Montre moi ton bureau... je te dirais qui tu es

Aujourd'hui encore, elle s'ennuyait beaucoup. L'entraînement de Quidditch c'était fini tôt. Elle savait déjà ce qu'elle allait faire, rentrer chez Pió, s'installer sur son canapé et regarder un vieux film qui la ferait surement pleurer de rire. La vie est si monotone, rien ne l'amuse et elle a tout le temps faim. L'ennuie est une sale bête qui nous pousse à manger lorsque l'on ne sait plus quoi faire de ses fins de journée. Elle était devenue tellement gloutonne qu'elle avait prit un ou deux kilos. Tant qu'elle tenait sur un balais, cela veut dire que ce n'est pas grave. Ce soir-là, elle s'était installée tranquillement devant la télé avec tout un stock de cochonnerie. La gazette du sorcier était posée juste à côté d'elle, le journal affichait encore en une que le nouveau ministre était Matvei Sejdic. Un très jeune nouveau ministre, on ne savait pas beaucoup de choses sur lui, il est discret et Russe. Trouver ses petits secrets pourraient être drôle et aussi mettre au grand jour qui il est réellement. Il lui fallait un plan d'attaque contre l'ennemi. Elle n'était venue que très rarement au ministère et la dernière fois qu'elle y était allée, c'était pour voir Benjamin. Dans un premier temps, le déguisement était la partie la plus importante, en qui pouvait-elle se déguiser ? Juriste ? Non cela n'irait pas avec son profil. Elle pouvait se déguiser en Alice, la copine de Benjamin. Est-ce que les gens savaient qu'ils n'étaient plus ensemble ? Hélas, c'était bien le seul déguisement qui ferait authentique.

Le lendemain, son plan simpliste était prêt.
1 – Entrer au ministère
2 – Se diriger vers le bureau de Ben
3 – Changer de direction et trouver un plan du Ministère
4 – Improviser

La phase une allait commencée. Elle s'était habillée normalement, comme si elle allait voir Ben avec une parka et des lunettes noires. Elle était devant le ministère. Elle prit une grande inspiration et entra d'un pas nonchalant, elle ne savait pas dans quoi elle s'embarquait. Alice avançait droit devant elle, machinalement, elle allait vers le bureau de Benjamin. Elle ne pouvait pas du tout oublié le chemin qui conduisait à son bureau. Elle n'était seulement à quelque mètre de lui, enfin s'il était là. La phase une et deux étaient finies maintenant, il suffisait de trouver le bureau du ministre. Elle se trouvait au septième étage et croyait que le bureau du ministre était tout en haut mais, elle avait quand même un doute alors, elle demanda son chemin. « Monsieur, dit-elle tout bas pour ne pas se faire voir par les autres personnes. » L'homme qui était tout gringalet mit sa main sur son torse pour demander si c'était bien lui à qui elle voulait parler. «Oui vous ! A qui d'autre je parlerai sinon ! aboya-t-elle, Où est le bureau du Ministre ? » « Je ne vous dirai rien.» Sur ce, il partît aussi vite que l'éclair, il avait eu peur d'elle. Alice reprit alors une autre personne au hasard mais, qui cette fois lui dit où était son bureau, à savoir : au premier étage. Elle avait donc grimpé sept étages pour rien et ainsi elle redescendît tout en bas. C'était bien beau de savoir où il était situé mais, encore fallait-il savoir où exactement parmi ces multitudes de bureau. Jamais, elle n'avait vu un endroit aussi grand qui a du parquet. Le seul endroit qu'elle aie vu est le terrain de Quidditch des Harpies de Holyhead. Elle regarda partout, émerveillée par ce qu'elle voyait mais, il fallait se ressaisir, l'heure n'était pas à l'amusement mais, à l'enquête. Après maintes recherches désespéré et infructueuse, elle trouva enfin ce qu’elle cherchait. Elle y était, devant la porte. Elle était surexcitée à l’idée de trouver des choses secrètes et personnelles sur le nouveau ministre. Peut-être était-il un gros pervers qui cachait des revues cochonnes dans son bureau ou encore un fétichiste qui aime renifler des choses bizarres ? Ce nouveau ministre est un vrai mystère. Un mystère qu'Alice va peut-être pouvoir élucider ou pas.

