Le métro. C'était leur point de rendez-vous. C'était là où Icario retrouverait sa belle. Il avait tout annulé pour la retrouver ; même à supplier le Capitaine pour qu'il lui donne sa journée. Charline allait arriver à Londres et Icario se devait d'être là pour elle, pour l'accueillir dans la capitale Anglaise. L'italien voulait que tout soit parfait ; qu'il n'y ait aucune erreur sinon il s'en mordrait les doigts pour un bon bout de temps. Et un Icario anxieux, personne n'aime voir ça.
Il s'était levé à l'aube -comme d'habitude, car les entraînements de Quidditch débutaient tôt seulement cette fois-ci, il n'irait pas- pour nettoyer l'appartement de fond en comble. Avec Tengan et Ana, le bordel semblait toujours mis en avant. Car les soirées étaient souvent arrosées et emplies de défis, alors l'appartement était dans un état pitoyable. Deux, trois coups de baguette magique, des Récurvite lancés dans les quatre coins de la maison et le tour semblait joué.
Il fallait passer à l'habillage maintenant. Qu'aillait-il mettre ? Sous un coup de stress, le joueur de Quidditch avait vidé toute sa garde-robe sur son lit. Qu'aimait Charline ? Une tenue endimanchée ? Quelque chose dans le thème de la banlieue ? Un soupir sort de sa bouche. Et si elle n'aimant pas ce qu'il porterait ? Il se pendrait, pour sûr. Se regardant dans la glace du miroir de sa chambre, le jeune homme prit une profonde inspiration et se munit de sa baguette, lançant quelques Accio pour essayer toutes les tenues plausibles pour plaire à sa dulcinée.Finalement, il avait opté pour un jean, une chemise simple accompagné d'une veste et ses incontournables lunettes noires et chapeau noir pour point qu'on le reconnaisse dans le métro. Maintenant, il savait comment se voiler en ce lieu et il n'hésiterait pas à dégainer ses accessoires. Une pensée pour la première fois où il était entré dans le Métro, dégarni, et avec une expression méfiante face à la jubilation des personnes présentes dans le lieu. Il n'avait pas fallu trois minutes pour qu'on le pourchasse, crayons et bloc-notes à la main, afin d'avoir un autographe de la célébrité.

Passant un pied sur le perron, il s'empressa de revêtir son chapeau, ses lunettes et ses clés pour fermer l'appartement. Tengan et Ana étaient partis depuis longtemps, il aurait l'appartement pour lui toute la journée. Pour lui et Charline. Parfait. A part si Charline voulait visiter la capitale, alors volontiers, Icario l'accompagnerait dans les différentes rues de la grande ville.
Le prochain train serait le bon. Celui où se trouvait la Russe. Bientôt quinze heures. Cela faisait une bonne heure qu'Icario attendait à un banc, en train d'essayer de lire un livre classique de la littérature anglaise. Sur le moment, il était anxieux. Un grand coup de stress. Il avait peur et une multitude de questions le hantaient. Charline était-elle encore envie après l'attaque de l'Organisation à Durmstrang ? Allait-elle bien ou était-elle profondément blessée ? Il aurait dû y aller. Mais la multitude d'Aurors envoyés là-bas après l'incident l'aurait interdit de s’approcher du château. Déjà qu'on le suspectait d'être en liaison avec l'Organisation Secrète. Accusation qui avait ni queue ni tête puisque Icario demeurait en admiration envers le Ministre de la Magie.

Le train est arrivé. Le bel italien enlève ses lunettes, son chapeau et scrute attentivement chaque passager qui descend. Sa peur s'accroît. Et si elle n'avait pas pris ce train ? Reste zen, Icario, respire un bon coup. Sauf qu'il en avait pas envie, il pensait toujours au pire. Soulagement, elle est là, elle descend du train empoignant fermement sa valise. Le joueur de Quidditch se dépêche d'accourir auprès d'elle et colle ses douces lèvres contre celles de sa chérie.

« Finally, you are there ! I was so afraid that it arrives at you something. When I learnt the attack of the castle, I panicked. But you are safe, it is all which counts ! »
« Finalement, tu es là ! J'ai eu si peur qu'il t'arrive quelque chose. Quand j'ai appris l'attaque du château, j'ai paniqué. Mais tu es saine et sauve, c'est tout ce qui compte ! »

Mince. Un énorme soupir. Ce n'est pas pour Charline qu'il est destiné. Juste qu'il avait oublié un détail. Il était cuit. Il venait d'entendre des voix, des cris d'excitations. Et voilà qu'il était repéré. On pouvait entendre un bruit de fond semblable à : « Look ! It's Icario Da Braccio. » Les paparazzis et reporters arrivaient en masse. Posant des yeux ennuyés sur sa belle, il prononça à son adresse :

