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thadéus&circée - one hundred years of solitude
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
Circée P. Whelan
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Message Posté Ven 3 Mai - 16:25.



i thought i heard a plane crashing
but it was only your passion snapping

★ noms des participants: Circée & Thadéus
★ statut du sujet: privé
★ date: Juste avant de se rendre à l'évènement du 31 décembre.
★ heure: le soir.
★ météo: il fait nuit thadéus&circée - one hundred years of solitude 156261 Il fait très froid.
★ saison: saison 2
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 004
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: 004
★ intervention de dominus: Non thadéus&circée - one hundred years of solitude 156512
★ récompenses: non.





Circée P. Whelan
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Message Posté Ven 3 Mai - 16:37.
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So many foreign worlds, so relatively fucked
So ready for us, so ready for us, oh, creature fear




Elle savait plus que quiconque que tout se jouerait ce soir. Les stratégies, les mensonges, les illusions, ils rencontreraient la réalité dans la peur et l'affrontement. Le pouvoir révélerait sa véritable nature, et il prendrait avec lui la dernière once de liberté. C'était ce qu'elle avait toujours voulu. Entrer dans une salle de bal et voir tous les regards se poser sur elle. Avoir un sourire qui rassurait les foules. Entendre le peuple scander son nom sur le rythme des applaudissements. C'était ce qu'elle avait toujours voulu. Alors pourquoi est-ce que ça semblait si amer ? Un jour, elle avait rêvé d'être reine. Un jour, elle avait rêvé de monter sur un trône d'or et d'émeraudes. Aujourd'hui, elle comprenait enfin que les rêves avaient un prix. Pour le pouvoir, elle avait dû sacrifier le bonheur. Pour le pouvoir, elle avait dû sacrifier la pitié. Mais les sacrifices ne suffisaient plus. Et plus elle s'approchait du but, moins il comptait lorsqu'elle regardait tout ce qu'elle avait perdu sur le chemin.

Elle soupira. Elle avait choisi de porter une longue robe argentée. Pour faire plus accessible, tout en restant élégante, elle portait ses cheveux détachés, rabattus sur son épaule gauche. Aux oreilles, elle portait les boucles que Thadéus lui avait offert un peu après leur premier rendez-vous. Une cascade de diamants qui scintillait tellement qu'elle en avait presque honte. Après avoir rajouté une dernière touche de rouge à lèvres, elle sourit au miroir. Elle s'entraînait pour la soirée. Elle s'entraînait à mentir au monde entier. A afficher un bonheur qui n'existait plus. A montre une paix qui ne les avait jamais vraiment uni. Ca avait l'air tellement vrai, qu'elle y croyait presque. Elle donnait du crédit à ses propres mensonges. Elle s'enfermait elle-même dans une cage dont elle ne pourrait jamais plus ressortir. A présent, c'était ça, sa vie. Une longue lignée de mensonges qui ne s'arrêteraient qu'avec elle.

Puisqu'il croulait sous le travail, Thadéus lui avait demandé de le retrouver au ministère. Ils iraient jusqu'à Gringotts ensemble. Circée n'avait pas bronché. D'abord parce que Thadéus s'était montré plutôt distant avec elle depuis qu'elle lui avait tout raconté. Ensuite parce qu'il était impossible à vivre avant un événement d'une telle importance, et qu'elle préférait passer ces moments seule plutôt qu'à devoir supporter sa mauvaise humeur et son angoisse. Au fil du temps, elle choisissait la facilité. Elle s'éloignait pour ne pas avoir à confronter. Elle laissait faire pour ne pas avoir à se disputer. Elle oubliait tout ce qui les avait lié, autrefois, parce que ça faisait trop mal de se dire que tout était parti. Ca faisait trop mal de se dire que les rêves qu'ils avaient partagé étaient ce qui avaient causé leur perte. Ca faisait trop mal de se rendre compte qu'elle vivait dans un mensonge. Alors elle préférait y croire. Juste une fois de plus. Juste une fois. Elle préférait se dire qu'il ne lui mentait pas lorsqu'il lui disait qu'il l'aimait. Elle préférait trouver l'amour dans son regard, plutôt que d'y voir toutes les stratégies qu'il menait à bien. Elle laissait les crevasses envahir les miroirs sans jamais les laisser se briser totalement. Elle laissait les ténèbres entourer son visage, sans jamais fermer les yeux. Comme si les mensonges finiraient par remplacer la réalité si elle y croyait assez.

Elle sortit de la salle de bain et descendit jusqu'au salon pour y retrouver Cameron. Elle lui indiqua son dos. « Could you zip me up ? » Cameron jouait dans la même équipe que Gregory. Il avait à peu près son âge et, au fil du temps, il était devenu un de ses amis les plus proches. Un des amis que Thadéus ne rencontrait jamais. Parce qu'elle savait comment il était avec les autres. Elle savait qu'à peine il l'aurait vu, il l'aurait déjà chassé de leur vie. Il faisait partie du monde qu'elle lui cachait, avec égoïsme. Il faisait partie de tout ce qu'elle ne pouvait pas partager. De tout ce qui lui restait. Lorsqu'elle se retourna, elle le trouva, un grand sourire aux lèvres. Elle parut gênée. « What ? » « You look beautiful in this dress.  » Elle éclata de rire tout en se dirigeant vers la cuisine pour ouvrir une bouteille de vin. « You don't look so bad yourself. » Elle lui fit signe de la rejoindre. « Do you think he'll like it ? » Elle fit un tour sur elle même en allant chercher les verres à vin. « I think he'll love it. » Elle lui lança un sourire. «Thanks... And thank you for taking me to the ministry, by the way. I don't know what I'd do without you. » Elle leur servit un verre de vin. Elle en aurait besoin pour tenir toute la soirée. « Anytime. ». Elle but une gorgée et, par réflexe, elle mis sa main sur son cou. Son collier n'y était plus. Elle ouvrit grand les yeux et sonda la pièce du regard. « You're alright? » Elle fronça les sourcils. « No, this is bad. I lost my necklace. » « Ok, calm down, it's just a necklace, right ?  » Elle le foudroya du regard. Cameron se leva à son tour et commença à fouiller les environs. Finalement, ce fut lui qui le trouva. Ce collier, elle le portait tous les jours. C'était la seule chose dont elle ne se séparait jamais. Ce collier, c'était aussi Thadéus qui le lui avait offert. Pour elle, il valait plus que tout ce qu'elle possédait. Elle ne saurait réellement l'expliquer, mais elle ne se sentait en sécurité que lorsqu'elle portait ce collier. Lorsqu'elle sentait le pendentif contre sa peau, sa confiance se multipliait. C'était comme s'il avait enfermé une partie de lui dans le médaillon. C'était comme si c'était la dernière chose qui les liait réellement. Alors, Cameron se glissa derrière elle pour refermer l'attache du bijou. C'est à ce moment là que la porte d'entrée s'ouvrit. Elle sursauta.
Thadéus P. Pritchard
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Message Posté Sam 4 Mai - 18:28.
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« Now I'm dancing with a broken heart, ain't no doctor who can make it start... These are the words that I'll never gonna say again. »

