Londres. Une pluie démentielle. Le froid. Au milieu de cette masse triste de personne vêtue en noir, une tête blonde. Charline allait au ministère. Le froid ne semblait pas la dérangeait, elle portait un slim, un haut à manche longue sous son perfecto… a ses pied des bottes cavalières. Pas de parapluie. En faite, quand elle était sortie… il ne pleuvait pas, et l’air chargé d’humidité ne l’avait pas plus alertée. Dans le fond elle aime la pluie, alors pourquoi se couvrir ?
Elle alla dans les toilettes pour faire la queue, voyant tout les membres du ministère. Après tout, elle y était venue bien assez souvent pour ne plus prendre l’habituelle entré des visiteurs. Comme si le ministère pouvait contrôler quoi que se soit. Que pensait-elle de tout ça notre Charline ? Elle était des plus sceptiques, le ministère a déjà été corrompu par le passé, mais elle doutait fortement que détruire des vies ou des monuments fussent une meilleure démarche. Cette organisation mettait un désordre fou et elle s’était promise à elle et Sarella d’enquêter. Charline et ses enquêtes. De nombreux allé retour à l’hôpital, des risques parfois énorme. Et pourtant c’était comme si elle s’en moquait. Elle avait de sérieux problème cardiaque, mais pour rien au monde elle ne changerait sa vie. Par fois elle se demandait la signification de tout ça, si la vie avait un sens vraiment profond, une raison d’être qui valait plus qu’une autre. Dans le fond elle ne vivait pas vraiment, il s’agissait d’avantage de survit. Oui, comme elle le disait « un pied devant l’autre » ce n’est pas tant qu’on avance, on s’efforce pour une cause obscure qui nous force à préserver un minima la vie offerte a se bouger un peu, a faire le pas qui nous conduit au jour suivant.
Son tour vint. Elle entra dans les toilette, mit ses deux pied dans la cuvette et tira la chasse. Elle se sentit aspirer. Pas vraiment agréable mais tout de même marrant. Isaac. Son parrain. Devait-elle dire qu’elle l’adorait ? Non… tout le monde pouvait le voir. Elle le trouvait beau, formidable, génial. Bref pas un dieu vivant mais presque. Depuis son enfance, elle se rappelait qu’elle aimait être avec lui. Il savait tout d’elle, de celle qu’elle est réellement. Vingt ans les séparent, mais ça n’entrave pas leur bonne entente. Elle ne pouvait pas compter sur son père qui n’a jamais su l’aimer correctement, son père qui aurait voulu un fils et qui fut toujours maladroit avec elle. Alors qu’avec Isaac, tout semblait plus simple. Elle adorait son sourire, et elle se désolé de le voir célibataire. Un homme comme lui… comment elles peuvent lui résister ? Elle aurait eut quinze ans de plus et ne l’aurait pas vu avec un slip sur le tête quand il voulait la faire rire quand elle avait genre deux ans… sans doute qu’elle aurait tenter sa chance ahah. Et elle ? Bon elle avait eut Tristan qui eut le mauvais gout de mourir l’année dernière… et maintenant il y avait Adrian et… elle n’était pas sortie des emmerdes. Dire ou ne pas dire qu’elle est enceinte ? Telle est la question… un humour Shakespearien pour une situation cocasse… sachant que tant qu’elle n’est pas opérée du cœur… toute grossesse serait suicidaire ahah. Bref… Le département des animaux magique… Ah oui c’est par-là !
Elle trouva facilement le bureau du directeur. Elle frappa même pas à la porte, l’ouvrit en brandissant une bouteille de Vodka Beluga et Hurla :

« Surpriiiiiiiiise ! »

Ni une… ni deux, la jeune fille spontanée ressortie en elle. Avec Isaac… elle était elle-même. Elle se jette sur lui et lui fit un gros câlin. Et c’est à son aise qu’elle posa ses fesses sur son bureau en veillant à ne pas s’assoir sur des papiers. Avec ses dent elle dé bouchonna la bouteille… merde… elle n’est pas censée boire de l’alcool… chiote. Bon… elle avait toujours du coca cola dans son sac… Elle servit Isaac et prit son coca au goulot.

« Alors ? Tu vas bien ? Ca fait longtemps hein ? t’as vu je suis à nouveau blonde !!! Après tout c’est ma couleur naturelle mais tu le sais déjà…. »

Un haut débit de parole… Bon elle n’allait pas lui mentir… juste en pas lui dire… c’est différent non ? Elle ne voulait pas qu’il s’inquiète pour elle. Elle était forte… plus fort qu’on ne le croyait.