VULNERA SAMENTO FERME SES PORTES ▲
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GREGORY & THADEUS ❧ it still feels like yesterday [pm]
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
Thadéus P. Pritchard
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Message Posté Mar 18 Juin - 18:16.



you still hurt me
you were fucked up by the blame


★ noms des participants: Thadeus Pritchard & Gregory Pritchard
★ statut du sujet: Privé.
★ date: 7 janvier 2057.
★ heure: Fin de soirée
★ météo: Nuageux
★ saison: 2.
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: 5.
★ numéro et titre de l'intrigue en cours:   5.
★ intervention de dominus:   Non.
★ récompenses:   Non :(a): 




Thadéus P. Pritchard
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Message Posté Mar 18 Juin - 18:33.



« How come being proud always feels so wrong, when you hurt the one you love ? But still you find a way to wonder why. »

On aurait pu s'en sortir. Si on avait prononcé les bons mots. Si on avait sauvé les bonnes personnes. On aurait pu s'en sortir, si on avait su comment se défendre du diable. Si on avait su comment le combattre et comment attaquer ses sbires. On aurait pu s'en sortir, si on avait su comment empêcher l'histoire de se terminer de cette façon. On aurait pu se sauver de tout les cauchemars et de toutes les cendres. On aurait pu empêcher la décadence des héros. Sauf qu'on étaient tous les mêmes. Unis dans un but cruel. Celui de détruire ce qui essayait de nous écraser. Celui de donner la force aux monstres et aux démons de nous torturer. Celui de tout abandonner, même si on avait encore à gagner. Et c'était ça, que j'ai toujours été incapable de faire. J'ai laissé les morts me guider sur un chemin qui me faisait trop peur. J'ai laissé les craintes me transformer en monstre. J'ai essayé de leur prouver que j'étais un démon, de toutes les manières possibles. Et aujourd'hui, j'étais seul. C'était ça, mon gain. Pour avoir essayer de gagner quelque chose qui n'avait pas de valeur. Pour avoir voulu vivre comme un roi dans un monde qui refusait d'accepter les gagnants. Et la mort ne me touchait pas. Elle était trop cruelle pour ça. Elle savait que la solitude était pire que tout. Elle savait que vivre en étant persuadé qu'on aurait pu faire mieux. J'ai dû abandonner mes boucliers. J'ai dû abandonner tout ce que j'avais. Parce qu'elle ne reviendrait pas, et c'était ça, le cauchemar. C'était ça qui me faisait du mal. Savoir qu'elle était partie, et qu'elle a tout emporté avec elle. Savoir qu'elle était partie, et que personne n'était là pour venir me sauver de ma propre cruauté. Me sauver de moi même. Parce que tout les discours, tout les mensonges, ils étaient devenus trop importants. Ils étaient devenus de plus en plus puissants. Comme si tout n'avait aucune importance. Comme si plus rien ne pouvait les empêcher de me détruire. Les conséquences se multipliaient. Elles alourdissaient le bilan des choses.

J'aurai aimé la voir pousser la porte. J'aurai voulu voir Gregory, ou David. J'aurai aimé me dire que même après l'horreur, ils étaient capables de pardonner. Mais c'était faux. Les monstres vivent seuls. Les monstres sont enfermés dans cet ouragan de malheur et de désespoir. Quand ils tombent, on se réjouit de leur malheur. Quand ils ont mal, on se réjouit de leur douleur. Parce que c'est mérité. Parce qu'ils ont aussi détruit des vies humaines comme si elles n'avaient aucune valeur. J'étais le résultat de mes propres erreurs. J'étais le résultat de tout ce que je n'ai pas pu sauver. J'ai regardé les heures passer. J'ai entendu les cris à l'extérieur. J'ai entendu qu'ils avaient besoin de moi. Mais pas autant que moi j'avais besoin d'eux. C'était ça l'ironie des choses. Celle qui me menait à cette chute prodigieuse. Alors j'ai enchaîné les bouteilles d'alcool. J'ai ajouté les heures de sommeil manquées. Et j'ai vu tout ce que je n'aurai plus jamais. J'ai vu tout ce que je ne pourrais jamais sauver. C'était ridicule de se retrouver face à ça. Face à cet instant où je n'avais plus la possibilité de m'en sortir. Où j'attendais la providence. J'attendais que quelqu'un vienne pour me relever. J'avais l'espoir que quelqu'un viendrait. Et c'était ridicule. Parce que j'étais seul. Seul avec des bouteilles qui n'étaient même plus jetées. Seul dans une maison dont j'avais repoussé jusqu'aux esclaves. Plus rien n'avait de valeur, ni de sens. Parce que je ne contrôlais même plus mes propres mensonges. J'étais un magicien sans tours. J'avais construit les règles de ce jeu, et je ne pouvais même plus ralentir les conséquences.

J'ai entendu la porte s'ouvrir, et je suis resté là, assis contre le mur. Je suis resté là à attendre, en me demandant si c'était une illusion de plus, ou un cauchemar apporté par l'alcool. C'était devenu ça, la vie d'un ministre qui chutait de plus en plus vite, et de plus en plus haut. C'était devenu ça, cette vie de débauche et de solitude. Celle que j'ai repoussé toute ma vie par crainte de ruiner mon image. Sauf que l'image ne comptait plus autant qu'auparavant. J'étais arrivé à cet instant de ma vie où la solitude pesait de plus en plus dans la balance. Il n'y avait plus de justice, ni de joie. Il n'y avait plus rien à part les fantômes d'un passé qu'on ne pouvait plus entendre.

Et c'était Greg, qui venait d'arriver. Ce frère que j'ai rejeté tant de fois parce qu'il ne me ressemblait pas. Parce qu'il avait fait les bons choix. Et parce que d'un côté, je voulais le protéger des mauvais qui m'avaient poussé à me retrouver dans tout ça. « Well brother, you came here to watch me fall ? »
Gregory J. Pritchard
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Message Posté Mar 18 Juin - 19:57.

