VULNERA SAMENTO FERME SES PORTES ▲
Merci à tous pour avoir pris part à cette formidable aventure.

en savoir plus
Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

[FLASH BACK] - La souffrance n'est qu'un mot - Nemesis
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



[FLASH BACK] - La souffrance n'est qu'un mot  - Nemesis  Empty
Message Posté Dim 13 Mar - 13:25.
[FLASH BACK] - La souffrance n'est qu'un mot  - Nemesis  Tumblr_lhn4pfnfTZ1qe2aj7o1_500



La Souffrance n'est qu'un mot.

_________________________________________________

2 ans plus tôt

Douces ténèbres accueillez moi, j'ai tout fais pour pouvoir vivre normalement comme n'importe quels sorciers, mais tout me devient insupportable. Je ne m'intéresse à rien, je n'ai envie de rien. Me construire a toujours été pour moi impossible. Je souffre de ne pas connaître ne serait ce qu'un indice sur mon passé, je ne sais même pas si je suis une Sang Pur ou une Née Moldus. Rien, je ne souhaite plus rien. Quand je regarde mon visage dans un miroir, je vois un grand vide sans fond. Le fond, je l'ai probablement touché aujourd'hui, j'ai tout tenter pour ruiner mon existences, les stupéfiants et l'alcool pour me bousiller de l'intérieur et les sorties avec des gens étranges pour espérer que la soirée finisse mal pour moi. Rien de tout cela n'a marché.
La vie n'avait pas de sens pour moi, je n'étais rien qu'une petite libraire et je n'avais aucun espoir d'un avenir meilleur. J'aurais très bien pu faire un enfant dans le dos de quelqu'un, pour pouvoir avoir plus de responsabilité, mais là encore je ne voudrais pour rien au monde infliger mon existence à un petit être sans défense et je n'étais pas sûr d'avoir la fibre maternelle. C'était probablement dans mes gènes, comme pour ma mère qui m'avait abandonné sur le pas de cet orphelinat sordide. J'avais pendant longtemps forgé dans mon esprit des hypothèses sur le fait de mon abandon, j'avais d'abord pensé qu'elle était une jeune fille qui s'était fais engrossé durant sa première expérience sexuelle. Il y avait encore le fait que je sois le fruit d'un viol et d'un couple ne désirant pas d'enfant.
Hypothèse, encore et toujours des hypothèse. Combien de temps cela durerait-il ? Combien de temps je resterais dans l'ignorance et l'incertitude ? Sûrement pour le restant de mes jours. Mais cela je ne pourrais pas le supporter. Jamais.

Seule dans ce petit appartement, je me laissais aller à cette tristesse dévorante. L'élément déclencheur avait été posté par l'un des clients de la boutique. Un visage que je connaissais, c'était posté devant moi, un sourire sardonique et des paroles blessantes. Ces dernières tournaient en boucle dans mon esprit tel un disque rayé. « Ohhh la drôle, je ne savais pas que tu travaillais ici... », une larme coula. « … en même temps raté comme tu es ça ne m'étonne pas... », une deuxième larme coula. « …c'était quoi ton surnom à Poudlard ? Ahh oui vilain petit canard... » deux ruisseaux de peine se formèrent sur mes joues. Je revoyais des enfants dansant en ronde autour d'une petite fille. Je revoyais mes affaires scolaires tomber au sol après une attaque et s'imbiber d'encre.
Allongé, sur mon lit je pleurais lamentablement, ma couette sur la tête, je me cachais de ce monde imperturbable. J'aurais voulu hurler ma peine, jurer à Merlin pour lui demander pourquoi il me faisait croiser toujours le chemin de mes anciens bourreau. Mais je ne hurlais pas, je ne jurais pas...
Je me devais d'agir, je devais faire quelque chose pour mettre fin à la souffrance. Revoir ce passé me brisait le cœur, ce n'était pas celui là que je désirais connaître.
Une larme coula a nouveau le long de mes joues. Je sortais de mon lit, le teint de ma peau était d'une blancheur cadavérique, mes membres tremblés. Il fallait que je le fasse.
Je m'engouffrais dans la salle de bain et j'ouvris un petit tiroir, dans lequel se trouvait l'objet de ma rédemption. Tout irait mieux, tout irait enfin mieux.
Je tenais l'objet dans ma main droite, le serrant de plus en plus fort, tellement le fait de le tenir me procurait un sentiment de paix. C'était un flacon, un tout petit flacon de poison, que je m'étais procuré avec mes maigres économies. Le peu d'argent que j'ai mis dessus m'avait fais comprendre que la mort serait lente à venir.
Je m'assis alors contre la porte de cette salle de bain et je portais le flacon à mes lèvres, ma main tremblait, mais je devais le faire, pour enfin être en paix et ne plus polluer l'univers de mon entourage. Je comptais jusqu'à trois dans mon esprit et je bus le petit flacon.
J'attendais, je sentais cette violente chaleur s'engouffrer dans mon corps, puis je me mis à hurler à me débattre, me cogner, me griffer. La douleur était insupportable, je voulais que tout s'arrête. Je hurlais encore et encore. Mon corps souffrait comme j'aimais il n'avait souffert. Je lançais un dernier cri puis tout devient noir.

