ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
Dominus Tenebrae
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Posté Mar 28 Juin - 18:20.
panique au ministère
Disparition du Ministre.
Le Ministère a été attaqué, dérobé d'une prophétie. La deuxième tâche est terminée depuis peu. Les plus pressés sont déjà rentrez à Londres pour reprendre le travail. Avdotia, alertée par le départ soudain du Ministre, décide de se rendre au Ministère malgré le refus catégorique de Matvei. Découverte troublante, corps inconscients et lieux détruits. Proie d'une importante attaque, le Ministère est ravagé. Vous tentez de retrouver le Ministre, en vain. Avdotia, Vera, vous vous croyez seules dans cet endroit, mais n'entendez-vous pas les bruits de batailles qui se déroulent toujours, au fin fond du Ministère ? Il est vrai. Vous êtes seules à cet étage, mais pour combien de temps ?
Avdotia postera en premier. Dominus interviendra quand il le jugera nécessaire pour relancer le RP, en attendant restez sur vos gardes en attendant la participation de membres de l'organisation.
Dernière édition par Dominus Tenebrae le Mer 29 Juin - 0:37, édité 1 fois
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Posté Mar 28 Juin - 23:56.
« Toi, tu rrrestes ici. Si je te vois au Ministèrrre, je t'arrrache la tête. »
C'était sur ces mots que Matvei avait quitté avec précipitation la table puis la salle puis Dürmstrang. Je m'étais levée et serais partie à sa suite s'il ne m'avait pas menacée de mort. Je n'aimais pas désobéir à Matvei, mais le lion qui était venu rugir à mon frère de cœur de rappliquer dare-dare en Angleterre ne m'inspirait pas confiance. Oh, c'était Foreston qui l'avait envoyé, donc ça n'était pas un ennemi. Mais ça voulait dire que ça chauffait là-bas. J'étais retombée assise sur ma chaise alors qu'il m'ordonnait de ne pas bouger. Mais deux minutes après son départ, je commençais à me dire que la meilleure façon de protéger Matioucha était de me bouger et de le protéger moi-même. On ne pouvait décidément pas faire confiance à ses gardes du corps et les Aurors chargés de sa sécurité, ils étaient déjà infoutus de le retrouver dans Dürmstrang. Ma décision avait été prise, je m'étais maudite de ne pas être partie avec lui. J'aurais dû lui tenir tête, maintenant je craignais le pire. J'avais toujours la baguette de Werner (oui, je ne lui avais en fait pas rendue, et Merlin savait qu'elle me serait utile, même si elle était capricieuse) dans ma poche et je comptais bien m'en servir. Surtout que je savais pertinemment que j'allais au devant d'un nid d'emmerdes. Mes pas suivaient ceux de mon meilleur ami et j'arrivais dans la salle des Portoloins. J'aurais dû être capable de transplaner là-bas, mais vu que ça n'était pas ma baguette habituelle, je préférais ne pas tenter le diable, ça aurait été dommage que je sois divisée en quinze morceaux à cause d'un emprunt de baguette. Le Portoloin était la meilleure solution et alors que j'en saisissais un, je disparaissais de Dürmstrang pour apparaître, cinq secondes plus tard, avec une envie de vomir sans doute déclenchée par l'inquiétude qui m'avait envahie, devant la fontaine du Ministère de la Magie. La vision d'horreur me pétrifia sur place, j'en lâchais l'objet transporteur et commençais à chercher du regard, paniquée, la tignasse blonde de mon Ministre préféré. Merlin, Matioucha, où étais-tu ?