we live in a beautiful world | yeah we do yeah we do

bones sinking like stones all that we've fought for



Quand j'avais reçu le hibou de David, je ne m'étais pas inquiété plus que ça. Comme d'habitude, il me donnait des nouvelles. Il s'inquiétait des miennes. Sauf que cette fois-ci, dans un post scriptum de dernière minute, il m'avait demandé de me rendre chez Thadéus pour m'assurer qu'il allait bien. J'avais levé les yeux au ciel. David avait toujours essayé de nous réconcilier, Thadéus et moi. Il avait toujours rêvé d'une famille unie. Sauf qu'on ne l'avait jamais vraiment été. Unis. On était l'anti-définition de la famille. Même quand on vivait dans la même ville, on n'était pas capables de se voir. Et quand on se voyait, il fallait toujours un motif particulier. Comme pour s'assurer qu'on ne se retrouvait pas parce qu'on s'aimait, mais parce qu'il le fallait. Alors j'ai cru que c'était encore un énième prétexte pour nous réunir. J'ai cru que c'était un ultime sous entendu pour me pousser à faire le premier pas. Et j'ai aussi senti tous les reproches fuser si j'avais le malheur de ne pas y aller. Toute la culpabilité ronger mes entrailles s'il existait vraiment une raison pour laquelle il me demandait d'aller le voir. Et tout ce que j'arrivais à me dire, c'était que j'étais pas censé me sentir coupable. J'étais pas censé laisser les remords m'assaillir alors que j'avais rien fait. Lui, il ne s'était pas gêné pour me laisser sombrer quand j'étais tombé si bas que personne ne pouvait venir me chercher. Lui, il ne s'était pas gêné pour m'abandonner pendant toutes ces années sans aucune excuse. Sauf que c'était compliqué. Détecter la part vérité dans tous les mensonges, c'était compliqué. Déceler la culpabilité de ce besoin urgent de solidarité, c'était compliqué. Repérer ce qui relevait du présent dans tout ce qui relevait du passé, c'était compliqué. Être le frère de Thadéus Pritchard, c'était compliqué. Depuis le 1er janvier, j'étais pas retourné voir mon frère. Grâce au  pouvoir de la presse écrite sorcière, j'avais appris qu'il était sorti de l'hôpital. J'avais appris qu'il avait guéri très vite et qu'il avait repris son poste. J'avais aussi appris qu'il s'était fait très discret. Qu'il avait refusé d'apparaître publiquement, question de respect pour tous ceux qui avaient péri cette nuit-là. Honnêtement, je n'avais aucune raison de m'en faire. Et David lisait les journaux, lui aussi. Alors pourquoi diable me voulait-il que je me rende chez Thadéus ? J'ai pris le métro parce que j'avais plus confiance en tout ce qui relevait de la magie. Parce que j'avais vu trop de gens crever en utilisant un simple sort. Peut-être que les journaux mentaient pour ne pas inquiéter la population. Peut-être que les blessures de Thadéus étaient plus graves que ce qu'on ne laissait paraître. Mais il me l'aurait dit, non ? Non. Parce qu'il ne changerait pas. Parce que même s'il avait promis d'être là, il continuerait de s'absenter jusqu'à la prochaine explosion.  Mais c'était mon frère, et s'il y avait ne serait-ce qu'une chance qu'il ait besoin de moi, j'hésiterais pas une seconde. J'étais sorti à sa station et j'arpentais sa rue à la recherche du numéro 45. Peut-être que Calixte avait raison, j'aurais pas dû venir. Peut-être qu'il m'attendrait pour dîner. Peut-être que tout allait bien, que c'était juste une fausse alerte. Peut-être que j'étais encore tombé dans le piège.  Et puis, j'ai ouvert sa porte.

« Well brother, you came here to watch me fall ? »

En un mot ? Désastre. Catastrophe. Décombres. Bordel. Chute. Déception. Inquiétude. D'accord, ça faisait plus d'un mot. Mais vous connaissez ce sentiment. Cette urgence dans le crâne pour trouver ce qu'il faut faire, ce qu'il faut dire, parce qu'on n'était si peu préparé à ce qui se trouvait derrière cette putain de porte qu'on est totalement pris au dépourvu. Mon frère, le ministre de la magie européenne, l'homme le plus puissant du continent était assis sur le sol, adossé contre le mur de son putain de salon, au milieu de bouteilles vides. Il en tenait une à la main. Il n'était pas rasé. Sa chemise était déboutonnée. Son sourire était amer. Sa voix aussi. J'ai fermé la porte derrière moi en pensant que le monde ne tournait pas rond.

«  No, David asked me to check up on you. He was worried for some reason that I, now, fully understand. I almost didn't find you with all those bottles on the fucking floor, you filthy bastard.  »

Je me suis frayé un chemin entre les bouteilles, les feuilles de papier, les journaux et les lettres. Puis je me suis assis à côté de lui, contre le mur. J'ai regardé le chaos qui nous entourait. J'ai regardé mon frère perdre le contrôle sans comprendre pourquoi. Et ça aurait pas dû me faire aussi mal. Ca aurait pas dû me blesser autant de le voir couler sans pouvoir le rattraper. Alors j'ai pris le risque. J'ai tendu ma main. J'ai plongé à mon tour pour aller le retrouver. Mais peut-être qu'il était déjà tombé trop bas. Peut-être que les abysses l'avaient déjà enseveli. Sauf que j'avais pas envie de l'abandonner. J'avais pas envie de le laisser comme ça. Autrefois, il brillait. Aujourd'hui, il ne reflétait plus que l'obscurité. Il n'était plus un homme, mais une ombre. Une ombre si fine qu'elle finirait par disparaître à son tour si personne ne se lançait à sa poursuite. J'ai pris une des bouteilles vides autour de nous pour regarder ce qu'il buvait.

«  Look at that, even when you're depressed you're still the poshest man on earth. Château Margaux, seriously ?  »

Puis j'ai regardé l'étiquette plus en détail et j'ai compris. Pour vérifier, j'ai regardé sur les autres bouteilles. Elles étaient toutes de la même année. L'année où mon frère avait juré d'épouser Circée. J'ai reposé les bouteilles à leur place et j'ai laissé ma tête se relever en poussant un soupir. Je l'avais jamais vu dans un tel état de désolation. Il avait tout ce dont il avait toujours rêvé, mais c'était comme s'il avait tout perdu. C'était comme si sa quête n'avait plus aucun sens. Il avait voulu contrôler le temps, mais il n'en avait jamais été capable. Alors il avait créé l'illusion. Il avait fait comme si le temps s'était arrêté, ici, alors qu'il savait très bien que le reste du monde ne l'attendrait pas. Pour la première fois, il n'était pas assez fort pour mentir. Pour la première fois, il laissait les armes croupir sur le champ de bataille en laissant derrière lui tous les cadavres sacrifiés. Et je le comprenais. Je le comprenais, vraiment. Parce qu'il y a six ans, j'avais vécu exactement la même chose.

«  You miss her, don't you ?  »

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Message Posté Mar 18 Juin - 23:37.