« I am sorry. I shall have wanted to avoid you that. The inconveniences of the celebrity. Tomorrow, you will be in a page of the Newspaper. Still excuse me. I shall have owed... Find a quiet place for our reunion. »
« Je suis désolé. J'aurai voulu t'éviter ça. Les inconvénients de la célébrité. Demain, tu seras dans une page de la Gazette. Excuse-moi encore. J'aurai dû ... Trouver un endroit tranquille pour nos retrouvailles. »

Londres. Elle avait prévu depuis un petit moment ce voyage, elle serait enfin loin de tout ses problèmes, et surtout… loin d’Adrian ! Enfin ! Bon ok elle s’en voulait aussi de l’avoir laissé agonisant à l’infirmerie… mais il l’avait cherché après tout, au pire elle lui écrira une lettre pour être sûr de ne pas avoir commis un meurtre… Oui voilà, une lettre, parfait, sachant qu’elle n’a aucun don pour l’écriture… mais bon, tant pis, elle ne se décarcasserait pas de plus pour lui. Elle allait enfin goûter à un peu de tranquillité… mais avant de prendre le portoloin, elle devait… se fringuer… Et quand on est une fille… ça vous prend perpète les oies… Bon au moins elle avait fait ses valise, en prenant son minima de survit, à savoir tout pour enquêter, de la vodka pour faire parler les gens, du caviar pour appâter, des fringue, appareille photo, livre pour étudier tout de même. Elle avait aussi pensé à son CV pour effectuer un nouveau stage à la RITM, après tout elle était ici pour un mois, autant ne pas rester passive. Bon aller on s’habille comment pour un garçon ? Jeans ? Robe ? Jupe ? Sweet ? Grrrr ça allait l’énerver… Elle opta pour un compromis : le short ! Elle exhibe ainsi ses jambe fine et musclé et en plus elle peut y être plus à l’aise avec une jupe, pour le haut elle se mit un chemisier en soie, et elle enfila des doc martins pour le coté rock.
Ceci étant fait, elle alla au portoloin, direction Londres. Elle atterrie dans une gare se trouvant non loin de la capitale. Il prit un billet et monta dans sa voiture de première classe. Elle aimait le train, pour elle c’était là le symbole même du voyage. Elle lâcha un soupire, elle n’allait pas à Londres uniquement pour voir son cher et tendre, elle devait aussi enquêter… et ça allait être risqué à de se prendre à un adversaire aussi grand quand on est simple étudiante. Avec Sarella… elles allaient prendre un gros risque, mais qu’importe. Le risque elle aimait ça. C’était si bon de sentir que sa vie pouvait cesser en un instant, savoir qu’on est là et que le moment d’après on peut disparaitre. C’était si bon tout simplement.
Un an qu’elle n’avait pas revue Icario… Elle devait reconnaitre qu’il lui avait manqué, il était tellement… adorable, si mignon avec ses cheveux un peu ondulait, par moment on dirait un enfant. Elle se rappelait que lors de son stage à la RITM elle le voyait souvent, par moment elle se rendait compte qu’il venait alors qu’il n’avait rien à y faire, mais elle savait aussi que c’était juste pour la voir. Elle avait été flattée de l’attention qu’il lui portait… mais ce n’était pas simple. Tristan venait de mourir… et… elle ne se voyait pas aimer après lui… elle ne se voyait toujours pas… pourtant, elle voulait essayer, tenter la chose… bref, avancer.
Avancer… Oui comme toujours… si seulement Adrian ne se mettait pas à divaguer. Ok ils s’étaient toujours détesté, et ok… oui… ok depuis un petit moment là il devenait instable en sa présence… et ce mettait à lui dire des choses étrange… Arg Oublie. Oublie Charline. Tu as tout pour être heureuse non ?
Le train arrivait, et là elle vit Icario qui l’attendait, elle sourit, vraiment il était incroyable. Elle prit sa valise, et comenca adéscendre du trian, mais à peine eut-elle posé sa valise qu’Icario la prit et déposa un baisé sur ses lèvres. Quoi c’était déjà fini ? Ah oui… paparazzi… Etrangement elle avait envie de chanter en dansant sur la musique de Lady Gaga…

« My dear, I’m very glad to see you… Don’t worry about me, I’m strong, I can fight against anything….”
Mon cher… Je suis si heureuse de te voir… ne t’inquiète pas pour moi, je suis forte, je peux me battre contre n’importe quoi..

Oui elle n’aimait pas qu’on la sous-estime… même si elle devait reconnaitre qu’on en pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour ceux qu’on aime. Elle sourit quand il s’excusa pour les photographes et le rassura, en caressant son beau visage de sa main droite.

« I don’t care about them »

Je m’en fiche d’eux.

Et elle avança doucement son visage, frôla ses lèvres des siennes, puis les pressa, et fit passer sa langue entre ses lèvre, embrassant pleinement le jeune joueur de quidditch. Il était si beau, si parfait… que demander de plus ?