La jalousie est un sentiment difficile à maîtriser. Quelque chose qui s'empare de nous, comme un châtiment, comme une main qui décide de nous manier comme des marionnettes. Comme une injustice qui s'installe au fond de notre cœur, pour nous rendre plus violent et incontrôlable. Ce sentiment qui empoigne notre palpitant, pour le serrer de plus en plus fort. C'est ça, la jalousie. Sentir que notre cœur se serre, qu'il disparaît, et que la respiration est de plus en plus dure à obtenir. C'est cette douleur incessante qui nous détruit pièce par pièce, qui écrase des briques sur nos crânes pour nous faire comprendre que jamais personne ne peut nous appartenir. Que les gens auxquels on tient peuvent partir aussi rapidement qu'ils sont entrés dans nos vies. Qu'ils sont de simples voyageurs, guidés par un bateau sans gouvernail, et qu'ils errent tout comme nous au sein d'un gigantesque océan, sans jamais pouvoir changer d'embarcation. Parfois, on réussi à se croiser pendant un bref instant. Parfois, on peut avoir cette chance de communiquer avec ceux qui nous entourent. On peut tisser des liens, et on peut faire un bout de voyage ensemble. Mais les jours, les années passent, et on se retrouve seul à nouveau, puisque la séparation est inévitable. Et on ne peut pas s'empêcher d'énumérer tout les regrets qu'on peut avoir.

Elle devait me rejoindre au ministère. Sauf que j'ai pensé venir la chercher auparavant. Parce que c'était ce que j'étais supposé faire. Parce que j'étais supposé faire des efforts. Que j'étais supposé être cet homme qu'elle rêvait d'obtenir. Que j'étais supposé jouer un autre rôle. Porter un autre masque. Mais j'étais incapable de changer, et je le savais. Je savais que ce ne serait que quelques instants précieux, avant que tout les mensonges, avant que tout mes secrets parviennent à me rattraper. Un bref instant de répit avant qu'elle ne recommence à me haïr. Qu'elle refuse de me pardonner à nouveau. Et que je me retrouve face à tout ce que j'étais incapable de gérer. Que je me retrouve seul.

On ne peut pas prévoir ce qui arrive. On ne peut pas prévoir l'imprévisible. Et on peut encore moins prévoir le fait d'être détruit par un simple geste. Par une simple personne en qui on pensait avoir la confiance la plus totale. Sauf que la confiance est rapidement brisée. Elle se fissure lentement, et un jour, elle se brise. Et après, c'est comme essayer de réparer un vase que l'on vient de détruire. C'est impossible. Il reste toujours une possibilité pour que ce vase se brise à nouveau. J'ouvris la porte d'entrée, un bouquet de rose à la main. Habillé d'un costume, comme toujours.

Et elle était là, plus resplendissante que jamais. Puis je remarquai l'autre homme à ses côtés. C'était ridicule, c'était parfaitement ridicule. Mais c'est à ce moment présent que j'eus l'impression que tout m'échappait sans être capable de pouvoir empêcher la chute. Après avoir accroché son collier, l'homme disparu en ressortant par la porte où je venais d'entrer. Je déposais le bouquet sur le meuble à ma droite. « Well, someone is having fun at least. »

C'était amer. Cruel. Sans aucune émotion. Parce que peu à peu, telle une machine, j'éteignais tout ce qui me rappelait que j'étais un être humain. Tout ce qui me rappelait que je l'aimais, et que j'étais incapable de changer ça. Et que quoi qu'il arrive, je refusais de m'en aller. Parce que ça me tuait déjà de la voir disparaître. « Come on, go run after him, he's waiting for you. »

Je m'étais approché jusqu'à ce que nos visages soient si proches qu'ils pouvaient presque se toucher. Puis je me retournais pour partir derrière elle. Parce que je refusais d'affronter ses excuses. Parce que pour la première fois, je préférais fuir plutôt qu'affronter la douleur. Que d'affronter la peur qui me déchirait de l'intérieur.
Circée P. Whelan
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Message Posté Sam 4 Mai - 19:18.
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love, don't leave me now
But the storm could hear our voices clear so it came on its way and she said




« Well, someone is having fun at least. »

Elle soupira pendant que Cameron s'enfuyait par la porte d'entrée, sentant qu'il n'était pas à sa place. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre ce qu'il faisait là. Le bouquet de roses qu'il déposa sur le meuble de l'entrée était une preuve assez irréfutable. Il avait voulu la surprendre. Et c'était elle qui l'avait surpris. Quelque part, elle s'en voulait. Parce qu'elle le connaissait mieux que personne. Parce qu'elle savait qu'il s'en voudrait. Qu'il se blâmerait lui pour quelque chose d'aussi innocent. Parce qu'elle savait qu'il la fuirait autant qu'elle le fuyait. Pour ne plus avoir mal. Mais parfois, la douleur était inévitable. Parfois, elle les rattrapait si vite qu'ils n'arrivaient plus à courir. Parfois, elle réussissait à les étouffer. A les déchirer. Mais il y avait toujours quelque chose qui se mettait entre son chemin. Il y avait toujours quelque chose qui les faisait se tenir debout, fier, la tête haute. Et ce quelque chose, ce n'était pas elle. C'était lui. Lorsqu'il se rapprocha d'elle, elle ne baissa pas les yeux. Lorsqu'il se rapprocha d'elle, elle n'eut pas peur. Elle n'avait plus peur. Elle le confronta, parce qu'elle n'avait rien à cacher. Plus de mensonges. Plus de secrets. C'était tout ce qu'elle avait à lui offrir.