« And the silence fell just like a stone, that got lost in the wild blue and the gravel grey. »

« No, David asked me to check up on you. He was worried for some reason that I, now, fully understand. I almost didn't find you with all those bottles on the fucking floor, you filthy bastard. » C'était comme ça qu'on était tombé, jour après jour. Comme ça qu'on a vu tout ce à quoi on tenait rester étendu sur le sol. Même après des années, on savait encore qu'on était plus rien. Qu'on était des restes de ce qu'on aurait pu être. Et au final, le plus important était de se dire qu'on avait essayé. Comme si ça avait une importance quelconque. Comme si le fait d'essayer de s'en sortir nous protégerait d'une plus grande chute. Et comme si s'en sortir résumait à continuer à exister. Parce que c'était ça, l'instinct de survie. Continuer à être présent sur cette terre qui nous accueillait et qui nous chassait à la fois. Continuer à faire comme si tout allait bien, alors qu'on était tombés beaucoup plus bas qu'on ne l'aurait imaginé. C'était de cette façon là qu'on restait de marbre face à tout ça. De cette façon là qu'on découvrait à quel point c'était douloureux d'être humain. Et pour être honnête, ne rien ressentir était beaucoup plus simple. Beaucoup plus clément. Parce qu'on se fichait de savoir l'avis de qui que ce soit. Parce qu'on pouvait laisser les autres se faire blesser à notre place, sans s'intéresser aux séquelles. Et c'était peut être ridicule. C'était peut être trop peu. C'était ce qu'il fallait pourtant. Continuer à se battre en se disant qu'il n'y avait aucun but. Continuer à être un ministre qui n'osait plus se regarder dans la glace, par peur de voir le poids de toutes ses erreurs. Et le pire, c'est que je savais que le regret ne serait jamais assez fort. Je savais que la douleur que je ressentais là passerait. Parce que c'était qui j'étais. Je n'étais pas ouvert à la rédemption. Je n'étais pas ouvert au pardon. J'étais perdu dans les abysses, avec toutes les mains tendues vers moi, mais je n'en attraperais aucune. Parce que j'étais convaincu de la monstruosité de mon être.

« Look at that, even when you're depressed you're still the poshest man on earth. Château Margaux, seriously ? » J'ai repris une nouvelle gorgée. « You miss her, don't you ? » Un rire jaune. Une nouvelle ironie du destin qui se moquait de moi. Il se moquait comme si rien ne comptait. Comme si tout était simple et agréable. Comme si toutes les présences du monde ne pourrait remplacer le fait que tout était si fragile. « David, David. Even after all these years he still pretends to be worried about me. » J'ai laissé quelques secondes passer en évitant toujours son regard. En posant le mien toujours autre part. Parce que c'était trop dur d'affronter le fait que c'était ma faute, depuis le début. Que j'ai créé cette image de monstre moi même, et que j'ai arrêté uniquement parce que j'étais satisfait. C'était ça, le résultat. C'était ça, la fin de tout ce qu'on espérait. Et peut être que c'était tout sauf ce qu'on attendait, parce qu'on avait trop mal. Alors on devrait oublier la douleur. On devrait la détruire. Tout comme elle nous détruisait nous. C'était la seule solution. Arrêter de souffrir. Arrêter de vivre. « Yeah, I miss her, that's the idea. » J'ai regardé la bouteille. Comme à chaque fois. Parce que j'ai arrêté de les compter. J'ai arrêter de compter les jours où je m'enfonçais un peu plus dans la médiocrité. J'étais devenu l'ombre de moi même. Et la chute était si longue que je n'arrivais pas à voir quand je pourrais enfin me relever pour tout détruire. « It's funny how I've got an entire nation at my feet, and still then, I am down on the ground because of a woman. » De nouvelles secondes. De nouveaux instants volés à un futur qui n'existait plus. « You know, when you were kids, you and David, you were always sick at the same time. Father did not seem to care, and mom was too busy with work, so I was the one who took care of you, but you surely do not remember that. » J'étais un peu trop alcoolisé. C'était probablement ça. Le fait que je racontais ça comme si j'étais le grand frère idéal. Comme si je pouvais rattraper mes erreurs. « I was just a kid too. I was scared about the fact that you might sick forever. So I did not sleep until I was sure that you were both well. » Un nouveau rire jaune. « It's stupid, everytime I let myself care for someone, I destroy everything I have with that person. » C'était ça, ma malédiction. Celle d'un empereur fou qui ne voyait même plus la lumière d'espoir au bout du chemin. « I lied, and I changed the truth. I did it with you, both of you, and now with her. » Et la réalité faisait si mal qu'on essayait de l'oublier. Mais elle, elle était toujours là. « I made a lot of choices that got me here. I deserve this. No one forced me to destroy everything. It was my choice. I made the wrong choice. »
Gregory J. Pritchard
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Message Posté Mer 19 Juin - 15:55.

Forgive us now for what we've done | It started out as a bit of fun

Here, take these before we run away The keys to the gulag



De mon enfance, il ne me reste que des bribes de souvenirs. Des images qui s'effacent au fil du temps. J'ai jamais eu beaucoup de certitudes parce que j'ai très vite connu la vitesse à laquelle elles peuvent être bafouées. Je ne me souviens pas des diners en familles où on se racontait nos journées, parce qu'il n'y en avait pas. Je ne me souviens pas de ces échappées belles jusqu'à la côté pour aller voir la mer, parce qu'il n'y en avait pas. Je ne me souviens pas de ces journées passées à acheter nos fournitures sur le chemin de traverse, parce qu'il n'y en avait pas.  Je ne me souviens pas des matins de noël ou des chansons d'anniversaire. Parce qu'il n'y en avait pas. Il n'y avait que Thadéus, David, et moi. Et puis, quand ils sont allés à Poudlard, il n'y avait plus que moi. J'ai pas vraiment connu ma mère. Pour autant que je m'en souvienne, elle a toujours été plongée dans le coma. Et mon père, quand il était assez sobre pour marcher droit, n'était pas le plus affectueux des parents. J'ai essayé de bloquer les souvenirs.  J'ai essayé d'enterrer le pire pour ne me rappeler que du meilleur. De toutes ces Guy Fawkes Night à fuguer pour aller voir les feux d'artifice. De toutes ces aventures qu'on se racontait pour s'évader de notre maison. De toutes les conneries qu'on avait pu faire. Mais j'imagine que toutes les bonnes choses ont une fin. Et celles ci se sont terminées bien trop tôt. Un jour, Thadéus a décidé de sacrifier tout ce qu'il avait d'humain pour accéder au pouvoir. Même si ça signifiait qu'on ne serait plus jamais une famille. On en avait jamais vraiment été une, de toute façon. Et chacun avait pris son propre chemin comme si on n'était plus que des étrangers qui avaient vécu sous le même toit. On avait tous des aspirations différentes. On vivait sous des étoiles différentes. Et au fil du temps, tout était devenu trop différent. J'avais choisi de fuir parce que c'était le moyen le plus sûr de ne plus finir écorché. De ne plus me laisser porter par l'écume acerbe de tout ce qui n'était plus et qui ne serait jamais. Sauf que j'avais continué à brûler, à brûler jusqu'à ce qu'il ne me reste plus rien que des souvenirs amers et une rancoeur bien trop dure à porter.

