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you shall not trust your friends [PM]
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
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Message Posté Jeu 1 Sep - 21:37.
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STATUT DU SUJET : Privé
NOM DES PARTICIPANTS : Louise Merill & Niels Werner (Mockingbird)
DATE : Fin du mois de mars, suite au discours du Ministre
HEURE : Soirée, 22 heures
METEO : La météo est douce, mais humide. Le printemps s'installe doucement.
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : 007 ; vengeance
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : 006 ; insécurité & colère à Londres
INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : Non.

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Message Posté Jeu 1 Sep - 22:02.
    Ce n'était pas la première fois qu'il avait à tuer des gens qu'il connaissait de façon plus ou moins grande, mais une de ses collègues de travail, oui. Oui, et c'était quelque chose qui l'avait surpris. Quand on lui avait donné la mission, il avait compris pourquoi il avait été le privilégié à devoir s'occuper de l'élimination de la jeune femme dont le nom figurait sur le dossier remis avec la mission. Louise Merill. La délicate et douce Louise qu'il croisait régulièrement dans les couloirs de la Gazette, qui ne prononçait jamais un mot plus haut que l'autre, qu'il s'amusait à faire rire quand il passait pour aller se chercher un café à la RITM, à qui il murmurait des compliments indécents dans le seul but de la faire rougir. C'était cette Louise Merill qu'il allait devoir tuer, ce soir-là. Mais qu'est-ce qu'elle avait bien pu faire pour qu'il se retrouve à devoir tuer une demoiselle purement inoffensive comme elle ? Elle avait volé des bonbons dans la boutique d'Augury ou quoi ?
    Un long soupir, assis dans le fauteuil défoncé de sa chambre au QG de la Mafia. On lui avait confié cette mission car elle ne se méfierait pas de lui. Parce qu'elle était frêle et lui capable de la maîtriser. Parce qu'il connaissait la Gazette comme sa poche, depuis le temps qu'il y travaillait, et que la coincer ne serait pas difficile. Et surtout parce que Mockingbird avait besoin de divertissement, ces temps-ci. Finalement, l'homme jeta le dossier sur son lit et se leva. Le travail devait commencer.

    Il transplana à la Gazette, directement devant la porte. Pas un Kneazle à l'horizon, mais la lumière du bureau de Louise était allumée. Il savait qu'elle était là, ce soir-là... Le brun sortit sa baguette et déverrouilla les portes de son deuxième lieu de travail, puis les referma derrière lui sans un mot. Les verrouilla à nouveau, d'un Collaporta informulé, avant de se diriger vers l'étage des bureaux.
    Cette soirée, il ne la sentait étrangement pas.
    Niels s'arrêta devant la porte où étaient les presses de la Gazette. Une porte vitrée qui lui permit d'observer son allure. Son visage sérieux. Des vêtements noirs, confortables. Sa baguette dans la poche de son pantalon, son paquet de cigarettes et son briquet, et, arme ultime, une lame cachée sur lui. À portée de main. Il était prêt. Une bonne inspiration et il se composa son visage habituel, détendu donc, et se colla une cigarette entre les lèvres tout en cheminant bruyamment vers le bureau de Louise. La rassurer. Lui montrer qu'il n'était pas là en voleur. La porte du bureau était ouverte et il pouvait voir la lumière en sortir.

    « Knock knock. »

    Il s'appuya dans le cadre de la porte du bureau de la demoiselle, tirant une bouffée de sa cigarette fraîchement allumée. On n'avait pas le droit de fumer dans les locaux de la Gazette, mais tout le monde s'en foutait royalement. Surtout lui, en fait.

    « Working hard tonight, honey ? »

    Son sourire était détaché, son expression tranquille. Il tentait de penser à comment faire pour la tuer efficacement et être à l'heure à la RITM dans une heure, pour le début de son travail de nuit. Arriver à l'heure et en évitant d'être taché de sang, aussi, sinon, ça n'allait pas être très beau pour sauver les apparences... En espérant qu'elle n'allait pas se montrer inutilement coriace ou tenter de se débattre en vain, comme si elle avait une chance de s'en sortir.
    Dommage, tout de même. Un joli brin de fille.