En cet instant sa curiosité était aussi gourmande, sucrée et appétissante qu’un joli bonbon. Entrer dans le bureau était la prochaine étape mais que faire s’il était là ? Peu importe, elle allait bien trouver un prétexte sur place. D’un geste, elle s’empara de la clenche et empoigna la porte avec force car s’il y a quelqu’un ouvrir la porte fortement créée un effet de surprise et elle aura le temps de fuir alors que l’ouvrir doucement ne créée rien du tout. A sa surprise, il n’y avait personne. Le champs est donc libre pour son opération quasi militaire. La pièce était très grande, les murs gris perle lui donnait un air froid et lugubre. Le parquet était d’un bois sombre, ce qui renforçait plus l’impression sinistre que donnait la pièce. En s’approchant du bureau, elle s’assit sur la chaise en cuir noir, elle pouvait voir ce que regardait. Au mur tout les diplômes du ministre, des photos officielles de ses différents honneurs et avec son ancien patron au Ministère russe, l'article annonçant sa nomination au poste de Ministre est encadré. Elle pouvait aussi voir le travail que faisait Matvei, hors son bureau était tellement ranger et propre qu’un grain de poussière ne pourrait pas s’y accrocher. Seul le nécessaire était dessus, une plume, et un encrier. Les seules chose personnel sur le bureau était deux cadres, l’un avec Matvei et une fille et l’autre encore Matvei avec une fille mais ils sont beaucoup plus jeunes. Après avoir longuement observer la pièce la partie la plus intéressante se proposa devant elle, à savoir : Qui est réellement Matvei ? Pour répondre à cette simple mais néanmoins compliqué de question, il faut trouver les réponses soi-même. Pour se faire, rien de mieux qu’une bonne vielle fouille de pièce. Autant commencer par ce qui est le plus proche de soi, elle ouvrit alors les tiroirs de gauche mais ne trouva que de la paperasse sans importance. Quant aux tiroirs de droite, impossible de les ouvrir. Ils sont verrouillés. Au moment, où elle posa à nouveau ses yeux sur le bureau, des papiers qu’elle n’avait pas vu jusqu’à présent, étaient devant elle. Une licence d'Animagus, une correspondance professionnelle, deux-trois lettres signée Avdotia, une lettre de sa mère qui est déchirée, ce qui doit surement dire qu’il est en conflit avec, les invitant au souper de Noël lui et la fameuse Avdotia ainsi qu’un carnet d'adresses. Alice doit vraiment être une taupe pour ne pas avoir vu tout ça. La fouille du bureau finit, elle passa au meuble de rangement qui se trouver loin du bureau. Pour y aller plus vite, elle mit la chaise du bureau hors du bureau, s’assit dessus et poussa, le plus fort possible avec ses jambes, contre le mur. Tellement qu’elle avait poussait fort, elle se prit le meuble de rangement, ce qui ouvra un tiroir. Elle regarda au hasard les dossiers et s’arrêta net sur le dossier « gobelin ». Rien que de lire ce nom, la faisait frémir de peur. Sa plus grande phobie était les gobelins avec leur oreilles pointues, leur petites tailles et leur mains crochues. Le dossier sur ces affreuses bêtes, qui avait mit le monde magique en pagaille ( ce qui en fait une raison de plus pour ne pas les aimer) n’intéressait pas le moins du monde Alice. Elle jeta alors le dossier par terre, le plus loin d’elle. Voulant marcher un petit coup sur le dossier, plus précisément sur le mot « gobelin», Alice le regarda tomber. L’atterrissage du dossier était pour le moins surprenant, il tomba mais même ne s’ouvra point. Intriguée, elle le ramassa et essaya de l’ouvrir pour voir de plus près ce qui n’allait pas mais pas moyen de l’ouvrir et ça, elle ne savait pas.