Je l'écoutais pas comme on écoute un prophète qui détient la vérité. Je l'écoutais comme un frère détruit. Comme l'ombre de ce que j'avais été, à un moment de ma vie. Comme il le ferait si ça avait été moi. J'écoutais ses craintes et je trouvais qu'elles ressemblaient beaucoup aux miennes. J'écoutais ses regrets et ils sonnaient comme un écho. Je l'avais jamais vu comme ça, parce qu'il avait toujours fait en sorte de se cacher. Il avait toujours fait en sorte qu'on ne voit que le masque et pas l'homme qui se tenait derrière. Et, au fil du temps, on était tombé dans le piège, comme tous les autres. Mais peut-être qu'il avait eu tort quand il m'avait dit qu'il ne changerait jamais. Parce que cet homme qui se tenait là, au milieu de bouteilles d'alcool et de dossiers éparpillés sur le sol, il ne se serait jamais retrouvé dans cet état là six ans plus tôt. Surtout pour une femme. Il n'aurait jamais avoué ses fautes. Il n'aurait jamais cherché l'expiation parce qu'il avait un but et rien ne pourrait l'arrêter. Rien ne devais se mettre sur son chemin. Mais peut-être que c'est ça, le problème. En fin de compte, on se retrouvé piégé par son propre désir. Par ce monstre insatiable qui vous ronge jusqu'à la moelle et, avant qu'on n'ait pu le remarquer, plus rien ne nous entoure, à part l'écho éternel de notre propre solitude. On était deux ombres dans une maison beaucoup trop grande. On était deux frères qui n'osaient pas se regarder dans les yeux. Parce qu'il avait toujours été trop fier pour montrer combien il tenait à nous. Et j'avais toujours eu trop peur de voir mon héros tomber. J'ai pris la bouteille qu'il tenait et j'ai bu une gorgée avant de la lui rendre.

« I don't remember that, indeed.  All I remember was you and David telling me ghost stories so that I could   scream like a little girl everytime a door was shut in our damn house. And this one time when David told me that I could fly if I jumped out of the window and you caught me at the very last moment. Man, David was a twisted kid.  »

J'ai laissé échapper un éclat de rire en me rappelant de la scène. On avait bien grandi, depuis. Il ne s'inquiétait plus quand j'étais malade, il en profitait pour coucher avec ma fiancée. Il n'envoyait plus de cartes pour les anniversaires. Et il était rare qu'on passe noël ensemble.  Il avait disparu de ma vie pendant six ans. Et j'avais disparu de la sienne, aussi.  Sauf qu'il avait toujours aussi peur quand je me prenais un cognard de trop. Quand je tombait de mon balai et que j'avais les bras cassés. Peut-être qu'au fond, tout n'était pas aussi différent que le pensais. Mais ça, c'était le plus beau mensonge que je m'étais jamais raconté. On pardonne les trahisons. On soigne les coups de poignards. Mais on n'oublie jamais la réelle nature des choses. J'oublierai jamais.

«  Ah, women. What wouldn't we do for them ? »

Je m'étais risqué à lui lancer un regard. J'avais jamais vu mon frère comme un grand romantique. J'avais jamais cru qu'il pourrait s'attacher à une femme. Et encore moins qu'une femme pourrait s'attacher à lui. Mais au fond, qu'est-ce que j'en savais ? J'avais beau lui reprocher de ne pas avoir été là pour moi, j'avais fait exactement la même chose. Et pas qu'avec lui, d'ailleurs. Au fond, peut-être qu'il y a des choses qui se transmettent. Des choses qui sont si profondément inscrites dans nos gênes qu'on ne peut pas les nier. On était tous les deux aussi lâche l'un que l'autre.  J'avais détruit tout ce que j'avais construit avec Calixte juste parce que j'avais peur. Et même si, aujourd'hui, on était enfin ensemble, la peur n'était jamais réellement partie. La peur qu'elle ne soit jamais assez en sécurité. La peur de la revoir couverte de bleus et de ne rien pouvoir y faire. La peur de la voir s'en aller parce qu'elle aurait enfin compris que j'étais rien d'autre qu'un dégonflé.  La peur.  Peut-être que c'était ça, notre héritage.

«  She'll come back. »

Cette fois-ci, je m'étais complètement tourné vers lui, et j'avais posé une main sur son épaule. C'était comme un pacte. Un serment entre frères. Ce genre de soutien qui devient si naturel qu'on oublie d'où il vient. On veut tellement que tout finisse bien qu'on oublie que les contes de fées n'existent pas. On veut tellement y croire qu'on oublie que l'univers ne gracie jamais les hommes, il les condamne.   Et peut-être que c'était une promesse que je ne pouvais pas tenir, mais j'étais persuadé que ça ne pouvait pas se terminer comme ça. Parce qu'elle était enceinte, et Thadéus avait le droit de voir son gosse. Et puis, j'avais bien l'intention de tout faire pour devenir le parrain.

« I mean she's pregnant and you're the father. She has to come back, right ?  »
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Message Posté Ven 21 Juin - 16:14.



« Nobody sees how our hearts break. »