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Message Posté Ven 2 Sep - 1:41.
    Exténuée. Louise n'en pouvait plus. Depuis son retour de Poudlard, elle n'avait pratiquement pas dormi. A chaque fois qu'elle fermait un œil ne serait-ce qu'une seconde, elle se remémorait aussitôt cette soirée. Cette soirée qui avait pourtant si bien commencé. Elle se revoyait aller acheter ce déguisement de Poire, monter les escaliers, sourire aux lèvres, menant aux toilettes du 6ième étage, siroter un verre de sirop à la grenadine. Puis, contre son gré, elle se repassait les scènes de peur, de hurlements, de larmes. Ils avaient frappé. Une fois de plus. L'organisation. A cette fête clandestine, Louise avait laissé un morceau d'elle. Une partie d'elle. Un fragment, au plus profond d'elle elle gardait espoir que toute cette histoire se finisse. Depuis son retour à Londres, elle n'y croyait plus. Louise avait grandi, elle avait perdu son innocence, sa naïveté. Elle n'était pas bête, pour que cela puisse enfin cesser, il fallait se battre.

    Se battre. Une larme s'écrasa sur le bureau de la jeune journaliste. Elle n'en était pas capable. Louise était beaucoup trop faible pour cela et elle le savait. L'attaque du ministère lui avait bien fait comprendre. Elle avait d'abord tenter d'intimider son adversaire en lui jetant ses escarpins à la tête. S'en suit la venue des petits oiseaux, qu'elle avait misérablement invoqué dans l'espoir de la protéger. Pathétique. La jeune femme renifla, essayant de calmer ses sanglots. Elle avait fuit. La fuite, son seul moyen de survie. Sa seule échappatoire. Sa seule arme.

    Elle lança un triste regard sur sa feuille blanche. Si elle restait aux bureaux de la Gazette en ce soir de Mars, c'était pour finir -ou, plutôt commencer- un article. Le match de quidditch. C'était la raison de son voyage à Poudlard : faire un papier sur les préparations de cet événement. La jeune journaliste n'avait rien recueilli à propos de ce sujet. Elle commença à gratter quelques mots par ci par là. Son métier ne la motivait pas, ou du moins pas ce soir. Louise avala une gorgée de son thé spearmint green. Elle grimaça : il était froid. Elle poussa la tasse et s'adossa contre son petit fauteuil de pacotilles.

    Elle songea à rentrer chez elle. Elle remua lentement sa tête de gauche à droite en signe de négation. Se retrouver seule chez elle n'était pas la chose à faire. Le vide de sa résidence la rongeait, elle avait peur de la solitude. En restant aux bureaux de la gazette, c'était différent. Louise se sentait utile. Elle se sentait presque aimée de ses collègues. En quittant la France pour l'Angleterre elle s'était promis de grandir, de s'accomplir en tant que femme. Elle en était encore loin, mais, tout doucement, elle s'en rapprochait.

    Des bruits de pas se firent entendre. Quelqu'un approchait était dans les locaux et s'approchait de son bureau. Les yeux de la jeune femme s'ouvrirent rapidement, son cœur s'emballa, ses mains tremblaient déjà. Sans sourciller, elle commença à fixer la porte. Se préparant mentalement à y voir arriver une personne encapuchonnée. Sans lâcher la porte des yeux, elle saisit sa sacoche en cuir style vintage, l'ouvrit et fouilla dedans pour y chercher sa baguette. Elle planqua ses mains sous son bureau, dans l'espoir de pouvoir surprendre son -probable- adversaire en dégainant sa baguette. Quoi qu'il arrive elle ne quitterait pas les lieux. Louise ne voulait pas fuir une nouvelle fois, elle voulait prouver, se prouver, qu'elle pouvait se battre. Qu'elle pouvait être une adversaire de poids.

    Trois. La personne allait arriver. C'était imminent. Quelques gouttes de sueurs firent leur apparition sur le front pâle de la jeune femme. Deux. Son souffle s'accéléra. Un. Un petit couinement s'échappa des entrailles de la jolie rousse. La porte s'ouvrit. Elle se leva aussitôt et resta derrière son bureau, sans piper mot. Niels Werner. Un collègue. « Knock knock. ». Petit rire. Elle était encore anxieuse. La présence de Niels la rendait tout particulièrement gênée. Face à cet homme, la jeune femme s'était toujours sentie faible. Son regard la gênait au plus haut point, elle se sentait complétement désarmée lorsqu'il posait sur elle ses deux iris vertes. Louise a toujours été intimidée par le bel homme.

