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Visite de la demeure, inspection des bagages et pyjama party [PM]
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
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Message Posté Lun 14 Mai - 0:45.



et si on devenait les nouvelles meilleures teupines ?
hé, tu me prètes ton verniiis ? comme ça on sera en accord total toi et moi !

★ noms des participants: Pénélope Courterois && Allis Seward
★ statut du sujet: Privé.
★ date: 25 août 2056.
★ heure: Vers 19h30.
★ météo: Temps doux et humide.
★ saison: Saison 2.
★ numéro et titre de l'intrigue globale en cours: Début saison 2.
★ numéro et titre de l'intrigue en cours: Prélude saison 2.
★ intervention de dominus: Non.
★ récompenses: Pas encore 8D





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Message Posté Lun 14 Mai - 0:56.


Quelques jours auparavant, Allis traversait encore l’Asie, où elle avait voyagé pendant juillet et août, à la poursuite de membres de l’OS. Et la voilà maintenant de retour en Europe, à Londres, après avoir réussis à capturer quelques membres de l’OS qui pourrissait maintenant à Azkaban. A peine de retour qu’elle était de nouveau sollicité par le Ministère. Mais cette fois, sa mission était particulière.
Accueillir la Directrice de Beauxbâtons chez soi, pour quelques jours.
En effet, d’ici la fin du mois, les sorciers de l’Europe entière allaient inaugurer un nouveau lieu à Londres. La Memory Place et sa stèle commémorative des victimes de la Guerre Civile. Un évènement international qui allait marquer les esprits.

