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« Save me, my charming devil. » feat. Alexei J. Silitch ♥. [PM]
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
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Message Posté Jeu 10 Nov - 21:58.
Help me...




STATUT DU SUJET : Privé.
NOM DES PARTICIPANTS : Alexei J. Silitch & Beth "Nemesis" Rosebury.
DATE : 14 Avril 2056.
HEURE : Il est tard. Entre vingt-deux heures et quatre heures du matin.
METEO : Il fait nuit, et la température est fraiche. Mais aucune pluie ne tombe sur le sol dallé des rues de Londres.
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : Intrigue Globale 008 : puissance.
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : Intrigue 007 : destruction, horreur & manipulation.
INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : Non merci :D.



Dernière édition par Beth "Nemesis" Rosebury le Lun 14 Nov - 19:44, édité 1 fois
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Message Posté Jeu 10 Nov - 22:00.
Rape me,
Rape me, my friend.
Rape me,
Rape me again.



Voilà quelques temps que j'y étais arrivée. Débauchée, droguée, sans plus aucune attaches ou presque, je n'avais plus aucun avenir. Tout était morne à mes yeux, et mon optimisme avait légèrement décrut. Je tentais à ce moment là désespérément de me reprendre en main. Puis... Ils m'avaient trouvée. Ils m'avaient aidé, m'avaient redonné foi en la vie, porteurs d'espoir. Et ils m'avaient trouvé un emploi. Du moins... L'un d'eux. Niels. Il était l'une des personnes dont j'étais la plus proche, à présent. J'avais perdu beaucoup de choses... Mais mon éternel sourire ne quittait pas mes lèvres. Et à présent, je travaillais dans le si célèbre Red Lantern, lieu connu pour les jeunes filles peu vêtues qu'il contenait. Et mon rôle n'était guère différent, d'ailleurs. Si je ne m'abaissais que rarement à offrir mon corps - pour aider La Mafia à obtenir les informations que je leur dois, il n'était en revanche pas rare que je me déshabille tout en me déhanchant sur une musique adaptée. L'on aurait pu penser que le Red Lantern, lieu de débauche, soit un endroit miteux et peu respectable des règles d'hygiènes. Pourtant, j'avais vite découvert qu'il était réservé à une certaine partie de la population. Celle qui avait du blé à jeter par les fenêtres, et donc à m'offrir, pour mon plus grand bonheur.

Mais ce n'était pas réellement le sujet. Je n'étais pas si malheureuse d'y travailler. Après tout, j'étais plutôt bien lotie par la nature qui m'avait dotée d'une poitrine de bonne taille et d'un ventre plat ainsi que de cuisses fines et galbées. Je plaisais d'ailleurs beaucoup à ces pauvres types incapables de trouver des minettes autrement qu'en venant dans un cabaret. Autrement dit... Ils n'étaient pas assez doués pour coucher sans une aide. A moins qu'ils n'aient pas les attributs qu'il leur fallait... Je pouffais à cette idée. Mais en ce moment même, j'étais très concentrée sur ce que je faisais : C'est à dire suivre le rythme de la musique tout en dansant sensuellement. Et si les hommes qui étaient présents n'étaient pas désagréables, il n'y en avait qu'un qui me faisait littéralement fondre. Il s'agissait de... Mon patron. Il était souvent occupé à faire des trucs quant à son rôle, je suppose, mais en ce moment même, son regard de braise se promenait sur mon corps. Je le sentais. Je n'étais plus vêtue que d'une jupe courte, d'un string noir et d'un soutien-gorge et je sentais ses yeux glisser lentement sur ma peau, me déshabiller et faire tant de choses inavouables... Je ne dansais que pour lui. Je savais que c'était complètement stupide de craquer comme ça pour lui, d'autant qu'il y avait un autre homme qui me faisait perdre la tête, mais je n'y pouvais rien. La présence d'Alexei me rendait folle. C'était viscéral.