« Come on, go run after him, he's waiting for you. »

Elle ravala un sourire, parce qu'au fond, ça lui plaisait. Ca lui plaisait de voir qu'elle arrivait à le rendre jaloux. Ca lui plaisait de voir qu'après tout ce qui s'était passé entre eux, il y avait toujours quelque chose. Ca lui plaisait de se sentir désirée. Parce que lorsqu'elle faisait les comptes de tout ce qu'elle avait, la liste se résumait à lui. Parfois, ça lui faisait peur de voir à quel point il était devenu important. Alors elle se détachait de lui. Elle le réduisait à un simple objet qu'elle utilisait. Elle le réduisait à une machine à pouvoir qui n'était là que pour réaliser son rêve. Il avait toujours été bien plus que ça. Avec sa baguette, elle fit claquer la porte et se retourna vers lui, les bras croisés. Elle retrouvait l'espoir dans son visage crispé alors qu'elle était perdue. Elle retrouvait du courage dans le ton de sa voix, alors qu'elle avait arrêté de se battre. Mais elle ne pouvait pas lui montrer. Elle ne pouvait pas lui dire. Elle plissa les yeux, se donnant un air consterné par ce qu'elle venait d'entendre. Et quelque part, elle l'était.

« Are you being serious right now ?  Are you even listening to yourself ? »

Elle était étonnée de voir à quel point il était facile pour lui de tout remettre en cause. De ne plus lui faire confiance. Il s'était tellement habitué à l'idée qu'elle s'en irait un jour qu'il ne voyait plus qu'elle se tenait toujours à ses côtés. Et même si tout avait changé. Même si rien n'était plus pareil. Elle restait là. Avec lui. Parce que c'était sa place. Peut-être que parfois elle rêvait de s'en aller. De tout effacer et de tout recommencer, loin, très loin d'ici. Peut-être que parfois, elle rêvait d'oublier tout ce qui avait pu les séparer. Mais ce n'étaient que des rêves. Et elle avait fini par comprendre qu'ils ne se réaliseraient jamais.

« Yes, Thadéus, of course I'm going to run away with him to Bolivia because we have this great plan of starting a goat farm there and this is my dream come true. »

Elle leva les yeux au ciel. On dit que tout finit toujours par s'en aller. On dit que tout naît avec une date de péremption. Un destin tracé. Une frontière infranchissable. Et ils n'étaient pas une exception à cette règle. Pourtant, malgré tout ce qui aurait pu les faire partir. Les entraîner, loin. Les séparer. Ils étaient toujours là. Comme s'ils n'abandonnaient jamais l'espoir de trouver une raison de rester. Enfermés dans leurs mensonges, aveuglés par les mirages qu'ils se projetaient sans cesse, ils ne voyaient plus rien. Comme s'ils s'étaient interdit de se dire les choses par un pacte tacite. Comme s'ils avaient trop peur de la fatalité pour oser la contourner.

Elle alla chercher le bouquet de roses et sourit. C'était ses préférés. Celles qui changeaient de couleur lorsqu'on les touchait. Celles qui révélaient la vérité. Elles restèrent rouge lorsqu'elle s'empara du bouquet. Alors elle le reposa immédiatement. Son cœur bondit dans sa poitrine, tant elle était effrayée d'avoir été vue. Elle se racla la gorge.

« Thank you for the roses... »
Thadéus P. Pritchard
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Message Posté Dim 5 Mai - 4:09.
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« I’m afraid of the future and I regret the past, and when I see those old pictures it’s all gone by so fast »

C'était l'habitude. La facilité. La routine qui s'installe lentement, et qui ne parvient pas à se défaire. C'est les minutes qui passent, et qui défilent. C'est le temps, qui déploie ses ailes, et qui décide de s'enfuir avant de se rendre compte qu'il est trop tard. C'est elle, qui me regarde avec ses yeux moqueurs, parce qu'elle sait qu'elle a déjà gagné. Parce qu'elle a le pouvoir d'être plus forte que moi sur ce coup là. Parce qu'elle connaît mes faiblesses, mais qu'elle ne connaît pas mes secrets. Si elle les savait, elle serait partie depuis longtemps. Si elle les savait, je ne la retrouverais jamais. C'est de ça dont j'avais peur. Qu'au final, cette bombe explose entre mes mains. Et que je n'ai pas le temps de la rattraper avant qu'elle ne disparaisse.

Parce que je n'aurai pas le temps de me mettre à genoux. Je n'aurai pas le temps de la supplier, et de prononcer les mots que je n'ai jamais su dur. J'aurai simplement le temps de la voir s'en aller. D'entendre la porte claquer au loin, avant que son parfum se dissipe lentement dans l'air, et que tout ce qu'il ne me reste ne soit que des souvenirs. Plus que le silence, et son poids insupportable pour n'importe quel homme. Sauf que je n'étais pas n'importe quel homme. C'était ça, dont on s'était persuadés, elle et moi. Qu'on était roi, et reine de ces pays. Qu'on était les souverains, qu'on était tout ce qu'ils ne seraient jamais. On s'étaient persuadés que rien ni personne ne pourrait nous détruire. Qu'il n'y avait pas de limite à notre pouvoir. Puis on a fini par découvrir que nos faiblesses étaient déjà exposées l'un à l'autre. Nous n'étions pas censés être ces gens là. Nous n'étions pas censés vivre dans la souffrance. Nous devions régner. Nous devions les détruire, un à un, tandis qu'ils imploreraient notre pitié. C'était ça, notre fonction, notre but.

Je me noyais lentement dans la noirceur de mon âme, et dans la pureté de la sienne. Cette douce opposition qui nous rassemblait, et qui nous empêchait de nous séparer. J'ai marché seul si longtemps, dans l'espoir de trouver quelqu'un qui pourrait m'éclairer. Et aujourd'hui, j'avais la possibilité d'être meilleur. J'avais la possibilité de relever ma tête et de compter mes vices, la possibilité d'en prendre conscience. Mais c'était stupide, après tout, puisqu'ils étaient là. Et que je ne pourrais pas les détruire, même si j'essayais. Ils étaient comme une maladie qui se répandait lentement en moi, et qu'elle essayait d'arrêter, qu'elle essayait de soigner.

