Cette journée avait très mal commencé. Je revenais à peine de mon voyage en France, la pluie était au rendez vous. Mon frère me manquait déjà beaucoup, même trop. Une seule journée, le manque me blessait déjà trop. J'étais comme un peu perdue à Londres et la ville me semblait tellement grande. Oui Toulouse me manquait, le sourire de ma mère, les bras de mon frère.. Le froid glaçait mon sang, mon coeur avait mal et le visage de mes proches passaient constamment dans ma tête. Oui Londres n'était plus ma ville, celle que je connaissais par coeur. Non j'étais comme une étrangère dans cette ville qui me paraissait immense. Une fourmis dans une fourmilière. Chacun avait ses habitudes mais j'étais complétement paumée. Je devais retrouver mes marques, dans un lieu familier, voir un visage familier peut être. J'étais arrivée tôt le matin et la fatigue s'emparait de mon corps. Après avoir posé mes valises chez ma soeur, je m'asseyais sur ce grand lit, seule. Oui je me sentais seule sans ma moitié. Je devais me changer les idées mais j'avais des centaines de choses à faire avant.

Je passais à l'université. Tant de souvenirs dans un seul lieu.. Oui j'avais passé plusieurs années dans ce lieu, j'avais eu mon diplôme. J'avais vécu des années magiques. Mais c'était si loin de moi maintenant. Je déposais mon CV pour devenir professeure d'étude des civilisations du monde. Oui j'étais l'adulte et plus l'enfant qui frappait tout le monde. Je ne fantasmais plus sur ces joueurs de quidditch de 20 ans. Non j'avais grandis, peut-être même trop vite.. Le stress montait petit à petit, ma vie d'adulte commençait à peine, j'avais déjà 27 ans. Je rentrais chez moi ou plutôt chez ma soeur. J'avais rendez vous avec elle plus tard au chaudron baveur, encore un lieu mythique pour moi. Je me préparais, pas besoin de faire grand chose, les gens me disaient que j'étais très belle naturellement. Maquillée, petite robe noire, talons. Non je n'étais plus la petite fille qui refusait d'enfiler une jupe.

. . .

L'auberge était bondée ce soir là. Nous nous étions assise dans un coin, une table pour deux personnes. Les places se faisaient rares et mon jus de citrouille arrivait. Nous racontions nos souvenirs qui semblaient si loin pour moi. Mon coeur se soignait au son de son rire. Oui elle m'avait manqué. Je passais enfin un bon moment malgré la pluie que je voyais tomber par la fenêtre. Des hommes jettaient des regards vers nous ce qui me donner envie de vomir. Oui les hommes me faisaient cet effet là. Pas pour rien que j'étais célibataire depuis très longtemps. Je ne comprenais pas ces femmes qui sautaient ce tout ce que bouge, non je devais être amoureuse et encore. Je buvais mon jus, tout allait bien, pas de stress.

Mon coeur s'emballa, il 'était rentré, lui. Je ne l'avais pas vu depuis des années et peut-être qu'il ne se souvenait même pas de moi. Je stressais, pour un homme. Je n'étais pas moi même, non vraiment pas. Je mis ma main sur mon front et mes cheveux blonds retombaient sur mon visage. Discret? Probablement pas, mais il y avait tellement de monde que je pensais bêtement qu'il ne pouvait pas me voir. J'étais comme une gamine de 12 ans qui était amoureuse d'un garçon un peu trop vieux pour elle et qui le suivait partout mais surtout se cachait pour qu'il ne puisse pas la voir. Oui, je me sentais terriblement génée alors qu'il n'y avait pas de quoi. William était devenu un très bel homme. Il avait toujours été de mon goût mais nous étions si jeunes, et j'étais surement comme une petite soeur pour lui.