Je fis descendre ma jupe au ralenti, bien que les pervers agglutinés près de la scène avaient déjà tout le loisir de mater mon entrejambe. Dans ces cas là, j'aurais adoré être un mec, pour voir leur tête. Malheureusement, j'étais une femme tout ce qu'il y a de plus féminine... Ou heureusement. Des cuissardes noires étaient toujours ajustées le long de mes jambes, pour donner un côté un peu dominatrice et plus sexy à mon "ensemble". Je m'approchais un peu des spectateurs pour recevoir quelques compensations. Quelques goûtes de sueur étaient parsemées, ici et là, sur mon corps et sur leur front. Leurs yeux semblaient exorbités, essayant presque de me toucher. Ils étaient tous d'ignobles porcs. Mais je continuais à sourire, à jouer mon rôle. C'est ce que l'on me demandait, après tout. De ce fait, je ne me concentrais que sur lui. L'homme de tous mes fantasmes. En plus, ce n'était pas comme si, dans ce genre d'endroit, il ne s'était jamais rien passé. J'étais certaine qu'il devait avoir déjà couché avec quelques filles... Et une certaine rage s'empara de moi à cette idée. Mais avec son allure de Bad Boy, j'ignorais moi-même comment je faisais pour lui résister encore. Parce qu'il ne tentait rien, peut-être ? Sûrement... Un homme, avec un certain nombre de grammes d'alcool dans le sang, s'exprima bruyamment. « Allez ma poulette, bouges plus, montres nous ton p'tit cul ! Fais tomber le string. Et l'soutif. Fais pas ta timide... C'ton job après tout. T'es qu'une pute, hein. Et t'aimes ça ! »

Je vis rouge et serrais les dents. Si je pouvais me révéler très colérique, j'étais aussi quelqu'un d'extrêmement réfléchi. Je ne voulais pas risquer mon emploi pour un ivrogne complètement pété. Alors je continuais de danser, sans rien enlever, en l'ignorant. Mais apparemment, il n'était pas du tout décidé à en rester là, à se contenter du "peu" que je lui offrais. « Si j'te donne plus de pognon, tu m'suis dans une chambre après ton service ? Et tu enlèves le reste ? J'suis prêt à payer, t'es bonne tu sais... » Il s'était rapproché et ses mains grassouillettes tentaient désespérément d'effleurer ma peau. Je reculais, résistant à l'envie impérieuse et violente de lui enfoncer mon talon dans la gorge. Je n'étais pas quelqu'un d'agressif, bien au contraire. Mais être traitée comme une moins que rien n'était pas dans mes habitudes. Je serrais les poings, cherchant mon patron des yeux. Cependant, je ne le trouvais plus. La panique commença à s’insuffler dans mes veines, perfide et vile. Je rétorquais alors, préférant la colère à la peur, « Vas te faire foutre. Je ne suis pas une catin. Je danse, c'est tout ! Et tu peux te plaindre à qui tu veux, je ne suis pas à ta botte ! Maintenant, si tu veux que j'évite d'appeler la sécurité, barres toi d'ici ! » Pourtant, l'homme ne bougea pas, affichant une mine mauvaise. Il sortit une liasse de billets verts de sa poche et les jeta sur la scène. Je retenais avec peine les jurons qui me brûlaient les lèvres à sa vue. « Vas-y, appelles tes gorilles vas ! Sale pute ! J'les achète tous ! J'peux tout payer. J'ai tout c'que j'veux. C'est pas des gros bras qui vont arrêter le grand Emilio Van Darker ! Et si j'ai une égratignure, j'peux les porter en justice ! T'as quek'chose à r'dire, ma belle ? »

Son rire résonna dans la pièce, gras et mesquin. J'attrapais les morceaux de tissus m'appartenant par terre et courais rapidement jusqu'à la pièce où nous nous changions. Il me suivit et m'attrapa le bras, ses lèvres écœurantes venant embrasser mon cou, sa bave se déversant sur moi. Je me sentais souillée et salie. Et si je mourais d'envie de crier, ma gorge était nouée, empêchant ma voix de sortir. Je me débattais, mordant et griffant ce que je pouvais, mais il était plus fort. Un léger couinement s'échappa de mes lèvres, en plus d'un murmure : « Alexei... ». Les larmes coulaient abondamment sur mes joues alors que les doigts potelés de l'homme venaient s'écraser dans ma chair, empoignant mon corps comme un vulgaire jouet. Je lui crachais à la figure, trouvant ce seul moyen pour me défendre. C'eut pour réaction de l'énerver, bien qu'il me lâcha. Sa grosse figure devint encore plus bouffie et prit une teinte écrevisse. « Salope ! Tu vas m'le payer, et cher ! » Son haleine était fétide, me donnant envie de renvoyer mon repas. Il y avait des relans d'alcool, qui plus est. Il leva la main pour l'abattre sur mon visage, et je fermais les yeux en attente du coup... Pitié, faîtes que je m'en sorte vivante, clamais-je en boucle dans ma tête. Et je ne pensais plus qu'à une personne en cet instant... Mon patron. Je voulais être avec lui, me pelotonner dans ses bras et ne plus penser à rien. Je me protégais de mes bras, mais je savais que le coup ne tarderait pas. Sauvez-moi...
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Message Posté Mer 16 Nov - 4:19.