J'entendais ses paroles, mais je restais retourné, une fois de plus. Lorsqu'elle eut fini, je me tournais vers elle, dans l'espoir de voir quelque chose dans ses yeux. La moindre indication. Mais j'étais trop absorbé par la rage que c'était impossible. « Of course I'm bloody serious ! » j'avais hurlé. Et l'écho de ce hurlement résonnait à l'intérieur de l'habitacle. C'était la rage d'un homme qui sentait tout glisser entre ses doigts. « You can mock me, Circée, but don't do it right now. » Ma voix était presque brisée. Pour la première fois, mes mots n'avaient plus aucune force. Ils n'étaient que supplication. « I'm not okay with this. Whatever this is, it's not okay. » Je pointais du doigt la porte, pour indiquer que je parlais de l'homme qui venait de partir. « This is not okay because you're mine. Because I love you. And I don't want to let you go, and I have no rights over you : that's the problem. » C'était dit. Toutes mes peurs. Toutes mes craintes. Tout ce que je refusais d'avouer à voix haute. C'était dit, et c'était découvert. Je n'avais plus rien, à part les non dits, et les mensonges.

« And I can't keep buying bloody roses and pretend I'm perfect, Circée. » C'était l'ultime révélation d'un homme qui essayait d'être parfait à tout prix. Qui essayait de donner autant qu'il recevait. Qui essayait de devenir un homme, et qui essayait d'être celui dont son peuple rêvait. Mais plus particulièrement, d'être celui dont elle avait besoin. Et je n'ai jamais su me taire en ce qui la concernait. J'étais incapable de continuer à prétendre que j'étais un monstre. J'étais incapable de continuer à prétendre qu'elle me tuait peu à peu, parce que j'étais détruit par ce que je ressentais pour elle. C'était égoïste, de l'aimer. Et c'était encore plus égoïste de lui dire. Mais j'ai toujours été égoïste après tout. Même avec elle. Il n'y avait pas de potions magique pour me soigner de ça. Comme il n'y avait pas de solutions miracle pour toute la souffrance qu'elle m'amenait. Et d'un côté, même si il y en avait une, j'ignorais si j'essaierais de l'obtenir.
Circée P. Whelan
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Message Posté Dim 5 Mai - 12:12.
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as we're floating in the blue i am softly watching you
Oh boy your eyes betray what burns inside you




« Of course I'm bloody serious ! »

Elle n'aurait jamais cru pouvoir l'atteindre. Elle n'aurait jamais cru être celle qui le blesserait de cette façon. Parce qu'elle avait toujours cru qu'il était invincible. Qu'il se tiendrait toujours, droit, la tête haute, malgré tout ce qui pourrait leur arriver. Elle avait l'impression que toute sa vie dépendait de cet instant précis. Elle avait l'impression que c'était l'ultime test qu'elle devrait passer pour gagner sa confiance. Et que si jamais elle le ratait, alors tout serait fini. Les nouveaux espoirs. Les anciens, aussi. Les rêves. Les peurs. Ils abandonneraient tous avec elle si elle ne réussissait pas.

« You can mock me, Circée, but don't do it right now.  I'm not okay with this. Whatever this is, it's not okay. »

Elle fronça les sourcils. C'était comme ça, alors, que ça faisait, quand la vérité éclate en pleine face. Quand tout ce en quoi on a toujours cru s'effondre sans qu'on ne puisse plus rien faire pour le retenir. Du château de cartes il ne restait que les fondations. C'est à dire rien. Parce que tout s'écroulait autour d'eux. Les murailles qu'ils avaient échafaudées. Les stratégies. Les calculs. Les manipulations. Il ne jouait plus. Et quelque part, ça lui faisait peur. Parce que tout devenait trop réel. Tout devenait réciproque. Tout devenait vrai, alors que tout avait toujours été faux. Ou du moins, ils avaient toujours tout fait pour croire que c'était faux. Alors elle restait là, suspendues à ses lèvres, comme si lui seul détenait la vérité qui les avait toujours séparée.

« This is not okay because you're mine. Because I love you. And I don't want to let you go, and I have no rights over you : that's the problem. »

Elle baissa les yeux. Elle aurait tant aimé savoir quoi dire. Elle aurait aimé détenir la solution à tous leurs problèmes. Elle aurait aimé posséder la clef des mots qui lui donnerait la chance de le posséder. Parce qu'elle était persuadée qu'une telle chance existait encore. Elle était là, et il fallait la saisir. Parce que c'était ce moment-là, ce moment précis qui gouvernerait tous les autres moments. C'étaient les promesses et les serments. Les regards et les paroles. La sincérité dans le mensonge. Les illusions devenaient accessoires. Parce que pour la première fois depuis qu'ils s'étaient rencontrés, elle avait l'impression qu'il lui disait la vérité. La vérité sans apparats. La vérité sans améliorations, sans décorations inutiles. Il lui disait tout sans faire attention. Sans calculer les conséquences. Et elle savait que cet instant était rare. Elle savait qu'il était solitaire. Unique. Et impossible. Elle savait qu'il pouvait tout changer, et qu'elle devrait manier ses mots avec précaution.

« And I can't keep buying bloody roses and pretend I'm perfect, Circée. »

Sauf qu'elle n'en avait plus envie. Elle n'avait plus envie de tout manipuler. Elle n'avait plus envie d'écrire la réalité comme on écrit un roman. Elle n'avait plus envie de connaître la fin avant d'avoir vécu le début. Elle n'avait plus envie de faire semblant. De tout contrôler. Pour une fois, elle avait envie de croire que c'était vrai. Juste une fois, elle avait envie de tout perdre pour se rendre compte de ce qui comptait réellement. Elle ne lui dirait pas qu'elle n'avait jamais voulu qu'il soit parfait. Elle ne lui dirait pas qu'elle aimait les roses. Elle ne lui dirait pas qu'elle lui appartenait. Parce que les mots ne semblaient plus suffire. Et pourtant, c'était tout ce qu'elle avait. Elle se rapprocha de lui comme on s'approche d'un trésor. On franchit les obstacles. On se méfie des pièges. Parce que chaque pas peut vous être fatal. Mais elle ne voulait pas faire partie de ceux qui n'osaient pas. Elle ne voulait pas faire partie de ceux qui vivaient avec des regrets éternels. Elle avait envie de savoir. Et à ce moment précis, cette envie commandait tout.