Attendant sagement au Ministère de la Magie, Allis était accompagnée de son Elfe de Maison, Tegàn, qui portait deux chaussettes, un t-shirt violet trop long, et un chapeau pointu. Tegàn était un Elfe libre, bien entendus. Il habitait dans une maisonnette au fond du jardin de chez Allis.
« Tu vas quand même pas fouiller ses affaires, hein ? »
Pensive, la jeune rousse sortit de ses pensées en entendant la voix de Tegàn.
« Pardon ? »
« Est-ce que tu vas oser fouiller ses affaires ? »
« Bien sur. »
« C’est la directrice de Beauxbâtons.. »
« Et alors ? »
Tegàn voulut répondre, mais un ‘plop’ sonore se fit entendre, et Miss Pénélope Courterois fit son apparition accompagnés de plusieurs sorciers qui portaient des valises. C’est avec un grand sourire qu’Allis se leva et s’approcha de la française. Des longs cheveux blonds et bien coiffés, un doux parfum, une élégance certaine et un charme assuré, cette femme respirait la délicatesse à la française. La rousseur d’Allis paraissait presque terne à côté de tout ce charme.
« Bonjour ! Et bienvenue à Londres ! J’espère que le voyage n’a pas été trop long ! »
Petite blague pour commencer. Un transplanage, ça ne durait jamais que quelques secondes.. Petit rire de la rousse, paraissant à l’aise et familière devant cette femme, qui pourtant l’impressionnait plus que de mesure. C’était la directrice de Beauxbâtons, il ne fallait pas qu‘elle l‘oublie, mais elle était bien trop sociable, hystérique et peu sérieuse qu‘elle aurait du mal à faire bon genre. Elle se reprit tout de même un peu.
« Je me présente, Allis Seward. Je suis Auror au Ministère de la Magie. Et je suis donc votre hôte pour ces quelques jours. Et je vous présente Tegàn, mon ami. »
L’Elfe de Maison eut un sourire et salua la française.
« Il s’occupera de vos valises. Et par mesure de sécurité, nous n’utiliserons pas la Poudre de Cheminette pour nous rendre chez moi… Veuillez vous accrocher à moi, je vous prie. »
Un sourire, la délicate main de la française qui se lie à celle de la rousse, un ‘plop’ sonore, et elles se retrouvèrent devant la porte de la maison. C’était le quartier moldus. L’endroit parfait pour dissimuler une belle maison pleine de magie. Et quelle maison en effet.. Difficile de savoir si Miss Courterois apprécierait la folie et la magie de cette maison à la fois grande, chargée, coquette et chaleureuse. De l’extérieur, la maison n’avait rien d’extérieur, et n’importe quel moldu ne voyait là qu’une simple maison de Londres, identique aux autres, sans rien de particulier, si ce n’est la rousse qui y habitait. Mais lorsqu’on passait le portail, on se rendait tout de suite compte qu’il y avait quelque chose de magique dans l’air. C’est seulement lorsqu’on entrait dans la demeure que l’on comprenait. Comme n’importe quelle maison de sorcier, elle était agrandie de l’intérieur, paraissant beaucoup plus petite d’extérieur.
« Bienvenue chez moi, Miss Courterois. »
Un beau sourire aux lèvres, Allis ouvrit la porte, laissant entrer la directrice, et refermant la porte derrière elle, remettant tous les sortilèges de sécurité d’un coup de baguette magique.
L’entrée était petite, presque trop étroite. Il n’y avait qu’un petit meuble où étaient disposés divers objets, un porte manteau, et un petit miroir. Le porte manteau, magique, bougeait souvent, et n’acceptait de prendre que les vestes et manteaux propres. Peu pratique lorsqu’il pleuvait, mais Allis avait l’habitude.
« Je vous en prie, allez-y, entrez, faites comme chez vous ! »
Elles s’avancèrent dans le couloir, couvert de tableaux magiques, et Allis la fit entrer dans le salon. Spacieux, le salon avait pour particularité de s’agrandir lorsqu’il faisait beau et chaud, et de se rétrécir lorsqu’il faisait moche et froid. Sans parler des meubles, qui aimaient s’amuser à bouger, et de la cheminée, qui ne s’allumait que lorsqu’elle était d’humeur. En matière de décoration, il y avait quelques peintures, ainsi qu’un arbre généalogique qui trônait au dessus de la cheminée. On pouvait y lire tous les noms de la famille d’Allis. Il y avait même le sien, ainsi que celui de son neveu Samson. Et puis, il y avait des statues. Oui, des statues.
« J’espère que vous vous sentirez bien ici. Je préfère vous prévenir, cette maison est très particulière. Il faut vraiment aimer la magie pour l’apprécier, parce qu’il n’y a que ça de partout, et, croyez-le ou non, j’ai certains amis sorciers qui ont du mal à s’y sentir bien.. Je n’ai jamais compris pourquoi. Peut-être qu’ils trouvent que ça fait trop riche. »
Elle haussa les épaules, et une des statues fit de même. Bien sur que ces statues étaient magiques aussi, vous aviez crus quoi.
« Je vous préviens également, j’ai une chouette, Shanti, un chat, Filis, et un Boursouflet, Ash. Ils se baladent librement dans la maison, puisqu’ils sont chez eux. Enfin, en été, ils sont surtout dehors, donc ne vous en faites pas. Et s’ils vous dérangent, n’hésitez pas à leur dire, ils sont bien élevés. »
Elle eut un sourire à l’adresse de la belle blonde, avant d’entendre un grand fracas au dessus de leur tête, un étage plus haut. Sans paraître affolée ou inquiète, elle reprit la parole.
« Oh, ça doit être Tegàn et mon chat. Il est allergique aux poils de chat, mais Filis est amoureux de Tagàn… Bref. Tegàn a du mettre vos valises dans votre chambre. Je vous ai réservé une chambre au deuxième étage, vous verrez, elle est chaleureuse et délicate, sans doute un peu comme Beauxbâtons, elle vous plaira. En plus, on a une superbe vue de la fenêtre ! Venez, je vais vous faire visiter. »
Et c’est ainsi qu’Allis fit visiter la maison entière à la directrice de Beauxbâtons. Parlant, parlant et parlant encore, elle présentait chaque pièce de la maison comme s’il s’agissait un peu d’une personne, car dans cette maison, les pièces avaient toutes un peu leur caractère, en quelques sortes. Elle lui présenta ainsi la cuisine, qui sentait toujours la bonne nourriture, les salles de bain, l’escalier où étaient disposés les portraits de son grand père, de son arrière grand père et de son arrière arrière grand père, tous sorciers, tous souriants et accueillants, les chambres, toutes colorées, chaleureuses et charmantes, l’ancien bureau de son grand père, la bibliothèque, et ainsi de suite.. Jusqu’à la chambre où la française allait séjourner. Dans les tons bleus clairs et bleus foncés, la chambre avait un air de Versailles revisité, version sorcier.
« …Voilà, je crois que j’ai monopolisé la parole assez longtemps là ! »
Et Allis éclata de rire, se rendant compte qu’elle avait juste raconté sa vie, ou plutôt la vie de sa maison, à la directrice de Beauxbâtons, qui en avait très certainement rien à faire. Soudain, elle se sentit mal. Juste un peu.
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Message Posté Lun 14 Mai - 2:07.
Plop.

