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Friends or not ? | PV WILLIAM J.
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
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Message Posté Dim 13 Mar - 22:04.
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Le vent de l'hiver n'était pas encore parti. Je marchais dans les rues de Londres comme une âme en peine. Mes collègues me voyant perturbé, m'avait déchargé de tout mon travail pour que je parte plus tôt, c'est à dire en début de matinée au lieu de 12HOO. Je ne sais pas pourquoi, mais mes collègues me mettait presque à la porte de l'hôpital pour que je rentre me reposer. J'avais travaillé toute la nuit ainsi que la veille sans arrêt, mais ce n'était pas pour cette raison qu'elle me renvoyait chez moi ... Il est vrai que ces derniers temps, je ne connaissais pas du tout les mots "manger" , ou encore "dormir", et cela était surement dû au fait que trop de choses ressurgissaient du passé. En effet, lors de l'effondrement de la tower bridge, j'avais morflé : non pas physiquement, bien qu'une de mes jambes se souviennent encore de la petite entorse, mais plutôt mentalement. En effet, lorsque je tombais dans l'eau, dans un grand choc, je vis ma vie défiler, et surtout chacune des choses que j'avais essayé d'effacer de ma mémoire.

Effectivement, ce choc avait fait réapparaitre mes démons, et l'espace de quelques minutes, dans l'eau, j'eus l'idée de me laisser couler pour rejoindre mes parents. Depuis, ma tristesse et mes peurs sont revenues : De nouveau, je m'en voulais d'être en vie alors qu'eux ne le sont pas, que plusieurs personnes sont mortes lors de cet accident du nouvel an. Quelques jours après ce fameux drame, Je suis allée sur la tombe de mes parents, et j'ai craqué. Parfois, je me demande si je suis normal, et même lorsque j'essaie de faire un effort, je n'arrive pas à retrouver cette force, celle qui m'aidais, il y a encore peu, à me battre. Tout le monde veut que j'en parle, tout le monde, veut que je parle de mes problèmes, que j'évacue mes angoisses, mais je n'y arrive pas, je ne peux pas, je ne veux pas faire subir ça aux gens, et encore moins à January qui a plus encore de problèmes que moi.
Je marche toujours seul, seul avec moi-même, perdu dans mes pensées. Soudain, je passe devant le chaudron baveur, et même si l'envie de voir du monde n'est pas présente, je pénètre dans le bar et m'assoie à un endroit écarté du reste du pub. Quand le serveur vint à me voir pour la commande, je lui réponds que pour le moment je ne veux rien, puis je me replonge dans mes pensées. Je sortais une plume ainsi qu'un petit carnet noir rempli de texte que j'avais écrit. J'avais toujours écris et mon père disait qu'un jour, j'écrirais mes livres, mais sa mort et celle de ma mère m’avait poussé vers la médicomagie, comme si cela me permettait de me savoir utile. Je commençais alors à écrire:

" Le cœur battant, je me suis avancée vers toi,
J’étais paniquée, et tu en as profité,
L’espace d’un instant, j’ai souhaité tout abandonner, ..."


En écrivant cela, mes pensées se tournèrent vers mes amis, parce que je savais que c’était la dernière chose qui me retenait. Oui, ils étaient peut-être les dernières personnes qui me forçaient à ne pas faire de bêtise. Parfois, je comprenais le geste qu’avait pu faire Thalie, il y a 2 ans. Si je m’étais laissé mourir, plusieurs personnes auraient été tristes, mais surtout January à qui je ne pouvais pas faire cela, Benjamin qui s’évertuait à me protéger, Allys que je n’avais jamais quitté. A cette pensée, Je sentis mes yeux commençaient à me piquer. Les larmes montaient, et soudain, on pouvait apercevoir de fines gouttes glissaient sur mes joues encore glacées par le froid de dehors. Tout à coup, je sentis une prescience dans mon dos. Prise de cours, je cachais rapidement mon journal ne voulant le dévoiler à personne, et j’essayais de cacher mes larmes. Je me retournais et me trouva face à William Jefferson, …