Alors qu'à l'époque nous ne faisions que rire et partager de belles victoires de quidditch, aujourd'hui j'en voulais plus. Oui j'avais juste envie qu'il me prenne dans ses bras en me disant que tous ces sentiments étaient réciproques. Je me faisais des illusions, je le savais. William était surement l'un de ces hommes tant convoité par tant de femmes. Oui je me posais tellement de questions alors que ce n'était vraiment, mais alors vraiment pas mon genre. Ma soeur rigolait encore et racontait sa vie mais je n'entendais plus rien. J'étais dans une bulle, une situation bien trop génante..

La vie à Londres n'était pas facile c'est dernier temps.. L'organisation secrète est bien trop organisé pour les avoir tous d'un seul coup. En plus de cela, il n'y a plus de portoloin et on ne peut donc pas rejoindre les trois écoles les plus réputé de le monde des sorciers. Mon père m'avait souvent raconté les moments qu'il a vécu à Poudlard et surtout de la grande bataille. Il était fier d'y avoir participé et d'avoir aider c'est amis. Les mangemorts et leur chef étaient les plus dangereux sorcier de tout les temps et même en ce moment je n'aurait voulu y vivre.

Bref, fini de pensée à de mauvaises choses.. Il fallait que je pense positif et que j'arrête de pensée au boulot à chaque fois que je suis en repos. Et oui! J'ai le droit d'avoir un peu de repos après avoir passé des heures à être assis sur un bureau en attendant que mes informateurs me donne quelque chose à faire. Bien entendu les Aurors ne sont pas toujours sur le front, ils restent aussi au ministère à attendre des nouvelle manifestation de l'OS.

Je sors donc du travaille habillé d'un costard gris, d'une chemise blanche et d'une cravate violette. Je porte aussi une veste qui descendait au niveau de mon talon d’Achille qui était de couleur noir. Une fois dehors, je pus voir qu'il pleuvait. Je sortie donc de ma poche magique, un parapluie noir afin de me protégé de la pluie. Au bout d'un moment, je pus apercevoir le chaudron baveur et je pris la décision d'y aller afin de boire un whisky pur feu afin de se faire plaisir.

Poussant la porte d'entrée du bar, je vis qu'il y avait beaucoup de monde et cela ne me dérangea en aucune façon. A vrai dire j'aime bien la foule. Tout d'un coup, je vis la jeune et très belle Emma Goldsmith. Elle était avec moi à Poudlard mais, elle avait six ans de moins que moi. Elle et moi étions de bon amis et ce même si nous n'étions pas dans la même maison. Elle a Poufsouffle et moi à Serpentard. Elle aimait beaucoup le Quidditch et c'est pour cela qu'elle m'aimait bien. J'aimais beaucoup cette petite et je la considérer comme ma propre sœur mais, maintenant elle est devenu une femme et une très belle femme en plus. Je peux vous dire que je ne suis pas insensible au charme d'Emma et je peux vous le dire.. Je l'ai reconnu directement. Je suis pas un homme qui cour partout au jupon des femmes car je n'avait pas trop cette idée en tête avant que je ne revois cette jeune femme à l'université, il y a quelques années. Je suis, en quelque sorte, tomber amoureux d'elle.. Une sorte de coup de foudre si vous voulez.. Avec mon emblématique courage, je me mis face à elle et je lui remonta la tête avec l'index de ma main gauche, afin qu'elle me regarde. Je lui adressa donc la parole avec un sourire amuser..

- Alors Emma? Tu as peur de me dire bonjour? Je ne suis pas si affreux que ça pourtant..

Je rapprocha mon visage du sien afin de lui faire la bise. Avec une grande "maladresse" de ma part, je lui fis un baiser à moitié sur ses lèvres. Bien sur je l'avais fait exprès puisque je voulais voir si elle avait les mêmes sentiments envers moi. Remarque, je le savais un peu qu'elle avait un petit béguin pour moi mais, je voulais faire le premier pas. Je vis bien entendu qu'elle n'était pas toute seule et je serra donc la main de son amie en me présentant. Je m'assis donc entre les deux femmes et je m'adressa au barman puis aux deux demoiselles..