Save me, my charming devil

Beth "Nemesis" Rosebury & Alexeï J. Silitch

Bordel, cabaret, maison close. Nommez cet endroit comme vous le souhaitez, mais le Red Lantern, que dis-je, mon Red Lantern est bien plus que ça. Certes les filles qui y travaillent ne sont que rarement vêtue entièrement et le peu qu'elles ont, elles le perdent généralement vite. Je sais que dans la plupart des esprits -étriqués- des gens, cet endroit n'est pas fréquentable, on y vient pour baiser, parlons franchement. Seulement combien d'entre eux ont déjà passé la porte ? Combien ont seulement les moyens de se permettre de venir faire un tour chez moi ? Mon cabaret n'est pas ce bordel sinistre que tout le monde pense imaginer. Mon Lantern est un lieu de luxe, les sorcières qui s'y trouvent ne se déplace pas pour quelques mornilles, il faut avoir un porte-monnaie bien fourni pour espérer passer la soirée voir la nuit dans mon humble demeure. Il faut aussi être assez raffiné. Par le passé cet endroit avait une très bonne réputation et les temps sombres sont arrivés. Mal vu par beaucoup de gens, l'organisation en est même venue à tuer la gérante. Tant mieux, oui tant mieux, ainsi j'ai pu racheter l'endroit et le rebâtir afin de lui redonner ses lettres de noblesses. Aujourd'hui les plus belles femmes se trouvent ici. Les hommes payent cher pour passer du temps avec. Parfois même quelques femmes veulent abuser des charmes de mes filles de joies. Le Red Lantern se fiche de votre orientation, vous avez l'argent venez profiter. En attendant ce que vous pensez de ma maison j'en ai sincèrement rien à foutre, j'aime mon entreprise, j'aime ma vie. Si ça vous déplait vous pouvez toujours aller vous faire voir, je n'arrêterai pas pour vos beaux yeux. Car, oui je ne suis pas stupide, je sais par qui le Red Lantern est fréquenté, la mafia rêve de mettre la main dessus, mais jamais, je dis bien jamais ! Je ne leur cèderai ma pépite.

La soirée était bien belle qui plus est. Le cabaret a ouvert aux mêmes horaires que d'habitude, les clients sont arrivés au fur et à mesure, pendant que moi j'étais au bar, cigarette dans une main, verre de whisky dans l'autre. Je surveillais, j'observais. Ce n'est pas parce que c'est une boite de strip-tease qu'il ne faut pas avoir une certaine tenue. Les gros porcs, les plus pervers trouvaient rapidement la sortie avec moi. Mais tout semblait se passer comme une soirée calme et paisible. Mes danseuses assuraient le show, le bar tournait, certains en venaient même à commander quelque chose à manger pendant la revue du Lantern. Tant mieux, dépensez votre argent, remplissez-moi les poches ce n'est que mieux. Reagan était dans le coin, passait, flirtait. Charlie ainsi qu'Eo. Autant dire que mes employées ne laisseraient personne de marbre. Sur scène se trouvait une brune volcanique. Une fille que Werner m'a ramenée. Au début réticent à cause du contrat j'ai finalement accepté. Son corps est loin d'être déplaisant et son talent pour la danse est certain, si bien qu'elle exciterait même un mort vous voyez ? Je me levais du bar, prenant mon verre et ma clope. Quelques pas dans la salle pour me poser contre un mur au fond. Ce n'est pas parce que je suis le boss ici que je n'ai pas le droit de profiter du spectacle. Elles sont séduisantes, elles savent se déhancher et en plus elles se déshabillent. Ne suis-je pas un homme ? Alors voilà je n'ai pas à me justifier. Mon regard balayait avec plaisir le corps de Beth. Poitrine généreuse, chute de reins vertigineuse, corps mince et athlétique. Le premier qui résisterait à ça serait un bien beau menteur. J'affichais un sourire en coin alors que j'avais tout le loisir de la dévorer du regard. Cette fine lingerie noire ne laissait que peu de place à l'imagination, surtout avec cette jupe qui venait tout juste de quitter sa place. Allai-je m'en plaindre ? Never bien au contraire. Elle me plait, toutes mes employées me plaisent j'ai envie de dire.