Baguette en main, je commençais à avancer entre les corps inertes -sans doute inconscients, je ne m'attardais pas pour m'en assurer, j'avais autre chose à faire croyez-moi. Ici et là des visages entr'aperçus quand j'accompagnais Matvei aux réceptions du Ministère, des Aurors surtout. La situation n'aurait pas été aussi catastrophique, j'aurais redouté une attaque par la Mafia… Mais ça n'était nullement leur genre, et Macha aurait été prévenue. Donc non, ça n'était pas eux. Mais alors, ça voulait dire que la mystérieuse Organisation était dans le— La sensation d'être observée et je faisais d'un coup volte-face, baguette pointée vers mon potentiel assaillant. Je restais immobile en dévisageant Vera, ma patronne de la Gazette. Que faisait-elle ici ? Était-ce vraiment elle ? L'usage du Polynectar n'était pas impossible et… Non. Doute si tu peux, quand tu le peux, mais là n'était pas le bon moment pour douter des identités des personnes —quoique. D'une question unique je m'assurais que j'étais bien en présence de ma supérieure :
« Кто унаследовал шкафа метлу? » « Qui a hérité du placard à balais ? »
Oui, du russe. Pas tout le monde parlait le russe, ça m'assurait déjà en partie que c'était bien à Vera que je m'adressais. Elle comprendrait que je l'interrogeais sur celui qui avait pour bureau le placard à balais des locaux de la Gazette. La réponse positive ayant été donnée, j'abaissais ma baguette -enfin, celle dudit héritier du placard à balais. Ah, Merlin, Werner allait me tuer pour lui avoir dérobé sa baguette plus longtemps que prévu. Mais en même temps, cet idiot n'aurait pas du me balancer dans le Lac de Dürmstrang. À cause de lui, ma précieuse baguette reposait au fond du lac, avec le poulpe et d'autres créatures moins sympathiques. Ce qui lui avait valu un dérobage de baguette en règle et … Bah, disons simplement qu'il ferait mieux de ne pas venir là où il y avait du grabuge puisque sa baguette était en ma possession.
« Видели ли вы Матвей? Вы давно здесь? » « As-tu vu Matvei ? Es-tu là depuis longtemps ? »
Moi, paniquée ? Le seul homme que j'avais juré de protéger semblait ne pas être dans l'Atrium et son absence confirmait mes pires craintes. Par les couilles de Grindelwald, si la disparition du Ministre de la Magie allait provoquer un remous massif dans le Monde Sorcier, je savais que si je ne retrouvais pas Matvei je n'en finirais pas de tomber de sous-sol en sous-sol. Je finissais par lui demander, cette fois en Anglais, la langue honnie :
« What the FUCK happened here ? » « Putain de merde, qu'est-ce qu'il s'est passé ici ? »
Oui, quand j'étais paniquée, j'étais vulgaire. Chose normale. J'essayais de me calmer, baguette toujours en main. Normalement, nous étions seuls, mais mes années passées à servir la Mafia sous une fausse identité et un paquet de Polynectar m'avaient appris à ne jamais me fier aux apparences. Cet endroit puait la mort et la merde. Les bruits lointains des sorts qui ébranlaient les murs ne se rapprochaient pas, ne s'éloignaient pas non plus : trame de fond sonore, en somme. Il fallait espérer que la baguette de Werner ne me lâcherait pas.
Vera E. Adamovitch
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Posté Lun 4 Juil - 2:08.
« Кто унаследовал шкафа метлу? » « qui a hérité du placard à balais ? » « Werner, кто же еще? » « Werner, qui d'autre ? »
Encore étourdie par le chaos qui règnait dans les environs, Vera semblait un peu perdue. Il y a deux heures encore, jamais elle n'aurait imaginé une chose pareille se produire. Dès la fin de la seconde tâche et la victoire de Kurt qui l'avait fais rosir de plaisir elle était rentrée en toute hâte à Londres afin de boucler le dernier numéro de la Gazette. Ils devaient être les premiers à rapporter cette tâche sans incidents.
***
Confortablement installée devant son bureau, elle dictait à sa plume à papotte son article les yeux fermés, épuisée par ses voyages incessants. Bercée par la musique classique qui comblait le silence elle était détendue, presque souriante. Seulement, avant même d'avoir pu boire une gorgée de son café, le patronus de l'un de ses informateurs du ministère était apparu :
« Il faut que vous veniez le plus vite possible, le ministère se fait attaquer ! »
L'adrénaline s'empara du corps de la rédactrice en chef de la Gazette, au delà du scoop qu'elle pourrait obtenir elle désirait surtout mettre la râclée à cette bande de petits prétentieux qui ne cessait de créer des problèmes partout où ils allaient. Attrapant sa baguette magique, Vera transplana dans une ruelle non loin du ministère. Une lueur de défi et d'excitation brillait dans ses yeux, si personne à Londres ne l'avait jamais vu combattre, l'ancienne mokop était pourtant l'une des meilleures sorcières de sa génération. Elle était bien décidée à arrêter deux trois membres de l'Organisation et à soutenir Matvei dans son combat pour sortir le pays de la crise. Un bref sourire traversa son visage quand elle pensa que des russes combattaient pour le Royaume-Uni. D'un pas rapide, la brune pénétra prudemment dans le ministère. Des corps inertes jonchaient le sol. Vivants ou non elle n'avait pas le temps de vérifier, un simple patronus pour St-Mangouste suffirait.
