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Hell is around the corner | Werner [PM]
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
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Message Posté Jeu 28 Juil - 22:59.
Hell is around the corner




STATUT DU SUJET : privé
NOM DES PARTICIPANTS : Werner & Shâd
DATE : Mars 2056
HEURE : Le soir, vers vingt-deux heures
METEO :Froid et humide
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : INTRIGUE GLOBALE OO7 vengeance
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : INTRIGUE OO6 insécurité &. colère à londres.
INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : Non merci, on se débrouille comme des chefs ^^


Hell is around the corner | Werner [PM] 787812themis
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Message Posté Jeu 28 Juil - 23:29.
    Ce plan ne tenait pas debout, ce plan était merdique, ce plan était de Werner. Zéphyr en était encore à se demander pourquoi, bon sang, elle avait accepté cette idée. Elle observait, consternée, les vêtements que Niels lui avait rapporté. Si on pouvait vraiment appeler 'vêtements' les bouts de tissus posés sur le lit. Des collants en résilles immonde, un short si court qu'on pourrait porter ça comme sous-vêtements, un débardeur noir mettant outrageusement en valeur sa poitrine et laissait voir le bas de son ventre. La jeune femme lança un regarda attéré à l'homme qui lui faisait face et qui fumait comme si ce qu'il lui demandait était aussi ordinaire que d'aller acheter du pain. Marmonnant des paroles inintelligibles, et entreprit de se changer, sans pudeur aucune. Une fois fais, elle du se retenir pour ne pas arracher ses vêtements immédiatement. « C'est vraiment navrant », commenta-t-elle. « Allume-moi une clope, tu veux ? ». Zéphyr enfila les affreux talons qui complétaient sa tenue et s'observa un instant dans le miroir. Elle attacha ses cheveux en un chignon d'où quelques mèches folles s'échappaient avant de s'attaquer au maquillage. Bordel, qu'est ce qu'il ne fallait pas faire. Et puis heureusement que sa soeur n'était pas là, parce que Zéphyr voyait mal comment expliquer à son aîné ce que Werner fouttait dans sa chambre, et ce qu'elle fabriquait elle dans une telle tenue. Dans un autre monde, il était certain que les deux auraient fait un couple merveilleux, mais il fallait protéger Londres de l'atomisation et de l'anéantissement total.

    Une fois prête, la chasseuse de prime se leva et attrapa le manteau qui complétait sa tenue du soir. Elle poussa un long soupir et jeta un regard assassin à Werner. Elle lui tourna une autre fois le dos et ouvrit un tiroir, duquel elle sortit une longue dague. Toujours utile ce genre de bijou... elle la mit dans son sac, ainsi que sa baguette magique. Puis elle tendit son bras à l'homme qui lui faisait face. « Je suis prête. ». Dans un plop sonore, tous deux disparurent de la pièce où ils se trouvaient et réapparurent dans une des rues les plus sordides de Londres et du monde sorcier. L'air fermé, elle suivit l'homme, qui évoluait lui aussi comme un poisson dans l'eau. C'est lui qui dirigeait une partie des opérations ce soir-là et Zéphyr se mordait les doigts de lui avoir accordé un tant soit peu de confiance. Il fallait vraiment qu'elle ait TOUJOURS besoin du même connard que Niels ou alors c'était un putain de hasard pas amusant ? Quoi qu'il en soit, Zéphyr se faisait passer pour une prostituée et Werner pour son mac et rien que cette idée rendait la jeune femme complètement folle. Ce n'était ni la première fois, ni la dernière que la chasseuse de prime endossait le rôle d'une fille de joie pour arriver à ses fins, elle n'était pas du genre à reculer devant de telles futilités et les confidences d'un homme était souvent plus sincère sur l'oreiller avec quelques doigts en moins. Et puis bon, il fallait avouer que Niels était tout à fait convaincant dans son rôle de mac, mais il faudrait beaucoup de maîtrise pour ne pas lui arracher la tête et supporter ses regards concupiscents.

    Entrant dans l'endroit sordide où les plaisirs et la luxure se mélangeait sans aucune gêne, Zéphyr s'avança avec l'assurance de celle qui sait ce qu'elle fait parmi les prostituées déjà présentes tandis que Niels s'asseyait au bar. La cible repérée, Zéphyr échangea un dernier regard entendu avec son non-ami et s'avança vers le type dont ils avaient besoin d'infos. Un type qui puait le crime et le trafic à trois kilomètres alentour, qui céderait sans problème à la flatterie et l'appel de la chair. Suivant la musique diffusée, Zéphyr entreprit une danse lascive juste sous le nez de l'homme qui interrompit la discussion sûrement inintéressante avec une autre type. Pour se forcer à se concentrer, Zéphyr se répétait les différents éléments qu'elle possédait sur lui : Lloyd Lawrence, quarante-huit ans, anglais, trader et surtout malfrat de première classe qui détournait sans problème des sommes gigantesques pour des raisons obscures. Ce dernier point ne concernait pas Zéphyr. Elle, elle voulait savoir ce qu'était devenue une fille qu'il avait fréquentée durant un temps et qui avait disparu du jour au lendemain sans laisser de traces. Une bête mission d'amant éploré qui ne retrouvait plus sa belle et qui était prêt à payer le prix fort pour retrouver sa belle. Sauf que la belle ne semblait pas si pure et innocente que ça. Bref, peu importait en soit, Zéphyr faisait le boulot qu'on lui demandait.

    L'homme manifesta très vite l'envie de s'isoler avec la jeune femme. Il aligna une liasse de billets et la tira dans les étages. Lui demandant de continuer à danser pour lui, il se mit plus à l'aise. Zéphyr peina à cacher l'air dégoûté qui prenait place sur son visage. Cet homme était un abruti parfait et allait payer de sa sottise. Le plan de base de Werner était simple comme bonjour et vieux comme le monde. Franchement, le coup de la prostituée qui piège le méchant gars, c'était du vu et revu non ? Mais ça fonctionnait encore ! D'un geste rapide, au détour d'un pas de danse, Zéphyr attrapa sa baguette dans son sac et lança un sort qui ligota l'homme. D'un coup, le regard du type s'emplit d'une ombre de peur. Retirant son manteau pour plus de confort, elle le balança négligemment dans un coin tandis qu'elle lançait les sorts d' insonorisation divers et variés qui leur assureraient une soirée forte en émotion.
    Le visage d'un coup peint d'une grimace de mépris, Zéphyr s'avança vers le malheureux et lui attrapa violemment la main. D'un geste brusque, elle lui brisa un doigt dans un craquement sonore affreux. L'homme hurla de douleur. « Ca c'est pour m'avoir regardé avec ton regard de porc », dit-elle d'une voix mauvaise. Elle en brisa un second de la même façon. « Et ça, c'est pour te donner un avant goût de ta soirée... ».
    Trois coups tapés sur la porte. Zéphyr, toujours vêtue de sa tenue outrageante, fit entrer Werner dans la pièce et referma la porte derrière lui. « Il est prêt. »
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Message Posté Ven 29 Juil - 6:49.
    Quand il disait que sa vie était infiniment trop palpitante.
    Être actuellement dans la chambre de Zéphyr Shâd, qui se changeait actuellement en prostituée de bas-étage, était probablement un simple aperçu de la folie de sa vie, par instant. Totalement détendu malgré l'incongruité de la scène, Werner se contentait de tirer sur sa cigarette, ne se souciant pas de la nudité de la femme lorsqu'elle enfila les morceaux de tissus sensés lui servir de vêtements pour la soirée, ni même du fait qu'elle ne semblait pas du tout apprécier ce qu'il lui avait proposé comme petit plan, pour la soirée. Il hocha la tête quand elle lui demanda de lui allumer une cigarette, le geste suivant la demande. Une autre cigarette entre ses lèvres, allumage rapide et automatique, une courte bouffée pour bien y ancrer la flamme et le mafioso donna la clope à la chasseuse de primes.
    Les alliances étaient rares, entre leurs deux camps, mais quand il fallait le faire...