- Barman! Alors je vais prendre un Whisky pur feu.. Et vous les filles vous prendrez quoi?

Il était là, à quelques mètres. J'angoissais totalement. Mes cheveux cachaient tout, ma vision était très flou et je m'éforçais de rester la tête légérement baissée. Mon coeur battait trop fort. J'étais surprise moi même, pourquoi étais-je dans cet état? Non d'habitude je n'aurai même pas remarquer cet homme qui serait rentré et s'il m'avait abordé je l'aurais jetté comme je faisais avec tous les autres. mais ce n'était pas un simple homme, un inconnu, c'était William. Ma soeur me souriant d'un coup, je ne comprenais pas pourquoi. Je sentis ce doigt soulever ma tête.J'étais surement un peu rouge à ce moment. La honte ? Oui probablement, quoique ma soeur avait l'air de trouver ça mignon. Je lui souris betement comme si je n'avais pas le choix. Là, j'étais coincée. Il allait forcément me remarquer dans la foule, peu de fille avait cette chevelure et surtout ce corps. Même si William ne m'avait pas vu depuis longtemps, j'avais toujours eu cette réputation : la belle blonde à forte poitrine. Oui cette réputation me génait, car ne s'interesser à moi que pour mon physique était insultant voire blessant. Et si William faisait exactement ça?

Jus de citrouille pour moi

Mes mains tremblaient légérement, je les cachais sur mes cuisses. Mes jambes commençaient à suivre le mouvement. Je souriais à ma soeur qui nous regardait avec amusement. Oui ma soeur ne m'avait pas vraiment vu grandir, j'avais quitté le pays des dizaines de fois et nous étions toujours séparées. Mes sentiments se lisaient dans mes yeux qui me trahissaient. Je croisais mes jambes, mes mains ne cessaient de trembler ce qui me faisait encore plus angoisser. Stupide l'amour! Oui voilà, Je me sentais stupide. Le barman rapporta les verres, je le remercia et lui souris. J'avais l'habitude que les hommes beaugaient devant mon sourire, quoique je ne pense pas que ce soit mon sourire qu'ils regardaient, surtout le barman. Je lui jetta un regard froid et regarda ma soeur en souriant. J'évitais les yeux de William même si mourrais d'envie de les regarder, de les revoir. Celà faisait tellement de temps, et je restais là bloquée comme une cruche sans expérience.

Je pris mon courage à deux mains. Je levais mes yeux et le fixa droit dans les yeux comme pour le provoquer, ou du moins provoquer une réaction chez lui. Je levais mes mains pour boire une gorgée. Oui j'avais soif, j'avais chaud et je flippais comme jamais. Pourquoi il me mettait dans cet état? En quelques secondes en plus! Ma soeur semblait un peu génée derrière cette attirance. Oui elle devait simplement vivre un moment de solitude alors que nous ne parlions même pas. Je serrais légérement les jambes, le stress persistait et commençait vraiment à m'énerver. Je redescendis les yeux. Je ne voulais vraiment pas passer pour une allumeuse. Non je ne voulais pas parraitre pour une fille facile à avoir. Je n'étais pas comme ça même si je l'aimais..

Je peux vous dire qu'Emma était très gêné de ma présence et ce n'était pas vraiment mon but de la faire stresser comme je venais de le faire. Je me sentait coupable de la voir trembler comme ça. Je pose donc ma main droite sur son épaule afin de la détendre mais je ne savais pas si elle allait être encore plus stresser qu'en ce moment. Si l'on aurait été au tant de Poudlard, je me serais moquer d'elle ou je lui aurais fait un blague comme le faisait tout les Serpentard. Heureusement, maintenant je ressemblais plus à un Gryffondor qu'a autre chose si l'on voulais me répartir une nouvelle fois dans cette école magnifique.