La tête te tourne un moment et le monde autour de toi s'emmêle dans un maelström de couleurs – puis soudain tout s'arrête et ta vision redevient claire. Autour de toi, on se presse, on s'affaire : tu es la directrice de la très prestigieuse Académie de Magie de Beauxbâtons, et tu es là en visite officielle pour l'inauguration qui aura lieu, dans quelques jours. Oppressée par le climat de Beauxbâtons qui te renvoie sans cesse tes propres erreurs en plein visage, tu as sauté sur l'occasion en recevant l'invitation du ministère anglais, et pris quelques jours de vacances loin de ta Camargue. D'après les informations communiquées par le bureau anglais des Aurors en charge de ta sécurité, l'un d'entre eux est censé t'être attribué et te suivre comme ton ombre jusqu'à la cérémonie – si tu as bien compris, la personne qui se chargera de toi t'hébergera et te fera visiter la capitale anglaise, dans la mesure du raisonnable. Ravie au fond de cette occasion de pouvoir te livrer à un peu de tourisme, et regardes autour de toi, curieuse de savoir qui sera « ton » Auror pour les jours à venir.

La flamboyance irrépressible d'une chevelure de flamme toute guillerette répond à ta question silencieuse. Cette jeune femme, tu la connais de loin – Allis Seward, à la flatteuse réputation, mais que la rumeur prétend assez originale, voire un peu timbrée. Naturellement indulgente devant l'excentricité, tu réponds d'un sourire teinté de curiosité à sa salutation enthousiaste. Tu prends néanmoins un instant pour tendre volontiers la main à l'elfe qui t'es présenté pour le saluer de son nom. La jeune femme a l'air réellement exubérante et c'est de bon gré que tu saisis ensuite son bras pour te laisser entraîner jusqu'au logis qui t'accueillera pendant la semaine à venir. Une fois le vertige du transplanage dissipé, tu fais quelques pas – avant de te figer, tous les sens aux aguets.

Pulsation.

Animation.

Vie.

Vie éclatante, vie criante, vie tellement omniprésente que tu en frissonnes, et ce qui vit ici, c'est la magie, une magie qui chante et qui sonne, qui vibre et qui résonne. Elle emplit l'air de son murmure et tu ne peux retenir un sourire aussi étonné que ravi en suivant ta jeune hôtesse dans son domaine. Un coup de baguette sur ton manteau avant de l'ôter – la politesse est la moindre des civilités – puis tu le déposes sur le portant qui tente de l'esquiver, avant d'avancer plus avant, et de découvrir un intérieur tellement accordé à sa propriétaire qu'elle s'y vient loger telle une perle dans son écrin. Un arbre généalogique considérable couvre tout un pan de mur – et à en juger par le regard qu'Allis lui adresse, quelque chose te souffle que cette femme-là est très attachée à ses liens familiaux. Un peu étourdie, tu suis les gestes de ton hôtesse qui te montre pêle-mêle ses merveilles, ses familiers, son intérieur et sa domesticité. Contaminée malgré toi par sa bonne humeur, tu te laisses entraîner par cette tornade rousse qui respire la joie de vivre, dans toutes les pièces de la maison. Ici, tu salues gravement le portrait des aïeux de la demeure, là, tu inclines la tête en réponse à une statue, puis tu esquives le chat qui se frotte à tes chevilles au risque de te précipiter tête la première dans l'escalier.