    L'homme prit son manteau de cuir, le passant sur ses vêtements sombres en vérifiant qu'il avait tout le matériel nécessaire à leur petite fête sur lui. Couteau : affirmatif. Baguette : affirmatif. Trois paquets de cigarettes (il était prévoyant) et son briquet : affirmatif. Pour le reste, il n'avait jamais eu peur de travailler à visage découvert. Il était journaliste papier et animateur de radio : sa belle gueule, peu de gens la voyaient. Et puis, avec les verres fumés qui lui mangeaient la moitié du visage qu'il avait mis, accordés à sa barbe soigneusement taillée, il avait l'air d'un véritable connard. Parfait : c'était tout ce qu'il voulait.
    Il prit la main de la femme et, dans un plop caractéristique du transplanage, les deux criminels disparurent pour réapparaître près du Red Lantern. Habituellement il n'avait aucun problème à y entrer sans masque ni rien, VIP qu'il était à cet endroit, mais ce soir... c'était une autre histoire. Ce monde sordide, c'était le sien, le Red Lantern, son territoire, en quelque sorte. Arrivé à la porte, il baissa ses lunettes et fit un clin d'oeil à Lust, une de ses collègues de la Mafia qui était infiltrée dans la boîte. Leur billet d'entrée. Avant d'entrer, il se pencha à son oreille pour chuchoter :

    « Je t'en garde une, Lust. »

    La sorcière de joie sourit et l'embrassa légèrement avant de les pousser, lui et Shâd, dans le Red Lantern. D'ailleurs, Shâd jouait son rôle à la perfection. Être n'importe quel poisson de ce bordel, lui-même se serait fait prendre au piège... Un regard entre les deux compères lorsque leur proie de la soirée tomba dans leur champ de vision, ce simple signal pour montrer que le jeu commençait. Niels se sépara de la femme pour aller s'installer au bar, plantant une nouvelle cigarette entre ses lèvres. Pas un verre : il était toujours sobre, sur ses missions, et ce soir en était une importante.
    Déjà, il n'avait pas entièrement les commandes et ça le faisait suer.
    Le hasard avait encore fait que Shâd et lui avaient tous deux besoin de Lawrence. Vivant, pour une fois. L'entente était donc, logiquement, la meilleure façon de tous deux parvenir à leurs fins. Voilà, seulement, non seulement ils ne désiraient pas obtenir les mêmes informations de la part de la victime, mais de plus... bien, voilà. Shâd et Werner. Hiroshima Nagasaki. Tchernobyl. Fukushima. Potter Voldemort. Hell is around the corner | Werner [PM] 56791 Les mots n'existaient pas pour pour exprimer l'ampleur du désastre possible lorsque ces deux-là se retrouvaient associés. Ou juste dans une même pièce.

    Niels regarda la chasseuse de primes faire son petit numéro de charme, un sourire satisfait sur les lèvres. Tous l'avaient vu entrer avec elle à son bras, facile de savoir quel était son supposé pouvoir sur elle. Il échangea rapidement un regard avec Lawrence et répondit seulement d'un petit mouvement de doigt, lui disant qu'il pouvait filer avec elle à l'étage. Chose qu'il fit. À cet instant, le mafioso se leva pour retourner à l'entrée entretenir Lust de la suite des choses. Elle était leur porte de sortie si quelque chose tournait mal -pour eux, pas pour le connard. Dans son dos, il la prit dans ses bras, jouant avec ses courts vêtements pour que les autres ne remarquent pas qu'il murmurait à son oreille.

    « Chambre quatre. Si quelque chose tourne mal, tu appelles Black Lily. Personne d'autre. »

    Un dernier baiser sous son oreille et il disparut également à l'étage, se dirigeant vers la chambre où ils avaient décidé d'établir leurs quartiers. Trois coups à la porte et, dans les secondes qui suivirent, Zéphyr vint lui ouvrir. Pas un sourire.

    « Il est prêt.
    - T'as commencé sans moi ? C'est que t'es impatiente, ce soir, chérie. »

    Il entra et la laissa refermer la porte derrière lui, puis retira ses lunettes fumées. Peu importe que l'homme le voit : après, il allait le tuer. C'était son travail, après tout, de tuer les indésirables après leur avoir soutiré moult informations. Il s'approcha de l'homme ligoté et se pencha pour regarder ses doigts cassés. Étrange façon de les briser... oh, il allait lui montrer sa manière à lui un peu plus tard. Pour l'instant, il tira simplement à lui une chaise et s'assit devant leur proie. Niels était très calme. Lors des missions, il avait toujours un sang-froid remarquable. Une bouffée de sa cigarette et il retira également son manteau de cuir, restant en chandail simple, mais confortable pour bouger. Ou se salir. Sa voix était posée, pleine de cet accent chaud qui faisait frémir ses auditeurs à la radio et, actuellement, peut-être frissonner de peur leur proie :

    « T'as deux choix, Lawrence : soit tu collabores. Soit tu collabores. »

    À comprendre : un refus n'était pas envisageable.
    Et si oui, bien, ils avaient les moyens de le faire subitement et magiquement changer d'avis.
    L'homme fixa Niels, pour Zéphyr, puis cracha au sol, vulgaire au possible. Ah si, évidemment, hein. Quelle classe. Et si Niels acceptait ce geste de ses collègues, de lui-même, de ses victimes, non. Surtout que ce geste signifiait seulement qu'il n'allait pas parler, quitte à devoir se faire torturer toute la nuit. Merveilleux : ils avaient toute la nuit. Quel heureux hasard. Le journaliste s'appuya contre le dossier de sa chaise et regarda son acolyte de la soirée. Un soupir, un petite signe de la tête. Galanterie oblige.

    Les dames d'abord.


Dernière édition par Niels Werner le Sam 30 Juil - 8:59, édité 1 fois
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Message Posté Ven 29 Juil - 21:29.
    « T'as commencé sans moi ? C'est que t'es impatiente, ce soir, chérie. -Non, c’était un simple mise en bouche, histoire de lui expliquer le programme plus en détail. Mais dis-moi, Werner, comment diable on peut trouver une fille désirable dans ce genres de tenues… Ca me dépasse, c’est vulgaire au possible ! » s’énerva-t-elle en tirant sur les vagues bouts de tissus supposés jouer le rôle de vêtement. Zéphyr, tout comme sa sœur, prenait grand soin de son image, c’était là la clef de la crédibilité de leur business. Alors se balader presque nue ne faisait pas parti de ses us et coutumes, elle portait en général, des habits ô combien plus classes et raffinés. Pourtant, Zéphyr était loin d’être prude et Werner le savait, mais elle avait aussi une haute estime d’elle-même et faisait tout pour la garder ; et pour elle se faire désirer d’un homme était un jeu bien plus subtile que de dandiner du cul devant un porc visiblement en manque de chaleur humaine.