C'est toujours la même chose au final. Toujours cette même routine dont on arrive pas à se débarrasser. Toujours les mêmes mots qu'on offre comme s'ils étaient d'une quelconque consolation. C'est pas de l'espoir. C'est de l’imbécillité. Parce qu'on reste sûrs de nos choix, et sûrs de ce que l'on choisi de faire, mais c'est jamais assez. C'est toujours trop léger, trop faible. On a pas le choix, on doit rester de marbre face à tout ça. On ne doit perdre aucune seconde de concentration, ni de justesse. Parce que tout se joue en quelques minutes. Dès que l'on rencontre quelqu'un, ce sont ces quelques minutes qui resteront gravées dans les esprits. Ça sera ces minuscules instants qui seront pour toujours là. Ce n'est pas une illusion, c'est un fait. Une réalité qui a toujours semblé logique. Une réalité qui nous fait perdre le fil des choses. C'est drôle, de se retrouver face à tout ça. Face à cette idée du malheur qu'on ne comprend pas vraiment. Cette idée de la solitude qu'on conserve jusqu'à notre mort. J'étais pas le héros. Je tombais, et c'était pitoyable. Mais je me relèverais, comme à chaque fois. Parce que je ne tombais pas. Parce que je n'étais pas faible. J'étais le ministre, et même si parfois ça semblait impossible, il fallait continuer de se persuader de ça. Il fallait continuer à vivre sans se soucier du passé ou du présent, mais seulement du futur. Toutes les chansons du monde ne nous sauvent pas. Elles nous enterrent dans la mélancolie de tout ce qu'on pourra jamais avoir. Les mots qu'on attend désespérément. Et les personnes qu'on refuse de détruire ou d'oublier. Même si le sommeil nous gagne, même si le temps du repos est finalement arrivé, on reste accrochés à ces mots là, ceux qui nous donnent confiance dans l'ombre et qui nous permettent de vivre sans la moindre cruauté. Les visages sont les mêmes. Les mélodies changent parfois. Elles amènent cet air de tristesse, cet air désespéré que personne n'arrive à saisir ou à comprendre. On fait des erreurs, et on aimerait toutes les comprendre. On aimerait les analyser pour comprendre une certaine leçon, mais la vérité, c'est que même si on la connaît, cette leçon, on refait les mêmes erreurs. On refait les mêmes cauchemars. Tout est si cruel et si difficile à entendre qu'on préfère tout ignorer. On préfère retourner dans les pièces sombres de notre esprit pour y trouver un quelconque refuge. Et la plupart du temps, on se retrouve face au pire cas de figure. On se retrouve dans la boue et dans la haine. On se retrouve dans la colère et la perdition. Mais on continue à dériver quand même.

« I don't remember that, indeed.  All I remember was you and David telling me ghost stories so that I could   scream like a little girl everytime a door was shut in our damn house. And this one time when David told me that I could fly if I jumped out of the window and you caught me at the very last moment. Man, David was a twisted kid. » J'ai ri pendant quelques instants, parce qu'on étaient toujours au même point. Entre la perte et le gain. Entre la solitude et la compagnie. Entre la vérité et entre les mensonges. Parce que c'était eux qui nous avaient détruit. C'était eux les responsables de tout ça. Les grands gagnants, et les grands perdants. On restait là pour disparaître. Ils restaient là pour continuer à transmettre leur venin. « Ah, women. What wouldn't we do for them ? » L'ironie était terrible. Parce que j'étais l'homme le plus puissant d'Europe, et j'étais détruit par un simple départ. Une simple perte, comme si tout allait bien. Et c'était le contraire. C'était la chute du héros. La chute du messie. J'étais rien sauf une ombre. Un reflet. Ça me tuait. « She'll come back. I mean she's pregnant and you're the father. She has to come back, right ? » Sauf qu'elle ne reviendrait pas. Pas tout de suite. Circée a toujours su sa propre valeur. Elle a toujours su qu'elle était importante. Qu'elle pourrait avoir qui elle voulait en l'espace de quelques instants. Et elle n'hésiterait pas à utiliser sa colère pour la guider. « I remember that. It was his idea. » On se plongeait dans les souvenirs comme pour se rassurer que tout irait bien. Mais comme toutes les choses, c'était éphémère. « But I'm the minister, I'm not supposed to.. Care. » J'ai regardé ailleurs. Au delà des promesses et des idioties. « And maybe she will, but she'll make the wrong choice. Have you heard of her ? » J'ai regardé autre part, dans un monde qui nous permettait de survivre. J'ai laissé les minutes passer. Les secondes dévorer le temps qu'il nous restait. « I heard you were involved with someone. Who is it ? »
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Message Posté Mer 14 Aoû - 2:06.

hold me fast | Icause i'm a hopeless wanderer

you heard my voice, i came out of the woods by choice



Le problème, avec la famille, c'est qu'on ne peut jamais vraiment y échapper. On peut fuir, on peut essayer. On peut s'en aller à l'autre bout du monde et changer d'identité. On peut les rayer de la carte et s'enfermer dans une maison qui ne sera jamais la nôtre. Mais ça ne marchera pas. Je le sais, parce que c'est exactement ce que j'ai fait. Je me suis enfui jusqu'en Russie. J'ai touché le fond. J'ai creusé ma propre tombe. Et je me suis retrouvé au point de départ, comme si rien ne pouvait jamais changer. Comme s'il y avait des choses qui ne succombaient jamais à la volonté. Des choses trop profondément ancrée, trop écrites pour pouvoir être défiées. Quand on y réfléchit, la famille est inscrite dans chaque parcelle de notre corps. Dans chaque gène, dans chaque goutte de sang. Il n'y a aucun moyen de s'en défaire totalement. Même s'il n'y a rien qu'on souhaite le plus au monde, il y aura toujours une main pour nous tirer vers tout ce à quoi on tourne le dos. Il y aura toujours un passé pour nous faire entrevoir le futur. Quelque chose qui nous ramène toujours au même endroit. Vers les mêmes personnes. Celles qui ont toujours été là, et qui ne pourront jamais partir.

« I remember that. It was his idea. »

J'ai levé les yeux au ciel. Ce n'était qu'un exemple de toutes les conneries que mes frères ont pu me faire faire. C'était plus facile de me faire agir à leur place. C'était plus facile de me faire accuser pour leurs fautes. J'étais assez naïf pour les admirer. Assez con pour croire qu'ils étaient des héros. Sauf que les héros n'existent pas, pas vrai ? Ils ne sont qu'une invention. Des mythes et des légendes qui ne rejoindront jamais les humains. Ils ne sont que des illusions avides de sang et de chair brûlante. Il n'y a pas de bien, pas de mal, il n'y a que des choix, et parfois, ça fait peur. Ca fait peur de se dire que c'est les millions de choix qu'on fait à chaque seconde qui détermine notre réalité. Ca fait peur de se dire que tout ne se résume qu'à des décisions qui paraissent si futiles. Ca fait peur de comprendre qu'on ne vit que par le regret, par l'espérance d'une autre vie, celle qu'on n'a jamais su choisir.

« But I'm the minister, I'm not supposed to.. Care. »

Je me suis relevé, j'ai attrapé un sac poubelle dans sa cuisine. J'aurais pu utiliser la magie, mais depuis toutes ces histoires de dérèglements, j'évitais de me servir de ma baguette. J'ai commencé à m'emparer des bouteilles. J'avais pas envie de voir mon frère comme ça. J'avais pas envie de le laisser dans cet état. J'avais pas envie d'assister au carnage, impuissant, et de voir qu'il n'y avait plus aucune autre option. Et au fond, c'est ça le cœur du problème. Les gens changent lorsqu'ils n'ont plus aucun choix. Et Thadéus, il n'avait plus que des souvenirs. Il n'avait plus que les fantômes d'un passé qui s'effaçait. Et j'avais peur du chemin qu'il allait prendre. J'ai soupiré. C'était comme si à chaque bouteille que je foutais dans ce cas poubelle, dix apparaissaient sur le sol. Un ministre ivre à la tête d'une nation en danger. Il ne manquait plus que ça. J'ai caché l'ironie de la situation, parce que j'ai vu que son regard était déjà perdu. J'ai voulu lui prendre sa bouteille, mais il la tenait fermement. Alors j'ai tiré plus fort.