« Wanna know what this is ? This is nothing. Because he's a friend, he's got a car, I just thought I could use a ride because I hate appariting and you know that. But apparently, none of what I say will make you change your mind about this, will it ? »

Sa voix était ferme, mais son regard cherchait désespérément la vérité. Ses gestes étaient gracieux, mais empoisonnés par un besoin qu'elle ne contrôlait plus. Elle avait peur de l'effrayer. Elle avait peur de le briser. Mais elle ne pouvait pas faire autrement. Elle marchait sur la ligne, et l'équilibre était fragile. Un mot de trop, et tout s'écroulait. Un mouvement trop brusque, et ils tombaient tous les deux. Elle reprit. « Why do you always assume that I'm going to leave you ? Look at my ring. I said yes. » Elle lui montrait sa main. Mais ça ne suffisait pas. « Look at me. The earrings. The necklace. The bloody necklace, Thadeus. Do you remember what's written on it ? » Elle l'interrogea du regard sans attendre la réponse. Parce que c'était elle qui devrait prononcer les mots. C'était elle qui devrait dire les promesses. C'était elle qui devait répéter les mensonges pour qu'on les entende comme une vérité. Elle serra le médaillon dans sa main. « This is where I stood, and where I stand. By your side. Always. » C'était plus que des mensonges. C'était des rêves qui se réalisaient un peu plus chaque jour, si bien qu'elle avait fini par y croire. Le problème, c'était qu'elle n'oserait jamais se l'avouer. Elle n'oserait jamais se le dire. Que c'était la vérité. Parce que même si elle le savait, ça lui faisait trop peur de se dire que tout ne tenait qu'à lui. «  I'm covered with promises. I'm not going anywhere. I never planned to. But sometimes... » Elle marqua une pause avant de reprendre. « I don't get it, what is it exactly that you want from me ? » Parce que si les mots ne suffisaient plus il faudrait agir. Parce que même si ça la terrifiait, elle savait qu'elle ferait tout pour faire vivre cet ultime espoir que tout se terminerait bien.
Thadéus P. Pritchard
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Message Posté Dim 5 Mai - 16:49.
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« Life is beautiful. Our hearts, they beat and break. »

C'est tellement dur de garder confiance en quelqu'un. De conserver sa force. D'être l'homme parfait. C'est tellement dur d'arrêter de se convaincre qu'on a déjà perdu, sans avoir tout simplement joué. Les minutes passaient, et tout s'effondrait déjà. Les mensonges qu'on s'étaient racontés. Les histoires qu'on avait pu dire autour de nous. C'était une fondation que j'avais réussi à détruire. Des murs que j'étais parvenu à briser. J'étais persuadé que la vie était simple. Que je serais le roi, mais que je serais seul. Je n'ai jamais pensé au fait que je pourrais être détruit par l'amour. Parce qu'au fond, c'était ridicule qu'un homme comme moi se retrouve affaibli par une chose aussi ridicule que l'amour. C'était ridicule que je me retrouve à l'implorer, parce que je n'étais qu'un homme. Parce que je ne serais jamais un dieu. Je serais toujours l'homme qui n'a jamais réussi à vivre comme il le désirait. L'homme qui a essayé de se défendre contre les vents et les marées, et l'homme qui ne réussira qu'à finir en enfer. Quoi qu'il arrive, j'étais perdu. Je n'avais plus aucun moyen de revenir en arrière. Je devais continuer, et elle devait continuer avec moi. Parce que sans elle, tout partait. Parce que sans elle, il n'y avait plus aucun sens. Et j'aurai tellement aimé la laisser en dehors de tout ça. J'aurai aimé qu'elle parte. Qu'elle disparaisse. Qu'elle réalise dans quoi elle s'engageait. Qu'elle réalise que j'avais déjà trahi ma promesse, avant même elle ne pense à trahir la sienne. Et j'étais idiot. Plus que n'importe qui. Et j'étais incapable de récupérer ces moments que j'avais perdu.

La douleur, la peine, c'était futile à côté du sentiment ravageur de la passion. C'était elle, la personne qui me détruirait peu à peu. C'était elle, la femme qui avait déjà commencé son travail de destruction. C'était elle qui me serrait trop fort. Elle que je voulais garder à tout prix. Que je voulais conserver à tout jamais. Et celle que je n'arriverais jamais à libérer. Parce que je ferais tout pour qu'elle reste à mes côtés. Parce que je ferais tout pour qu'elle ne disparaisse pas dans les abîmes de l'oubli. Parce que si je tombais, je voulais qu'elle se relève, et qu'elle renaisse de ses cendres pour devenir quelqu'un que je ne serais jamais. Pour qu'elle porte le peuple à bout de bras. Pour qu'elle épouse la personne parfaite. Qu'elle épouse quelqu'un qui la méritait.

Mais elle avait dit oui. Et je ne pouvais plus continuer à prétendre qu'elle ne tenait pas à moi. Je ne pouvais pas continuer à prétendre qu'on se battait tout les deux dans la même guerre, main dans la main. Je ne pouvais plus continuer à prétendre qu'elle ne ressentait rien à mon égard. Parce que je connaissais ses expressions. Parce que je connaissais son visage par cœur. Son timbre de voix. Je pourrais reconnaître son odeur entre mille. Et parce qu'elle essayait de me le faire comprendre. Sauf que j'étais trop borné pour l'écouter. Trop borné pour lui avouer que la vérité, c'est que j'avais peur. « Why do you always assume that I'm going to leave you ? Look at my ring. I said yes. » C'était une promesse tacite. C'était l'histoire du monde. L'histoire de celle qui a réussit à me sauver de la perdition. À m'empêcher de couler, et de disparaître dans le néant de la colère. Qui m'a empêché de devenir totalement fou, alors que tout autour de moi m'y obligeait.