    Zéphyr regarda d’un air détaché Werner qui commençait les négociations. De son côté, elle alluma deux cigarettes, en tendit une à son compagnon de la soirée et s’appuya nonchalamment sur le mur, les bras croisés. Son visage n’exprimait rien, elle ne venait pas ici pour s’amuser. De son expression froide et sérieuse, elle observait les diverses transformations physique de Lawrence, de l’incompréhension à la peur. De la peur à la colère. De la colère à la rébellion et au refus. Pourtant, il ne devait pas savoir ce que les deux lui voulaient, d’autant plus qu’elle ne faisait équipe avec Werner qu’à cause d’un foutu hasard. Et Werner pouvait avoir la voix la plus sexy au monde, ça n’empêchait pas la jeune femme d’avoir régulièrement envie de lui refaire le portrait et arranger à sa façon son joli minois. Elle était douée pour ça en plus… Tout comme elle savait que Werner n’était pas forcément l’homme doux et agréable qu’on pouvait imaginer qu’il soit. Preuve en était qu’il était ici.

    Lorsque Lawrence cracha d’une bien vulgaire façon au pied de Werner après leur avoir accordé un regard qu’il voulait sûrement dur, Zéphyr su que la soirée allait commencer. Werner fit un petit signe de tête accompagné d’un soupir. Les festivités commençaient. Zéphyr se sépara du mur presque comme ennuyée de devoir le faire et termina sa clope avant de s’installer sur les genoux du type, face à lui. Elle planta ses yeux sombres dans les yeux, tiens, les yeux verts du type avant de murmurer d’une voix sensuelle et ô combien déplacée « On va se mettre un peu à l’aise, hum ? » Elle tira sur la cravate du type et déboutonna quelques boutons. « Si on est sage, peut-être qu’à la fin de la nuit, on aura encore usage de ses mains. Mais il faut être sage mon louloup… ». Elle lui caressa les cheveux d’un geste doux, presque maternel. Puis elle se leva, lança un regard vers Werner, haussa les épaule et balança un violent coup de poing dans le visage de l’homme, lui explosant au passage le nez qui craqua. Aussitôt, une fontaine de sang jailli du nez cassé. Qui pensait que Zéphyr était une douce femme se leurrait, elle n’avait rien de la poupée fragile qu’on pouvait imaginer d’elle quand on la voyait. « Suzanne Carter ? » demanda-t-elle d’une voix autrement plus froide et plus convaincante. L’homme secoua la tête en signe de négation. Ils étaient durs de la feuille passés un certain âge, si c’était pas malheureux…

    Zéphyr pinça les lèvres et le leva les yeux au ciel. Elle prit sa position initiale sur les genoux de l’homme et attrapa sa main avec les deux doigts précédent brisés ; elle tordit violement et méchamment ceux-ci. L’homme poussa un hurlement de douleur qui tira un regard neutre à Zéphyr. « Tu peux brailler tant que tu veux tu sais, personne ne t’entend. On a toute la nuit devant nous et je te conseillerai de parler au plus vite. Je ne suis pas du genre patiente quand je me trouve dans la même pièce que l’oiseau derrière moi. Donc je risque de ne pas faire dans dentelle. Reprenons. Suzanne Carter ? ». L’homme marmonna quelque chose qui sonnait comme une réponse négative. Elle prit un autre doigt de l’homme et le tordit entre ses mains. Les deux phalanges de l’homme ainsi prise en otage dans les fines mains de la chasseuse de primes, elle n’avait qu’à faire pression pour lui briser à nouveau un doigt. « On est pas très sage, hein… ». Et dans un geste vif et sans émotion, un nouveau craquement sonore retendit dans la pièce. « Ton tour Werner, je crois qu’il est dur de la feuille. Evite la bouche pour le moment, on a besoin de comprendre ce qu’il va nous dire. Au moins un minimum. ».

    La jeune femme essuya sa main couverte de sang sur la chemise de Lawrence. La jeune n’avait aucune idée de pourquoi la mafia de Werner avait besoin de ce pauvre type. Une histoire de sous peut-être ? Un trafic qui avait mal tourné, il avait peut-être essayé de les doubler ou alors il avait juste nuit à l’un de leur membre. S’allumant une nouvelle clope elle s’assit les jambes croisés sur la table qui se trouvait non loin, regardant avec un désintéressement total pour le sort de l'homme ce que Werner allait faire.
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Message Posté Sam 30 Juil - 9:19.
    Shâd était une mine d'or de blagues en tout genre. Elle avait toujours quelque chose à critiquer et, ce soir, son plan faisait apparemment partie de ses sujets favoris. Surtout l'habillement nécessaire pour son plan. Le mafioso n'avait trouvé bon à répondre à son exclamation que par un petit rire. Il lui répondrait plus tard, vu que de toute façon, elle avait raison. Une fille dans une telle tenue n'était pas aussi désirable que lorsque vêtue d'une longue robe qui laissait deviner et charmait, agaçait, mais ce n'était pas tout le monde qui avait le pouvoir d'attirer l'attention d'une de ces femmes délicieuses en robes classiques.
    Et puis bon, la ruse avait fonctionné du tonnerre de Zeus : le mec était là, ligoté, et eux ici. Merveilleux. Il ne restait maintenant qu'à lui faire cracher le morceau.

    Niels recula sa chaise de quelques centimètres, laissant toute la place à sa compère de la soirée, tirant sur sa cigarette avec regardant la scène avec intérêt. Oui, intérêt, parce que mes amis, ce n'est pas tous les jours que vous allez entendre Zéphyr Siam Shâd s'adresser à quelqu'un avec une voix aussi... sensuelle. Il s'en mordit la lèvre inférieure d'inattention, se disant que dans la catégorie « atouts majeurs », la voix de la femme avait une place assez importante à ce moment.
    Son coup de poing aussi.
    Un petit sifflement pour admirer le coup : elle lui avait cassé le nez du coup. Efficace, inattendu, bien placé. Un commentaire bas, appréciateur de sa technique plus que de son corps (ainsi vont les criminels) :

    « Joli crochet du droit. »

    Bien oui, hein.
    Ça allait l'inspirer pour la suite des choses. Parce que lui aussi avait des choses à demander à ce connard.
    L'argent. C'était toujours l'argent qui perdait les imbéciles qui se frottaient à eux. La perspective de pouvoir se jouer d'eux, de ne jamais se faire attraper. La Famille avait accepté de prêter certaines sommes à Lawrence, il ne les avait jamais rendues, mais surtout, il continuait de les exploiter. Il les cachait à quelque part et ce quelque part était probablement un quelqu'un. Une personne, tout simplement. Restait seulement à connaître le nom de ladite personne, idéalement où elle siégeait, et tout allait bien aller. Pour la Mafia ; pour Lawrence, les dés étaient joués depuis longtemps.
    L'entente de son nom le fit revenir à la scène. Pas de blessure supplémentaire trop visible, mais l'homme semblait souffrir encore plus. Elle y allait en douceur, tout de même... trop gentille, cette Shâd. Ou, non, simplement stratégique. Le mafioso se leva de sa chaise et fit craquer ses jointures, puis son cou, s'approchant de façon nettement moins sensuelle et agréable de Lawrence. Et, en miroir parfait de Zéphyr, lui envoya un crochet de la gauche. Il était droitier, mais la Mafia vous apprend à développer des techniques inusités.