« And maybe she will, but she'll make the wrong choice. Have you heard of her ? »

Au final, j'ai gagné. J'ai vidé la bouteille dans l'évier avant de reposer mon regard sur lui.  J'aurais aimé avoir eu des nouvelles. J'aurais aimé pouvoir lui dire où elle était et lui promettre qu'elle reviendrait. Mais j'en savais pas plus que lui. J'en savais même moins, visiblement. J'avais jamais réellement compris leur relation. J'avais jamais réellement compris comment ils s'étaient trouvés, et comment ils avaient réussi à rester ensemble. Ils étaient beaucoup trop différents. Peut-être qu'elle avait compris. Peut-être qu'elle s'était enfin rendue compte qu'il avait abandonné son humanité depuis des lustres. Il avait tout sacrifié pour le pouvoir. Et comme moi, elle faisait partie des dommages collatéraux. La seule différence, c'était qu'elle n'avait aucune obligation envers lui. Moi, j'étais son frère. C'était presque un devoir, d'être là, et de chercher une solution à un problème qu'on ne me dévoilait qu'à moitié.

« I heard you were involved with someone. Who is it ? »

J'ai été surpris par cette question si abrupte. Pour être honnête, je ne savais pas où il voulait en venir. Il voulait certainement se changer les idées. Le problème, c'était qu'il s'attaquait à la seule partie de ma vie que je ne lui livrerai jamais. Hors de question de commettre les mêmes erreurs. Hors de question de risquer tout ce que j'avais gagné si durement. Tout était trop fragile pour que je le laisse le détruire. Alors j'ai repris le contrôle de la situation. Pendant que je continuais à ranger les bouteilles vides, pendant que je continuais à constater l'étendue des dégâts, je retournais derrière les remparts. Et je sortais les armes.

« You heard ? From who ? That auror you hired to follow me everywhere I go ? Yeah, I know about that. 'Not used to have asian men in my entourage.   »

Dire que Thadéus était fier était un euphémisme si gros qu'il passait pour un mensonge. Thadéus était l'homme le plus fier du monde. Si fier qu'il en devenait presque un dieu. Jamais il n'aurait avoué qu'il s'inquiétait pour moi. Jamais il ne serait venu prendre de mes nouvelles par lui même. Non, il avait mieux. Il avait tout un peuple à ses pieds, et une armée d'aurors à son commandement. C'est donc comme ça qu'il a choisi de me faire comprendre que j'avais plus d'importance à ses yeux que ce que je croyais. Ca faisait des mois qu'il me faisait suivre par cet auror. Et ça faisait à peu près deux semaines que je le savais. On passera sur le temps de réaction. J'avais d'autres choses à faire qu'à être parano.

« Her name is Calixte. You don't know her. And I don't really want you to. We both know what happened the last time you were introduced to my girlfriend...   »

C'était profondément injuste, mais peut-être que j'avais hérité de sa fierté. Peut-être que j'avais été blessé à un tel point que je ne pouvais jamais réellement lui pardonner. Peut-être que j'avais envie d'être plus qu'un simple pion. J'ai chassé les images aussi vite qu'elles sont arrivées. J'avais plus envie de les voir, ces séquences qui m'avaient hanté pendant tant d'années.  J'étais rancunier. Possessif. Et particulièrement agacé par toutes ces bouteilles qui apparaissaient dans les endroits les plus improbables. Dans la cheminée, vraiment ? Qu'est-ce qu'il était allé foutre dans sa cheminée ? C'est ça le problème, avec la famille. On peut pas les aimer. Mais on peut pas les tuer non plus.

« As for your girlfriend, of course I've heard from her. We write to each other every day. Oh, you didn't know ?   »

A en juger par le regard qu'il m'a lancé, il n'était pas d'humeur à plaisanter. Non seulement je lui avais volé sa précieuse bouteille, mais en plus je me moquais du grand ministre. Je lui ai lancé un sourire en espérant que ça passerait mieux.

« Don't look at me this way. It was tempting.  Bloody silence, as far as I know. She might as well be dead. Not that she is, dead. I have no idea.  But, you know... Yeah, no, whatever. Forget it.   »
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Message Posté Dim 1 Sep - 13:03.


« Somebody call out to your brother, he’s calling out your name. »

Le regret est une chose étrange. Qu'on ne peut contrôler. Un sentiment qui se dissipe et qu'on est incapables de contrôler. De maîtriser. C'est un sentiment qui nous brûle comme une flamme qu'on ne peut empêcher de tout détruire. On se transforme en monstre, et nos mains sont couvertes de sang, quoi qu'il arrive. On essaye parfois de limiter la douleur, mais c'est toujours la même chose. Toujours les mêmes regrets qui nous assaillent comme si nous étions incapables de nous sauver de ceux-ci. Comme si tout ce qui était ne pouvait plus jamais exister. Comme si chaque souvenir, chaque vision, chaque odeur devait disparaître derrière un écran de fumée. Comme si tout ce qu'on essayait de savoir correspondait à tout ce qu'on ne saurait jamais plus. Comme si chaque image était en train de s'enfuir. Comme si chaque moment n'était plus qu'un souvenir. On se perdait dans toutes les promesses qu'on a pas su tenir. Tous les miracles qui sont passés devant nous. J'aurai aimé récupérer un peu de tout ça. J'aurai voulu oublier la colère, l'envie et l'orgueil. J'aurai voulu me rappeler que tout était en train de mourir. Que l'éternité n'existait que pour les dieux. Que les visages finissaient par s'effacer de nos mémoires. Que chaque instant était un cauchemar de plus. L'or et l'argent n'étaient que des richesses périssables. Des choses que l'on finirait par perdre, quoi qu'il arrive. Des choses qui n'avaient aucune valeur. Des éléments qu'on ne pouvait pas empêcher d'arriver. C'était cruel d'imaginer la fin des choses. Cruel de penser à l'apocalypse. À chaque instant que l'on avait volé au destin. Je voulais tout avoir. Je voulais posséder toutes les richesses et je voulais défaire tout ce qui semblait sacré. Je voulais transformer et façonner le monde à mon image, parce que c'était tout ce que j'avais. Parce que c'était tout ce que je pouvais encore contrôler. Parce que lorsque je m'enfermais dans le futur, c'était toujours trop sombre. Toujours trop violent.