Dernière édition par Nemesis E. Spencer le Dim 17 Avr - 16:08, édité 3 fois
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Message Posté Mer 16 Mar - 21:42.
    L'effrondrement du Tower Bridge avait plongé Londres dans un climat comateux. Comme tous les autres habitants de cette ville autrefois si animée, moldus comme sorciers, mon coeur était dévasté, à l'image du paysage qui s'offrait désormais à nos yeux. Je ne savais pas si j'étais encore capable de garder espoir, ou d'éprouver quelque chose, tout court. Après la chute du pont, mes souvenirs étaient assez flous... Mes souvenirs étaient assez flous, globalement. J'essayais de me persuader que je n'avais pas pu voir tant de cadavres et de débris rassemblés, que mon esprit était trop embrouillé et accentuait la chose. Pourtant, au fond, je savais très bien la vérité. Dès que j'avais appris que Tyler était en vie, ainsi que nos amis de fortune (ou pas), j'avais suivis mes collègues, tel une machine sans émotions. Je réalisais de plus en plus en grandissant qu'il était parfois plus simple de couper toute sensibilité en nous, pour ne pas souffrir des drames qui nous accablait. Bien sur, ce sentiment était éphémère, car un jour ou l'autre, il fallait tout affronter.

    Les conséquences de ce que j'avais enduré ces soirées si terribles, qui auraient du être de fête, étaient plus que complexes chez moi, je le remarquais très vite. En plus d'avoir développé un besoin de protéger mes proches presque maladif, dont mon frère faisait principalement les frais depuis, j'avais pris parallèlement de la distance avec mes affections passées. Pénélope n'avait plus hanté mes pensées comme elle le faisait auparavant, depuis que je l'avais retrouvé, à Noël. Je ne pouvais me l'expliquer, mais c'était presque un soulagement, car cet amour impossible m'avait poursuivit pendant tant d'années, que je m'étais cru incapable de le surmonter un jour. Peut-être était-ce parce que je relativisais ? Peut-être parce que j'avais trop d'autres sujets d'attention ? Peut-être parce que je l'associais au début de cette enchainement de catastrophes ? Elle avait été resplendissante pourtant, dans sa robe fluide et doré, qui avait attiré tous les regards sur elle, plutôt que sur la magnifiscence de sa demeure où elle nous avait acceuillis.

    Je m'étais longtemps demandé si j'avais aimé Isobel aussi, sans jamais me l'avouer, cachant ce sentiment sous mon désespoir pour la demoiselle Decourterois, le brandissant comme un bouclier. Une bonne excuse, pour ne pas me confronter à autre chose, de différent ? Quelle importance à présent, ce que ce pincement au coeur avait pu être, puisque le sien avait cessé de battre ? Chacune de ces constatations m'enfonçait plus encore dans cette tornade destructrice qui me rongeait de l'intérieur. A me voir dans le miroir, je n'avais plus rien du charmant auror, toujours souriant, sur qui on se reposait, qui prodiguait confiance et joie de vivre. Il fallait que je le retrouve. J'avais l'impression d'avoir été volé, qu'un être fourbe s'était insinué jusque dans mon âme pour me corrompre. Comme si je pouvais le laisser faire !

    Ce matin là, il faisait beau, et quand j'ouvris les volets, une brise fraiche me ravit. Il n'en fallait pas plus, c'était l'élément déclencheur. Je devais me relever, prendre une profonde inspiration, m'emplir les poumons de cette vivacité, jusqu'à m'en faire mal, et avancer. Personne ne pouvait me clouer au sol, j'étais William Maël Jefferson, brillant auror, pas même trente ans, et beaucoup trop d'aventures époustouflantes m'attendaient pour que je reste enfermé à me morfondre. Ceux qui avaient péris ne seraient pas ramenés, et aussi triste que cela m'avait rendu au départ, cela devait aujourd'hui devenir ma force pour continuer en leur honneur.

    - Tyleeer ! Tu vas être à la bourre, le soleil est haut dans le ciel, et je ne crois pas que ton prof acceptera deux fois l'excuse de la vieille moldue qui te demande de la porter ! Même si j'avoue que cette excuse a un soupçon d'héroïsme dont je ne me lasse jamais...