    « Working hard tonight, honey ? ». Petit hochement de tête accompagné d'un simple «  Yep. ». Elle observa longuement son collègue de la tête aux pieds, il était habillé de noir. La jeune femme arqua un sourcil interrogateur, essayant de se donner une sorte d'assurance, que pouvait-il bien faire ici à cette heure là !?
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Message Posté Sam 3 Sep - 1:56.
    La surprise de la demoiselle lui arracha un petit rire bas. Mignonne. C'était le mot qui convenait pour décrire Louise Merill. Oui, elle était mignonne et c'était définitivement dommage de devoir la tuer. Encore une fois, dans l'esprit du brun, la question se formula : qu'avait-elle fait ? La Mafia ne tuait pas pour rire, elle tuait parce qu'il y avait de l'argent à la clé et quelqu'un devait donc en vouloir à la journaliste. Peut-être avait-elle seulement marché sur les plates-bandes de quelqu'un d'autre... les gens sont véritableemnt susceptibles pour rien du tout.
    Sur les joues de Louise, des larmes. Avait-elle pleuré ? Ne lui dites pas qu'il allait de surcroît devoir tuer Louise alors qu'elle venait de pleurer. La Mafia avait vraiment décidé de le mettre à l'épreuve, apparemment. Une chance qu'on ne lui avait pas donné le mandat de tuer Vera, ou encore Pió : il aurait probablement été bêtement sentimental et aurait refusé la mission. Peut-être que cette faiblesse de sa victime de la soirée allait pouvoir lui être utile pour la mettre en confiance... Ils ne le disent pas, dans la Famille, mais tuer quelqu'un que vous ne connaissez pas est infiniment plus simple et facile que d'éliminer quelqu'un qui a un rôle, même minime, dans votre vie de tous les jours. La rouquine acquiesça à sa demande, l'observant ceci dit avec un sourcil interrogatif levé dans son visage de porcelaine. Soit elle se demandait ce qu'il pouvait bien faire à la Gazette à une heure pareille, soit elle se demandait pourqioi il était habillé tout de noir. Les deux, avec un peu de chance.
    Et lui faire croire qu'il venait travailler, à une telle heure, allait être impossible. Niels Werner ne travaille pas. Ou si, mais n'est pas assidu jusqu'à pousser le vice à venir hors de ses heures de travail à la Gazette. Il ne fallait pas trop lui en demander non plus.

    « Hey. Did you cry ? Il s'avança et vint s'asseoir sur son bureau, face à elle. Une voix douce, tranquille, neutre. What's going on ? »

    Niels n'avait pas été engagé pour jouer à la meilleure amie avec Louise, pas quelques minutes avant de devoir la tuer, mais il devait jouer. La mettre en confiance. Travailler pour qu'elle ne voit pas sa baguette ou sa lame, pour qu'elle ne réplique pas, pour qu'elle ne se défende pas. Il avait son idée de plan, mais en premier lieu, il allait tout de même lui demander comment elle allait.
    En plus, à voir son visage un peu chiffonné, ses légers cernes et les traces de ses larmes, ça lui ferait du bien. Mourir reposée... oui, ça pouvait être une bonne action, même si on regardait le tout de cette manière.

    Une bouffée de sa cigarette, la fumée soufflée vers le plafond, et toujours ses réflexiosn qui envahissaient son esprit. Il allait devoir contacter Black Lily, ensuite, pour lui dire de venir effacer toutes les traces de son passage. L'odeur des Red Cat, les empreintes de ses mains peut-être, maquiller ce meurtre pour qu'il devienne suprêmement anonyme, Le lendemain, quand Rodriguez, leur Auror de garde de jour, allait inspecter les locaux, il allait faire la funeste découverte. Et personne ne saurait qui l'avait commis.
    N'empêche que tuer quelqu'un au sein même des locaux de son deuxième travail, c'était moyennement agréable.
    Werner descendit ses prunelles sur Louise, esquissant un petit sourire en attendant sa réponse. Comme s'il était sincère. Il l'était, en quelque sorte.

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Message Posté Dim 2 Oct - 23:29.

Sourcil arquée, elle continuait de le regarder de la tête aux pieds. Après quelques secondes d'attentes elle baissa la tête. Elle était incapable de se montrer sûre d'elle. Durant toute sa vie elle n'avait pas su l'être, pourquoi commencer ce soir ? Après tout, peut-être que son entourage l'aimait pour ce côté naïf, enfantin. Elle n'en savait rien. Elle releva la tête, sourcil baissée, et regarda avec innocence Niels, son collègue.