A l'étage, la chambre qui t'est réservée séduit ton œil, immédiatement. Toute en camaïeux de bleus, elle rappelle à ton souvenir ton dortoir d'étudiante, et les harmonies azur de Beauxbâtons. Les meubles ici ont une élégance et un charme qui parle à ton âme de Française raffinée, et c'est un sourire plein de gratitude que tu tournes vers Allis. Bien sûr, le roux de ses cheveux jure affreusement avec les teintes de ciel et de marine de la pièce, mais elle y semble tout autant à sa place que dans le reste de la maison, comme si quelque chose en elle répondait à l'antique demeure – ou bien plutôt comme si le bâtiment s'accordait à sa propriétaire. C'est un sentiment que tu peux comprendre – quand tu arpentes les couloirs de l'Académie, tu sens la magie pulser tout autour, te parler et te répondre, d'une manière si primitive qu'aucun mot ne semble pouvoir décrire cette symbiose. C'est exactement la même sensation ici, et d'instinct, tu sens que tu vas apprécier ta garde du corps.

« Je vous remercie. C'est tout à fait charmant – et je suis navrée du mal que ma venue a dû vous occasionner. J'espère ne pas être un dérangement trop encombrant. »

Ces derniers mots, ce n'est pas à Allis que tu les as adressés – mais bien plutôt à l'âme de cette demeure, aux meubles et aux statues, au chat à la chouette et au Boursouflet, au porte-manteau et à la cheminée. Tout ici compose une symphonie méticuleuse, et tu t'en voudrais d'y ajouter quelque note dissonante – tout en souhaitant, du plus profond de ton être, y prendre part.

« Je comprends pourquoi certains sont mal à l'aise ici – ils y sont étrangers, sans comprendre peut-être que parfois, pour s'intégrer, un simple détail suffit. »

Sur le mot détail, tu as négligemment agité ta baguette, d'un geste maîtrisé que tu connais bien maintenant – une nuée de petits poussins jaunes et duveteux s'échappe de l'un de tes sacs, avant de s'engouffrer par la porte pour dévaler en pépiant à qui mieux mieux l'escalier vers le rez-de-chaussée. Tu sais déjà ce qu'il va se passer – en redescendant, tu en trouveras sûrement un perché sur une statue, occupé à lui raconter sa vie à Beauxbâtons – un autre percutera le Boursouflet au détour d'un couloir et s'engagera avec lui dans une compétition de duvet, un troisième s'amusera à servir de balle au chat et un autre se prendra d'amour filial pour la chouette. Un autre encore siègera dans la cuisine et fera honneur à tous les bons petits plats qui en sortiront, susurrant son ravissement à grandes salves de pépiements joyeux. Un dernier, peut-être, s'amusera à éparpiller quelques plumes duveteuses devant les pieds de l'irascible porte-manteau qui trône dans l'entrée. A leur manière, chacun d'entre eux prendra part à l'équilibre de la maisonnée – et toi, tu t'y intégreras également.

« Ne vous inquiétez pas, ils seront discrets et bien élevés – je n'ai pas eu le cœur de les laisser derrière moi en partant. S'ils vous dérangent, dites-le moi – je les mettrai en cage, quand bien même cela m'attriste, car ils sont jeunes et ont besoin de s'amuser. »

Un sourire attendri accueille le petit dernier de la fratrie, qui hésite sur le haut de l'une de tes valises. Pépiant timidement, il sautille maladroitement – puis, d'une poussée de ses minuscules ailes, bascule droit dans la poche de ton hôtesse, d'où s'élève ensuite un concert de pépiements ravis. Il semble tellement fier de lui que tu hésites à l'en sortir – et de toute manière, fouiller dans les poches de la personne qui vous loge est rarement bien perçu.

« Celui-ci semble vous avoir adopté. N'hésitez pas à le gronder s'il vous importune ! Si ça ne vous dérange pas, à présent, j'aimerais pouvoir défaire mes valises. J'ai plusieurs bagages, comme vous le voyez, et je n'aime pas trop que mes tenues soient serrées... »
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Message Posté Lun 14 Mai - 3:42.