    Deuxième craquement sinistre du nez de Lawrence, flot de sang deuxième édition, et le mafioso se sentit immédiatement soulagé de toute la tension accumulée au long de la journée. Rien de mieux que de taper sur quelqu'un pour se détendre. Il adorait ce métier. Niels, de sa main tachée de sang, prit le menton de Lawrence entre ses doigts et le força à lever la tête pour le regarder. Il avait les yeux verts, un vert devenu trouble par tout le sang qu'il perdait par le nez -y'avait pas idée de vasculariser autant un endroit aussi anodin du corps, et dans lesdits yeux, toujours cette lueur obstiné. Imbécile.

    « T'as juste besoin de dire une chose. Un putain de nom. Et tu sais très duquel je veux parler, connard. »

    Pas de réponse. Niels termina sa cigarette et, en toute réplique, la plaqua entre les deux yeux de leur proie de la soirée, y imprimant la parfaite marque ronde de sa cigarette. L'homme geint e douleur. S'ils le laissaient en vie, il allait avoir quelques difficultés à expliquer cette marque. Le mafioso appuya fortement sur les côtés de la bouche de l'homme, le forçant à l'ouvrir, puis y jeta son mégot.
    Lawrence alla pour le cracher, mais Niels le fit fermer la bouche et bloqua ses voies nasales. S'il n'avalait pas, ça allait être la mort. Et puis, un mégot de cigarette... c'était presque rien. Brûlant, dangereux, toxique, mais si peu, au fond. Un petit chuchotement à l'oreille de l'homme, lui donnant une dernière chance de ne pas continuer cette torture douce et pourtant si caractéristique de la Famille :

    « Un nom et t'en as finit avec moi, connard. »

    Un hochement de tête négatif, une déglutition.
    Petit entêté de merde,
    Werner se recula et, vivement, sortit de Merlin sait où (son jeans, en fait) son poignard pour le planter vivement dans la main blessée de Lawrence, main immobilisée contre le bras de la chaise. La lame traversa les chairs, les os même, et se ficha jusque dans le bras de la chaise, arrachant un hurlement de douleur à leur oiseau de malheur. Il se retourna vers Shâd, haussant les épaules face à ce petit geste tout à fait anodin pour lui.

    « Il a une autre main. Et pour répondre à ta question : t'es pas mal, comme ça, mais t'es franchement plus bandante en longue robe. »

    À elle de venir mettre son mot dans la situation.

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Message Posté Mar 2 Aoû - 0:21.
    Zéphyr ne fit aucun commentaire sur le compliment de Werner, c'était si rare dans sa bouche ! À son tour, la jeune femme observa la torture qu'infligea Werner à Llyod. Peu subtil, peu efficace sur lui, mais elle garderait en tête le coup de la clope ; toujours bien si un jour elle décidait de nuire à la Famille... ouais, dans le même monde où elle et Werner s'aiment un amour fou et se marient dans une robe noire ! Jamais en somme. Le nez de l'homme, qui ne ressemblait d'ailleurs plus à un nez, dégoulinait un geyser de sang, coulant autour de sa bouche, et maintenant étalé sur une partie de son visage grâce à la petite expérience du mafioso. Werner aussi avait besoin d'un nom et Lawrence ne semblait pas vraiment disposé à le lui donner. Dans sa petite tête devrait finalement se frayer l'idée que les deux qui le torturaient ne cherchait pas les mêmes réponses. Et l'horreur de la situation explosait enfin. Les deux allaient le torturer à tour de rôle, mais en le gardant suffisamment en vie pour qu'il puisse éventuellement répondre à leurs questions. Tous deux, c'était certain, connaissait l'anatomie humaine et ses points faibles aussi bien que n'importe quel médicomage.

    Tandis que Werner beuglait d'une charmante façon dans les oreilles de Lloyd, Zéphyr descendit de la table où elle était perchée et de sa démarche chaloupée rendue vraiment inconvenante par sa tenue indécente, elle se dirigea vers le gramophone posé dans un coin de la chambre et regarda un instant la musique qu'on proposait dans ce lieu. La gérante semblait avoir bon goût. Miles Davis... Zéphyr fit glisser le vinyle et le posa sur le plateau tournant. L'instant d'après, la douce trompette du jazzman envahi la chambre, rendant la scène encore plus insolite. « J'espère que tu aimes la musique, Werner× », dit-elle d'un ton jovial qui détonnait trop quand on voyait l'autre avec le couteau planté dans sa main qui baragouinait des insultes. Mais il pouvait pas arrêter de hurler comme un damné ? On entendait plus la musique quoi, merde à la fin !

    « Il a une autre main. Et pour répondre à ta question : t'es pas mal, comme ça, mais t'es franchement plus bandante en longue robe. ». Zéphyr sourit à Werner. Toute dans sa délicatesse légendaire, il venait malgré tout de lui faire un compliment. Bon, à son niveau hein, c'était pas de la poésie, mais quand même. Zéphyr se planta devant lui, une main sur la hanche et lui lança « Tu peux pas être délicat parfois ? C'est hors de tes moyens ? ». Qui osait parler de délicatesse lors que d'un coup de poing l'on venait de briser le nez de quelqu'un et de lui casser ses doigts avec autant d'intérêt que si on découpait une baguette.

    Haussant les épaules, faussement furieuse, Zéphyr se retourna vers l'autre, qui agonisait sur sa chaise, le couteau toujours planté dans sa main. La chasseuse de prime se rassit sur les genoux du type et reprenant sa voix sensuelle, elle s'adressa à Lloyd. Sa main jouait distraitement avec le poignard enfoncé dans la main ce dernier, le faisant aller d'avant en arrière, le tournant d'un côté et de l'autre. « On a pas été très sage, hum ? C'est dommage, ça aurait pu se passer autrement tu sais... Mais, je m'en fous que tu piques de l'argent ou la meuf de Werner, peu m'importe. Par contre, ce que je veux savoir enflure » sa voix prit d'un coup un ton beaucoup plus froid et incisive « c'est où tu as foutu le cadavre de cette pauvre fille ! On me paye pour le retrouver, vois-tu et si jamais j'échoue, c'est toute une réputation qui tombe à l'eau. » Elle reprit sa voix douce. « Alors on va être bien sage et on va répondre à mes questions sagement, une par une. Où. Est. Suzanne. Carter. ? ». L'homme lui cracha une gerbe de sang à la figure. Malotru ! Heureusement qu'il n'avait pas touché ses cheveux, le porcs. Ca l'aurait rendu folle de rage. D'un geste vif, elle sortit sa baguette et marmonna un sort, sa propre dague vola dans sa main et se retrouva instantanément planté dans la main de l'homme et s'amusa à tracer de jolis motifs sur le torse gras et repoussant de sa victime. De fins filets de sang tachèrent peu à peu la chemise de l'homme, tandis que Zéphyr le fixait en silence. Il ne dirait rien le chien, que cachait-il ? Bordel, c'était que le cadavre d'une fille, y'avait pas mort d'homme non plus ! Enfin si, mais c'était pas le pire des crimes non plus...