Louise essaya d'esquisser un sourire. Un rictus, tremblant &. maladroit, se dessina sur son visage pâle. « Hey. Did you cry ? » Ses yeux s'entrouvrirent rapidement, son sourire disparut laissant place à une bouche entre-ouverte. Elle n'aimait pas qu'on la voie dans cet état la. Elle n'aimait pas qu'on sache ce qu'elle pensait, comment elle allait. Louise aimait rester cachée derrière son visage de porcelaine, visage qui ne laissait jamais rien transparaitre de ses émotions. Plus simplement, elle aimait qu'on ne se préoccupe pas d'elle. « What's going on ? » Elle eut envie de se gifler. Elle avait pleuré pour des pacotilles, elle était encore là, vivant, en bonne santé et ses proches idem. Et surtout, pleurer, c'était pour les faibles. Pour les moins que rien. Elle ne voulait pas être comme eux. Ses joues rougirent quelques peu et, enfin, elle daigna répondre à Niels. «  Je .. heu oui .. enfin. No. It's not important.  ».

Elle parlait français, elle perdait déjà ses moyens. Une fois qu'on rentrait dans sa tête, on pouvait lire, en Louise, comme dans un livre ouvert. Elle posa sa baguette sur son bureau, et se passa les mains dans les cheveux. Elle était à deux doigts de re-craquer. Elle poussa quelques dossiers et s'assit face de Niels, sur son bureau. Elle se frotta une dernière fois les yeux.

Louise posa sa main droite sur l'épaule de Niels, tandis qu'elle déposait l'autre à côté de sa baguette. Elle cherchait du réconfort. S'ils avaient été un peu plus intimes, elle se serait très bien jeté sur le jeune le tout en plongeant sa tête dans son cou. Mais non. Ils n'étaient pas intimes. Ils se connaissaient à peine, se disaient vaguement bonjour le matin en se croisant dans les couloirs de la Gazette. Et même en le fréquentant un peu plus, Louise n'aurait jamais eu le cran d'aller se lotir contre lui. Ses yeux se remplirent une nouvelle fois de larmes et elle baissa de nouveau la tête.

Elle redressa sa tête et, une nouvelle fois, regarda Niels. «  But … what are you doing here ?  » . Au vu de l'heure, ça devait être important. Au vu de sa tenue, c'était étrange. Louise sourit. Elle essayait de détourner le sujet, de ne pas parler d'elle, de se faire oublier. Un bâillement s'échappa de ses entrailles. Elle secoua la tête, essayant de se réveiller! Malgré sa gêne, Louise voulait ou plutot, avait besoin de parler à quelqu'un. Pas forcément de ses soucis, juste parler. Se sentir écoutée, comprise.
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Message Posté Dim 16 Oct - 8:37.
    Il ne savait trop ce qui déstabilisa la jeune femme : le fait qu'il lui fasse remarquer qu'elle avait pleuré ou qu'il s'en soucie. Peu importe, le résultat fut le même, à savoir qu'elle préféra essuyer le sujet en prétendant que ce n'était pas important. Pff... pas important. Quoique. Il allait bien la tuer, donc, à cet instant, ce n'était réellement pas important. Un coup d'oeil rapide à l'horloge située derrière elle : il n'allait pas devoir tarder à faire le boulot. Il ne fallait pas que ça s'étire encore trop.
    Une main frêle sur son épaule, les yeux remplis de larmes de Louise. Elle avait pleuré, mais ne voulait pas que cela arrive une nouvelle fois. Niels leva une main et effleura sa taille, puis la leva pour prendre son menton entre ses doigts, quelques petites secondes, observant les traits gracieux de son visage enfantin. Une enfant. C'était une gamine qu'il envoyait dans la tombe, ce soir, et il n'en avait rien à faire... c'était horrible. Mais c'était le travail qu'il avait choisit de prendre, quand il était pas bien plus jeune qu'elle. Il laissa sa main glisser jusque dans le dos de la Française, sur sa chute de reins, tentant de la réconforter légèrement avant qu'il n'exécute ce qu'elle ne pensait surtout pas qu'il venait faire ici cette nuit.