Enfin bref, elle faisait son show, ça marchait, elle ne me laissait pas de marbre, mais il en était de même pour les clients et là est le plus important. Néanmoins, mes sourcils en venaient à se froncer. Raison ? Un horrible type collé à la scène. Un gros porc avant tout. Celui-ci voulait en voir plus et plus vite. Hum hum bad, bad idea. Il venait de franchir la barrière, un ivrogne en général la réponse est simple je le fous dehors, mais lui essayait de toucher ma danseuse. On ne touche qu'avec les yeux c'est la règle, si la fille veut plus c'est elle qui vient, moyennant arrangement financier. Je connais mon métier, Beth n'en avait pas envie, ça se voyait et pourtant il insistait. Je soupirais longuement, la fumée de ma cigarette s'extirpant violemment de ma gorge. Il commençait à me plaire celui-là. Venir foutre la merde chez moi ? Ça ne se passe pas comme ça. Mon sang se réchauffait, mon coeur s'accélérait, la colère et la rage frappait à la porte. Oui je suis impulsif et je déteste quand on trouble mon business. Bien vite j'écrasai ma cigarette dans un cendrier à portée et terminais mon verre rapidement. Celui-là n'allait pas faire long feu, je sortais de la pièce. J'entendais pourtant encore sa voix grave et portante. « Vas-y, appelles tes gorilles vas ! Sale pute ! J'les achète tous ! J'peux tout payer. J'ai tout c'que j'veux. C'est pas des gros bras qui vont arrêter le grand Emilio Van Darker ! Et si j'ai une égratignure, j'peux les porter en justice ! T'as quek'chose à r'dire, ma belle ? » Ok j'avoue son discours de gros porc arrogant m'arrachait un rire. Je riais jaune néanmoins. Les gorilles ici n'ont pas lieu, le garant de la sécurité dans ce genre de cas c'est moi, j'éprouve un malin plaisir à écraser les types dans ton genre.