Je l'entendais parler de tout ce qu'il aurait encore. De toutes ces choses que je ne possédais déjà plus. Je l'entendais parler du futur comme s'il ne le craignait déjà plus. Comme s'il le voyait de façon claire et précise. Comme si chaque instant était déjà volé. J'ai laissé plusieurs secondes passer avant de répondre. Quand j'observais les choses autour de nous, je voyais ce qu'on était. Sans artifices. Sans faux semblants. Deux frères qui avaient abandonnés la bataille un peu trop tôt. Deux frères qui s'étaient perdus dans un fil de conneries imprononçables. Dans une longue période de désespoir. Dans un vil sentiment de malheur. Tous les héros font des sacrifices. Le soucis, c'est qu'on ne nous prévient jamais du coût. On ne nous prévient jamais que ça sera aussi difficile. On ment, tout simplement parce que c'est simple et parce que la fragilité des choses nous échappe. On est condamnés à l'exil. Condamnés à la souffrance. Condamnés à survivre sans réellement comprendre la puissance de nos ennemis. La force de nos alliés. Et la douleur qui se propage lentement à l'intérieur de notre corps, jour après jour. Pour nous amener tout droit vers la mort. Cette déesse qu'on vénère pour l'empêcher de nous prendre. Mais cette divinité qui finit toujours par nous torturer jusqu'au jugement dernier. « Sometimes I wish things were not the way they are. But it is impossible for me to change. » Je regardais ailleurs, en essayant de comprendre le poids de mes erreurs. Du passé. Le poids de ce que je ne pourrais jamais comprendre. Les visages torturés par la souffrance, par la haine. Les visages que je ne pourrais jamais remplacer. Ceux qui me hanteraient peut être un jour. Mais je devais gagner, et ça restait ça, le but ultime. Le piédestal sur lequel je devais me tenir. Celui que je devais atteindre. Et peut être que c'était ça, le prix à payer. Perdre tout ce qui me permettait de ne pas devenir fou. Perdre tout ce qui avait peut être une valeur sans que je n'ose réellement l'admettre. « Sometimes, I wish I did not do some things. » Le silence s'est installé à nouveau. L'alcool parlait. C'était plus simple de se dire ça. Plus simple de dire qu'il créait des mensonges au lieu de démontrer des vérités. « I would like to meet your... Female companion. » Je l'ai regardéà nouveau. C'était toujours comme ça avec lui. Je le détruisais, et j'admirais le chef d'oeuvre. Comme si c'était une nouvelle réussite. « Perhaps it is time for me to change some of my ways. » Tout était sombre. Trop sombre. Chaque minute nous arrachait un peu plus le passé et le futur. Chaque minute nous éloignait de la gloire du présent. « I know you do not trust me, brother. It pains me to say so, but it is the truth. I hope you will, someday. »
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Message Posté Lun 2 Sep - 21:39.

my temper | got the best of me

And when I said that I mean I know every single thing that I said was true



Est-ce que l'humanité existe vraiment ? Est-ce qu'il y a vraiment quelque chose de supérieur qui nous lie, quelque chose de définissable qui fait de nous des créatures plus complexes que les autres ? Parfois, je me demande si on n'est pas tous nés pareil. Des êtres sans âme, mais avec une feuille blanche à remplir. Parfois, je me demande si ce qui fait de nous des individus, c'est pas l'ensemble de nos choix. La moindre décision a-t-elle une incidence sur le restant de nos jours ? Qu'est-ce qui fait que je suis aussi différent de Thadéus alors qu'il m'a pratiquement élevé ? Peut-être qu'il s'agit de tous ces choix qui nous ont séparé au fil du temps. Ou peut-être que ça a toujours été comme ça, mais qu'on a passé 20 ans à refuser de le voir. Ca fait peur de voir qu'on peut basculer d'un côté et de l'autre de la ligne rouge aussi facilement. Ca fait peur de voir qu'il suffit d'un mauvais choix pour détruire une vie. Ca fait peur de se rendre compte que personne n'est invincible et qu'on finit tous par tomber.

« Sometimes I wish things were not the way they are. But it is impossible for me to change. »

Je continuais à ramasser les bouteilles et les papiers en l'écoutant. Mais à chaque fois que je pensais avoir fini, je découvrais de nouvelles cachettes, de nouvelles planques. J'essayais de masquer mes soupirs et mon air inquiet. Peut-être que j'étais naïf, mais je savais que notre mère aurait détesté le voir comme ça. C'était le fils prodige, celui qui réussissait tout. Et aujourd'hui, il n'était plus qu'un tas d'os à qui on avait volé tout son souffle. J'essayais de comprendre ce qu'il disait, mais Thadéus avait toujours trois coups d'avance sur moi. Il était dans son propre monde, enfermé dans ses souvenirs et ses illusions. Un monde auquel personne n'avait accès, parce qu'il avait travaillé toute sa vie pour être en avance sur son temps et sur les autres. Il avait travaillé toute sa vie pour être seul et c'était ça qui le tuait.

« Sometimes, I wish I did not do some things. »

J'ai arqué un sourcil sans savoir s'il faisait référence à mon histoire ou à la sienne. Peut-être qu'il se sentait coupable pour les deux. Peut-être qu'en perdant, pour la première fois de sa vie, il se rendait compte qu'il était plus humain qu'il le pensait. J'avais aucun moyen de le savoir, et c'était certainement mieux comme ça. J'en avais marre d'être déçu.

« I would like to meet your... Female companion. »

J'ai éclaté de rire, pas seulement parce qu'il parlait comme un aristocrate coincé même lorsqu'il était plus qu'alcoolisé, mais aussi parce que je pensais déjà à la tête que ferait Calixte lorsque je lui annoncerait que le ministre en personne voulait la rencontrer. Elle m'enverrait sûrement ce qui lui tomberait sous la main à la figure. Calixte était une femme de caractère, le genre de femmes qui n'en avait pas grand chose à faire des ministres et des rois. Mais malgré ce titre qui le bouffait un peu plus chaque jour, Thadéus Pritchard était mon frère. Et il faudrait bien qu'elle le rencontre un jour.

« Perhaps it is time for me to change some of my ways. »

On dit que changer, c'est ce que les gens font lorsqu'ils n'ont plus d'autre option. Peut-être que Thadéus était à cours de choix. Peut-être qu'il était arrivé à un point de sa vie où tout ce qu'il avait sacrifié devenait trop tentant. Peut-être qu'on était pas si différents que ça, lui et moi. On détruisait tout sur notre passage, sans prendre garde à tout ce qu'on perdait en même temps. On ne voyait pas le carnage, mais l'ordre et la grâce dans toute cette violence qui nous caractérisait.