Le barman arriva et il me fis sortir de mes pensées une nouvelle fois. Le regard de celui-ci s'attarda sur la poitrine d'Emma et je commençais à sortir ma baguette de ma veste avant de voir le barman baisser le regard. C'était Emma qui lui a fait peur en lui adressant un regard froid. Pourquoi voulais-je sortir ma baguette? Je commençais déjà à être jaloux alors que je ne suis toujours pas avec elle. Je le voulais pourtant mais j'attendais le moment propice pour lui avoué mes sentiments. Bon sang! Être capable d’attraper les mages noir s’avère être plus simple que de dire à une femme qu'on l'aime de tout son cœur.

C'est avec un grand plaisir que je vis Emma lever la tête vers moi et elle me fixa avec ses yeux gris d'une telle beauté que je ne su quoi faire en l'espace d'une seconde. Je fus totalement hypnotisé par les yeux d'Emma à telle point que je fus heureux de les avoir croisé quelques instant puisqu'elle baissa la tête à nouveau. Moi ce que je regarde en priorité chez une femme ce sont les yeux puis les lèvres et enfin le visage. Si les trois me plaise je suis comblé. Bien entendu le physique joue un rôle important mais, je ne suis pas un gros porc qui ne pense qu'au sexe. Je ne fais pas partie des machos qui pense que la femme ne sers qu'a servir l'homme et à lui faire plaisir.. L'homme aussi peut faire des choses pour la femme qu'il aime et moi je suis près à tout pour elle.

Je vois très bien ce qu'Emma essaye de faire.. Elle ne veux pas passer pour une femme facile et je la comprends très bien mais, je ne veux pas passer à coté de la chance que j'ai de pouvoir être avec celle qui serait la femme de ma vie. Bien sur j'ai eu d'autre petite amie mais, jamais des relations sérieuse. Des coups sans lendemains étaient beaucoup mieux pour moi avant d'avoir cette sensation d'avoir trouver la femme idéal.

Je savais bien que je me suis incrusté et que je gênais les deux femmes. Emma était en stresse et sa sœur commençais à s'ennuyer un peu.. C'est avec un soupir qui en dit long que je bus mon verre d'un trait et que je déposer l'argent sur le comptoir pour le barman. Je lui dit de garder la monnaie et je descendis de ma chaise avant de dire..

- Bon! Je suis désolé de vous avoir déranger les filles. A une Prochaine peu être..

Il était là, à quelques centimètres de moi et je gachais ce moment en flippant. William pouvait bien voir ma gène, il me connaissait très bien. Il savait aussi que je ne stressais pas pour rien. Oui, il devait se douter que mes sentiments étaient forts pour que je réagisse comme ça. Il se leva, nous salua et partit. J'étais bouche bée et tellement déçue de moi. Ma soeur me jetta un regard interrogateur. J'avais gaffé sans même rien dire. Forte. Elle me dit alors de faire quelque chose et de ne pas laisser partir l'homme ma vie et qu'elle ne m'avait jamais, oh grand jamais vu dans cet état pour un homme. Elle partit. J'étais seule à cette table et mes regrets étaient très profonds. Mignon? Non ça ne l'était pas! C'était gamin tout simplement et je devais faire quelque chose. Je décroisa mes jambes et me leva. J'avais perdu William des yeux. Il y avait trop de monde. Le barman prit l'argent et je ne pris même pas la peine de lui sourire cette fois. Je tirais un peu sur ma robe qui avait trop tendance à remonter. Je sentais déjà ces regards qui se tournaient vers moi, vers mes jambes probablement. Mais je m'en fichais de ces regards, je cherchais celui de William et même si des hommes étaient charmants autour de moi, je ne les voyais pas.

Je le vis au loin, de l'autre côté de la pièce. Il partait. peut être avais-je gaché sa soirée avec mon comportement? Je pris ma pochette et marchais en direction de la porte. Je m'en foutais de la pluie qu'il y avait dehors. Je voulais le revoir et il me manquait déjà en quelque sorte. Je poussais cette porte et le froid me glaça. Il y avait du vent, la pluie était intense, la nuit été déjà tombée. Foutue chaussures! Pas pratique 15 centimètres pour courir après quelqu'un! Il ne marchait pas très vite, j'accélerais mes pas. Je pris son bras pour le retourner. J'étais trempée, j'avais froid mais j'étais avec lui et c'était tout ce qui comptait. Revoir son visage me procura tellement de bien, je me sentais en sécurité, c'était une sensation peut être stupide. Il avait tellement changé, il était devenu un homme, un auror.