    Poussant un soupir lasse, elle fit mine de réfléchir un instant. Et ferma les yeux. Occultant tout pour se concentrer sur la trompette de Davis qui chantait la chanson des amants perdus d'Ascenceur pour l'échafaud. La musique douce, calme, chaud et sensuelle était complètement déplacée dans cette ambiance morbide. Laissant sa tête dodeliner quelques instants, Zéphyr arracha violemment le couteau qui se trouvait dans la main de l'homme et le planta dans le bras du type, un peu au-dessus du poignet. « Toujours rien à me dire ? ». Un braillement sonore lui répondit. « Dommage. ». Zéphyr renouvela l'opération, remontant toujours un peu plus dans le bras. Il n'en aurait plus jamais l'usage. « Werner, tu peux me dire pourquoi ils s'obstinent toujours à garder le silence, sachant qu'on aura quand même ce qu'on veut à la fin ? » demanda-t-elle sur un ton badin. « C'est vrai quoi, je ne vois pas l'intérêt de s'imposer de telles souffrances, c'est complètement déraisonné. ». Elle tortilla une mèche folle de ses cheveux, se mordant la lèvre, perdue dans sa réflexion. Elle se leva doucement et de ma main gauche cette, elle abattit un poing puissant sur le visage de l'homme. L'avantage d'être ambidextre... «I l m'énerve ! » marmonna-t-elle en laissant la place à Werner. Attrapant un magasine féminin quelconque qui traînait sur la table -qu'est-ce que ça foutait là d'ailleurs ?- elle s'installa sur le lit, dos au mur et genoux remontés, pour le feuilleter. « La bourse est en chute libre. Pourquoi diable ils parlent de ça dans un magazine féminin... Alina Dmitri est dans le top dix des femmes les plus sexy du cinéma anglais et du monde sorcier, Rosier se remet de son attaque doucement mais sûrement... Oh, Werner, tu savais que le nouveau it-sorcier est Themis Wagtail, le chanteur ? »
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Message Posté Mar 2 Aoû - 23:47.
    Lui, délicat ? Voyons, Délicat, c'était son troisième prénom, après Anton. D'accord, son compliment sur la plastique de Zéphyr n'avait pas été dans le top dix des compliments les plus distingués de l'année, mais il était dans l'air du temps, après tout. En société, il avait plus de retenue... ah, non ? De toute façon, peu lui chaut.

    « Quand la situation s'y prête, très chère. »

    Son oreille porta finalement attention au jazz qui jouait soudainement. Probablement Zéphyr avait-elle mis un vinyle pendant que Lloyd hurlait dans ses oreilles tel un cochon qu'on saignait à blanc. Un petit sourire appréciateur, de remerciement presque envers l'initiative de la femme. Le jazz. Il aimait bien ce style de musique. Ça apportait une petite touche de détente à l'ambiance, un petit moment de douceur dans leur travail de la soirée. Appréciable, définitivement.
    L'homme alla s'appuyer contre le mur à côté de la fenêtre, jetant un coup d'oeil vague à l'extérieur. Ces fenêtres étaient ensorcelées et permettaient de voir à l'extérieur sans que personne ne devine votre présence, ou même vos activités. Très utile, dans une maison close. Encore plus quand on tuait des gens dans ladite maison close. Il allait d'ailleurs devoir demander à sa soeur de venir faire le ménage... Il ne voulait pas que Charlie l'étripe parce qu'il avait foutu du sang partout. Les gémissements de leur proie lui fit retourner un regard aux activités de Zéphyr. Mm, quel homme chanceux d'avoir une telle femme sur ses genoux. Un peu plus et il l'enviait de la situation. Ce devait être le couteau planté dans sa main, couteau que la chasseuse de primes remuait sans gêne dans la plaie (ha ha), qui l'empêchait d'être totalement envieux. Étrange.

    Le mafioso grimaça quand l'homme cracha du sang au visage de Zéphyr. Bordel de merde. Une chance qu'elle n'avait rien reçu dans ses cheveux : il serait déjà mort. Une grimace supplémentaire à chaque coup de poignard sur le torse de la proie. Il était de notoriété publique que les cheveux de Shâd étaient à ne jamais toucher. Jamais. Toute sa colère se manifestait dans chacun ses gestes et encore plus quand elle retira le poignard de sa main pour ensuite le planter dans le bras. Une chance qu'elle était forte. Les braillements de Lawrence étaient suffisamment puissants pour alerter tout l'immeuble : une chance que la salle était insonorisée.

    « Werner, tu peux me dire pourquoi ils s'obstinent toujours à garder le silence, sachant qu'on aura quand même ce qu'on veut à la fin ? C'est vrai quoi, je ne vois pas l'intérêt de s'imposer de telles souffrances, c'est complètement déraisonné.
    - S'ils avouaient, au moins, ça éviterait bien des complications. Et pas mal de saloperie, Charlie va me tuer. J'vais devoir appeler Black Lily, sinon, ça partira jamais. »

    Bah ouais : ce connard mettait du sang partout.
    Un dernier coup de poing de la part de la femme, ce mec allait avoir le visage en compote de citrouille à la fin de cette séance, et elle partit feuilleter un magazine. Werner retira son poignard, planté dans le bras de l'homme, et essuya la lame sur sa chemise. Bon, puisqu'il ne voulait pas parler, il allait devoir passer aux moyens sérieux. Ça ne lui plaisait jamais d'arriver à un tel niveau dans la torture, mais ils étaient deux à avoir besoin d'informations et ce connard était coriace. Il glissa la lame sous la ceinture de Lawrence et, d'un coup vif, rompit le cuir mince. Une lueur d'affolement dans les yeux de l'homme.
    Niels écoutaient distraitement ce que lui disait Zéphyr. Dmitri : vrai qu'elle était sexy. Rosier : cette femme était intuable. Il se redressa à la dernière information donnée.

    « Wagtail, vraiment ? Il a une belle gueule et il est doué, c'est sûr, mais... attends, tu lis quoi, le Sorcière Hebdo ? Tu me lis mon horoscope ? Je suis Bélier. »

    Bonjour conversation surréaliste. Niels revint à son travail et coupa de quelques coups de poignard le devant du pantalon de Lawrence, qui avait probablement deviné ce qu'il comptait faire, vu sa façon de s'enfoncer dans sa chaise. Inutile : il savait qu'il allait souffrir. C'était mieux ainsi. Un autre coup de poignard et il rompit l'élastique du caleçon -qui donc avait encore des dragons sur ses sous-vêtements à cet âge ?, geste qui fit hurler Lawrence.