Il fallait l’avouer, Allis adorait cette maison. Et cela se voyait. Elle adorait la faire visiter, et surtout, y accueillir des gens. La maison était trop grande pour elle seule de toute façon. Ce n’était pas pour rien qu’elle laissait ses animaux se balader librement. Elle avait hâte que le petit Samson se mette à marcher pour faire vivre encore d’avantage cette maison pleine de magie.

Samson.
L’Auror avait complètement oublié de le mentionner à la directrice. Il dormait paisiblement dans sa chambre, qu’Allis n’avait pas fait visiter à Pénélope, et il était donc tellement silencieux qu’elle en oubliait parfois sa présence. Il fallait avouer aussi qu’elle avait fait un grand ménage avant l’arrivée de la française, histoire de supprimer tous les jouets, biberons et couches qui régnaient dans la maison depuis plusieurs mois. Non parce qu’accueillir la Directrice de Beauxbâtons dans un royaume de couches sales, de peluches et de hochets, ça l’aurait fait moyen.
Ouais ? Ouais.
Voilà donc toute l’explication de comment elle avait oublier de mentionner son neveu. Quelle terrible pseudo-mère elle faisait. Dire qu’elle avait même faillis oublier que c’était ses 6 mois la veille…

La douce voix de Pénélope sortit Allis de ses pensées. Elle la remerciait, et semblait s’adresser à la maison entière, ce qui fit sourire la jeune rousse qui se sentit rassurée de voir que la française semblait à l’aise ici.
« Je comprends pourquoi certains sont mal à l'aise ici – ils y sont étrangers, sans comprendre peut-être que parfois, pour s'intégrer, un simple détail suffit. »
Exactement.
Mais c’était sans s’attendre à ce que des poussins apparaissent, sortant de l’un des sacs de la française. Oui. Des poussins. Et sans même chercher à comprendre, Allis eut un petit rire, trouvant adorable ces petites boules de poils qui dévalaient ses escaliers, risquant sans le savoir de se faire manger par le chat, par le hibou, ou même par l’Elfe.
Pénélope avait tout compris. Elle venait d’ajouter de la vie à la maison, et ainsi, la maison l’en remercierait. Et Allis ne put s’empêcher de sourire agréablement en découvrant cette femme étonnante devant elle. Elle fit un simple non de la tête lorsqu’elle mentionna le dérangement que pouvait causer les petits poussins. Allis n’acceptait pas les animaux en cage. Elle aimait trop les voir en liberté.
Soudain, une petite boule de poils adorable se jetta vers l’une de ses poches. Atterrissant dans la dite-poche, le poussin se mit à pioupiouter joyeusement, fier de son envol et de son atterrissage. Difficile de ne pas craquer devant une créature aussi mignonne. Le prenant dans ses mains, elle écouta d’une oreille la française, tandis qu’elle s’amusa à caresser doucement la petite boule de poils. Si son Boursouflet voyait ça, il en serait jaloux. Mais pour sûr, Allis était devenue amoureuse des poussins.
« ...Si ça ne vous dérange pas, à présent, j'aimerais pouvoir défaire mes valises. J'ai plusieurs bagages, comme vous le voyez, et je n'aime pas trop que mes tenues soient serrées... »
Ce sont sur ces derniers mots qu’Allis réagit. Les valises. Oui. Justement. Parlons-en des valises. Déjà, il y en avait bien six. Oui, six. Heureusement qu’elle n’était là que pour quelques jours la Miss Courterois, parce que si elle avait du rester un mois, elle aurait emmener quoi ? Trente valises ? Une par jour quoi. C’était peut-être une tradition française, d’avoir une valise par jour. Qui sait.
Et donc ces valises. Allis allait les inspecter. Bah oui. Parano quand tu nous tiens.
« Oui, bien sur, je vais vous aider. »
Sentant le regard de la belle blonde sur elle, elle se reprit, pour s’expliquer, très clairement, avec des gestes de la main, lâchant le pauvre poussin sans s’en rendre compte. Ce dernier fit une chut libre avant d’agiter frénétiquement ses ailes, évitant de peu le choc sur le parquet. Mécontent, il ne tarda pas à piquer du bec les pieds d’Allis, qui était trop occupée à parler pour s’en rendre compte.
« Je sais, cela va vous paraître un peu déplacer, mais voilà.. Je suis obsédée par la sécurité, et.. Je vais vous aider à vider vos valises pour surtout vérifier si vous n’avez rien emmené de dangereux chez moi. »
Elle se tut, sentie le petit poussin qui continuait à s’énerver sur sa chaussure, le regarda, sourit, puis releva les yeux vers Pénélope, un petit sourire presque gênée aux lèvres. Oui, il fallait l’avouer..
« Je suis un peu parano, je suis désolée.. »
Elle attendit quand même l’accord de la française avant de l’aider à ouvrir une valise. Elles en sortirent quelques vêtements, quelques livres et… Allis mit la main sur un objet froid et assez lourd, sûrement un objet en céramique ou en porcelaine. Elle le sortit difficilement, mais elle y arriva quand même.
« Heeuu.. Rassurez-moi, ce n’est pas leur vraie mère quand même ? »
Allis avait dans les mains une poule en céramique, plus grosse que son chat. Oui, c’est vrai que c’était utile à Londres. Une poule. En céramique. ..Un regard pour la directrice, et Allis éclata de rire. Jamais elle n’aurait pensé à emmener un objet de décoration fermière dans l’une de ses valises. Et pourtant, Allis était réputée pour emmener tout et n’importe quoi dans ses valises. Après tout, durant la Deuxième Tâche du Tournois, à DT, Allis avait bien pris des tongues, au cas où. Ainsi que des skis. Alors qu’elle ne savait pas s’en servir.
Et puis là, sans prévenir, et parce que c’était bien le moment, des pleurs de bébé se firent entendre.
Ah oui, merde.
Samson.
« Ah heu.. Oui, j’ai un fils. Enfin un neveu. Un bébé de 6 mois. Ouais bon, il est gentil, vous verrez. »
Grand sourire convaincus. Samson avait tendance à faire son chieur quand il était réveillé, en fait. C’était un peu pour ça qu’Allis le préférait endormis.
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Message Posté Mar 15 Mai - 0:37.
Allis semble décidée à t'aider. Des... choses dangereuses ? Hum. Ma foi, c'était elle l'hôtesse et tu ne peux guère aller à l'encontre de ses règles de vie – ce serait le comble de l'incorrection envers quelqu'un qui t'ouvre sa maison. Un regard au petit poussin qui s'agace sur ses orteils, et tu désignes tes valises d'un geste d'invite.