« Blessés au ministère, besoin d'aide d'urgence. »
Continuant son périple dans les couloirs sombres, elle ne cessait de jeter des coups d'oeils derrière elle, ça serait tellement bête de se faire pétrifier par surprise. Soudain, une silhouette bien connue se dressa devant elle, Avdotia. Que faisait-elle ici ? Matvei ne s'était quand même pas jeté dans la gueule du loup, si ? Il n'était pas aussi stupide que ça quand même ! Alors qu'elle tentait une approche en douceur, Avdo' se retourna rapidement, la baguette de Werner en main. Surprise, Vera s'arrêta net.
« Кто унаследовал шкафа метлу? » « qui a hérité du placard à balais ? » « Werner, кто же еще? » « Werner, qui d'autre ? » « Видели ли вы Матвей? Вы давно здесь? » « As-tu vu Matvei ? Es-tu là depuis longtemps ? » « Я пересек кто-нибудь, я только что попал сюда. Не говорите мне, что он пришел сюда один? » « je n'ai vu personne, je viens d'arriver. Ne me dis pas qu'il est venu ici tout seul ? » « What the FUCK happened here ? » « Putain de merde, qu'est-ce qu'il s'est passé ici ? » « Успокойтесь, мы найдем его. » « Calme-toi, nous allons le retrouver. »
Vera avait décidé de parler russe pour protéger leurs discussions. On était jamais trop prudents. Ainsi, Matvei était ici, en danger. Il fallait le retrouver. Les deux jeunes femmes étaient liées à présent, le ministre de la magie était leur ami et elles avaient jurées de le protéger quoiqu'il arrive. S'il lui arrivait quelque chose ici au ministère ni l'une, ni l'autre ne pourrait se le pardonner.
« Я пойду с тобой, может быть и речи, чтобы оставить вас в покое, когда у вас нет волшебной палочки. » « Je vais rester avec toi, pas question de te laisser seule alors que ce n'est pas ta baguette. »
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Posté Lun 4 Juil - 7:01.
Quelle partie de plaisir que cette attaque du Ministère, quel divertissement ! Les membres de l'Organisation n'avaient de cesse dans leur capture des différents travailleurs ministériels, dans la destruction des murs et bureaux, dans leur façon d'accrocher des banderoles aux affirmations impies, hérétiques, douloureuses pour ce Ministère qu'ils avaient envahit avec une facilité déconcertante. Un proverbe dit : « Quand les chats ne sont pas là, les souris dansent », et quelles souris ! Quelles souris étaient actuellement en train de saccager ce fleuron de Londres ! 19.A2M.3 était de ceux qui étaient en train d'accrocher différente banderoles sur les murs, sa baguette hissant lesdites banderoles tout en haut des murs pour ensuite les coller avec précaution. Un sortilège de Glue Perpétuelle plus tard et le tour était joué. Une lueur de satisfaction dans les yeux soigneusement cachés aux regards, un sourire. La suite des évènements allait toutefois changer le cours de la mission de 19.A2M.3 dans les entrailles dédalesques du Ministère. Ce département étant fin terminé, détruit et saccagé, les membres changèrent d'endroit. Subrepticement, le membre au masque du Plague Doctor se plaça aux côtés d'un de ses collègues, sans le regarder, désireux de ne pas se perdre dans tous ces corridors impressionnants. 19.A2M.3 était déjà venu dans cet impressionnant bâtiment, bâtiment qui n'avait plus rien de sa prestance en ce jour d'aujourd'hui, mais n'avait jamais osé s'enfoncer jusque dans les profondeurs de ses corridors.