Excuse moi , si j'étais bizarre tout à l'heure. Je voulais pas ..

Je regardais ses lèvres, j'avais tout simplement envie de l'embrasser et qu'il me serre dans ses bras. Mon coeur s'accelérait, mes mains tremblaient un peu plus chaque seconde. Je devais savoir si ces sentiments étaient réciproques. Je devais le savoir et maintenant. Attendre aurait tout simplement été une véritable torture. J'avais déjà trop attendu, tant d'années passées sans lui.. Peut être allait il me dire que ce n'était pas grave et qu'il devait partir? Peut-être allait-il me dire que j'étais vraiment trop bizarre comme femme? Je me posais tant de questions, moi qui étais tellement spontannée et franche avec les autres. Mais sa précense troublait tous mes gestes. Ma gorge se serrait, il fallait que je dise quelque chose, je ne devais pas le laisser partir. J'avais beoin de lui, il était une nécessité.

J'ai besoin de toi ..

Je pris sa main, et je n'en revenais pas. Ces paroles étaient-elles réellement sorties de ma bouche? Je redevenais moi même et c'est peut-être ça qu'il cherchait. Je ne pouvais plus revenir en arrière, j'avais fait le choix de tout lui dire, d'ouvrir mon coeur, mon coeur qui était si fermé et secret depuis tellement d'années.. Oui je devais l'ouvrir et je savais pertinement que c'était le moment ou jamais. Je caressais sa main avec mon pouce. La douceur de sa peau me rendait heureuse. J'avais tellement besoin de lui, je ne savais même pas pourquoi. Peut être parce qu'il m'avait tellement manqué que je ne voulais plus jamais être séparé de cet homme. je le fixais, droit dans les yeux. Ce regard qui me hantais depuis si longtemps, de puis des années. Je me plongeais dedans comme si j'avais vu l'impossible.

A ce moment là je peux vous jurer que j'avais mal au cœur de partir comme je venais de le faire. Je ne regarde pas derrière moi de peur qu'elle ne vienne pas et qu'elle discute de nouveau avec sa sœur comme si je n'étais pas venu.. Je marche tranquillement dans la foule et je pus atteindre la porte de sortie du chaudron baveur. Je l'ouvre doucement et j'avance un pas en avant pour me retrouver dans la rue. Il faisait plutôt froid même avec tout les vêtement que je portais et il y avait aussi la pluie qui tomber comme si on nous jeter des bassines d'eau sur la tête.

Une fois dehors, je pris la direction de mon habita en pensant toujours à elle. Je n'arriver pas à penser à autre chose, car je l'aimais au plus profond de mon être et même plus encore. Je ne vais pas vous cachez que lorsque j'ai décidé de quitter le comptoir, j'espérais voir une réaction chez Emma. Je pensais qu'elle m'aurait retenu pour que je reste avec elle mais, le destin en a voulu autrement jusqu'au moment où je sentis une main prendre mon et me retourner.

Lorsque je vis Emma en face de moi mes yeux se mirent à briller sous le choc. Je fus totalement surpris de voir la jeune femme et je lui fit un grand sourire. Elle me regarda et me dit qu'elle était désolé de son comportement bizarre qu'elle a eu lorsqu'elle était en plein stresse à cause de ma présence. Je ne l'avais jamais vu s’excuser et jamais devant un homme en plus. Je voulu lui dire qu'elle n'avait pas être désolé de ne pas avoir parler ou d'avoir effleurer mon regard. Je ne lui en voulais pas du tout. C'est alors qu'Emma me parla de nouveau en me disant qu'elle avait besoin de moi. Pas besoins d'aide comme lorsqu'on était à Poudlard lorsque j'aidais Emma à faire c'est devoirs ou encore jouer au Quidditch. Elle avait besoin de moi parce qu'elle m'aime..