    Les iris bleus du journaliste tombèrent sur la baguette de Louise, laissée sur le bureau, proche de son autre main. Il pourrait l'attraper pour ne pas qu'elle se défende. Y penserait-elle, prise devant le fait accompli ? Sa main remonta le long de son dos et repoussa une des mèches rousses de sa collègue de travail, la replaçant derrière son oreille juste quelques secondes avant qu'elle ne lui pose la question fatidique :

    « But... what are you doing here ? »

    Un temps mort.
    Niels jeta sa cigarette directement sur le plancher de la Gazette. Vera détestait quand il faisait ça et qu'il brûlait soit la moquette, soit le bois du plancher. Mégot écrasé sous sa chaussure. Besoin d'avoir les mains libres pour parer toute éventualité -et on ne parle jamais assez de la tristesse de se faire interrompre pendant qu'on fumait une cigarette. Puis, il attrapa sa baguette dans sa main droite, réussissant à soutenir le regard de Louise sans ciller. La réponse fut prononcée sur un ton neutre, presque amical, alors que la déclaration n'avait rien de bien agréable :

    « I'm here to kill you. »

    Rapidement, il dégaina et lança un Everte Statim, à bout portant pour reprendre une expression moldue liée aux armes à feu, l'atteignant de toute évidence. Il était à environ cinq centimètres d'elle, en même temps... une autre chose aurait été étonnante. Le sort frappa la Française et l'envoya valser bien loin, la faisant retomber sur le sol du bureau avec lourdeur. L'adrénaline montait enfin, l'excitation de savoir qu'il allait faire quelque chose de... de mal ? Oui, peut-être. Sa voix chaude devenait inquiétante quand il reprit la parole, sommant un avertissement à la Française qu'il venait déjà de violenter comme pour l'avertir de la suite des choses.

    « Be sweet and it won't hurt. I swear. »

    Niels s'écarta du bureau. Il lança un Collaporta sur la porte pour l'empêcher de sortir -non, il n'allait pas jouer à la cachette dans la Gazette avant d'aller travailler à la RITM ! Ce n'était pas un petit jeu auquel ils jouaient, tous les deux. Le mafioso fit quelques pas en direction de Louise, espérant presque qu'elle se laisse faire et qu'il n'ait pas à réellement la blesser. Il n'avait rien à obtenir d'elle, si ce n'est sa mort... Il ne voulait pas devoir lui casser les doigts, la brûler ou abîmer son visage angélique sur lequel il n'avait même jamais eu l'occasion de porter un réel regard, ou d'embrasser.
    Dommage.

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Message Posté Mar 25 Oct - 21:08.

Plus un mot, plus un bruit. Ce silence s'imposa, comme une évidence, dans le bureau de la jeune journaliste. Elle esquissa un rictus, essayant de combler le vide qui devenait omniprésent, s'essuya une dernière fois les yeux. Elle ne se doutait de rien. D'un air naïf, elle regarda Niels. Louise détaillait chaque détail de son visage, comme si elle voulait s'en imprégner. Il jeta son mégot de cigarette sur le plancher puis, il l'écrasa. Louise leva les yeux au ciel, et sourit. De sa main fine et délicate, elle caressa l'épaule gauche de son collègue. « I'm here to kill you. ».

Sa main se crispa sur l'épaule de Niels. Elle fronça les sourcils. «  Bad joke ...  » elle essaya de se calmer quelques instants. Sa main pâle quitta l'épaule du beau Niels Werner. «  … very bad joke.  ». Oui, au vu des circonstances, des derniers évènements que la jeune femme avait vécu, sa blague n'était absolument pas la bienvenue. Avant même d'avoir eu le temps de se lever, son collègue dégaina sa baguette et l'attaqua.

Expulsée, écrasée, déboussolée. Louise s'était laissée avoir. Les belles paroles de Niels n'étaient qu'illusions. Jamais il ne se serait intéressée à une femme aussi plate, monotone que Louise. Jamais. Quelques larmes apparaissaient déjà dans ses yeux. La douleur n'en était pas la cause. Ni même la peur. C'était la trahison, la sensation de s'être faite avoir si facilement par Niels, d'avoir cru un instant qu'ils étaient amis. Elle resta, là, affalée à ne pas bouger. Après tout, c'était fini. Elle allait mourir. Pourquoi se battre ? Pourquoi peiner à se relever et devoir regarder une dernière fois Niels ? A quoi bon ? Il allait la tuer froidement. Elle ne voulait pas le voir l'abattre, elle n'était pas prête pour ça. « Be sweet and it won't hurt. I swear. ». Louise ne réagit pas à ses paroles. Elle était bien trop perturbée.