À la croisée de deux chemins, des dialogues atteignirent l'oreille affûtée du membre. Un arrêt et la main gantée qui retient son camarade masqué par la manche, lui indiqua d'écouter de l'autre main. Oui, des dialogues. Clairement audibles. Dans un russe parfait, maîtrisé, naturel et fluide. Un russe que tout sorcier de ce monde magique avait pu entendre, surtout pendant la Deuxième Tâche... Sans attendre l'accord du membre empoigné par la manche, 19.A2M.3 se dirigea vers la source des voix, reconnaissant de plus en plus de quelles bouches celles-ci provenaient. Impétueux était ce membre, plus que d'autres et probablement moins que certains, mais assez pour partir devant la personne capable de sensiblement contrôler son caractère. Heureusement que c'était le bon membre qui avait été arrêté ; celui-ci était susceptible de suivre 19.A2M.3 dans ses idées. C'est le coin sombre d'un corridor qui lui permit de justesse de se cacher, l'œil rouge du Plague Doctor épiant les deux femmes brunes au loin, baguettes tendues devant elle. La sœur du Ministre. La rédactrice en chef de la Gazette du Sorcier. Deux femmes apparemment puissantes et, surtout, toutes deux proches du Ministre Sejdic. Un sourire malin sous l'étrange masque de cuir sombre, un coup d'œil au membre qui l'accompagnait, puis la silhouette toute de noir vêtue s'éloigna pour emprunter un nouveau corridor, parallèle à celui où le membre se tenait précédemment. Le pas était feutré, rapide, et jamais les voix ne s'éloignaient. Son point de vue précédent était plus risqué pour les attaques, plus exposé, il lui fallait donc une nouvelle façon de parvenir jusqu'aux deux femmes.
Nouveau corridor, nouveau point de vue. Plus d'ombre. La baguette se leva et, dans un murmure inaudible puisque protégé par ce masque inquiétant qui était le sien, un sortilège de Lance-flèche sortit de l'arme magique. Les projectiles se dirigèrent en sifflant sur les deux dames, destiné à les déstabiliser autant qu'à peut-être même les blesser. Les tuer ? 19.A2M.3, vouloir les tuer ? Non. Seulement les blesser pour déstabiliser ce Ministre auquel elles tenaient tant, pour atteindre ce qu'il avait de cher. De plus cher que son poste, son Ministère, lui-même peut-être. Ne disait-on pas que le Ministre n'avait de famille que celle qu'il s'était formé lui-même ? Le membre changea rapidement de côté de corridor, s'effaçant dans l'ombre pour mieux jeter un Stupéfix avant de tout simplement reculer d'un pas, deux pas, jetant un regard rouge et vide à son compère. La baguette était toujours levée, prête à l'attaque, et les pieds bien ancrés sur le sol, prêts à courir en cas de problèmes.
Dernière édition par 19.A2M.3 le Lun 4 Juil - 16:59, édité 1 fois
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Posté Lun 4 Juil - 10:56.
D'un geste mécanique, il acheva de placarder une banderole contre un des murs du Ministère. Il trouvait sa tâche ennuyeuse. Mais les ordres étaient les ordres. Si on lui avait ordonné de décorer de petits coeurs les salles du Ministère il l'aurait fait. Si on lui avait dit de voler une chose quelconque il l'aurait fait. Si jamais on lui avait demandé de tuer il l'aurait fait. En silence. Sans sourciller. Mais pour le moment son action devait se résumer à encadrer son groupe et saccager le Ministère. Ce à quoi certaines recrues prenaient grand plaisir. Bien, le travail était finis ici. D'une étincelle, par soucis de discrétion et pour conserver le si précieux silence qui s'était installé, il donna le signe du départ. Ils allaient trouver une autre salle où déposer leurs banderoles clamant la vérité vraie. Pointant du doigt les menteurs du gouvernement, et incitant à la rébellion. D'un mouvement ordonné ils se mirent en route. Ombres inquiétantes, identiques, qui heurtaient le silence avec les doux froissement de leur robe androgyne qui traînait par terre. Il était satisfait de l'image qu'ils renvoyaient. Disciplinés. Angoissant. Dangereux. Un sourire froid étira une fois de plus ses lèvres. Machinalement il se plaça à côté du nouveau membre arborant un membre de Plague Doctor. Cela avait un peu étonné 19.IKY.3 que les chefs tolèrent ce manquement à l'uniforme. Mais du moment que la nouvelle recrue se montre efficace...