    « CARTER ! C'est Carter qui l'a, je vous jure, mais ne touchez pas à mon -
    - QUI ?! »

    Cette fois, ce fut Niels qui s'exclama. Furieux, il poussa la chaise sur laquelle était ligoté leur homme sur le sol, par en arrière. Ils étaient sérieusement dans la merde, maintenant, si la personne qui avait l'argent était la fameuse Carter que Zéphyr recherchait. Ah, ouais ! Ils allaient encore être pris sur la même mission. Soirée de cul. Le mafioso envoya un coup de pied dans le ventre de l'homme, qui gronda de douleur, se retenant de taper dans sa tête de petit con. Fallait pas le tuer : il devait encore leur dire où était la putain de Carter de merde de grmbl. Niels sortit ses cigarettes de ses pantalons et s'en alluma une frénétiquement, cherchant un peu d'air avant de tuer l'homme au sol. Une bouffée avant de demander, exaspéré :

    « Pourquoi ça tombe toujours sur nous, Shâd ? »

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Message Posté Ven 5 Aoû - 23:53.
    « Wagtail, vraiment ? Il a une belle gueule et il est doué, c'est sûr, mais... attends, tu lis quoi, le Sorcière Hebdo ? Tu me lis mon horoscope ? Je suis Bélier. ». Zéphyr leva un œil surpris vers Niels, qui farfouillait dans l'entre-jambe de Llyod avec son couteau. Depuis quand ce grand con prêtait attention à ce genre de choses ? Elle-même n'y croyait pas, et pourtant, Dieu sait qu'elle était superstitieuse ! Pourtant, elle lu avec application. « Humeur. Attention à Neptune rétrograde aujourd'hui, qui pourrait à la fois s'en prendre à votre moral et engendrer quelques faiblesses physiques ou risques de blessures ou d'accidents domestiques. N'entamez rien d'important aujourd'hui ! Amour. Le moral dans les chaussettes, vous aurez du mal à aimer et à vous laisser aimer. Célibataire, sans savoir pourquoi, vous remâcherez une relation ancienne que vous pensiez avoir oubliée... En couple, peu causant, vous serez un peu ailleurs et donnerez de l'inquiétude à votre chéri qui se fera du souci pour vous. T'es célib', nan ? Alors plus précisément, ça donne... Au lieu de sortir, vous préférerez aujourd'hui rester enfermé chez vous à ruminer une déception ou un échec sentimental pourtant, déjà ancien, mais qui semblera encore vous faire énormément souffrir... Pourquoi ne pas tout simplement essayer de mettre les choses à plat avec cet ex qui hante vos pensées ? Le petit conseil coquin de Sorcière Hebdo... Vous chercherez à vous montrer aussi performant que possible. Pourquoi ne pas rejouer votre première fois ? Un séjour dans le passé très coquin. ». Elle marqua une pause, un énorme sourire sur les lèvres. C'était une blague ou quoi ? « Travail. Cette dernière journée de la semaine ne devrait pas trop vous bousculer et c'est tant mieux, car vous serez réellement loin d'être au top. Fatigué avec un moral défaillant, vous aurez du mal à rester concentré et pourriez même faire quelques boulettes. Abstenez-vous d'entreprendre des tâches trop délicates ! Tu as bien compris Niels, pas de connerie, hein ! ». Cette fois, Zéphyr ne put retenir un éclat de rire, sincère. Sûrement la première fois que la jeune femme riait devant son compère du soir. Il y croyait vraiment, ou... ?

    Mais la chasseuse de prime déchanta bien vite, lorsque de Lawrence, visiblement soucieux de garder ses bijoux de famille en bon état hurla le nom de Carter. Son sourire se figea instantanément, peu à peu remplacé par une expression furieuse. Ce merdeux allait payer. Elle jeta la revue sur le lit et s'approcha du type, qui gisait à terre. Elle poussa la chaise où l'homme était toujours attaché et le détacha avec des gestes rapides puis se percha au-dessus de lui, dans une position plus qu'évoque, mais le coup de poing qui suivit, violent, puissant et précis aurait fait déchanter n'importe qui. La pommette de l'homme craqua sous l'impact et l'homme hurla, celui lui valut un aller-retour en plus. Elle s'attacha les cheveux très serrés. On pouvait commencer.... Zéphyr sentait monter en elle un sentiment de colère comme rarement elle en avait connu. Ce bâtard, ce petit fils de pute les menait en bateau depuis le début ; et s'il y avait une chose par-dessus tout que la jeune femme détestait c'était qu'on se fiche d'elle. Si on pouvait mourir en regardant quelqu'un, Lawrence serait mort sur coup. S'allongeant sur lui, sa main glissa vers l'entre jambe de l'homme, dont elle serra les parties intimes avec agressivité, réduisant par ce simple geste l'honneur et l'orgueil restant de l'homme à rien. Lawrence poussa un cri de douleur mêlée d'indignation qui ne fit ni chaud ni froid à Zéphyr. Celle-ci prit la parole d'un ton froid, annonciateur de mort. « Tu vas répondre à nos questions maintenant, fils de pute, parce que sinon, je te jure que je m'assure qu'elle finisse en saucisson et que tu la bouffes », siffla-t-elle. Regard carnassier, ton sérieux. Cette pauvre tache devait comprendre que Zéphyr était mortellement sérieuse et qu'elle n'hésiterai pas à mettre sa menace en application. Le pire dans tout ça, c'était que malgré sa fureur palpable, son visage restait relativement calme, il était juste très dur. Très... concentré. « Pourquoi ça tombe toujours sur nous, Shâd ?. » « Parce que ton karma est mauvais ! File moi ton couteau. ».

    Zéphyr arracha presque le couteau que Niels lui tendait et le planta sauvagement dans l'autre main de Llyod. La moquette était foutue. Tant pis, il y avait d'autres priorités. « Tu vas nous dire tout ce que tu sais sur cette fille. Elle sort d'où, elle est où, tu la connais d'où ? Tu vas parler enfoiré, je te jure que tu vas parler, ou pleurer ta mère comme jamais tu ne l'as fait avant ! Tu joues les durs, les fiers, mais tu ne réalises pas que tu es encore en vie juste parce qu'on le veut bien. Et je suis sûre que tu ne veux pas que ta fille finisse dans le même état que toi. Cette brave petite Mary... Elle va faire son entrée l'an prochain à Poudlard ! Ne prend pas cet air surpris, ordure, je me renseigne sur tout, je sais presque tout de toi, de ta naissance à maintenant, sauf les choses que tu as si bien cachées qui personne ne peut répondre à mes questions. ».