    Je tambourrinais à la porte de la chambre de mon cadet. Lui non plus n'était pas dans sa meilleure forme, mais les jours étaient passés, et la rentrée était arrivée pour tous le monde, attentat ou non. Certes, l'ordre n'était pas encore maintenu autant que le gouvernement l'aurait souhaité, surtout avec la démission du ministre, mais chacun avait essayé de retrouver au mieux ses habitudes. Pour ma part, j'avais pris quelques vacances bien méritées - contraintes par mon service - et pour la première fois en dix ans de carrière, je ne m'en plaignais pas. J'avais reçu des cartes de mes amis, ou de rapides connaissances, m'apportant leur soutien... Je les soupçonnais de vouloir me montrer par ce biais qu'ils auraient été heureux d'acceuillir une candidature de ma part à un poste plus élevé... Vous voyez de quoi je parle ? Moi, sincèrement, ça ne me disait pas trop. Je me sentais encore trop jeune et inexpérimenté... Trop fatigué et faible aussi à ce moment.

    - Je sooors !

    Je m'étais habillé rapidement après une toilette tout aussi fugace, et Tyler n'était toujours pas sorti de son lit, d'après les grognements indistincts que je percevais de sa chambre. Peu importe, il était assez grand pour se débrouiller, et je devais sortir, prendre l'air, faire les premiers pas dans cette ville que j'allais aider à reconstruire à ma mesure. Mes pas me conduisirent au hasard des rues, et au bout de quelques heures de marche intensive, je décidais de m'arrêter enfin dans une taverne quelconque, dont l'enseigne échappa à mon attention. Je n'étais pas auror, j'étais juste William, qui regarde sans voir, qui ne s'attache pas aux détails futiles, qui ne cherche pas d'indices cachés. A travers les clients, au détour des tables, je reconnus immédiatement une silhouette connue, et je m'approchais sans hésitation, avec mon naturel et ma décontraction habituelle.

    - Nemesis !? Ca fait longtemps...

    Depuis ce soir là, en fait. Finalement, je me coupais dans mon élan, ne voulant pas penser à une chose si funeste et désolante. Elle avait l'air encore bouleversée, surement par cela, et mieux valait ne pas lancer le sujet. Se distraire, autour d'une bierraubeurre, me semblait l'idéal pour l'instant, le parfait échappatoire.

    - Je peux m'asseoir avec toi, ou tu attends quelqu'un ?

    Je lui souris. Je n'aurais pas été étonné qu'elle puisse espérer l'arrivée d'un soupirant. Après tout, c'était une jeune fille agréable, autant à cotoyer qu'à regarder, et il ne faisait aucun doute qu'elle devait avoir des admirateurs plus ou moins secrets. Moi-même, si l'on m'avait posé la question à cet instant, je dois avoué que j'aurais été embarrassé pour y répondre.
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Message Posté Sam 26 Mar - 19:21.
Je regarde William comme surprise de cette douce rencontre. Je ne savais vraiment pas quoi faire, parler, l'inviter, ou le fuir, ce qui serait surement bizarre et ridicule. Alors que je restais bouche bée de me retrouver face à mon ami, il brisa le silence : - Nemesis !? Ça fait longtemps... Nous ne nous étions pas vu depuis le fameux soir de la nouvel année et je dois dire que cela ne m'enchantais guère, car forcément, en le voyant, je pensais encore plus à cette nuit atroce. Je le regardais, toujours en silence, puis soudain, il reprit : - Je peux m'asseoir avec toi, ou tu attends quelqu'un ?. Il afficha son plus grand sourire, et le plus beau, sur son visage. Je repris mes esprits, essuyant discrètement les dernières larmes coulant sur mon visage, puis je répondis : -Euh Je n'attends personne ... Je n'avais pas réellement répondu positivement, j'en étais consciente, mais j'avais besoin d'être seul, mais une force inconnu me demandait de lui dire de s'assoir à mes côtés alors quelques secondes après, je lui dis : - Euh oui, si tu veux, tu peux t'assoir avec moi ... Je le regardais s'assoir avec toujours ce petit sourire qui me faisais tant d'effet. Finalement, le voir me faisait du bien, sa prescience me faisait plaisir et me donnait un peu le sourire, même si une partie de ma tristesse restait. Je voulais faire bonne impression alors j'affichais un sourire qui ne sonnait pas vraiment sincère, mais je me doutais qu'il pouvait comprendre, et je soupçonnais que sa gêné était dû au fait qu'il essayait gentiment de ne pas parler du jour de l'an qui l'avait tout aussi bouleversé. Je le regardais à nouveau et lui dit : - Que fais-tu ici en ce début de matinée ? Ma question était un peu bête, mais bon lui demandait si ça allait était assez dangereux parce que cela risquait de tourner vers le jour dont il ne faut pas, enfin plus parler alors je n'avais rien trouvé de mieux à dire, et après tout, il faut dire ce qu'il est : peu de gens viennent de si bonne heure au chaudron baveur, du moins dans mes amis ... Je me demandais si il avait effectivement remarqué mon malaise ou pas, mes pleures, ma tristesse, et j'avais peur de ce qu'il allait penser de moi, parce que son avis était devenu important depuis quelques temps. A vrai dire, il suffit de voir ce que me fait sa prescience pour comprendre, et voir qu'il est plus qu'un ami a mes yeux, mais comme je pense qu'il ne m'apprécie pas pas autant que moi je l'apprécie, c'est assez compliqué comme histoire. Je voyais le serveur s'approcher de nous, et je pris donc l'initiative de commander, sachant ce qu'il prendrait : - Nous voudrions deux bierraubeurres s'il vous plait ! Le serveur acquiesça donc, et je remarqua qu'il avait l'air étonné de voir deux personnes commander ce genre de boisson dès le matin. Quelques minutes passèrent, et le serveur rapporte les deux boissons. Peu à peu, le sourire me revenait grâce à cette prescience amicale.