Je n'avais plus conscience de ce qui m'arrivait. Mes yeux restaient définitivement clos, je n'entendais que de vagues murmures autour de moi. J'avais peur. Était-ce l'Enfer ? Je me sentais flotter. Que m'arrivait-il ?

Alors que j'étais dans les limbes du sommeil, la douleur s'arrêta. Ce n'était qu'une dizaine d'heures plus tard que je me réveillais. Mes yeux se refermèrent tout de suite, tout était blanc, trop blanc, trop lumineux pour moi.
Je sentis une main se poser sur mon épaule et là, je sus que j'étais encore vivante. J'avais envie de hurler mais mon cri resta coincer dans ma gorge. De nouvelles larmes apparurent et coulaient inlassablement tandis qu'une voix réconfortante tentait de me calmer.
Pourquoi avait-il fallu que je sois toujours vivante ? Pourquoi ? Je n'étais rien, rien qu'une fille sans origine. Je ne voulais rien de ce monde.
Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



[FLASH BACK] - La souffrance n'est qu'un mot  - Nemesis  Empty
Message Posté Lun 14 Mar - 17:45.
[FLASH BACK] - La souffrance n'est qu'un mot  - Nemesis  Tumblr_lhk6bkQBY41qc9mxfo1_500
I AM HERE TO HELP YOU, GIRLS !
PV THALIE JECKYLL

Peu de temps après l'arrivée de Nemesis en tant que Medicomage à St Mangouste.

Aujourd'hui, je travaillais au troisième étage de l'hôpital st mangouste, plus exactement au service des empoissonnements magiques. En effet, étant médicomage, je pouvais aussi travailler dans les autres services, même si certains était mes favoris et ceux où j'étais la meilleure. Bref, j'allais dans la chambre de mon principal patient qui portait le nom de Kevin Hopkins. Ce petit jeune s'était fait avoir par un de ses amis avec une potion, et il avait fait une allergie. En effet, il ne cessait pas de vomir et était couvert de plaques et de pustules. Heureusement, c'était presque totalement fini. Avant d'entrer dans sa chambre, je mis mes gants de protection, et je pénétrais dans sa chambre : "Bonjour Kevin, comment vas-tu ? Contente de sortir Samedi !?". Le jeune homme me fit un sourire, bougea la tête positivement, avant de se remettre à vomir. Ce genre de "maladie" n'était pas grave, et même si je voulais rire de la chose, je me retenais par respect.

Je l'examinais donc comme à mon habitude depuis son arrivée par sécurité, puis une infirmière lui donna ses médicaments. Je sortis ensuite de sa chambre, et donna son dossier à l'accueil de l'étage pour qu'on le range jusqu'à la prochaine fois que j'en aurais besoin.

Je consultais un dossier d'une de mes autres patientes quand soudain, j'entendis une infirmière me crier : "Une urgence, Mademoiselle Spencer !". Je courus vers le brancard que l'on emmenait dans une chambre. Quand je rentrais dans la petite salle, je vis une fille inanimée sur le brancard. Je l'examinais, son cœur ne battait plus.

