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Le problème avec la vie, c'est que l'on ne sait vraiment pas du tout ce qui se passe. | Vera & Ailish
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
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Message Posté Dim 25 Sep - 15:11.
Le problème avec la vie, c'est que l'on ne sait vraiment pas du tout ce qui se passe.




STATUT DU SUJET : privé
NOM DES PARTICIPANTS : Vera E. Adamovitch & Ailish K. O'Quinn
DATE : début du mois d'avril
HEURE : fin d'après midi
METEO : temps orageux
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : intrigue globale oo8 : puissance
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : intrigue oo7 : destruction, horreur et manipulation
INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : Non merci.

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Message Posté Dim 25 Sep - 16:16.
    Cette mission me tient beaucoup à cœur. Tellement, que je suis certaine que ce sera ma plus grande réussite. Mais je ne peux me lancer comme ça, la tête baissée, comme j’ai l’habitude de faire. Il me faudra peut-être des semaines, ou des mois avant d’enfin y arriver, je le sais bien. Mais j’y arriverai. Cette mission qui m’a été confiée il y a quelque temps déjà, il ne se passe pas un jour sans que j’agisse en conséquence. Récolte d’information, élaboration de mises en scènes ou encore passage à l’acte. Je suis déterminée. Peut-être est-ce la somme à la clé qui me motive, ou encore parce que je sais que cette mission pourrait me rendre plus importante. En fait, j’ignore l’origine de cette motivation, mais je sais que j’ai envie de mener ce devoir à bien. Et aujourd’hui encore, même si la pluie fait rage, je ferai tout pour persévérer encore un peu plus.

    Aujourd’hui, c’était mon jour de congé. Comme tout les dimanches, je ne pouvais pas me passer de l’ambiance qu’un bar ou un lieu dans le genre pouvait procurer. C’est vital pour moi, depuis maintenant douze ans, je me suis faite au brouhaha provoqué par tout ces clients, je me suis faite aussi à tout ces verres qui clinquent et aux bruit de comptoirs. Ma plus grande passion lors de mes jours de congés, c’est de me rendre au Chaudron Baveur, de m’assoir à une table isolée, commander un Whisky Pur Feu et d’observer les moindres faits et gestes de tout ces sorciers. Ils ont tous des choses à cacher mais leurs actes sont traitres et il est bien facile de deviner que l’un d’entre eux a appris que sa femme le trompait, et son voisin on devine aisément qu’il s’est fait battre en duel la veille au soir. Lui, au fond, c’est un alcoolique. Très peu sont capables de cacher leurs secrets. Un bar, c’est un lieu où vous n’êtes à l’abri de rien. C’est pour ça qu’aujourd’hui sera un jour qui n’échappera pas à la règle. J’irai au Chaudron Baveur vaquer à mes occupations les plus divertissantes. J’ignore encore ce qui m’attend. J’ignore encore qui sera ma victime. Peut-être une de mes cibles ? Je ne sais pas. Je sais simplement que le temps qu’il fait aujourd’hui est tout simplement parfait. La pluie si violente qui tombe sur moi, je suis trempée jusqu’aux os et j’aime ça. J’aime la sensation que ça procure. Je n’ai jamais compris pourquoi d’ailleurs. Enfin, ce n’est pas la première fois que je me rends au Chaudron Baveur dans un état pareil, et je sais ô combien le propriétaire déteste ça. Ca m’est égal, à vrai dire.

    Je posais un pied à l’intérieur de l’auberge et je sentit tout de suite le regard du patron se poser sur moi. Je le savais bien, mais je lui jetai un regard en retour lui faisant comprendre que ce n’était pas la peine de s’attarder sur ce problème. Comme à mon habitude j’allai me poser à une des tables les plus isolées avant de prendre ma commande. Je jetai un sort qui permit à mes vêtements de sécher instantanément. J’avais beau aimer l’eau sur mon corps, prendre un verre les vêtements mouillés n’était pas chose agréable. Soit, je regardais autour de moi et comme la tradition le voulait, je choisissais une cible. Quelqu’un qui allait devoir subir mon regard se poser sur lui. Quelqu’un qui allait ensuite soit s’énerver soit m’ignorer mais qui au final devrait supporter le fait que je vienne m’installer avec lui. Je ne savais pas sur qui jeter mon dévolu. Je commençais à en avoir par-dessus la tête de tout ces hommes en crise d’amour. Mais rapidement, je fus satisfaite. Mon choix était fait. Elle était là, elle. Vera Adamovitch. Elle était à cette table au centre de la pièce comme si Merlin m’avait fait un cadeau prématuré d’anniversaire. Non, vraiment, je ne pouvais rêver mieux.

    D’après Niels, elle était sortie récemment de l’hôpital. En effet, je n’étais pas seule sur cette mission, Eryn était bien plus engagée que moi sur cette mission, mais maintenant qu’elle a échoué, je crois que je peux reprendre le flambeau bien plus sérieusement. Après cet échec, il en a valu tout de même un séjour important pour Adamovitch. Je pense que je vais pouvoir en jouer sérieusement, j’ai bien compris que la fois où je l’avais ramenée chez moi, elle n’avait pas du tout eu confiance en moi. Malgré l’excuse du fait d’être envoyé par Niels, il y avait de quoi se méfier. A sa place, j’aurais agit de la même façon. Mais je crois que si je joue celle qui s’est inquiétée de son hospitalisation, je pourrai gagner des points et également sa confiance. Oui, ça me parait être un bon plan. J’aperçu ma commande arriver à ma table, une fois tout cela réglé, je n’avais plus qu’une idée en tête. Je me levai donc de ma place pour aller m’installer aux côtés de ma cible. Si elle me connaissait plus amplement, elle aurait tout de suite su que si j’agissais de la sorte avec elle, ce n’était que par pur intérêt. Mais malheureusement pour elle, elle ignore tout de ma personne. Elle a beau avoir passé la nuit chez moi, il est impossible qu’elle ait trouvé ne serait-ce qu’un dixième de mon passé. Chez moi, il n’y a rien, si ce n’est des vêtements. Tout ce qu’il y a de personnel, je l’ai laissé à l’hôtel O’Malley. Il n’y a que cet endroit qui est sûr. J’étais à présent en face d’elle, en train de lui sourire. Je sais à quel point je peux avoir l’air niaise dans ces moments là, mais si c’est comme ça qu’elle me perçoit, c’est d’autant plus amusant.

    « Bonjour Vera. »

    C’était bref et simple. Je ne voulais pas jouer la personne trop extravagante. Actuellement, je ne suis pas en mesure de jouer une personne totalement différente de qui je suis, mais je m’entraîne. De toute manière, avec Vera je dois garder la même personnalité que j’avais lors de cette soirée… Si je pouvais gagner sa confiance… Une mission très difficile, c’est concevable, mais j’espère beaucoup de ce verre que nous allons partager. J’espère en apprendre encore un peu plus sur elle, trouver un point faible. J’espère encore une fois raccourcir la date où cette femme mourra entre mes mains.

    Je ne vie plus que pour cette mission. Est-ce pour l’argent ou la reconnaissance ? Je ne sais pas. Mais cette femme est mon objectif. Un objectif difficile à atteindre mais que j’atteindrai par n’importe quel moyen. Il faudra du temps, beaucoup de temps et surtout, de la patience.

Vera E. Adamovitch
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Message Posté Sam 1 Oct - 11:08.
Minuit résonne dans son bureau de la Gazette, comme à son habitude Vera vérifie une dernière fois que tout est en ordre pour la publication du prochain numéro, le tout accompagné de la voix de Werner qui entame sa nuit à la RITM. D'un simple mouvement de baguette les lumières s'éteignent, il est temps de rentrer. Dehors, la pluie bat son pleins, comme presque chaque nuit à Londres, mais ce soir Vera ne veut pas transplaner, son esprit est embrouillé. L'explosion de St-Mangouste, sa nuit avec Niels, puis la journée avec Niels, l'absence de nouvelles d'Azraël, elle décide de marcher. Son pas est rapide et ses talons résonnent dans les ruelles sombres de la ville, le silence l’oppresse, comme à son habitude. Soudain, une silhouette apparaît devant elle et un éclair de lumière verte jaillit, heureusement Vera a encore d'excellents réflexes, elle tire sa baguette et lance un sort de protection, évitant de justesse la mort, mais le choc est profond et elle se retrouve propulsé sur plusieurs mètres. Puis plus rien, l'absence total de souvenirs.

Tout ceci n'aurait pu être qu'un simple cauchemar, mais les cicatrices parcourant désormais le dos tout entier de la russe pouvaient en témoigner : Vera Adamovitch, victime d'une tentative de meurtre. Voilà ce qu'avait pu découvrir Londres le lendemain de l'hospitalisation. La Gazette tout entière avait arrêté de fonctionner durant une semaine, rendant hommage à leur rédactrice en chef.
A son réveil, Vera était seule, une fois de plus depuis son retour du dispensaire. Elle dirigeait la rédaction de chez elle, refusant de se montrer à quiconque. Une rage sans nom se répandait en elle depuis plusieurs jours, mafia, organisation, disparition des écoles et enlèvement des champions. Elle s'inquiétait pour Kurt, pour Antiope, pour Solomonia et tous les autres qui se trouvaient désormais à la merci de ces fous.