Elle avait toujours sa main sur mon bras mais, elle pris la décision de me prendre la main tout en me caressant doucement. Je voyais bien dans son regard que nos sentiments étaient réciproque. Vous ne pouvais pas imaginer à quel point je suis heureux en cet instant. Je pris la décision de lui caressé le visage avec ma main gauche pour lui dire...

- Tu n'as pas à t'excuser Emma. Tu es tout à fait normal et tu n'es pas du tout bizarre.. Crois moi.. Moi aussi tu sais.. Moi aussi j'ai besoin de toi.. Parce que je t'aime..

Il posa sa main sur ma joue. Sa main portait encore la chaleur de l'auberge alors qu'il faisait très froid dehors. Je fermais les yeux, profitant de cet instant de pur bonheur. Je me sentais en sécurité avec lui, sécurité que je cherchais depuis cette nuit là. J'écoutais sa voix, il avait l'air hésitant puis il sortit ces mots. Mon coeur me faisait mal tellement il battait vite. Je rougissais et sentais cette chaleur m'envahir. Alors c'était réciproque? J'aurai voulu crier comme une hystérique, comme je l'aurai fait en temps normal mais ce n'était pas l'un de ces moments que je passais avec lui où nous rions pour rien, il m'avouait ses sentiments et je savais que pour un homme c'était plus dur que pour une femme. Je le trouvais très courageux de s'exprimer aussi directement.

Je souriais surement bettement mais j'étais heureuse tout simplement et ma peine de la veille. Je mis ma main sur la sienne, la douceur de sa peau me procurait énormément de bien. je pensais que le smots auraient été de trop, je fis un pas un avant. J'étais terrorisée. Ma main trembalit encore et je serrais la sienne pour éviter de trop paniquer. Oui j'avais déjà embrassé un homme mais ce n'était pas n'importe quel homme. J'attendais ce moment depuis des années et pas question de le gacher avec des maladresses de ma part.

Je m'approchais très doucement. Ma main droite monta de son torse à sa nuque. J'approchais mes lèvres des siennes très doucement. Oui je voulais que ce moment soit tout simplement magique et je savais pertinement qu'il allait l'être. Dix centimètres puis neuf, la distance qui séparait nos lèvres devenait de plus en plus fine. Je lui chuchota donc les mots qu'il attendait surement.

Je t'aime ..

Cinq centimètres, trois .. Ces centimièmes de secondes parraissaient durer toute une éternitée.. Je posais enfin mes lèvres sur les siennes. Plus aucun doute, je l'aimais. Je le sentais au plus profond de moi. J'approchais mon corps du sien. Je voulais que cet instant dure toute une éternité. Je ne voulais plus le quitter. Le baiser devenait de plus en plus intense. Je ne sentais même plus ce froid, cette pluie qui tombait depuis quelques minutes sur nous. Je ne sentais qu'une seule chose : le bonheur.

Je pus voir son magnifique sourire lorsque je lui dévoilé mes sentiments. Maintenant, j'allais enfin savoir si elle m'aimait aussi. Ça faisait longtemps que j’attendais ce moment et j'étais fier d'avoir dévoilé se que je ressentais pour elle. Je sentis la pression de sa main sur la mienne et je souris à mon tour, car elle devait être encore un peu en stresse après cette merveilleuse nouvelle. Je pus la voir me regarder et elle monta sa main avec un peu d’hésitation. Elle posa donc sa main droite sur mon torse et elle glissa légèrement pour se retrouver sur ma nuque. Le contacte de sa main avec ma nuque me fis comme un petit frisson qui me parcourra le dos de haut en bas. Je vis son visage se rapprocher du mien très lentement et je préférer cela à la rapidité. Je voulais que ce moment sois inoubliable pour elle tout comme pour moi et c'est pour cela que je fis aucun mouvement. Je ne voulais pas passer pour un homme qui n'attendais que ce moment même si cela faisait pas mal d'années que je l'attendais.