J'étais en train de me battra avec des herbes, et tout autres remèdes permettant d'imbiber le poison qu'elle avait ingéré. Pendant que je m'occupais d'elle, une infirmière me racontait qu'elle avait fait une tentative de suicide et qu'elle s'appelait Thalie Jeckyll. Ce nom me disait quelques choses, mais je n'avais pas la tête à cela alors je me remettais à l'ouvrage.

Après un bon moment à travailler sur son cas, pour la soigner, elle était stable. Je sortis de sa chambre sachant qu'elle ne se réveillerait pas avant une bonne demi-heure. Je m'appuyais contre un mur, et commença à chercher d'où je pouvais connaitre ce nom, quand soudain, tout me revint. Cette jeune fille, je la connaissais de Poudlard, surtout de vue, mais quand même un peu. Beaucoup de gens se moquaient d'elle à Poudlard, ce que je trouvais bête tout comme ma meilleure amie Alyssa, qui tolérante, n'appréciait pas les gens osant lui dire des méchancetés.

Une infirmière était restée en surveillance à son chevet au cas où en se réveillant, elle aurait essayé de se tuer. L'infirmière m'appela, elle ouvrait les yeux. Avant de pénétrer de nouveau dans la chambre, je me fis une promesse : l'aider comme je n'avais pas pu le faire avant. Je pénétrais donc dans la chambre, et m'approchais sans peur du lit de la jeune femme. Peu à peu, ses yeux s''ouvraient. Elle n'avait pas vraiment l'air de comprendre. Je me décidais à lui parler, sachant qu'elle était consciente :

- Thalie, tu ... EUH ... vous m'entendez ?

Je regardais ma patiente, espérant qu'elle n'essaierait pas de se tuer encore une fois. J'étais vraiment décidé, comme je l'avais été avec Alastar Fisher, un ancien patient suicidaire, à l'aider.

- Je viens de vous soigner, je sais ce que vous avez fait, et je suis là pour vous aider. Tout ira bien.

Je ne savais pas si ce que je venais de dire était vraiment utile ou même logique, mais je voulais la rassurer. J'attendais à présent une preuve de sa prescience.
Anonymous
Invité
this is the wizzarding world of
Invité
informations



[FLASH BACK] - La souffrance n'est qu'un mot  - Nemesis  Empty
Message Posté Mer 30 Mar - 18:20.
[FLASH BACK] - La souffrance n'est qu'un mot  - Nemesis  Tumblr_lhn4pfnfTZ1qe2aj7o1_500



La Souffrance n'est qu'un mot.