Justement celle-ci lui attrapa la manche. Il s'arrêta attentif. Oui. Un russe rond, certainement issu d'une langue maternelle se faisait entendre dans un chuchotement parfaitement audible. Cela provenait d'un autre couloir. Bien, s'il s'agissait d'une bande de pleutres du Ministère trois ou quatre personnes devaient suffire les mettre hors d'état de nuire. Définitivement ou pas. Mais avant qu'il ait fait signe à des membres de confiance de le suivre, celui qui un instant plus tôt l'avait agripper, s'éloigna vivement en direction des voix. Seul. Il serra les mâchoires sous l'influence de l'exaspération. Il était sensé s'occuper de ce récemment entrés dans l'Organisation. Si ceux-ci ne respectait pas l'autorité il y allait avoir problème. En faisant aux autres le signe de continuer sans les attendre, il s'engouffra à la suite de l'impétueux tout en plaçant sa baguette dans une position de défense. Mieux valait prévenir que guérir. 19.IKY.3 du retenir une exclamation de ravissement en constatant à quelles proies ils avaient affaire. La rédactrice de la Gazette et la soeur du ministre en personnes! S'il avait pu il en aurait lâché un sifflement d'appréciation. Finalement la forte tête leur avait peut-être permis de tirer le gros lot. Après tout le monde magique, déjà fragile actuellement, pourrait se retrouver dans un chaos sans non s'il était privé de la principale source de média. Et le grrrrand Sejdic ne serait pas plus difficile à renverser qu'une feuille de papier si jamais sa soeur chérie... disparaissait.
Ce fut le premier maléfice lancé par ce hasardeux compagnon qui le ramena à l'instant présent. Il fallait qu'il reste concentré. Les jeunes femmes, même s'il savait qu'ils pouvaient les vaincre, n'étaient pas des adversaires à prendre à la légère. Prudence et maîtrise de soi étaient donc les mots clefs. Il tint fermement sa baguette, visa l'écrivaillonne de pacotille et... Ce fut à sa droite qu'un sortilège de Lance-flèche fusa. Il se retourna vivement vers son compagnon, qui enchaîna avec un Stupefix. 19.IKY.3 le suivit dans ses déplacements. Après tout il était sensé faire en sorte que tous les membres de son groupe s'en sorte. Autant mettre toutes les chances de son côté. Sans vraiment laisser le temps aux deux jeunes femmes de reprendre leurs esprit 19.IKY.3 lança enfin un sortilège informulé de Ligature. Immobiles celles-ci seraient à leur merci. Encore fallait-il arriver à les atteindre bien évidemment. 19.IKY.3 se prépara à utiliser le charme du bouclier en vue d'une éventuelle riposte de leurs adversaires. Le Plague Doctor avait l'air bien trop empressé de lancer des sorts offensifs pour se préoccuper de leur sécurité. Il trouvait soudainement que leur mission n'était plus du tout ennuyeuse. 19.IKY.3 eut un grand sourire qui se dessina sur ses lèvres. Glacial. A l'identique du masque de Guy Fawkes qui portait une éternelle expression de jubilation malsaine peinte sur son visage. Il était heureux.
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Posté Mer 6 Juil - 14:26.
Les réponses en russe et l'insistance de Vera -insistance cependant masquée, vous remarquerez- pour qu'on poursuive notre discussion en russe me fit sourire doucement. Mon exclamation en anglais n'aurait pas dû être. Je ne savais même pas pourquoi j'étais passée en Anglais. Sans doute parce que la panique me faisait perdre les pédales. Vera avait compris mon état et voilà qu'elle m'avait intimé de me calmer. Oui. Il fallait qu'on le retrouve, par Grindelwald. Il le fallait. Nous étions toutes les deux sur nos gardes, soudées dans notre malheur. Nous ne savions pas si Matvei était encore en vie, nous ne savions pas où il était, nous étions simplement sûres d'une chose : nous étions en terrain dangereux, les ennemis n'étaient sans doute pas loin, l'unité nous permettrait de vaincre ceux qui avaient eu la sale idée de venir tout détruire au Ministère. L'unité, et la formation que nous avions reçue à Dürmstrang.
« Я пойду с тобой, может быть и речи, чтобы оставить вас в покое, когда у вас нет волшебной палочки. » « Je vais rester avec toi, pas question de te laisser seule alors que ce n'est pas ta baguette. »
Je hochais la tête. Décidément, le russe nous sauverait sans doute la vie : plus longtemps les gens ignoreraient que la baguette que je tenais n'était pas la mienne, mieux nous irions.