« I don't get it, what is it exactly that you want from me ? » Elle posait des questions auxquelles j'étais incapable de répondre. Des questions que je n'ai jamais su comprendre. Des questions que je préférais ignorer, parce que c'était plus lâche et plus simple. Et que je m'en suis toujours sorti par la ruse. C'était ça le but. S'en sortir. Survivre. Quoi qu'il arrive. Je ne voulais pas attendre. Je voulais vivre, et je voulais les écraser. Aussi cruel que ça puisse paraître. « I always think you're gonna leave me, because that's what they did. All of them. Because that's also what I did to them. » C'était vieux comme le monde. Cette peur que l'on a de disparaître. Cette peur que l'on a de finir sans plus personne pour nous applaudir. C'était ça dont j'avais peur : l'oubli. « I don't know. I bloody don't know. I just know I can't imagine myself without you. And I know I don't ever want to. But... This is war. And this could happen. The truth is that I'm scared. For the first time in my life, I'm scared. »

Malheureusement, encore une fois, j'étais incapable de lui dire la vérité.

J'étais incapable de ne pas mentir. Et la seule personne que je pouvais blâmer, c'était moi.
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Message Posté Dim 5 Mai - 18:12.
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Keep the earth below my feet
From my sweat, my blood runs weak



« I always think you're gonna leave me, because that's what they did. All of them. Because that's also what I did to them. »

Elle tourna la tête vers la fenêtre. La soirée avait à peine commencé, et elle était déjà fatiguée. Elle n'avait pas prévu de se disputer avec lui. Elle n'avait jamais pensé que tout pouvait s'écrouler si vite. Elle n'avait jamais cru que son sourire, sa confiance en lui, pouvaient être chassés par quelques mots qui n'avaient déjà plus aucun sens. Elle avait cru que ça durerait pour l'éternité, ce sentiment que tout était possible. Elle avait cru pouvoir la ressentir jusqu'à la fin de ses jours, cette impression qu'à deux, ils étaient si puissants que rien ne pouvait les arrêter. Mais plus elle l'écoutait, plus elle se rendait compte que ça n'avait jamais été aussi facile que ça. Elle se rendait compte que le miroir était brisé depuis plus longtemps qu'elle ne le pensait. Quelque part, elle aurait aimé qu'il ne soit qu'un inconnu pour qu'elle puisse claquer la porte et ne jamais revenir. Mais il avait toujours été bien plus que ça. Et il lui donnait ce qu'elle avait toujours demandé. Il lui donnait les raisons, mais elle n'arrivait pas à les entendre. Elle n'arrivait pas à les comprendre. Elle se demandait en silence de qui il parlait. Sa famille ? Ses frères ? Ses ennemis ? Elle ne l'avait jamais perçu comme quelqu'un qu'on avait abandonné.

« So what, you come home and yell at me for no reason ? »

Sa voix tremblait. C'était comme s'il ne l'écoutait pas. C'était comme s'il ne comprenait pas ce qu'elle se tuait à lui dire. C'était comme si tout ce qu'elle lui montrait, il n'essayait même pas de le voir. Elle avait toujours pensé que Thadéus était un homme brisé. Quelqu'un qu'on avait tellement fait souffrir qu'il ne pouvait plus rien ressentir. Et pendant tout ce temps, elle avait secrètement espéré qu'elle avait tort. Elle avait secrétement espéré qu'il existait toujours une once d'humanité cachée, quelque part, dans son âme. Elle espérait tellement ne pas se tromper qu'elle transformait la réalité. Et la peur s'installe patiemment. Elle attend le moment propice pour resurgir. Elle attendait le moment où on se rend compte que le seul mystère qui est digne d'être résolu ne le sera jamais.

« I don't know. I bloody don't know. I just know I can't imagine myself without you. And I know I don't ever want to. But... This is war. And this could happen. The truth is that I'm scared. For the first time in my life, I'm scared. »

Elle se retourna vers lui. Comme si toute sa vie, elle avait attendu qu'il prononce ces mots. Et c'était trop réel pour lui sembler vrai, mais elle avait déjà abandonné. Il avait peur qu'elle disparaisse. Il avait peur qu'elle l'abandonne. Et même si elle lui avait promis le contraire, elle ne répondait plus de rien. Parce que le problème, avec les promesses, c'est qu'elles ne sont que ça. Des mots qu'on prononce, mais qui ne garantissent rien. C'était tout ce qu'elle avait à lui donner. Et elle comprenait que c'était insuffisant. Elle comprenait que ça ne suffirait jamais. Elle avait fini par oublier qu'elle pouvait mourir. Elle avait fini par oublier que dans ce jeu du pouvoir, elle n'était pas la seule à faire bouger les pions. A chaque fois, elle tombait de haut. Parce qu'il pensait à tout ce qu'elle refusait de voir. Elle s'était toujours dit qu'elle ne mourrait pas comme ça. Mais qu'est-ce qu'elle en savait, après tout ?

Tout n'est qu'une question de temps. Des instants qui forment une énigme à laquelle on cherche une solution. On a peur de la date limite. On a peur du dernier délai. Parce que lorsqu'ilil est trop tard, alors plus rien ne peut jamais changer. Les idiots pensent qu'il n'est jamais trop tard pour agir. Mais Circée en savait plus. Elle savait que le temps était la clé. Elle savait qu'il n'y avait rien de plus précieux que ces instants qui se succédaient pour devenir des souvenirs. Elle savait que le temps construisait les hommes. Et que tout ne dépendait que de lui. Parce que si elle avait hésité plus longtemps, rien n'aurait jamais été pareil. Si elle avait hésité plus longtemps, il lui aurait filé entre les doigts sans qu'elle n'ait le temps de lui dire quoi que ce soit. Alors elle s'était approchée de lui, rapidement. Et elle s'était blottie contre lui. Son oreille contre son cœur, comme pour s'assurer qu'il était réel. «  Scared is good. Scared is why I know you'll protect me. » Elle savait combien elle lui était précieuse. Elle savait qu'elle était sa force, tout autant qu'elle était sa faiblesse. Elle releva la tête. «  But, see, you missed something.  » Elle lui adressa un sourire. «  This is not how I die.  » Elle le disait avec tellement d'assurance qu'on aurait dit qu'elle avait conquis la mort. Elle le disait avec tant d'applomb que personne ne pourrait la contredire. Elle avait toujours pensé que l'homme écrivait son propre destin. Et même si elle savait qu'elle avait tort. Même si toute sa vie dépendait du monde qui les attendait dehors. Elle ne voulait pas y croire. «  I die after you because I'm a woman and women die way older than men. And I die in my sleep. Because I hear your voice. And I can't resist it. » Pourtant, leur destin croulait sous le poids des ruines oubliées et des souvenirs trop bien gardés. Leur destin s'écroulait sous le poids démesuré de l'espoir de toute une génération. Mais elle refusait de regarder les cendres qui pleuvaient autour d'eux. Parce qu'elle ne voyait plus que lui. «  This is not the end. This is all we ever asked for. And it's waiting for us, a few miles from here. »
Thadéus P. Pritchard
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Message Posté Dim 5 Mai - 21:41.
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« I've got a burning desire for you baby. »

« This is not the end. This is all we ever asked for. And it's waiting for us, a few miles from here. »

Elle était l'espoir. Quand tout semblait éteint autour, c'était elle qui rallumait la flamme qui brûlait au fond de moi. Quand tout semblait s'écrouler autour de nous, elle était celle qui nous empêcher de tomber en même temps. Elle était celle qui récupérait les cendres, et celle qui récupérait tout ce qui nous échappait. C'était difficile de voir qu'elle avait toute les cartes en main. Que quoi qu'il arrive, j'étais destiné à obéir à tout ce qu'elle me demanderait. Que j'étais devenu dépendant de tout ce qu'elle pouvait faire ou dire. Qu'elle était devenu la bouffée d'air que j'ai retenu pendant si longtemps. Je voulais oublier les erreurs. Je voulais oublier les mensonges et le passé, parce que quoi qu'il arrive, on arriverait à s'en sortir. Je voulais qu'on se sauve l'un et l'autre. Je voulais qu'on apparaisse comme ceux qui ont réussis à se battre contre le destin. Contre tout ce qui était prévu pour eux.

Elle s'était blottie contre moi. Et je déposais un baiser dans ses cheveux. Parce que j'étais persuadé qu'on gagnerait. Parce que j'avais confiance au futur que l'on venait de s'offrir. Parce que j'oubliais tout les paramètres, et que j'oubliais tout ce qui était là pour nous écraser. Parce qu'il n'y avait aucun autre choix à part nous laisser devenir ce que nous devions être. Et plus je la regardai, plus je savais qu'elle représentait tout ce dont j'avais besoin. Que je n'avais plus besoin de faire d'erreurs pour me le prouver. Que je n'avais plus besoin d'avoir peur. Parce qu'on avait quelque chose qu'il n'aurait jamais. Parce que tout ceux qui ont essayés de régner, ignorait ce qui était nécessaire. Qu'il fallait quelqu'un sur qui compter. Quelqu'un qui était plus important que n'importe quelle autre personne. Quelqu'un qui serait capable de vous défier.

On pense que les choses sont simple, on pense qu'un enchaînement d'action ne veut rien dire. On pense que chaque geste est calculé. On pense qu'un baiser n'est qu'un baiser. Qu'il n'apporte qu'une représentation visuelle de ce que l'on ressent. Alors qu'il permet de transmettre la force. La joie. La confiance. L'amour. Il permet de montrer que la victoire peut être décrochée. Des mains qui parcourent une taille, des hanches, puis un dos, puis une nuque, parce qu'on a cette impression que tout est si fragile. Que les choses peuvent s'échapper. On a l'impression que rien n'est acquis. Alors on se bat. On essaie de reconquérir ce qu'on a peur de perdre.

Son dos heurta le mur, et je déposais un nouveau baiser sur ses lèvres, avant de murmurer trois mots qui semblaient avoir beaucoup plus de sens aujourd'hui. Trois mots que j'étais incapable de prononcer auparavant. « I love you. »

Et c'était vrai. C'était réel. C'était l'espoir que j'avais. C'était le sentiment que tout irait mieux. Qu'on se battrait ensemble. C'était l'espoir que les choses avançaient. Qu'il n'y avait plus de barrière. Qu'il n'y avait plus d'avertissements. Que ce n'était plus dangereux de se rendre aussi faible. Mais qu'au contraire, c'était ce qui me rendait plus fort. « You're right. » Mes paroles n'étaient que des simples murmures prononcés, comme pour éviter de briser le fragile équilibre qui venait de s'installer.

« We have to be better than them. We have to beat them. Because that's who we are. » Encore un murmure. Encore une promesse. Encore des mots qui soutenaient mes pensées. « I can't keep myself away from you. And I won't ever again. » J'étais confiant. J'avais confiance au future. J'avais confiance aux conséquences de nos actions. Parce que j'étais tellement sûr qu'on surmonterait tout ça. Qu'on réussirait à être ceux qu'ils attendaient de nous, et plus encore. Mes lèvres touchèrent les siennes une fois de plus, avant que je ne rompe à nouveau le silence. « You know I love you, right ? »
Circée P. Whelan
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Message Posté Dim 5 Mai - 23:12.
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my dear we're slow dancing in a burning room
this is the deep and dying breath of this love that we've been working on



I love you. Il y avait quelque chose de particulièrement cruel dans cette scène, et pourtant, ils ne le voyaient pas encore. Une ultime tentative désespérée de s'unir alors que tout leur monde serait en train de s'écrouler quelques heures plus tard. Dès le début, ils avaient été damnés. Dès le début, ils avaient conclu un pacte tacite. We have to be better than them. Ils feraient toujours passer le pouvoir avant tout. Mais c'était une promesse qu'ils brisaient jour après jour. Ils faisaient comme s'ils contrôlaient encore ce qui leur arrivait. Ils faisaient comme si c'était ce dont ils avaient toujours rêvé, alors que c'était ce qu'ils avaient toujours voulu éviter. Au fil du temps, ils avaient arrêté de se battre contre tous les fantômes de ce que leur vie aurait pû être. Ils avaient arrêté de se mentir parce qu'ils n'avaient plus rien à perdre. I can't keep myself away from you. I won't ever again. Elle porterait la couronne brisée. Il volerait le trône poussiéreux. Ils goûteraient à la vue infini qu'offre le sommet du monde. Mais la victoire éphémère s'oxyderait peu à peu. Et tout ce qu'il leur resterait alors, ça serait ce sentiment là. Celui qui les animait maintenant. Celui qui semblait devoir les lier éternellement. Celui qu'ils avaient toujours refusé de s'avouer, tout en le faisant secrètement. Ca passait par des gestes. Ca passait par des baisers. Ca passait par ses mains sur son corps. Par l'emprise qu'il avait sur elle. Ca passait par tout ce qu'il lui donnait, et tout ce qu'elle lui rendait. Ils avaient toujours cru qu'ils étaient plus forts que les autres. Mais ils avaient chuté eux aussi. Et c'était certainement mieux comme ça.

