m'ait au contraire renforcé dans ma rébellion. Mais je ne voulais pas être violent dans mon opposition finalement. J'étais un clown, pas un casseur. L'école écossaise avait toujours autorisé d'avantages les comportement originaux que les autres écoles. J'en était intimement persuadé.

Le serveur posa un café devant moi, et je lui souris en retour. Puis oubliais tout de suite après son intervention. Cette école bénie, qui m'avait réconcilié avec la Grande Bretagne. J'étais arrivé à Londres à l'âge de 4 ans, déraciné de ma région de lacs. Je quittais la chaleur, le soleil, et les pentes vertes d'une grande maison sur le lac de Côme. Et j'atterrissais dans une maison de pierre austère et froide de Kensington, sous le pluvieux climat britannique. Autant vous dire que je détestais la capitale anglaise et ses habitant pendant toute mon enfance. Je n'aimais pas ces gens, ils n'avaient aucune grâce à mes yeux. A cette époque là, mes remarques humoristiques étaient plus acides que douces. J'étais aigri. C'est sur les bancs du collège magique que je me suis radoucis. Les autres élèves étaient tous prêts à m'accueillir, et même mon accent italien ridicule était une arme dont je me servais pour les charmer. C'était ça ma vraie vocation... charmer les gens, les mettre dans ma poche, pour finalement les faire avouer leurs pires crimes. J'étais très doué pour faire parler les gens. Le choixpeau ne s'était pas trompé en m'envoyant à Gryffondor finalement. Frondeur, courageux, et avec un grand sens de l'honneur. Tout moi, vraiment.

Passer sous ce choixpeau est vraiment une expérience passionnante d'ailleurs. J'avais expérimenté à chaque rencontre avec un ex camarade qu'il avait parfaitement jaugé les élèves qui étaient passés sous son office. Même quand ça n'était pas évident au départ, à bien y réfléchir, tous les élèves qui étaient passés avec lui étaient à leur place dans la maison qui leur avait été désignée. Donc, en toute logique, moi aussi.

C'était en 2037. J'avais eut 11 ans au mois de Juin précédent. Et comme mon frère avant moi, je rencontrais enfin le vieux château. Le coup classique, qui n'avait pas dut changer depuis la création de l'école. La sortie du magnifique train rouge, suivie par la balade en barque sur le grand lac. Pince sans rire, mon frère m'avait dit qu'il était habité par un calmar géant. J'avais donc passé la traversée à vérifier la surface de l'eau dans l'espoir d'apercevoir un gigantesque tentacule. Peine perdue, il devait dormir dans une autre partie de l'étendue sombre. Le château, perché sur son aplomb rocheux, était une vision purement sur-réelle, quasi mystique. Des fenêtres éclairées de toutes parts, des tours coiffés de toits plus bizarroïdes les uns que les autres, des cheminées, des passages d'une partie à l'autre. Cet endroit avait l'air si étrange. Et encore, à ce moment là, je n'avais pas encore vu les escaliers à la mobilité si admirable, et qui nous avaient donné du fil à retordre jusqu'au dernier jour passé entre ces murs. Complètement délirant. Les types qui avaient pensé cette architecture étaient des génies. Monter le grand escalier, attendre en silence dans le hall pour entrer, chuchotant avec frénésie pour échanger nos avis sur ce qui nous attendait. Et finalement... la longue file entre les tables. L'attente avait été insupportable pour moi qui était habitué à tout avoir tout de suite. J'avais la gorge sèche, les mains moites, et je crevais d'envie de m'assoir sur ce tabouret et d'avoir cet étrange chapeau sur la tête. Ah ça, il ne payait pas de mine le vieux chapeau miteux, rapiécé de tous les côtés, avec sa grande balafre à la place de la bouche et ce bout pointu qui s'agitait au rythme de ses pensées et de ses annonces. Nous ne savions bien sur pas ce qu'il disait à l'élève en dessous, et nous ne savions rien non plus des pensées de l'élève. Mais nous nous doutions qu'il disait quelque chose aux vues des changements réguliers d'expressions sur les visages des jeunes qui passaient en dessous.

Heureusement pour moi et mon impatience, je m'appelle Da Braccio, avec un D. Je n'étais donc pas loin du haut de la liste, qui était par ordre alphabétique. Je bénissais le ciel que mon nom ne commence pas par un Z ou un X. Alors, à l'annonce de mon nom, je marchais d'un pas décidé vers le tabouret, et m'y asseyais comme sur un trône princier. Mon frère me raconta bien des années après qu'il avait eut exactement la même attitude lorsque ça avait été son tour, et qu'il avait beaucoup rit de me voir reproduire les mêmes gestes. Le choixpeau sous mes yeux, l'interrogatoire mental commença.

- Tu es exactement comme ton frère petit. Ah oui... je reconnais cette frustration. Loin de chez vous, si loin. Vous n'auriez pas dut passer par moi je me trompe ?
- Non monsieur, c'est ça.
- Eh bien vous y êtes maintenant. Alors voyons... si. Tu as quand même des différences avec ton frère. Il est tellement réservé. J'ai cru le mettre à Serdaigle pour tout te dire. Si réservé vraiment. Mais au final, son caractère passionné a prit le dessus. Toi aussi tu es passionné. Oh ce que j'aimerais te mettre à Pouffsouffle quand même. Amical, exubérant, prêt à travailler dur pour atteindre tes cibles aussi. Un vrai Pouffsouffle tu ne trouves pas ?
- C'est possible monsieur.
- Mais tu es si passionné toi aussi. Cruel dilemme, cruel. Brave, presque téméraire. Tu sais ce que tu as à faire, et tu le fais. Tu ne te laisses pas marcher sur les pieds. Tu aimes t'imposer des défis. Non... finalement... c'est quand même mieux que tu rejoigne ton frère à...

... Gryffondor



La voix intense du choixpeau résonna dans toute la grande salle, saluée par une salve d'applaudissements frénétiques. Je me levais, retirais le choixpeau, et me précipitais vers mon frère, assit en bout de table. Le cœur battant de cette expérience, les joues rouges et le sourire au lèvre. Le premier soir entre les murs du château, et la première d'une longue suite d'expériences amusantes. J'avais eut avec cette vieille bâtisse une relation passionnelle, comme un jeune couple souhaitant tout savoir sur l'autre. Pas jaloux, juste curieux de ce que je pouvais manquer. Je devais tout savoir, et n'en sut qu'une infime partie finalement... comme tous les élèves de l'école.

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Message Posté Jeu 23 Juin - 21:56.

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