_________________________________________________


Non non non … Pourquoi entendais-je ces voix et ces pas autour de moi ? Pourquoi ? Qui avait bien pu me sauver, qui avait bien pu m'arracher à la douce plénitude de la mort ?
Tout semblait flou dans mon esprit, je cherchais à comprendre tout en refusant d'ouvrir à nouveau les yeux pour ne plus voir le blanc immaculé de la pièce. Je cherchais dans mes souvenirs, tout en me donnant une vilaine migraine. Je désirais fortement comprendre le pourquoi du comment et savoir pourquoi j'étais toujours en vie. Je me souvenais de ma salle de bain, l'endroit où j'ai bu cette fiole. Est-ce le poison bon marché qui m'a empêché de suivre ma destinée ? Probablement, j'aurais du mettre le prix de toute façon je n'aurais plus eu besoin de cet argent. Erreur, c'était une regrettable erreur de ma peur. Si je n'avais pas été si stupide et radine, j'aurais enfin dis adieu à mon calvaire.
Mes larmes ne cessaient de couler, tandis que j'ouvris les yeux, une femme se trouvait à mes côtés, mais je ne m'en occupais pas. Ce que je voulais, c'est qu'on me laisse seule, je désirais repartir chez moi et ne plus sortir de mon miséreux appartement. Je haïssais ces personnes qui avaient voulus se mêler de ma vie, ceux qui m'avaient sauvés et pour cela, jamais je ne les remercierais. Une personne se pencha alors vers moi, une femme beaucoup plus jeune que celle qui me surveillait, d'ailleurs cette dernière avait quitté la pièce.
La fille plus jeune posa une main sur mon bras, cette dernière était douce, mais le contact m'électrisa désagréablement, je retirais brusquement mon bras et mes sourcils se froncèrent quand elle m'appela par mon prénom. Ainsi cette personne devait me connaître. Sa blouse blanche m'indiquait qu'elle était Médicomage dans ce fichu hôpital et son visage me disait vaguement quelque chose. Il existe un seul endroit où j'ai pu rencontrer une personne aussi respectable : Poudlard. Elle n'avait pas vraiment l'allure des personnes qui fréquentaient l'Allée des Embrumes, mais surtout ce qui me mettait la puce à l'oreille, c'était son physique un peu fragile et son allure de poupée faisait voir qu'elle n'avait pas l'étoffe pour survivre dans l'univers sordide de l'Allée.
Je regardais son visage tout en le détaillant familièrement, la politesse n'était pas requise, d'ailleurs, je n'avais même pas répondu à sa question, quand elle m'avait demandé si je l'entendais. Je cherchais en ce moment même à définir où j'avais bien pu la rencontrer. C'est alors que je me souvenais d'un groupe de fille qui était toujours avec Alyssa. Cette fille avait mon âge, je me souvenais d'avoir partager des cours avec elle, mais je me trouvais dans l'incapacité à pouvoir la nommer. Que j'étais idiote, je n'avais qu'à regarder le badge qui trônait fièrement sur sa blouse. Je levais les yeux vers elle et je vis les mots graver juste à côté du symbole de l'hôpital, une baguette croisée avec un os : Némésis Spencer. Le nom me rappelait vaguement quelque chose, mais ce n'était pas important.
Mes yeux furent traversés par la fureur quand elle m'avoua qu'elle était là pour m'aider et que tout irait bien. Je me relevais alors brusquement en position assise, provoquant chez moi un fulgurant mal de tête. Je plantais alors mon regard baigné de larme dans le sien.

« Si j'ai fais cela, c'est parce que je n'ai pas besoin d'aide. Vous ne pouvez pas comprendre vous les Médicomages, vous tout ce que vous voulez c'est de faire vivre les gens, mais vous ne savez pas ce qu'il y a à côté. Vous ne cherchez pas à comprendre pourquoi on en arrive là. Moi tout ce que je voulais, c'était en finir avec cette vie, mais il a fallu qu'une bande de fouineur brise cette destinée. »

Je crachais littéralement ces mots avec une fureur que je n'avais connu jusqu'à maintenant. Mon visage devait être particulièrement affreux avec mon teint livide et mes yeux rougies par les larmes. Je vis alors une autre Médicomage entrer dans la pièce. Cette dernière avait sûrement du entendre les cris que j'avais poussé et elle venait à la rescousse de sa collègue.
Je continuais alors à pleurer encore et encore en pensant au futur quotidien qui m'attendait. J'espérais que mon patron n'allait pas me virer tout comme le propriétaire de mon appartement, si je perdais ces deux-là, je n'avais plus qu'une chose à faire, devenir mendiante ou prostituée. J'aurais aimé ne plus être là pour ne pas connaître les prochaine galère que j'allais rencontrer.
J'étais terrifiée, apeurée à l'idée de ne pas savoir ce que deviendrait mon futur, avant je savais comment été mon quotidien, mais là si je n'avais plus de boulot ni d'appartement, mon avenir allait devenir peu sûr et une lente descente aux Enfers allait commencer.
Contenu sponsorisé
this is the wizzarding world of
informations



[FLASH BACK] - La souffrance n'est qu'un mot  - Nemesis  Empty
Message Posté .

[FLASH BACK] - La souffrance n'est qu'un mot - Nemesis

T H E R E . I S . N O T H I N G . L I K E . L O N D O N :: Season one :: RPS

Sujets similaires

-
» Ҩ The envy of revenge comes back. { Azrael & Thunder }
» Travaille pour l'argent et marie-toi pour l'amour. [PV Nemesis]
» PRELUDE - back to gringott's
» They don't look back, they don't take no pity } Erik
» ANIMATION SPECIALE || I'm going back to Gringotts

Réponse rapide

pour répondre plus vite que le vent, t'as vu !

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers: