J’avais rarement - pour ne pas dire jamais - vu ça. Tout, ou presque, était détruit. Les ampoules grésillaient et semblaient menacer de lâcher à tout moment. La terreur était palpable, chacun paraissait sur le point de craquer. Une homme était arrivé au même moment; quelqu'un du Ministère si ma mémoire était bonne. A sa venue, d'autres personnes avait l'air de l'avoir reconnu, et c'est avec satisfaction que je retrouvai son nom. Nathanael s’était détaché de moi pour venir en aide à une personne âgée, qui paniquait sous le nombre de blessures qu’elle avait, tandis que moi, j’avais entendu un enfant pleurer, et j’avais accouru.

Nous avions beau tenter d’aider au mieux, nous n’avons pas vu arriver cet homme. Lorsque nous nous sommes redressés il était déjà là, presque au milieu de la tente. Il s’est arrêté et plus personne n’osa faire de bruit. Puis tout éclata, les cris, les gestes ; l’épouvante avait pris possession de l’endroit. J’ai couru jusqu’à un pan de la tente, rassemblant les gens, baguette alerte, ne lâchant pas l’homme du regard – Je vis Nathanael en faire de même au pan opposé.

- Comment oses-tu te montrer en ce lieu ? M'entendis-je lui demander.

Il rit; ça ne fit que m'énerver davantage.

- On se tutoie ?
- Vu le niveau extrêmement bas de respect que j'ai à ton égard, je ne vois pas pourquoi il en serait autrement.

Il leva lentement sa baguette.

- Tu tiens vraiment à faire encore plus dégâts ici ?

Mais l'heure n'était plus à la discussion; il allait lancer son attaque. Ma baguette en l'air, prête à riposter, je tournai furtivement la tête vers Nathanael dans l'espoir de trouver dans son regard une réponse, une solution pour protéger toutes les pauvres personnes qui nous entouraient, déjà dans un sale état.

Logé au deuxième étage du ministère de la magie, un homme travaillait patiemment sur un bureau désorganisé où siégeait fièrement une pile de dossiers rassemblant à lui seul une bonne cinquantaine d'affaire en tout genre. Une fois de plus, la soirée de Nathan` allait virer dans un cauchemar dont le peuple anglais aura du mal à s'en remettre. Tandis qu'il rassemblait le plus d'informations possible sur une attaque isolée qui avait eu lieu le Nord de Londres, des notes de services affluaient de tout les coins. Des roses, des vertes, des violettes, toutes les couleurs y passaient, certaines avaient été soigneusement ensorcelé pour sentir la rose ou le muguet. Dans un bruit minime elles se croisaient, se recroisaient et finissaient la plupart du temps écrasées contre une lucarne fermée. Le peu d'attention qu'il portait à ces bouts de papiers ne le détachait pas de son travail déjà amplement entamé. Nate allait réussir à élucider ce dossier. Il en était sûr. La réponse à cette enquête allait cependant devoir attendre un autre jour, une chose plus importante mobilisait la quasi-totalité des effectifs du ministère et de ses différents bureaux. Ce qu'ignorait encore le policier. Dans un fracas monstre l'un des collègue d'Epstein pénétra dans la pièce le souffle court. Un trentenaire corpulent, une barbe de trois jours, les joues rougies par son trop plein d'émotions. Ce qui déplaisait le plus à Nathanael, c'était bien d'être déranger en plein travail. Le regard menaçant du fonctionnaire laissa son partenaire de marbre qui ne pu se retenir de grommeler un injure dans sa barbe. «Ep` bouge-toi tu auras plus à faire dehors que terré dans ce bureau...» Alors que son collaborateur tentait d'expliquer la situation à Nathan` une note de service en forme d'avion en papier percuta l'arrière de son crâne. L'écossais déplia la feuille et retint un juron. Ce n'était pas possible, pas aujourd'hui, pas ce jour-ci. «Par Merlin, tu n'aurais pas plus le dire plus tôt.» Nate arracha son imper` du porte manteau, empoigna sa baguette magique avant de prendre la poudre d'escampette et de rejoindre le lieu du sinistre. Celui où c'était sans doute rendu sa femme, il y avait de cela déjà quelques heures. Jamais le chemin vers les ascenseurs n'avait été aussi long. Les secondes défilaient et ressemblaient à des heures. La montée vers l'atrium semblait une éternité. La voix nonchalante bourdonnait sans cesse dans les tympans du tireur d'élite. Le cliquetis des portes coulissantes lui ouvrait la voie vers l'atrium. Enfin il allait pouvoir rejoindre les lieux du drame. Dans un crack désagréable, Nathanael s'éclipsait du grand Hall.

En moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, le fonctionnaire se retrouvait devant un scène d'épouvante, une chose aussi horrifiante que glaçante. L'Hôpital de Sainte-Mangouste était à terre, il s'était écroulé tel un château de carte. Sur place, les témoins et victimes s'affolaient, perdaient leurs repères. L'attentat qui venait de touché l'ensemble de structures avait fait énormément de victimes, du bobo bénin allant jusqu'aux plus terribles blessures. A ses côtés une jeune femme venait aussi d'arriver. Elle scrutait ce terrifiant décor. Au milieu de cette panique trônait un énorme chapiteau. Un endroit où Nate osait à peine pénétrer. Que trouverait-il derrière cette fine toile cirée ? Une seule chose le poussa à rentrer à l'intérieur. Il souhaitait absolument savoir si sa femme se trouvait parmi les victimes. si elle avait quitté prématurément le gala ou si elle était encore piégée sous les décombres. Une ombre obscurcissait la Lune, un nuage de fumée noir illuminait par ces cendres le paysage londonien. Les tripes bien accrochées Nathan` tira le voile blanc vers lui et par pure galanterie laissa la demoiselle lui passer devant. Une épaisse odeur s'introduisait déjà dans ses narines, une odeur de mort ni plus ni moins. L'intérieur du chapiteau était parfaitement organisé, les couchettes formaient des rangés serrées mais alignées. L'extérieur rappelait des scènes post-apocalyptique, les deux sorciers n'avaient encore rien vu du sinistre. Des dizaines voir des centaines ou pire encore des milliers de patients attendaient, dans la douleur, qu'on leur prodigue des soins. Dans cette agitation un enfant pleurait toutes les larmes de son corps. La jeune femme accouru vers lui et tentait non sans mal de le rassurer. A l'opposé, une dame d'un certain âge semblait totalement désorientée. Elle était au centre de ce qu'on aurait pu appelé la boucherie du gala de charité. D'un pas rapide et assurée, Nathanael posa sa main sur l'épaule de la vieille dame et l'aida à s'asseoir sur un lit. Dans un calme plat, le policier pensait les plais les plus bénignes. La pleine attention du garçon était affectée à ne pas faire plus de mal que de bien à cette femme. Un sourire rassurant, des paroles douces, une voix calme et basse, voilà comment il opérait pour ne pas l’inquiéter. Aucun mot n'évoquant la catastrophe, une ambiance sereine malgré ce qui venait de ce dérouler enveloppait l'ensemble des victimes. Cependant le pire était à venir. Parmi la horde d'employés du ministère expressément envoyé au centre ville du Londres Moldu, un homme , le visage intégralement dissimulé sous un masque se tenait dans l'immense tente. Que faisait-il là ? s'assurait-il que la sale besogne avait été parfaitement orchestrée ? En tout cas il ne faisait pas acte de présence pour proposer son aide. Nate agrippa le premier venu et lui donna ordre de s'occuper de sa "patiente".

L'arme magique du sorcier glissa de sa main à sa manche. La voix de celle avec qui il était arrivé brisa le silence de mort. Ses paroles se voulaient déjà violente. Ne fallait-il pas tout simplement parler calmement. Les premiers éclats traversaient l’hôpital de campagne. La peur omniprésente se concrétisait à l'apparition de cet individu. En aucun cas, le policier ne laisserait la situation s'envenimer. Il était certainement prêt à intervenir, mais en aucun cas il ne se permettrait de lancer le première sortilège quoi que l'envie ne lui manquait. Le regard de la jeune fille croisa le sien. Le fonctionnaire s'approchait lentement d'elle, à eux deux ils pouvaient le maitriser, même seul, Nathan`était en mesure d'envoyer cet être sans cœur dans l'une des plus fraiches cellule d'Azkaban. Il n'attendait qu'une chose, que la situation s'envenime à nouveau, qu'il en vienne aux mains. Certes Epstein était un peu nerveux, cependant il restait serein ne voulant engager le combat au milieu de cette boucherie. La baguette toujours aussi bien dissimulée, le sorcier croisa les bras sur son torse et toisa son potentiel adversaire. «Que nous vaut l'honneur de votre visite ?»

EDIT:

Il était tard, vraiment tard et les muscles de 19.S25.1 fatiguaient déjà des événements de la soirée. Au coin d'une rue, il s'était stoppé. Appuyé contre le mur 19.S25.1 regardait les gens accourir vers le lieu où l'on soignait les blessés, l'hôpital de l'hôpital. Voilà déjà un moment que c'était arrivé. Un moment que le lieu était devenu une scène d'horreur. 19.S25.1 ne se sentait pas totalement fier, il se l'avouait. Autant vous dire directement qu'il n'aurait pas souhaité se trouver ici. Trop d'odeur de mort, de larmes d'enfants. Lui même n'aurait pu supporter être dans cette situation. Des cris d'alerte continuaient, seuls quelques sauveteurs étaient encore là à déblayés. 19.S25.1 avait vu les premiers secouristes improvistes sauver une bonne dizaine de personne, des gens importants. 19.S25.1 fixait les allées et venues de sorciers s'improvisant médecins et eu un sourire nerveux. C'était bien sympa de regarder toute cette agitation mais il avait un travail. 19.S25.1 venait pour ça. Pas pour se satisfaire du désespoir sur les visages. Enfin, si, sur ceux des dirigeants ce serait réjouissant. Mais en se détachant du mur froid couvert par l'ombre d'un bâtiment, 19.S25.1 avait un autre but. Une mission qu'on lui avait confié. 19.S25.1 devait vite agir et surtout ne pas hésiter.

Il était là. Au milieu de centaines de blessés, des râles de douleur accompagnés de l'odeur de l’alcool qu'on pose sur une plaie sanguinolente. 19.S25.1 pouvait même voir les bandes imbibées de rouge qu'une femme allait jeter en courant, l'expression fatiguée et apeurée. Quand on le remarqua, c'est ce qui se produisit. Des cris. De la peur. 19.S25.1 avait déjà envie de les faire taire, il avait mal à la tête. En quelques secondes il remarqua des sorciers en forme et pourvus de tous leurs membres, envoyer le plus de malades loin de lui. Leur éviter des dommages. 19.S25.1 marcha tranquillement jusqu'au centre.
Une femme haussa la voix. Il la fixa et la détailla attentivement, ne voulant pas oublier cet élan de courage qu'il trouvait stupide et dangereux.

" On se tutoie ? (il mit ses mains dans ses poches, l'air décontracté) "

19.S25.1 n'avait pas vraiment le temps de se confronter à des obstacles. Il avait d'autres activités par la suite. Devait-il retourner annoncer la réussite de sa mission ou bien désirait-il juste retrouver ses enfants devant un âtre chaud ? En avait-il seulement ? Sa voix ne trahit rien. 19.S25.1 ne voulait pas perdre de temps. Elle lui répondit.
19.S25.1 en était amusé, un peu vexé mais ne jugea pas les idées d'une jeune fille importantes. Une simple étudiante. D'accord, 19.S25.1 avouait et ne ratait jamais l'occasion de faire remarquer qu'un adversaire peut parfois être inattendu, surprenant et redoutable, plus qu'on ne le pense. Mais 19.S25.1 se fichait bien par contre de la considération et le respect qu'on pouvait lui porter avec ce masque. Il sortit sa baguette.

Derrière lui, il sentit une autre présence, quelqu'un sur qui portait le regard de la jeune fille. En se retournant, 19.S25.1 se mordit un instant la lèvre puis ria. Il s'y était attendu à les voir par ici. Certainement étaient-ils les premiers à pouvoir vraiment encadrer la situation, vu que la plupart des dirigeants étaient soignés dans cet endroit et trop mal en point pour protéger les sorciers. 19.S25.1 était donc peu étonné de le voir déjà fin prêt. Il lui demande ce qu'il faisait là, avec une politesse dans sa voix qui sonnait faux. 19.S25.1 savait très bien qu'il n'attendait qu'une chose.

" Un brigadier de la police magique (il s'appuya sur un poteau près de lui). Ça n'aurait pas été aussi drôle sans vous. "

19.S25.1 ne voulait pas lancer la bataille. Il n'avait pas prévu d'en faire une, ce n'était pas le but et ce serait même mal apprécié. Autant par ses compagnons que par ses propres idées. 19.S25.1 n'aimait pas l'odeur du sang. Il aime lire l'inquiétude et amener des situations qui feront réfléchir le monde sorcier. C'était ainsi que l'Organisation fonctionnait. 19.S25.1 commença à étudier son adversaire. Il portait bien l'uniforme. Et semblait en forme. Ce sera un point auquel 19.S25.1 devra faire attention, ne pas s'emporter. Il savait rester réaliste dans ces moments. Si 19.S25.1 se croyait invincible il serait vaincu. Déjà durant l'attaque de Poudlard sa prudence ne fut pas suffisante face à l'effondrement d'une poutre brûlante. 19.S25.1 avait encore un peu mal à cette jambe.

" Je visite. (il leva la tête pour contempler faussement le plafond en toile) Et je cherche quelqu'un, inquiet pour sa survie. "

19.S25.1 gardait bien en main sa baguette, prêt à agir à la seconde près. Tout comme le brigadier. Ils étaient tous deux très bien entraînés. Qui sait, avaient-ils peut-être été formés ensemble ?
19.S25.1 scruta chaque visage de malades encore présents. On ne pouvait pas les évacuer, on ne pouvait pas les laisser mourir dehors et 19.S25.1 put alors chercher lentement ce pourquoi il était venu. Il ignorait dans quel état était celui qu'il cherchait. Il n'était déjà pas parmi les corps étendus et froid qui se trouvaient à deux mètres de lui. 19.S25.1 se disait que c'était déjà bien. Mais il sentait toujours la présence du Brigadier et se sentit un peu oppressé. Il avait du travail et 19.S25.1 sentait qu'il devrait régler rapidement ce soucis si il voulait vite terminer cette soirée agitée.

Spoiler:

Je sentais qu'il se passait quelque chose entre les deux hommes, et je ne comprenais pas tout. L'homme avait-il vraiment dit qu'il recherchait quelqu'un ? Je leur lançai des regards frénétiques.

- Pourquoi avoir participé a ce massacre sachant que des personnes chères à tes yeux pouvaient y être blessées ?

Ça n'avait pas de sens. Je l'observai avec insistance, mais il ne détournait pas les yeux. Aucun de nous n'avait l'intention de ciller, et j'avais beau paraître jeune, frêle, innocente, et tous les adjectifs dégradants qu'on pouvait m'attribuer, je savais ce que je voulais, et en aucun cas ça n'était de me soumettre à cet homme, d'accepter d'être plus faible que lui.

Je me reconcentrai sur l'homme. Sa baguette en main, il semblait prêt à tous les scénarios. Mais voulait-il provoquer ou seulement se défendre ? A quelques mètres de moi, Nathanael semblait le défier du regard à son tour. Je retournai donc vers les blessés près de moi et tachai d'appliquer des serviettes mouillées sur leurs plaies tout en ne quittant pas des yeux les deux hommes. L'enfant que j'avais secouru plus tôt se remis à pleurer; je me penchai vers lui.

- Chuut, je suis là, on va aller retrouver tes parents, mais pour le moment calme-toi... Tentais-je de chuchoter.

C'est alors que ça arriva. Une explosion brûla une partie du haut de tente, et les hurlements retentirent à nouveau. Que s'était-il passé pendant cet infime laps de temps où je ne les avais pas regardé ? Lequel avait lancé l'attaque le premier ? Je me retournai et vit un troisième homme. Un des blessés, debout, sa baguette à la main. Il n'avait pas l'air sûr de lui, mais le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il était en colère...

La réflexion de cette vermine mit Nathanael en rage, que voulait-il entendre par là. Sa présence allait-elle rendre la chose plus compliquée ? En tout cas, c'est ce que Nate pensait en vu de la fébrilité de la situation. Drôle ? Comme si l`on pouvait qualifier ce joyeux merdier de drôle ! Il ne manquait pas une occasion de ce taire celui-là. Et cette attitude si... décontractée. Il ne manquait pas de toupet de venir en ces lieux de sérénité et de repit, mais présenter un comportement j'en foutiste, inadmissible. On ne pouvait pas vouloir la mort des autres et être en paix avec soit-même, c'était impossible, à moins de n'avoir qu'un coeur creux et vide. Le regard avide de vengeance et l'air grave, Nate fixait toujours son rival dans l'attaque d'un moindre geste annonçant le début d'un combat. Alors comme ça, si ce vaurien était là, ce n'était que par pur courtoisie, pour... visiter. « Vous visitez, soit, en espérant que la déco` soit à votre goût. Un peu trop rougeoyant et blanc pour ma part, mais on s'y habitue très vite, vous verrez.. Et l'odeur n'est qu'un petit détail...» Ce membre de l'Organisation ne rendait que trop heureux toute l'assemblé, faire preuve d'autant d'humilité, geste bien trop noble. Et puis d'ailleurs qui était ce fameux "quelqu'un". Tout le monde cherchait une personne qui lui était chère de ce foutoir. Tout le monde sauf lui. En tout cas, si l'Organisation envoyait un homme pour mettre la main sur cet individu c'est qu'il devait se révéler être un obstacle pour ce groupe de planqué. Le garçon se racla la gorge avant de rajouter sur un ton ironique. «Si vous cherchez votre quelqu'un, je suis sur que vous trouverez votre bonheur parmi tout ces gens ! » Nathanael fit un demi-tour sur lui-même et de sa main il désigna toutes ces malheureuses âmes, victimes de l'explosion. La jeune femme cherchait du regard à se mettre au parfum. Il n'y avait pourtant rien à savoir de plus. Le fonctionnaire tentait tant bien que mal de se décontracter, de faire abstraction de cet énergumène mal sain. Une décontraction qui retombait bien vite lorsque Salyna remit le couvert . Que souhaitait-elle, qu'il dérape en ne faisant plus de blessés qu'il n'y en avait déjà. Ne leur apprenait-on pas à se taire en temps voulu. Ou étaient passées les bonnes manières. Dépitant. Le policier voulait contrôler la situation, mais comment le faire avec des empoté pareils et encore, il n'était pas au bout de ses surprises, ce n'était que le début. Tandis que Salyna retournait auprès de mioche dont elle s'occupait depuis son arrivé, Nate continuait de décrypter le comportement de l'ennemi, plus aucune parole, la respiration haletante des victimes allait bon train, les cris, les pleurs, tout était repartit de plus bel.

Alors que tout semblait se passer pour le mieux, la voix d'un homme perça. Ce n'était pas son homme, mais il ne fallut beaucoup de temps à Nathanael pour comprendre que l'on s'impatientait face à une présence de trop. Un des blessés se tenait debout, la baguette en main, résigner à en finir avec l'intrus. Ce que craignait le policier allait se dérouler, que l'on s'en prenne à son pseudo "protéger". Certes, Nate pouvait tout à fait comprendre que l'on veuille se venger, comme il voulait le faire, mais avant tout il souhaitait lui soutirer le maximum d'informations, en lui faisant cracher, tout d'abord en commençant par lui donner le nom de la personne pour qui il était venu. Le brigadier s'interposa donc entre le sort et le membre de l'Organisation. Sa baguette glissa furtivement entre ses doigts. Il la brandit et sans attendre. Protego Maxima. Le cri du policier raisonna dans ce silence. Son regard s'assombrissait et dévisageait l'auteur de cet acte. Son arme magique le désigna et de nouveau elle frappa. Expulso. Aguamenti. Un filet bleuté percuta le sommet de la tente et étouffa les flammes, laissant en guise de séquelle un large trace de suie. C'était le pompon, la cerise sur le gâteau. Vraiment, tous des incapable aveuglé par le désir de revanche. Pathétique et ça ne savait pas se contrôler. Le visage de Epstein épingla la première blouse blanche à passer par-là. «A l'avenir, tenez vos patients plus en retrait ! » Il laissa tomber la tension, reprit ses esprits et soupira pour marquer son agacement. Par la suite, il reporta sa pleine attention vers le visiteur. Certes il l'avait échapper belle, mais cela serait-il suffisant pour qu'à son tour leur hôte ne veuille en finir une bonne fois pour toute. Pour qu'il soit tranquille pour trouver ce qu'il était venu chercher. Nate l'espérait de tout son être. sinon ce calme apparent, ses efforts pour se contenir n'aurait servis à rien, face à un homme qui se foutait visiblement de tout. Des gouttelettes de sueur perlaient sur le front du garçon, témoignant de la vif tension qui régnait encore dans ce dôme.

Will avait assisté à l'événement de loin ; Ste-Mangouste est tombé sous les coups de l'Organisation. Et tout cela s'est passé durant le gala de charité de l'hôpital. Allistar l'avait envoyée en mission à quelques quartiers de là, non loin des événements. Et elle avait reçu un message par hibou de son mentor ; elle devait se rendre à Ste-Mangouste. Elle avait une autre mission à accomplir. Bien évidemment, elle alla suivre à la lettre les ordres qu'on lui avait soumis.
Elle se transplana jusqu'à l'hôpital et elle ne fut pas surprise l'état que se trouvait à présent le célèbre hôpital sorcier ; un vrai désastre. Le bâtiment n'était plus qu'un tas de pierres. Et on loin de là se trouvait une tente géante ; cela devait sûrement être le dispensaire qui recueillait les malades et les blessés. Mais Wilhelmina n'était pas là pour admirer le paysage ou prendre en pitié les victimes de cet attentat donné par l'Organisation. Elle était là pour une chose ; se ranger du côté des plus forts.

Elle observa toutefois une chose ; un certain nombre de valides sortirent en hâte de la tente géante. Cela voulait dire qu'il y avait un danger qui se trouvait dans un endroit supposé sauver des vies ? Que lui importait, elle se jeta dans la foule, qui quitta à toute vitesse l'endroit, pour entrer droit dans le danger.
A l'intérieur la tension était palpable ; tous les blessés et les aides-soignants encerclèrent deux individus ; un membre de la Brigade qu'elle avait déjà au Ministère de la Magie et un homme dont le visage était caché par un masque. La jeune femme se terra dans un coin pour se cacher aux yeux de tous ; il ne faillait pas que sa présence puisse éveiller un quelconque soupçon. Au loin, elle vit un blessé qui tremblait de peur. Un mauvais sourire se dessina sur le beau visage de Berkeley ; levant discrètement sa baguette en direction de sa cible qu'est ce blessé, elle souffla tout doucement ; Impero

Un jet de lumière le frappa le blessé qui tressaillit. De sa baguette, Will le mena de loin, toujours cachée, vers le centre du chapiteau ; tout ce qu'elle prévoyait de faire était de mettre un peu plus de tensions en l'obligeant un sort mineur pour provoquer une terreur au milieu des blessés. Un petit sort d'explosion rien de plus. Mais voilà, ce qu'elle n'avait pas prévu c'est qu'elle perde rapidement le contrôle de son pantin ; le blessé pointa sa baguette vers l'homme. « Merde ... » Souffla-t-elle. Mais le brigadier eut la bonne idée de contourner le sort d'explosion vers le haut de la tente qui se mit rapidement à brûler. Même si ce n'était pas prévu comme elle en avait décidé, ça avait fonctionné ; les personnes présentes se mirent à paniquer. Profitant de ce revirement, elle sortit de son ombre pour se placer non loin de la scène.

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