Ce dimanche matin, Vera ressentit pour la première fois depuis deux semaines le besoin de sortir. Elle avait besoin de renouer le contact avec la communauté magique, de connaître l'opinion des londoniens sur les récents événements. Elle finit par se décider pour le Chaudron Baveur, les clients y étaient en général plutôt bavards et avec un peu de chance, personne ne ferait attention à elle. Observant par sa fenêtre la pluie, Vera préféra transplaner, pour ne pas être trempée ou par peur de son rêve, allez savoir. A son entrée dans l'auberge, Vera se fit immédiatement accostée par le propriétaire des lieux.

    « Mademoiselle Adamovitch, content de vous voir en pleine forme. Comme d'habitude ? »
    « Oui, merci. »


La russe se força à faire un sourire, mais aussitôt une douleur aiguë parcouru l'ensemble de sa tête lui donnant un léger vertige. Mal en point, elle s'assit à la première table venue, au beau milieu de la pièce, oubliant totalement qu'elle ne désirait pas être abordée. Perdue dans son mal, Vera n’aperçus par Ailish pénétrer dans la salle, elle ignora le serveur qui lui apportait sa commande, elle se laissait juste couler dans cet océan infini de douleur.

    « Bonjour Vera. »


La russe ne réagit pas tout de suite, elle espérait être seule, tranquille, pas devoir supporter une inconnue qui l'avait hébergé lors d'une soirée trop alcoolisée. Finalement, voyant que l'intruse ne se décidait pas à partir, Vera poussa un léger soupire, essayant de dissiper sa douleur et releva la tête.

    « Bonjour, Ailish c'est bien ça ? »


Oui, ses souvenirs de cette soirée là étaient aussi flous que ceux de lors de son agression, sauf que cette fois-ci les effets étaient plutôt dues à l'alcool. Si Vera avait accepté d'être raccompagnée par cette inconnue c'était pour la simple et bonne raison qu'elle avait affirmé connaître personnellement Werner, et qu'il l'avait chargé de la surveiller. Idiot.

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Message Posté Jeu 6 Oct - 22:35.
    Visiblement, Vera se rappelait en partie de moi. C’était déjà une bonne chose de gagnée. C’était la chose la plus drôle des missions, le fait de tout savoir, ou presque, de quelqu’un alors que lui ne sait absolument rien de vous. C’est également la partie la plus délicate. En effet, il faut toujours savoir jauger ce que l’on est censé savoir et ce que l’on ne devrait pas savoir. La moindre erreur peut-être fatale. Je tentais donc pour le moment de ne rien dire qui puisse être suspect, de ne rien dire que quelqu’un de ma trempe ne puisse être au courant. Le sujet qu’il fallait aborder était donc cette sortie d’hôpital. Je savais parfaitement ce qui l’y avait conduite, mais de toute manière personne d’assez stupide n’irait lui demander ce qu’il s’était réellement passé. Non, quelqu’un de tout à fait normal lui demanderait simplement si tout va bien.

    « Vera, il parait que tu es récemment sortie de l’hôpital. J’espère sincèrement que ça va mieux. »

    Encore trop froide… J’essaye d’être pourtant la plus sincère possible. Ce n’est qu’un détail, l’important est d’observer la manière dont elle réagit à cette question, la manière dont elle répondra, ce qu’elle va faire. Tout les réactions, quelles qu’elles soient, sont bonnes à noter. Deuxième étape, prendre la main d’Adamovitch, le tout est de voir de quelle façon elle réagira à ce contact physique. Peut-être bien, peut-être mal. Très certainement mal. Mais ce n’est qu’un test, encore une fois. Les tests sont des parties importantes à ne pas négliger lorsque l’on prémédite un assassinat. Une part assez libre de par le moment où ils se font et de quelle façon, mais ils ne sont en aucun cas à négliger.

    Je me rappelai alors cette soirée. La première fois que j’avais rencontré Vera. La fois où je l’avais ramenée chez moi. J’ai toujours pensé que le fait de l’héberger dans mon petit appartement serait bénéfique, mais une personne saoule ne dit jamais ce que l’on voudrait entendre, au contraire. D’ailleurs, elle lui avait clairement fait part de mes défauts. Si elle n’avait pas été dans cet état là, et qu’elle n’était pas une de mes victimes, je lui aurais foutu des baffes bien placées. Peu importe, j’avais plus ou moins compris qu’elle ne tenait pas vraiment l’alcool et c’était pour cette raison que je m’étais occupée d’elle tout en prenant soin d’évoquer le nom de Niels. Je décidai alors de lui offrir un verre, voir si elle était prête à reboire de l’alcool, voir jusqu’où allaient ses limites. Je ne savais pas vraiment si lui mettre un verre de Whisky Pur Feu sous le nez allait la faire craquer, le seul moyen était d’essayer, évidemment.