    Zéphyr se redressa et arracha la cigarette des mains de Niels. De l'air, bon sang, de l'air ! Si ce bâtard continuait à jouer avec ses nerfs, elle ne répondrait plus de ses actes. Et il y avait une part d'elle qu'elle ne montrait jamais en public. Elle marcha rageusement dans la chambre, attendant les paroles de l'homme qui se contenta de lui sourire. Poussant un long soupir, Zéphyr haussa les épaules. Il ne voulait pas parler ? Soit. Elle releva l'homme sans ménagement et lui colla un coup de poing violent au niveau de la rate. Une gerbe de sang passa la bouche de l'homme et s'étala au sol. « Niels, tiens-le. ». Immobilisé, Zéphyr se planta devant lui, et croisa les bras sur sa poitrine. « On va jouer à un nouveau petit jeu toi et moi, châton. Je vais te poser une question. Et si la réponse ne me convient pas, tu perds un doigt d'abord. Et fait attention, il ne t'en reste plus beaucoup. Après les doigts, je passerai à divers organes peu essentiels pour ta survie. Tes reins par exemple. Je pourrais pas en faire un don, mais le geste sera là. Et puis de temps en temps, mon cher ami que tu vois là -elle désigna Werner qui le tenait dans le dos- pourra ajouter sa petite touche personnelle. A toi l'honneur Werner. »
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Message Posté Sam 6 Aoû - 22:08.
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    Tout le rire qu'avait pu engendrer la lecture de son horoscope bidon par la chasseuse de primes s'était envolé. Oui, il pensait prendre un peu de bon temps, ce soir, tout de même : un peu de torture pour se sortir la tête des tracas, un peu de sang sur les mains, des insultes, du fracas. Quelque chose pour l'amuser et lui faire se sentir bien, finalement. Le but avait été presqu'atteint : Shâd était sexy à se damner et il avait un horoscope merdique. Abstenez-vous d'entreprendre des tâches trop délicates, tss tss. Quoique le meurtre de quelqu'un n'était pas une tâche délicate. Ou oui ? Comme quoi il avait bien raison de ne pas croire à toutes ces conneries astrologiques que sa mère adorait. Et si lui avait su tempérer un peu sa réaction, quelque chose que l'on apprend dans la Mafia si on ne veut pas tuer tous les suspects dès que ceux-ci se montrent un tantinet récalcitrants, Zéphyr elle...
    ... hrm.
    Il ne cilla pas en entendant le bruit distinct de la pommette qui craque, trop occupé qu'il était à fumer sa cigarette. À la vitesse qu'elle brûlait, il allait devoir s'en rallumer une deuxième. Il allait passer son quota quotidien de quarante-trois cigarettes, ça aussi, il le sentait. Aucun sourcillement quand elle empoigna les parties intimes de Lawrence : il ne méritait bien que ça. En plus, il en avait clairement facilité l'accès, avec son petit fourraillage précédent.

    « Parce que ton karma est mauvais ! File moi ton couteau.
    - Ah ouais, et regarde qui parle, Shâd. »

    Werner lui donna son couteau, son commentaire acerbe puant la mauvaise foi. Si lui avait un mauvais karma, elle n'avait rien à dire face à ses propres agissements, hein. Quand Zéphyr planta le couteau dans la main encore intacte de Lawrence, le mafioso se déplaçant et vint l'enfoncer plus profondément avec son pied, jusqu'à ce que la lame soit bien fichée dans le plancher de la salle. Le silence, toujours, et juste la voix rage de la chasseuse de primes. Comme il était heureux de ne jamais avoir eu affaire à elle autrement qu'en des moments où ils se devaient d'être associés... ça ne devait pas être rose tous les jours, avec son ancien mari. Merlin le garde d'un jour penser à convoler en justes noces.
    La femme vola sa cigarette, alors là !, mais il ne répliqua pas, sentant que s'il le faisait, ça allait sentir mauvais. Il en sortit plutôt une nouvelle de son paquet, l'allumant rapidement pour ne pas échapper ses nerfs au sol. Et Lawrence ne faisait que sourire. Suicidaire. Cet homme était suicidaire. Ils menaçaient de tuer sa fille et tout ce qu'il faisait était sourire, s'obstiner dans un mutisme proprement inutile. La chasseuse de primes alla pour relever Lawrence. Il opposa une certaine résistance au niveau de sa main, ceci dit... Werner se pencha et posa son pied sur la main, avant d'arracher le couteau avec un bruit douloureux, un gargouillis peu ragoûtant. Ceci fait, sa compère de la soirée put relever l'autre et lui foutre un coup de poing au ventre. Tss. Il essuya le couteau sur la chemise de l'homme, avant de le passer dans une des ganses de sa ceinture. Pas envie de se remettre à sa place habituelle.

    « Niels, tiens-le. »

    Oh merde. Quand elle l'appelait par son prénom, c'est que ça allait barder dans les chaumières.
    Le mafioso coinça sa cigarette entra ses lèvres et se plaça derrière Lawrence, le maintenant debout tout en coinçant efficacement ses bras. Il ponctua d'un rire gras et inquiétant les explications de la femme, chose qui fit seulement trembler un peu plus leur proie de la soirée. Oui, qu'il tremble, cet abruti !

    « Est-ce que ta minette est encore à Londres, Lawrence ?
    - Elle-elle-elle-
    - Si tu réponds pas dans dix secondes, je te les coupe.
    - Je-je-je Un déglutissement en sentant le bras de Niels entourer son corps et le couteau se presser contre se sprécieux bijoux de famille. Pas de quoi faire le malin, hein. Li-liv-non, pas Liverpool, Newcastle. Elle est à Newcastle, chez une t-tante à moi. »

    La tentative de mentir avait été forte, apparemment, mais en sentant le couteau entamer une coupure sur la peau fine de son anatomie très privée, Monsieur avait préféré dire la vérité. Un sourire satisfait sur le visage du mafioso. Par contre, quand il fit repasser son bras derrière le dos de Lawrence, impossible de s'empêcher de lui planter son couteau dans le flanc, rapidement, juste pour le faire geindre. Étreinte étroite.

    « Essaie de mentir et tu verras, ce sera pire. À toi, Shâd, fais-toi plaisir. »

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Message Posté Lun 8 Aoû - 0:52.
    Les premières confidences de Lawrence tirèrent un mauvais sourire à Zéphyr. Même dans une telle position, il essayait de mentir. Dommage pour lui, il avait à faire ce soir avec plus puissant que lui. Ecoutant d'une oreille attentive le discours de l'homme, Zéphyr fouilla dans son sac et sortir un petit flacon, dont le contenu avait une couleur noire inquiétante et le mit dans sa poche. Pour plus tard peut-être. Cette potion faisait des ravages et il fallait y aller avec modération. Pire que de l'acide, elle rongeait tous les tissus de la peau en un rien de temps et les dégâts étaient irréversibles. Zéphyr poussa un long soupir. On y arrivait. Doucement, on y arrivait. Long à la détente, long à comprendre qu'il mettrait le temps qu'ils voudraient pour mourir, et qu'il avait encore le temps de subir maints sévices. Mais son point faible avait manifestement été trouvé.