A quelques centimètres de mes lèvres, Emma prononça deux mots qui me rendirent très heureux. A ce moment là.. Je pouvais dire que j'étais l'homme le plus heureux et le plus chanceux du monde. C'est avec un large sourire que je pus lui répondre avec une voix très douce..

- Moi aussi.. Je t'aime..

Plus que deux ou trois centimètres entre elle et moi et nous allons pouvoir nous embrasser pour la première fois. Certes ce n'étais pas mon premier baiser mais, la femme qui se trouve devant moi n'est pas n'importe qui.. C'est la femme de ma vie. Voilà! Le moment que j'attendais fus enfin arrivé. Le baiser que nous venons de partager fus intense et très excitent. Elle rapprocha son corp sur le mien et je mis ma main gauche à l'arrière de sa tête et la main droite sur son dos. Le baiser fus de plus en plus intense et cela me plus vraiment.. Je fis une petite pause pour la regarder et je lui dit tout en lui caressant le visage tendrement..

- J'attendais ce moment depuis un bon bout de temps.. Je suis content de ce dénouement.

Je repris l'action précédente qui était d'embrasser Emma..

Mo coeur semblait vouloir s'expulser hors de ma poitrine. Oui j'étais enfin heureuse et le bonheur que je vivais à ce moment précis était bien plus grand que celui que j'avsi vécu auparavant. Mes yeux trahissaient cette envie de sourire, cette envie soudaine de vivre, cet espoir, l'espoir que la vie est belle et nous réserve de très belles surprises. Oui William était l'une de ces surprises, celle qui vous tombe dessus au moment où vous ne vous en apercevez même pas, comme une étoile filante. Elle vous émerveille les yeux mais semble si inaccessible. Oui mais vous faites ce voeu, celui dont vous ne croyiez plus sa réalisation, celui qui s'exause, celui qui vous poussera à recommence rà espérer.

Oui j'étais heureuse enfin. L'homme que j'aiamsi avait les mêmes sentiments, ces sentiments si forts, ceux qui étaient renfermés en moi depuis si longtemps.. Sa voix appaisait mes douleurs qui désormais étaient derrière moi. Je lui souriais avec toute la tendresse que je pouvais donner. Le deuxième baiser fut forcément moins intense que le premier mais je profitais de chaque seconde en sa compagnie.

Retournons boire un verre, la pluie c'est pas très agréable.

Oui, petit détail qui pouvait tout pourrir c'était bien cette pluie. Mes cheveux blonds étaient trempés. Je prenais sa main, m'éloignais de lui. Je faisais de grands pas pour vite nous mettre à l'abri. L'auberge était toujours aussi blindée. Pourquoi les gens avaient tant envie de sortir dans de tels moments? L'Organisation secrête pourrait très bien débarquer en pleine soirée et tuer tout le monde! Oui tout le monde avait l'air si irresponsable mais ils passaient tous une très bonne soirée et j'étais surement trop négative de réagir ainsi.

Je serrais un peu plus la main de William. Une table en fond de salle serait parfaite. peut-être que la table occupée par ma soeur et moi même était encore libre? Je m'avançais pour voir qu'elle était déjà prise. Petit énervement, je détestais être cette personne qui n'attendait qu'une chose c'était de voler la place à quelqu'un qui passait un bon moment. Je voyais des escaliers. Au pire, on pouvait s'installer sur une marche c'était toujours mieux que sous la pluie non? Je m'avançais , m'installa sur la deuxième marche. Je resserais mes jambes car j'étais tout de même en robe. Je souriais en observant les gens. Oui c'était mon passe temps favoris : regarder chacun de leur geste, leur regard, les gestes qui trahissaient des amours interdits. J'étais peut-être bizarre mais j'aimais ça. Je jettais un regard timide à William puis lui souris à nouveau.