« You know I love you, right ? »

Collée contre le mur, elle aquiesça en silence avant de reprendre le contrôle de ses lèvres. Elle le savait, qu'il l'aimait. Mais l'entendre le dire et le répétait, elle ne savait plus si ça la libérait ou si ça l'emprisonnait. Parce que ça brisait les derniers mensonges. Parce que ça leur laissait une dernière chance. Parce qu'elle n'avait pas su la saisir. Elle avait conservé le secret de sa grossesse comme on conserve un trésor. Et plus elle y pensait, plus ça la dégoutait. Il lui avait tout dit, et elle n'avait rien donné en retour. Mais la vérité, c'était qu'il y avait toujours cette partie d'elle qui n'arrivait pas à lui faire entièrement confiance. Cette partie d'elle qui rêvait tellement de liberté qu'elle refusait d'être enfermée à nouveau. Alors elle le laissait croire qu'il savait tout. Elle le laissait croire qu'il n'y avait plus rien à cacher. Elle le laissait croire qu'ils en sortiraient victorieux. Jusqu'au moment où elle cru étouffer. Jusqu'au moment où l'angoisse prit le dessus sur le plaisir et où elle ne sentait plus rien à part son cœur battre trop fort contre sa poitrine. Elle avait la nausée. Pas à cause de ce qu'elle savait déjà. Mais à cause de ce qu'elle pensait faire. Fuir. Protéger. C'était peut-être la seule chance qu'elle aurait. Mais elle était égoïste. Elle posa deux mains sur son torse et le repoussa doucement en souriant.

«  Easy now, as much as I'm enjoying this, I also hate being late. »

Elle le contourna pour aller chercher son sac qui était resté dans la cuisine. Pendant un instant, elle croisa son reflet dans la fenêtre. Par réflexe, elle posa la main sur son ventre pour la retirer aussitôt. Elle se racla la gorge pour retourner dans l'entrée où son fiancé l'attendait, dos à elle. En passant, elle profita de l'occasion pour lui donner une légère fessée avant de se réfugier dans ses bras.

«  Nice ass.  »
Thadéus P. Pritchard
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Message Posté Mar 7 Mai - 0:06.
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« Twice I turn my back on you. I fell flat on my face but didn't lose. »

C'était affreux, de se dire qu'on se bat dans une guerre déjà perdue. Qu'on détruit tout ce que l'on a peu à peu, parce que nos actions passées ont déjà des conséquences. Et que quoi qu'il arrive, on ne peut pas revenir en arrière. On ne peut pas effacer nos erreurs. Même si l'on pense que les mensonges peuvent être dissimulés derrière de belles histoires et de belles promesses. Même si l'on pense que ces promesses sont suffisantes pour éviter la douleur, et qu'elles permettent de nous sauver, elles ne font que retarder le moment fatidique. Elles ne font que ralentir la course du temps, qui prend toujours la décision finale. Peu importe ce que l'on essaye, la vérité fini toujours par ressortir. Malheureusement, on préfère prétendre que ce n'est qu'un avertissement factice. Une simple menace sans le moindre intérêt. On préfère continuer à mentir, parce que c'est plus simple, et plus judicieux. Parce qu'on espère toujours avoir une chance de réussir à oublier ce que l'on a pu faire.

On regarde les gens autour de nous, et on voit leur vie se désintégrer sous leurs yeux, on voit les déchirements qui se créent au sein de leurs habitudes. Et on voit leurs proches disparaître, parce qu'ils n'arrivent plus à supporter la douleur de la trahison. Parce que quoi qu'il arrive, la fuite est la bonne solution. C'est la solution sûre, celle dont on ne sera pas déçu. On a cet espoir que les mauvaises passes sont loin derrière nous, alors qu'elles nous talonnent. Il n'y a pas de remède miracle. Il n'y a pas de formule magique qui permette de nous sauver. Il y a simplement le sentiment de regret. Et d'espoir. L'espoir que tout n'est pas fini. Qu'il y a encore des choses à dire, des choses à faire, et des monstres à combattre. C'est ça, la loi de la vie. Se battre pour vivre, se battre pour exister, et se battre pour faire partie de l'élite. Pour faire partie de ceux qui ont tout les pouvoirs, qui ont le droit d'utiliser leur nom pour obtenir tout ce qu'ils désirent.

J'ai souvent pensé qu'il n'y avait pas de jeu facile, ni de mauvais jeu. Il y a juste ce qui est, et ce qui n'est pas. Les pions peuvent être avancés, quel que soit le moment. Et les morts peuvent resurgirent de nulle part alors que l'on prétend que tout va bien. Les vieilles blessures se rouvrent, et on n'a plus le moindre choix. Il faut recoudre. Il faut ressouder. Il faut recommencer à construire, après l'apocalypse, et le déluge qui a pu tout écraser. Parce que si on refuse, on s'offre à la mort. On s'offre au ridicule.

Elle s'éloigna lentement de moi, et j'étais tout autant perdu dans mes pensées, parce que j'avais soudainement compris que ce n'était qu'un bonheur de courte durée. Qu'à partir d'aujourd'hui, je vivais à l'intérieur d'un compte à rebours, sans être sûr de comment j'allais m'en sortir. Ni de comment j'allais pouvoir oublier. C'était le mensonge le plus dur à concocter. Celui qui vous accompagne tout les jours, et qui ne vous lâche pas. Celui qui se traîne comme une ancienne dette que l'on aurait oublié de payer. C'était difficile de s'imaginer que tout irait mieux, alors que tout était destiné à brûler, dans le plus cruel des brasiers. Je n'avais pas besoin de faire des prévisions. Je n'avais plus besoin d'espoir. Je savais que c'était quelque chose qui arriverait.

Alors en sortant, je pris son bras, et je continuais à jouer. Parce que c'était ce qu'il fallait faire. Profiter de l'illusion jusqu'au dernier moment. Jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans un tas de cendre.

Sur un ton humoristique, je répondis à sa phrase, comme si de rien était. « I know. And it belongs to you honey. »
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