« I know you do not trust me, brother. It pains me to say so, but it is the truth. I hope you will, someday. »

Sauf qu'un jour, il était allé trop loin, et c'était moi qui avait subi le carnage. C'était ma vie qu'il avait réduit en cendres pour servir ses propres intérêt. Il avait trahi tout ce qui nous liait, et plus j'avais envie d'oublier, plus les souvenirs me l'interdisaient. C'était comme un avertissement que je refusais d'entendre. Comme une sirène qui était devenue si habituelle que je ne la remarquais plus. J'ai levé les yeux au ciel avant de pousser un soupir agacé.

« Well, maybe you could start by getting your shit together and stop moaning like some heartbroken teenage virgin. If you want to meet my 'female companion', you better not look like a hobo. »

Peut-être que j'y étais allé un peu fort, mais il y avait quelque chose de révoltant dans la chute d'un héros. Il était le seul à pouvoir se sauver. Il était le seul à pouvoir agir. J'avais aucun pouvoir sur sa vie. Aucune emprise sur lui. Je savais que tout ce que je dirais se perdrait dans les méandres de son esprit et que tout ce que je ferai serait aussitôt oublié. Pourtant, j'ai continué à essayer, comme si ça ferait une différence.

« Look, one thing I've learned, thanks to you actually, is that it's never too late to change or to do things.  If you really want to change, then by all means, do. It's not impossible, it's difficult. Because you're.... You know, you. You like controlling every bit of your life. But life's not this way. And maybe it's time you realised that.  »

Je le voyais déjà se perdre dans ses pensées en silence alors je me suis placé devant lui et j'ai laissé tomber le sac poubelle sur le sol, devant lui, comme pour le réveiller.

« Hey, fatty, do you mind helping ? Too many bottles for one guy.  »
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Message Posté Mar 3 Sep - 1:59.



« And I knew your pain and the effect of my shame, but you cut me down. »

La vérité, c'est que j'ai voulu dominer le monde. J'ai voulu contrôler les océans, et j'ai voulu avoir tout le pouvoir qu'il pouvait m'offrir. Je voulais tout avoir parce que je le pouvais. Je voulais tout maîtriser parce que c'était ce que faisait les grands rois. J'ai choisi la solitude comme protection parce que je savais que c'était la seule manière que j'avais de me protéger. Parce que j'ai appris à faire des choix, et parfois, c'était pas forcément les bons. J'ai appris que certaines personnes nous détruisait un peu plus chaque jour. J'ai appris que la famille était toujours le point faible. Parce que quoi que l'on choisisse, quoi que l'on fasse, on se retrouve toujours face à cette situation où on doit sauver une de ces personnes qui partagent le même sang que nous. On se retrouve face à ce précipice, sans savoir s'il faut sauter sans réfléchir. S'il faut agir sous l'impulsion du devoir. Sauf que j'étais ce genre de personne qui prévoyait tout. J'étais celui qui contrôlait déjà tout. J'étais celui qui avait déjà plusieurs coups d'avance. Celui qui ne tomberait pas. Parce que j'étais déjà immortel. Et je portais tous les joyaux qui m'ont été offerts. J'étais celui qui avait toutes les solutions, toutes les équations. J'étais celui qui voyait le futur en grand. Celui qui avait choisi d'être affiché au public pour être acclamé, encore et encore, jusqu'à ce qu'ils n'aient plus de voix. Et j'aimais ça. J'aimais savoir que j'étais le héros. Que j'avais si bien réussi mon plan qu'ils étaient trop peu à voir la supercherie. Et ceux qui commençaient à comprendre, eh bien, quoi qu'il arrive, ils étaient déjà arrivés trop tard. Il n'y avait plus de solution. Il n'y avait plus de retour en arrière. Chaque choix nous a mené vers ça. Et on savait que la seule solution était d'abandonner. De laisser tout tomber. Et c'était ce qu'ils feraient, au final. Ils choisiraient de vivre, plutôt que de mourir. Ils choisiraient d'avoir peur, plutôt que d'essayer de me détruire. Parce que c'était impossible. Parce que je contrôlais déjà tout. Et que quoi qu'il arrive, j'étais la plus grande menace. Celle qui se préparait dans l'ombre. Celle qui se cachait derrière les murs et dans les moindres cachettes. Et mon frère ignorait à quel point il pouvait changer tout ça. Il ignorait que s'il y travaillait assez longtemps, il pourrait changer la donne. Offrir une nouvelle chance à ces gens qui avaient perdu tout espoir, parce que je leur avais pris. Et parce qu'ils ne retourneraient jamais à cette époque où ils contrôlaient tout. Même le ministère. J'étais celui qui avait les cartes en main. Celui qui faisait avancer les pions. Et ils n'avaient plus qu'à obéir.

« Well, maybe you could start by getting your shit together and stop moaning like some heartbroken teenage virgin. If you want to meet my 'female companion', you better not look like a hobo. » J'ai relevé les yeux vers lui. « Look, one thing I've learned, thanks to you actually, is that it's never too late to change or to do things. If you really want to change, then by all means, do. It's not impossible, it's difficult. Because you're.... You know, you. You like controlling every bit of your life. But life's not this way. And maybe it's time you realised that. » Peut-être qu'il n'était pas trop tard. Peut-être que changer était encore possible. Mais il ignorait que je ne le ferais pas. Il ignorait que je choisissais la solitude à chaque fois. Parce que je ne voyais pas d'autres solutions. Parce que m'isoler de tout sentiment était la seule solution pour ne pas affronter tout le reste. Toutes les émotions mauvaises qui finiraient par me tuer de toutes façons. Celles qu'il n'a jamais pu imaginer, même dans ses pires cauchemars. « Hey, fatty, do you mind helping ? Too many bottles for one guy. » J'ai éclaté de rire, avant de répondre. « First, I will never look like a homeless person, brother, even when I am drunk, I still look amazing. » Je me suis appuyée contre le mur pour me relever. « Secondly, I am not fat. I am in perfect shape. You are just jealous. » J'utilisais l'ironie et l'humour pour oublier que c'était trop tard. Parce que je refusais de lui avouer le regret. « Third, show some respect to the minister of magic, and your older brother. I was the one who washed your clothes and cleaned your sorry ass when you were still a baby. » J'ai souri. « See ? A few moments in your company, and my vocabulary is already as bad as yours. » J'ai pris le plastique, et jeté quelques bouteilles, en agissant plus lentement afin qu'il fasse la plus grosse partie du travail. Et je me suis arrêté subitement, en le regardant dans les yeux. « Thank you, Gregory. » En vérité, je voulais le remercier pour être là. Pour être mon frère. Mais prétendre était plus simple. Quelques secondes sont passés. « … For helping me with these bottles. »
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