« Я украла ее у Вернера. Она должна подчиняться мне. » « Je l'ai volée à Werner. Elle devrait m'obéir. »
Notez le conditionnel. Non, je n'en étais pas sûre du tout, mais je croisais les doigts. Elle marcherait, parce qu'il fallait qu'elle se plie à tous mes désirs. Ne restait plus qu'à espérer qu'elle supporterait les sorts que j'aurais à lancer. Je venais de finir de tenter de rassurer Vera que l'occasion se présenta pour que je prouve mes dires. Dans cet espace dévasté où régnait un silence de mort un sifflement se rapprochant me fit tourner la tête et mes réflexes (toujours très bons, grâce aux entraînements que m'avaient fait subir la Mafia sorcière) montrèrent leur efficacité. Un sortilège de protection informulé et les flèches dévièrent contre le bouclier de magie pure, pour aller s'écraser sur les murs de l'immense hall.
« У нас есть компания. » « Nous avons de la compagnie. »
Commentais-je simplement sans perdre de temps à regarder Vera. Le regard vif, la prunelle aiguisée, je tentais de voir d'où avait pu provenir le sort lancé par un pleutre caché dans l'ombre. C'était ça les membres de l'Organisation ? Pas foutu de se battre sans être à couvert ? Un éclair rouge vint bientôt, et je laissais Vera le parer alors que je lançais un sort offensif dans la direction d'où venait le stupéfix. Un sort d'explosion fusa vers le couloir d'où venait le stupéfix, éclairant de façon éphémère les alentours de sa trajectoire. Je n'eûs cependant pas le temps de voir s'il réussissait car il me fallut faire un écart (un bond, en somme) pour éviter le sortilège qui fonçait vers moi, sans que je sache ce que c'était. Pas le temps pour le parer, autant l'éviter le mieux possible. Je reprenais mon souffle, la baguette de Werner toujours dans la main, et qui m'obéissait plutôt bien. Cette baguette avait dû comprendre qu'il était hors de question qu'elle me fasse un sale coup. J'étais persuadée que notre (nos ?) assaillant(s) étai(en)t encore là. Et vu que je n'avais jamais tourné le dos à un duel (Matvei pourrait confirmer lorsqu'il serait là) je n'allais pas transplaner sitôt qu'on avait un petit répit. Un coup d'œil entendu à Vera et, tout en scrutant de nouveau l'obscurité dans laquelle se cachai(en)t le(s) membre(s) de l'Organisation, je lançais en Anglais -langue toujours aussi honnie :
« Why don't you come in the light, Squib-suckers ? Too afraid we might defeat you ? » « Pourquoi ne venez-vous pas à la lumière, bande de brêles Cracmoles ? Trop peur qu'on vous batte ? »
Quoi ? La provocation n'était pas toujours la meilleure idée du monde, certes. Mais que voulez-vous, j'étais agacée et je savais que me battre me permettrait de ne plus trop penser à Matioucha pour le temps que ça durerait. L'adrénaline pulsait dans mes veines, je souriais d'aise. Vraiment, oui, cette situation me réjouissait plus que jamais. J'étais presque ravie qu'on nous ait attaquées. Puis, plus bas, j'intimais à Vera dans un russe inaudible par quelqu'un d'autre qu'elle :
« Хотите пари, что те магглы сосать темных искусств? » « On parie que ces Moldus ne savent pas faire de Magie Noire ? »
Ils étaient fous, tous : se réjouir à l'approche d'un échange de sorts, alors que la douleur ou la mort les guettent, il fallait être fous, non ? Avdotia était confiante. Elles y arriveraient, par les barbes de Merlin, Grindelwald et Dumbledore réunis. Et pourtant, moi, narratrice, je tremble à la crainte des événements à venir.
Dominus Tenebrae
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Posté Jeu 14 Juil - 17:57.
précisions
duels à plusieurs
Par mesure de commodité dans ce duel à plusieurs, les règles de déroulement de duels ne s'appliqueront pas dans ce RP. Vous bénéficiez donc d'une certaine liberté dans le choix de vos sortilèges. Veillez néanmoins à prendre en compte le caractère et les aptitudes de votre personnage. Ne jouez pas les super-héros, et n'hésitez pas à vous envoyer des MP's pour vous concerter.