« Je vous en prie. Vous êtes ici chez vous et je me plierai de bon gré à toute vérification que vous pourriez exiger. De plus, un peu d'aide pour déballer tout cela ne sera pas de refus, je n'ai jamais vraiment su voyager léger. »

Un petit rire gêné. Tu es toujours affreusement prévoyante dans tous tes déplacements, et comme tu es une personne assez renommée, tu te dois toujours d'être tirée à quatre épingles, étincelante, irréprochable – les vêtements bien nets et aucune mèche en dehors de ton chignon. Ainsi, tu as donc emmené toute une série de tenues très distinguées à arborer lors de tes sorties publiques, et quelques habits plus décontractés pour les moments de repos – mais griffés Chanel, tout de même, parce que voilà, tu es Française et l'élégance c'est un peu ta raison d'être en déplacement officiel. Chacun de tes ensembles est donc doublé d'une tenue de rechange, au cas où par malheur il arriverait quelque chose à la première qu'un peu de magie ne saurait réparer – accroc perpétuel, incendie, ou bien manche dévorée par un caribou en folie, comme cela t'était déjà arrivé au Canada deux ans plus tôt. De sorte que, à l'identique, tes tenues de rechange ont également des habits de remplacement. Ce qui multiplie par trois la masse de tissu à emballer, et comme on ne porte pas les mêmes souliers plusieurs fois chez toi quand des journalistes sont impliqués, hé bien tu en as amené dix-sept paires, en passant des bottes aux escarpins – et deux paires de pantoufles. Tu as également pris quelques robes de soirée en trop, si par hasard ton séjour devait se prolonger, et une quantité industrielle de maquillage et autres produits de beauté – dont trois flacons de ton parfum préféré. Si cela amuse Allis de fouiller là-dedans hé bien, qu'elle s'en donne à cœur joie.

