Pour commencer la journée comme toutes les autres, je me suis réveillé aux alentours de sept heures du matin. Mes habitudes universitaires étaient encore présentes. C'était dur de dormir le matin alors que pendant les dix dernières années j'avais rarement eu ( a par les week-end et durant les vacances ) une grasse matinée en semaine. Etant d'une humeur ni d'une bonne ou mauvaise humeur je me suis levé de mon lit indifférent à mon environnement. Je vivais encore chez ma mère ( cherchant un appartement ) dans le centre de Londres. Le bruit régnait dans la rue à cause des récents évènements qui venaient de se produire en ville. Je parle de l'Organisation, des révoltes, ... Toutes ses choses la quoi. Après avoir pris mon petit déjeuner ( un bol de céréales et un verre de jus orange ), je me suis occupé de ma toilette. Une fois une bonne douche chaude prise ( le froid était présent en ce mois de mars ) j'ai soigneusement opté pour des vêtements de couleurs noires avec une écharpe grise. Tout étant chaud et confortable. N'ayant toujours pas d'emploi j'ai décidé aujourd'hui d'aller manifester au Ministère. Moi aussi j'ai le droit d'exprimer mon mécontentement même si je n'affectionne pas particulièrement le Ministère tout autant que l'Organisation qui pirate tout ce qu'elle peut ces derniers temps. J'ai donné un bref baisé à ma mère accompagnée d'un " Bonne journée ". J'ai enfilé mes gants, mon bonnet et j'ai pris la porte de la maison. Dix secondes plus tard je marchais dans la rue en direction du Ministère déterminé à mettre un peu de piment dans tout ça.

Dans la rue, l'insécurité régnait. On pouvait le sentir. Des affiches de l'Organisation étaient placardées de partout. Dans un sens j'étais d'accord avec eux. Je savais que d'un côté ou de l'autre quelque chose n'allait pas. Mais je pensais plus du côté du Ministère que celui de Organisation. Alors que je marchais tranquillement, un frisson a envahi mon corps d'un coup. Le froid était plus intense que je ne pensais. " J'aurais dû prendre un manteau plus chaud " me suis-je dis. Les commerces que je voyais étaient pour la majorité fermée. Ce qui ne m'a pas remonté le moral pas pour ouvrir mon propre magasin. Sois un où je vendrais des livres, sois un où j'enquêterais pour de l'argent. Je ne savais pas trop encore. Puis je ne voulais pas me casser la gueule comme tous ceux que je voyais autour de moi. En plus avec la crise économique qui fait des ravages ( si seulement le Ministère pouvait nous donner l'argent de ce coffre plein à craquer ! ). Alors que je pensais à tout est à rien ( pour changer ) je ne m'étais pas aperçu que j'étais arrivé au ministère. Enfin, par là où on rentrait pour que les Moldus ne comprennent pas que le monde Magique existe. Arrivé aux toilettes des hommes ( et oui c'est une des manières pour rentrer au Ministère ) j'ai passé la porte d'une cabine, mis les pieds dans le trou et tirée la chasse. J'ai tourné au rythme de la chasse et disparue ( Classe ! ). Après quelques secondes de flous j'ai jailli dans une cheminée accompagnait d'un feu de couleur vert très aveuglant. J'étais enfin au Ministère de la Magie. A présent, je cherchais l'Atrium. A la suite de plusieurs directions qui n'étaient pas les bonnes je l'ai enfin trouvé. Quand je suis entré, on aurait dit une manifestation de quartier ! Mais multiplié par dix ! Le bazar y régnait.

On pouvait voir des Sorciers de tous les âges, toutes les nationalités ( Française, Anglaise, Russe, ... ) crier dans tout les sens en exigeant des réponses à leur question ou à leur requêtes ! Pire qu'à la bourse lors d'un craque boursier ( mauvaise comparaison désolé ). Voulant à tout prix obtenir des réponses et, manifesté un peu mes requêtes également, j'ai cherché quelques personnes que je connaissais. Mais allez-y vous trouver quelqu'un dans une foule qui ne cessent de hurler et de bouger dans un sens comme dans l'autre. Je ne savais pas pourquoi mais d'un coup j'ai senti que tout aller mal tourner dans pas très longtemps. Ne me demandez pas d'où vient cette sensation, car je ne serais vous répondre. Une espèce de chaleur m'a envahi d'un seul coup ! En même temps confiné dans une telle foule donnait très chaud ! Au bout de 10 minutes j'en ai eu vraiment marre de chercher. A tous les coups j'étais encore seul, comme toujours. J'ai alors décidé de me mettre dans un coin contre un mur et écouter toutes les réclamations en rigolant. Une fois bien installé j'ai réalisé qu'une jeune femme ( de mon âge ) avait elle aussi l'air d'attendre quelque chose comme moi. Dans un élan de sympathie j'ai parlé sans réfléchir comme d'habitude.

" - Salut ! Vous aussi vous venez pour manifester ou regarder ? "