Je montais les marches jusqu'à mon bureau. De là-haut j'avais une vue sur tout le Red Lantern grâce à différent stratagème magique, je gardais ainsi un oeil sur ce porc, mais Beth prenait la bonne décision elle se retirait dans les backstages. J'en profitais pour sortir ma baguette de son tiroir. Je n'avais pas prévu d'en faire usage ce soir, mais tant pis. J'ai un sort qui lui fera du bien, qui calmera ses ardeurs. « Putain toi tu commences à me faire perdre patience ! » Ca m'avait échappé et pour cause il la suivait jusque dans cette pièce interdite aux personnes ne travaillant pas pour la maison. Ce que je voyais ne me plaisait pas, ce porc allait oser la prendre de force, lui faire payer d'une manière vulgaire et dégueulasse. Je n'étais déjà plus dans mon bureau. Je me dirigeais d'ailleurs d'un pas rapide et enragé vers la pièce en question. Je croisais des danseuses, elles s'écartaient je n'avais rien à dire, elles voyaient dans mon regard que quelque chose se passait. Certaines en venaient même à pousser des clients prenant trop de places dans les couloirs afin de me laisser le champ libre. De vraies modèles mes girls n'est-ce pas ? J'arrivais dans le backstage, la pauvre Beth en larme attendant quelque chose, un coup. Monsieur Van Darker avait la main levée et s'en allait l'abattre sur le visage innocent de ma danseuse. Je ne souriais vraiment plus, j'étais noir de rage. Je me précipitais et lui attrapais le bras, je serrais fermement, il semblait ne pas apprécier de se faire interrompre. « Tu oses lever la main sur mon employée et devant mes yeux ? Tu n'as pas peur pour ta vie vraiment. Mais attends tu veux la sauter c'est ça ?! J'ai quelque chose qui va t'envoyer au septième ciel. Attention t'es prêt ? » Un, deux, trois, ce type semblait soudainement ne plus savoir ou se mettre. Il se trouve que justement je connaissais la place qu'il devait prendre. Un regard vers Beth, une main subitement et habilement glissé derrière le crane de ce type et ni une ni deux il venait embrasser le mur violemment, si brutalement que la pièce résonna quelques instants. Je riais légèrement, sourire arrogant mais énervé sur le visage. Je le lâchais, le jetais à terre. Il se tenait le visage déjà tuméfié et ensanglanté. Je soupirais en voyant les traces sur les murs « La bonne ne va pas être contente à devoir effacer ça. Tu rentres chez moi, tu abuses de mon hospitalité pour faire du mal à la belle et maintenant tu salis même ma maison. » Je secouais la tête, la tournait vers Beth, essuyant ses larmes « Tout va bien, il ne te fera plus aucun mal. Tu sais ce qu'il advient des types qui franchissent les limites. » Il était temps de le faire payer quelques instants. Je sortais à nouveau ma baguette et la pointais sur le type. Je souhaitais réellement lui faire du mal, qu'il souffre de tout son être. « Endoloris !! » Il se tortillait de douleur et moi je jubilais. Je transgressais les règles, mais lui aussi, je me faisais juge et bourreau. « Endolorisss !! » Un petit coup pour la route. Cet idiot, cet Emilio Van machin chose en perdait connaissance. Oh mon pauvre tu ne peux pas tout avoir on dirait. Je soupirais et lui mettais un coup de pied dans le ventre « Gros tas. Pour l'amour de dieu retirez moi ce truc d'ici, il va tout salir. S'il reprend connaissance amusez-vous ! »

J'étais hors de moi, cette soirée s'annonçait merveilleuse et ce con venait de tout gâcher. Je soupirais à nouveau, sortais mon paquet de Red Cats et m'en grillais une. Longue bouffée que je crachais sur ce nouveau tapis. Je fermais les yeux quelques instants, revoyais les lacs glacés de Sibérie afin de reprendre pied, mais bien vite je me tournais à nouveau vers Beth. J'approchais d'elle, passais son corps en revue, si elle a la moindre égratignure ce n'est pas dehors qu'il finira, mais au sous-sol, quant à le revoir un jour, peu d'espoir. Tout semblait aller, mise à part dans l'esprit de la jeune femme. Je lui replaçais une mèche et la fixais, silencieux, le regard sombre et sérieux. « Ca va aller ? Plus jamais il ne t'approchera et je serai toujours dans les parages tu le sais. Respire profondément calme toi. On peut aller dans un endroit plus calme si tu veux. » Je ne supportais bien évidemment pas qu'on ose faire du mal ainsi à mes danseuses, j'étais toujours en train de bouillir de colère, mais ce n'était pas la faute de Beth, c'était celle du truc qui se faisait trainer vers la sortie. Je retirais ma veste et la passait autour des épaules de la pauvre danseuse, ne la lâchant pas du regard un seul instant.
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Message Posté Mar 22 Nov - 10:45.
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Time stands still.
Beauty in all she is.
I will be brave.
I will not let anything take away.
What’s standing in front of me.
Every breath.
Every hour has come to this.
One step closer.
Je n'avais jamais eu aussi peur de toute ma vie. Du moins, à ce moment précis, je n'en voyais aucun. Il y en avait pourtant des milliers, mais tous me paraissaient insipides. Je savais que je ne frôlais pas la mort, mais mon coeur battait à tout rompre sous l'effroi que lui procurait la vue, témoin par mes yeux, de cet homme corpulent et avide de plaisirs charnels. Et autoritaire. Il ne refusait aucun refus. Phrase étrange, n'est-ce pas ? J'étais ailleurs, je ne suivais plus rien. J'étais crispée, les yeux fermés, attendant que la gifle arrive, violente, brûlante. Mais j'entendis des paroles, qui me semblaient lointaines. La tête me tournait. J'ouvris les yeux pour découvrir mon patron en train de planter la grosse figure du type contre l'un des murs. Je serrais les mâchoires pour ne pas pleurer. A quoi aurait-ce servi ? A rien, exactement. C'est pourquoi je résistais à la peur glaciale qui m'étreignait l'estomac et le coeur. Il s'agissait d'un étau, d'une poigne de fer, et elle continuait de monter vers mes poumons, rendant mon souffle court, et vers mon coeur. Je n'allais pas avoir une crise cardiaque, puisque j'étais trop jeune pour cela. Néanmoins, c'est avec un regard effaré que je regardais la scène. Pour rien au monde je n'aurais empêché Alexei de faire payer ce porc. Je lui aurais bien lancé un des sortilèges interdits... Je tremblais de tous mes membres, ce qui me rendait pathétique. Mon patron était effrayant... Mais en ce moment, je le vénérais. Il m'avait sauvé. La face de ce gros lourdeau était pleine de sang, et malgré moi, je jubilais. Il l'avait mérité. « La bonne ne va pas être contente à devoir effacer ça. Tu rentres chez moi, tu abuses de mon hospitalité pour faire du mal à la belle et maintenant tu salis même ma maison. » Je ris jaune, encore trop choquée pour pouvoir m'exprimer. Lorsqu'il s'abaissa vers moi en essuyant mes larmes et en me rassurant de quelques phrases, je me mis à sangloter.