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Message Posté Jeu 7 Avr - 14:09.
    Comme je m'y attendais, la jeune fille m'accueillit avec la générosité qui la caractérisait, et une pointe de timidité, qui me fit sourire. Malgré la petite gêne qui nous entourait, faute aux évènements passés, nous avions développé une sorte de complicité qui se passait de mots. Sa simple présence me mettait d'un peu meilleure humeur. Je m'assis donc à ses côtés comme elle me l'avait autorisé, remarquant une hésitation infime de sa part. Elle devait être un peu ailleurs, dans ses pensées, et ce n'était pas dur d'en comprendre l'une des raisons. Nous étions tous très éprouvés. Mais la vie continuait, un nouveau ministre allait bientôt être élu, et il faudrait s'habituer à tous ses changements, ou choisir de rester cloitré chez soi. Personnellement, j'avais choisis d'avancer.

    - Et bien pour être franc, je n'ai pas vraiment d'excuse particulière... J'avais envie de sortir, de prendre l'air, tu vois. Nous avons eu la même idée visiblement.

    Je lui fis un clin d'oeil, sincèrement heureux de rencontrer quelqu'un que j'appréciais et qui pourrait me faire penser à de meilleures choses que celles qui avaient occupées mon esprit ces derniers temps. Elle commanda deux bierraubeurres, et j'approuvais d'un signe de la tête cette demande, détendu. Je voulais profiter de l'instant, savourer chaque minute que le temps de Londres nous offrait. Plus tard, je retournerais au Ministère, et j'aurais surement des tonnes de choses à régler. Mais pour l'instant, c'était repos.

    - Alors, comment vont les affaires en ce moment ?

    J'avais entendu dire qu'il y aurait bientôt des voyages organisés dans l'est, peut-être à Durmstrang. Comme je repoussais loin de moi toutes charges de travail qui m'incombait, je n'en savais pas plus, ni même si je me joindrais aux évènements, mais c'était une bonne idée. Ou pas. Tout dépendait de l'objectif de cette décision: distraire les sorciers dans un but plaisant, ou pour ne pas qu'ils s'intéressent de trop près à d'autres sujets plus graves ? J'avais compris depuis un certain temps que le gouvernement ne faisait guère de manœuvres honnêtes, et qu'il y avait un sens caché derrière toutes leurs actions.

    Moi qui avait toujours servis avec loyauté la loi, et qui avait risqué ma vie plusieurs fois pour des principes que les politiques n'appliquaient pas ! Combien de fois avaient-ils mis en danger les citoyens, alors qu'ils auraient pu l'éviter ? Je préférais ne pas essayer de tenir de compte. La serveuse revint avec nos verres, et je la gratifiais d'un sourire un peu séducteur. Que voulez-vous, quand je dis que je comptais profiter de la vie, je le pensais vraiment, dans tous les sens du terme ! Je fus bien aise de me rendre compte qu'elle rougissait, et que je n'avais donc rien perdu, dans la bataille, du charme qui m'avait rendu populaire à gryffondor.

    - Tu comptes rester sur Londres, pour soutenir les campagnes électorales ?
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