    « Tu l'as connue comment ?
    -J- Je... »

    Zéphyr fronça les sourcils. Il mettait tout de même du temps à comprendre les nouvelles règles du jeu. Ce simple mouvement du visage eut pourtant un effet incontestable sur l'homme, qui d'un coup eut comme un besoin vitale de déballer tout ce qu'il savait, à une vitesse folle. « Je l'ai rencontrée ici, au Red Lantern. Elle se faisait passer pour une prostituée, je vous jure que c'est vrai ! Sauf qu'au début, elle se faisait appeler Debbie ! Et je sais pas, elle m'a plu, alors je l'ai ramenée. Ca fait trois ans qu'on se connaît. Puis un jour elle a disparu ! Comme ça. Je l'ai attendue durant des jours. Elle a reparut, me disant qu'elle avait besoin d'argent, de beaucoup d'argent, que son réseau la cherchait et qu'ils voulaient la tuer. Alors j'ai emprunté, parce que je pouvais pas faire ça sur les comptes de la familles. Ma femme surveille tout vous savez -il hocha la tête pour appuyez son propos- je peux rien faire sans devoir me justifier ! J'avais installé Debbie dans mon appartement professionnel, ma femme n'y mettait jamais les pieds. Et puis je lui ai donné l'argent et elle a remboursé ses dettes. Sauf que visiblement, c'était pas assez, donc elle est se cacher chez ma tante ! »

    Zéphyr pinça les lèvres. Il se fichait d'elle ou quoi ? Ca tenait pas debout du tout son histoire là ! La minute d'avant, n'avait-il pas dit que Carter/Debbie avait l'argent et se cachait chez une de ses tante avec ? On nageait dans du grand n'importe quoi là. Il perdait leur temps, et l'un et l'autre. A croire que Lawrence était lié par un sortilège qui l'empêchait de parler et de dire la vérité. Elle se massa un instant les temps avant de fixer son regard sur Werner, qui ne semblait pas ravi non plus par la situation. Il devait être arrivé à peu près aux mêmes conclusions qu'elle. Et continuer à torture ce type ne changerait rien. Sauf s'il jouait vraiment bien son jeu... Mais il avait perdu beaucoup de sang, encaissé beaucoup de coup -la plupart du temps, ils parlaient après avoir perdu un bras entier.... Zéphyr réfléchissait à toute vitesse et pourtant, ne voyait pas de solution à ce merdier pas possible. Ce qui était sûr, c'est que la clef de tout ça, c'était la fille, lui ne devait-être qu'un pion.

    D'un geste vif, Zéphyr attrapa sa baguette et la pointa sur Lawrence. « Tu mens comme tu respires. Et comme je ne veux pas priver Werner de te couper des attributs, je vais jouer à un jeu encore plus drôle ». Cet homme la poussait tout de même dans ses retranchements, elle n'atteingait que rarement et aussi rapidement un tel de degrés de violence. La jeune femme n'aimait pas la violence gratuite, même si dans son métier elle y étai confrontée. Elle n'était pas barbare. Enfin, pas trop. Juste ce qu'il fallait pour qu'elle soit prise au sérieux. L'idée de faire appel à sa potion la tenta un instant, mais elle la repoussa dans un coin de son esprit. Si elle devait en arriver là, ce serait vraiment dans le but de le tuer. Elle marmonna une formule et fit un geste de croix vers Llyod, qui hurla de douleur. Sa chemise se teintait peu à peu de sang, rouge et épais, et elle changea de couleur à une vitesse alarmante. « Le premier pas vers ton ablation. », dit-elle d'un ton sous entendu. Elle jeta un regard entendu à Werner. Elle, elle avait ce qu'elle voulait, Suzanne Carter n'était pas celle qu'on pensait qu'elle était et son rapport serait court à ce sujet. Maintenait, restait que Werner, lui, n'avait pas eu ses réponses. Et Zéphyr n'était pas chienne au point de le laisser comme ça. « Il est à toi Werner. Moi j'ai appris ce que je voulais savoir. Mais je reste à ton entière disposition pour t'aider. » . Elle lui envoya un sourire équivoque. Ben quoi ! Elle pouvait bien s'amuser aussi de temps en temps !
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Message Posté Jeu 15 Sep - 7:07.
    Lawrence semblait avoir quelques difficultés pour comprendre les enjeux imminents de sa capture. Il semblait convaincu que mentir était la bonne solution, ce qui est tout de même atrocement et fabuleusement faux, quand on considère les deux tortionnaires qu'il avait à se coltiner pour la peine. Peut-être même qu'ils allaient le relâcher -alors que non. Il connaissait leurs noms, donc à moins qu'ils ne lui lancent un sortilège d'Amnésie efficace, ça n'irait pas. Beaucoup plus simple de le jeter dans la Manche, en fait, après l'avoir stupéfixié.
    Et là, en plus, il leur sortait une histoire tout à fait invraisemblable. Werner arbora une expression sincèrement dégoûtée, avec peut-être un soupçon d'incompréhension. Mais que leur bavassait-il ? Son réseau ? Attendez, s'il y avait eu cette fille dans un des quelconques réseaux de prostitution anglais, c'était sûr qu'il l'aurait su. Et comment ça, un instant, elle a l'argent, et celui d'après, elle ne l'a plus ? Elle fait de la magie, peut-être ? À moins que cet imbécile ne puisse dire la vérité... si c'était ça, ils étaient faits comme des rats et il n'allait leur rester qu'à analyser toutes les informations pour en départager le vrai du faux. Pas facile, même pour des experts du mensonge et de l'hypocrisie. Le mafioso leva la tête et regarder Shâd. À peu près la même expression agacée : ils devaient avoir abouti aux mêmes conclusions. Et laissez-moi vous dire que ce n'était pas nécessairement bon pour l'homme assit sur la chaise, a priori. Une bouffée de cigarette pour se retenir de ne pas hurler de rage.

    Et maintenant, hm ? Ils jouaient à Vérité-Conséquence encore un peu ?

    Pendant que Shâd finissait de s'amuser, les femmes ont vraiment besoin de divertissement constant vous comprenez, il réfléchit à quoi demander à l'homme. Une adresse ? Oui, une idée. Un autre nom ? Celui de sa tante serait utile, dans tous les cas, quoique tout pouvait se trouver. Ou ils terminaient le travail là, comme deux grandes personnes ? Cette dernière option était plaisante et vu la vitesse avec laquelle Lawrence se vidait de son sang, surprenant qu'il soit encore conscient, s'ils ne cessaient pas immédiatement, ils allaient avoir un mort exsangue sur les bras. Peu plaisant, je vous l'assure. Le sourire de la jeune femme ne lui échappa pas.

    « J'aime quand tu es disponible pour moi, ma belle. »

    Werner se plaça devant Lloyd et lui mit une petite gifle sur la joue, réussissant à avoir son attention.

    « Il me manque juste une petite information. Le nom de ta tante, par exemple. Ou son adresse. Et je te préviens : tu mens et c'est fini.
    - Pamina Lloyd, 442 Season Street West, débita leur victime rapidement, sans trembler. Parfait. Laissez-moi partir.
    - Bonne nuit, Lloyd. »

    Un clin d'oeil et Niels sortit son poignard, tranchant la gorge de l'homme avec vivacité. Un gargouillement, les yeux qui roulent dans leurs orbites, puis le sang. Le mafioso se recula, puis reprit sa baguette. Un Patronus ? Non, il avait une difficulté rarement vue à matérialiser un Patronus. Il prit simplement sa baguette et un morceau de papier dans la poche de son pantalon, le pliant rapidement en oiseau.

    « Message pour Black Lily. Nettoyage au Red Lantern, de Mockingbird. »

    Une sort informulé et l'oiseau de papier disparut. Parfait : dans quelques minutes, sa soeur allait être ici et faire disparaître toute trace de leur présence en ces lieux. Niels regarda Zéphyr et lui mima une fausse révérence, accompagnant le tout de mots qui sonnaient faux, mais qui étaient pourtant sincères :

    « Merci pour la charmante soirée, Shâd. Ce fut un réel plaisir. »

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