Les yeux embués de larmes, brouillant ma vue, je ne pouvais pas voir grand chose de la scène. Mais il suffit que j'entende mon patron crier plusieurs Endoloris et entendre les suppliques du pervers pour comprendre. Je devais être hideuse, sans aucun doute. L'eye-liner noir que je disposais toujours autour de mes yeux devait avoir laissé de grosses coulées noirâtres. Je tournais le visage, refusant qu'Alexei ne me visse ainsi. Il représentait tout ce que je désirais, et j'allais perdre tout sex appeal à ses yeux. « Gros tas. Pour l'amour de dieu retirez moi ce truc d'ici, il va tout salir. S'il reprend connaissance amusez-vous ! » En ce moment même, il me faisait peur. Tout m'effrayait, en fait. Je me rappelais avec une douleur vivace des moments où je me prostituais. Où Luka l'exigeait. Pour que j'ai ma dose en drogue, il fallait que je ramène de la thune. Et je n'avais pas d'autres moyens que celui-là. J'avais l'habitude que ce genre de gars grassouillet pose ses mains potelées sur moi. Mais j'espérais qu'ici, ça ne serait plus le cas. J'étais hors de moi, la fureur suintant et s'insinuant dans mes veines. Un peu tard pour s'énerver, mais bon. J'étais pelotonnée dans un coin de la pièce, en boule, me protégeant comme je le pouvais alors que j'étais à peine couverte. Alexei revint vers moi, et par réflexe, je tentais de fuir un peu plus loin. Mais au pied du mur, ce n'était pas vraiment faisable. Ses doigts vinrent s'emparer de l'une de mes mèches pour la replacer alors que ses beaux yeux verts se posaient sur moi. « Ca va aller ? Plus jamais il ne t'approchera et je serai toujours dans les parages tu le sais. Respire profondément calme toi. On peut aller dans un endroit plus calme si tu veux. » Je hochais la tête. Ma gorge était encore nouée sous la peur qui continuait d'envoyer sa toxine dans mon corps. Je me jetais finalement dans ses bras, cherchant un contact rassurant. Je savais que la situation pouvait paraître étrange, surtout lorsque l'on voyait ma tenue. Mais je m'en fichais. D'une voix enrouée, je déclarais, des sanglots étouffants encore quelques mots : « Ca... Ca va. Je veux bien qu'on... Aille ailleurs. Mais j'ai mal. Ses doigts se sont enfoncés dans ma peau, sur mes bras... C'est douloureux. Et je me sens tellement salie, d'avoir été touchée par ce... Truc... »