Étrangement ce n'est pas un vêtement que la rouquine extirpe de tes bagages – mais un objet que tu identifies au premier coup d'œil. Un objet qui, lui, n'est pas griffé Chanel – mais qui t'a été offert par Marie-Claude Petitpuits, digne descendante d'une longue lignée d'agriculteurs Moldus, débarquée à Beauxbâtons quelques années plus tôt avec un bon sens à toute épreuve et un solide accent du terroir. Lorsqu'elle a terminé ses études, tu étais encore professeur de métamorphose, et tu l'as eue en classe pendant trois années au cours desquelles elle fit preuve d'une motivation sans bornes. Une fois diplômée, elle trouva rapidement du travail dans un petit bourg rural vendéen où elle s'occupe depuis de recherche pour l'élaboration de sortilèges de métamorphose animaliers. Tu as été la première à croire en elle, à clamer qu'une née-Moldue pouvait accomplir de grandes choses, même avec des traditions familiales étranges et un accent à couper au couteau. Pour te remercier, en souvenir de ses origines controversées, elle t'a offert une poule en céramique qui t'accompagne partout avec toi, en rappel de ton engagement auprès de tes étudiants, quelle que soit la noblesse de leur arbre généalogique. La gratitude de Marie-Claude te fait chaud au cœur en ces moments difficiles, et tu souris malgré toi en observant l'objet incongru entre les mains d'Allis. Tu viens de lui raconter cette histoire, lorsque des pleurs d'enfants se mettent à résonner dans la maison, te faisant sursauter.

Allis t'explique qu'il s'agit de son neveu. Tu as toujours été sensible aux bébés, et l'absence d'Aubépine a laissé un gouffre béant en toi qui n'est pas prêt de se combler. La curiosité néanmoins te pousse à passer outre la petite pointe de douleur qui t'aiguillonne au souvenir de ton bébé, et tu inclines la tête sur le côté, un peu étonnée.

« Un neveu ? Pourquoi ne vit-il pas avec ses parents, si ce n'est pas indiscret ? »

En attendant qu'Allis te réponde, tu poses contre le mur le petit sac vidé de son contenu, et tu étales sur le lit la robe de satin crème brodée d'or que tu porteras pour l'inauguration, défroissant ses plis et lissant les amples manches, la soie de la jupe, les dentelles du col. Une vraie robe de reine, à laquelle tu vas assortir un diadème serti de perles qui n'est pas sans rappeler la tiare de Mona Lisa. Des perles qui seront également présentes sur ton collier, tes bagues, tes bracelets et même tes escarpins distingués : ton blondeur est bien trop dorée pour ne pas pâtir de joyeux trop tape-à-l'oeil.

Une fois tes vêtements d'apparat en sûreté sur le lit, tu ramasses le poussin par terre pour ne pas lui marcher dessus par mégarde, et tu t'attaques à la valise suivante. Un bruit de métal qui s'entrechoque résonne dans la pièce alors tu tu tires, tournes, pousses, pour finalement saisir ta baguette et remporter la victoire, d'un victorieux « Wingardium Leviosa », sur... une machine à pop-corn dans le plus pur style moldu, batterie éternelle incluse, que tu envoies d'un négligent mouvement du poignet se ranger contre le mur, entre la fenêtre et la coiffeuse ancienne qui se déplace d'un petit bond, par peur d'une éventuelle collision. Interceptant un regard sidéré d'Allis, tu hausses les épaules, un fin sourire aux lèvres.

« C'est pour les poussins. Ils ne mangent pratiquement que ça. »

Assertion que l'hyperactif gallinacé s'empresse de confirmer, fonçant vers l'appareil et sautillant gaiement autour, dans un concert de pépiements enchantés.
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