Elle était venue à Londres pour grandir, pour s'émanciper, pas pour mourir. Louise était là pour prouver à ses parents qu'elle était une femme accomplie. Comment réagiront-ils lorsqu'ils apprendront que leur fille est morte, tuée par un de ses collègues ? Ils seraient anéantis. Louise le savait, tout au long de son enfance elle avait grandi dans l'ombre de son frère aîné, mort. Ses parents ne supporteraient la perte d'un nouvel enfant. Non. Elle ne pouvait pas mourir. Elle devait se battre. Non pas pour elle, mais pour ses parents. Elle aurait été seule, la journaliste aurait acquiescé d'un petit signe de tête, sans même gémir, mais là, elle ne pouvait pas.

Elle releva la tête, et planta ses yeux émeraudes dans ceux de son bourreau. Elle allait se battre. «  I've always been sweet. It's time to change! » Elle cracha ses mots, comme une dernière prière qu'elle aurait récité dans l'espoir d'être protégée, et se jeta en direction de sa vieille commode. Placée sous l'égide du meuble, elle commença à réfléchir. D'ici une seconde ou deux, Niels serait là, elle devait se dépêcher d'agir. Il lui fallait sa baguette sans ça, c'était inutile d'essayer de survivre aux attaques de Niels. Elle enleva ses escarpins, se releva et les jeta en direction du beau brun dans le but de le déstabiliser quelques instants. Elle se jeta sur le bureau et saisit sa baguette. Elle était enfin prête au combat. «  Sectumsempra !  ».
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Message Posté Mer 16 Nov - 6:25.
    Tétanisée, Louise ne réagit pas immédiatement à ses mots, comme si elle ne savait pas quoi faire. De toute façon, il n'y avait rien à faire, il allait la tuer coûte que coûte. Un petit rictus amusé quand elle lui déclara qu'elle avait toujours été douce et que c'était donc le temps de changer. Tiens tiens, on se la jouait combattante. Il aimait particulièrement les femmes avec du caractère, mais quand c'était le temps de les tuer, il aimait bien qu'elles soient relativement coopératives, les mignonnes. Et puis, bon, elle était partie se cacher près de sa commode.
    Il l'avait dit, ce n'était pas le temps d'une partie de cachette.
    Niels s'avança vers sa cachette, mais s'immobilisa et se poussa rapidement quand une paire d'escarpins, oui oui, arriva en direction de sa tête. Hein ? Un peu interloqué par cette attaque inattendue, le brun en oublia presque que quelqu'un avait lancé lesdites chaussures et n'intercepta donc pas Louise quand elle sortit de sa cachette pour prendre sa baguette et lui jeter un sort.

    Lui, par contre, il réussit à l'éviter.
    Et de justesse, en plus.

    Surpris, le mafioso se jeta au sol pour éviter le Sectusempra, non il n'avait trouvé aucun autre moyen d'éviter le sort que de lui-même se faire mal, et il pointa sa baguette en retour sur la journaliste, bien décidé à ne pas jouer à ce jeu bien longtemps.

    « Stupéfix ! »

    À la distance qu'il était, encore, il ne la rata pas. Il vit le corps de Louise se raidir, puis tomber au sol. Niels se leva et alla se placer à côté d'elle, observant son beau visage pâle. Le temps était venu... Il sortit son poignard. Il ne tuait pas avec sa baguette, c'était trop facile de retrouver l'empreinte magique d'un Impardonnable, toujours avec une arme moldue de base. Pas même un revolver : une lame, tout simplement. Il mit son doigt sur ses lèvres, comme pour intimer à la jeune fille de toute façon stupéfixiée de se taire. Un petit secret entre eux. Un moment partagé entre vous. Il se pencha et posa ses lèvres sur celles de la Française, doucement, un baiser d'adieu, et dans un geste assuré qui démontrait l'habitude, il trancha son cou fin profondément pour bien entailler les artères principales qui y circulaient.
    Le mafioso se leva vivement, pas de sang sur ses vêtements !, et observa le corps de la jeune femme immobile se vider de son sang. Rapidement, d'abord, de son sang clair. Puis, lentement de celui sombre, moins oxygéné. La vie qui quittait ses yeux paniqués. Niels essuya son poignard sur son chandail sombre, il venait déjà de foirer sa règle de pas de sang, le rangea et reprit sa baguette. Aucune émotion, pas de sentiments, juste sa main qui tremblait un peu.
    Un travail de fait.

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Message Posté Mer 16 Nov - 6:26.
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