Je frémis une fois encore à l'évocation de l'homme. Je revoyais encore les sales pattes de tous les types que j'avais laissé me toucher sur moi, leurs lèvres avides et écœurantes se poser sur moi, et pis... Leur corps, souvent gros et sans aucun charisme, m'étouffer de leur poids. Je n'étais qu'un objet, qu'une façon de satisfaire leur désir et leurs pulsions. Je ne voulais plus. Je ne pouvais plus. Alexei me fit sortir de mes rêveries en enlevant sa veste pour la mettre sur moi. Je le remerciais d'un sourire faiblard, et demandais, suppliante : « Tu resteras avec moi ? S'il te plaît... J'ai peur d'être toute seule. J'ai peur qu'il se réveille. Enfin... je lui ferai la tête au carré, si c'est le cas. Mais je suis moins forte que lui, malgré ma baguette. En plus, je ne l'ai pas sur moi... S'il te plaît, restes... » Je m'agrippais à lui, le désespoir habitant mes yeux alors que je le suppliais. Mais je n'attendais pas sa réponse. Je ne pouvais supporter de rester près de ce truc, même s'il allait bientôt être enlevé. De plus, une petite marre de sang commençait à se former. Il s'était sans doute fracturé le nez, si ce n'est plus. Je me levais et risquais de tomber, moins d'un mètre plus tard. Mais je m'accrochais à chaque truc que je trouvais, chaque meuble. Je me sentais faible et démunie. Par sécurité, je fouillais dans les hautes bottes que je portais encore, si ma baguette ne s'y trouvait pas. Je frôlais le morceau de bois, mais affichais une grimace. Ce n'était pas dans ma nature de mentir... Mais c'était nécessaire. Je l'avais, mais si je le disais à Alexei, il y avait de fortes chances pour qu'il me laisse seule. Et je ne voulais pas. « Où... Où puis-je aller ? Reagan peut me remplacer ? Ou Eowyn ? Je suis désolée... Vraiment. » Je me rendis instinctivement dans son bureau. J'étais habituée dans la maison, depuis le temps que j'y étais. Même si je n'étais pas aussi proche d'Alexei que je le souhaitais, je me permettais quand même quelques libertés.

J'allais m'asseoir sur l'un des sièges en face de son bureau. Comme le faisaient les clients qui avaient à parler avec le Patron. Par réflexe, mon regard détailla la pièce, alors que je notais mentalement chaque information. Cela me brisait le coeur, mais la Mafia m'avait recueillie, et je lui devais bien ça. J'étais chargée de glaner des informations sur le Red Lantern et sur Alexei... Qui puissent le faire tomber. Le laisser aux mains de la Mafia. Et je commençais à m'attacher à cet homme, ce qui rendait la tâche plus compliquée. Mais il ne tarda pas à arriver derrière moi, et je lui rendis sa veste. Je ne portais qu'un soutien-gorge noir en dentelles qui contrastait avec ma peau laiteuse et un string, dans la même matière et dans la même couleur. Mais Alexei devait avoir l'habitude de voir ça, et j'avais beau être une commère... Je ne voulais pas que les autres filles puissent penser que j'étais privilégiée. Que j'avais plus de faveurs de la part du Patron qu'elles. « Merci de m'avoir aidé. Il m'aurait sans doute vio... » Je ne finissais pas ma phrase, les larmes réquisitionnant une nouvelle fois mes prunelles chocolatées. Je détournais le visage et allais me poster vers un mur, couvert d'un tableau, faisant mine de l'analyser. Avec un léger rire, j'ajoutais : « Enfin, tu vois. Sans baguette et avec ma simple force, il n'aurait pas eu beaucoup de résistance. » Je me retournais et fis les cent pas. Mes yeux brillaient à cause de l'eau qu'ils contenaient. Puis je me souvins de la figure hideuse que je devais avoir. Je rougis et me détournais. « Tu aurais une salle de bain ou quelque chose dans ce genre, qui soit plus intime que celle que nous nous partageons avec les filles ? J'aimerai enlever les bavures de mon maquillage sans avoir à expliquer ce qu'il s'est passé... Mais si tu me trouves trop indiscrète, si je t'embête, je comprendrai. Je peux prendre ma soirée, sinon... Si tu m'y autorises. » Je me mordis la lèvre en le regardant, ne pouvant m'empêcher de le détailler de la tête aux pieds une fois encore. Une certaine tension existait entre nous, et je ne savais pas bien comment je devais agir...
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