    « Je vois que ton verre est presque vide… Aujourd’hui, c’est ma tournée, je te commande ce que tu voudras ! Un Whisky Pur Feu ? Un Hydromel aux épices ? Un verre de Vin de Surreau ? Ne me réponds pas Jus de Citrouille, je t’assure que c’est ma tournée, prends ce que tu veux ! »

    En toute logique, rien ne devait être suspect dans ces paroles. Entre femmes adultes il est normal, parfois, de vouloir jouer. Sous entendre que prendre un jus de Citrouille montrerait de sa personne qu’elle est petite joueuse était tout à fait naturel, du moins c’est ce que je pensais. Je continuais à observer le moindre de ses faits et gestes, je réfléchissais à ce qu’il pouvait bien se passer. Si elle acceptait volontiers de boire et qu’elle se resservait encore et encore, je ne parviendrais pas au final à tirer d’autant plus d’informations que j’en ai déjà. Mais au moins je serais certaine que l’alcool et Adamovitch n’étaient pas faits pour aller ensemble. Peut-être qu’elle refuserait gentiment sans rien laisser paraître. Peut-être, oui. Mais il fallait que j’envisage toutes les possibilités. Elle pouvait aussi s’enfuir en courant, elle pouvait aussi pointer sa baguette sur moi parce qu’elle serait comme moi, engagée par un organisme qui voudrait ma tête. Ou peut-être qu’elle ferait partie de l’organisation. Toutes ces possibilités restaient encore des énigmes dans ma tête, j’étais là pour justement en apprendre plus sur elle. Si Werner ne me disait pas tout – et Merlin sait qu’il m’en a déjà beaucoup dit – il devait bien y avoir une raison. Et surtout, il ne pouvait pas tout savoir sur elle. Je sais parfaitement que jamais il n’aurait accepté une mission qui consistait à apporter la tête de cette femme. C’était d’ailleurs un peu gênant vis-à-vis de lui de devoir accomplir ce genre de tâche. Il devait être mal à l’aise en me disant tout ce qu’il m’avait dit.

    Je sortis de mes pensées, persuadée que le temps était passé à une allure folle, mais ce n’était pas le cas. Je fixai alors le regard de la Russe. Bizarrement, ces Russes me rappelaient toujours mon frère. Bien qu’il ait toujours été aussi Irlandais que moi, je l’ai toujours perçu comme appartenant à ce pays, c’était surement dû au fait qu’il ait étudié à Durmstrang et qu’aujourd’hui encore, il y enseigne. Soit, il n’était pas le sujet. J’attendais la moindre faille de la part d’Adamovitch, le moindre soubresaut, le moindre clignement d’œil ou respiration non habituelle. J’attendais ce détail.



HS : je tiens juste à préciser que j'ai dû réécrire ce post, car suite à une fausse manip, j'ai tout perdu. Donc je suis désolée si ce post n'est pas aussi bon que le précédent ><


Dernière édition par Ailish K. O'Quinn le Mer 26 Oct - 12:16, édité 3 fois
Vera E. Adamovitch
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Message Posté Jeu 20 Oct - 17:33.
Vera était lassée, des gens, du bruit. Pour la première fois de sa vie, elle désirait le silence pesant qui pouvait régner dans son appartement. Sortir n'avait finalement pas été une si bonne idée que cela, sa tête la faisait toujours souffrir et cette Ailish face à elle ne lui inspirait pas confiance. La russe n'aimait pas gens souriants et qui s'inquiétaient de la sorte pour des inconnus, ce n'était pas normal. Certes, la blonde s'était occupée d'elle un soir où elle avait un peu trop bu, mais ce n'était tout de même pas une raison pour s'imposer de la sorte, si ? Elle désirait quelque chose, mais quoi. La question était là.

    « Vera, il parait que tu es récemment sortie de l’hôpital. J’espère sincèrement que ça va mieux. »


Contact physique, instinctivement Vera recula sa main. Qui était-elle pour se permettre ça ? La journaliste évitait soigneusement de toucher tout ceux qui l'entourait au quotidien, elle n'était pas tactile, sauf lorsqu'il s'agissait de séduire et, même si Ailish était une très belle femme l'idée même de la draguer se trouvait à des années lumières des pensées de Vera.
Reculant de quelques centimètres vers l'arrière, l'ancienne mokop s'adossa à sa chaise et observa la blonde qui se trouvait devant elle. Elle semblait sincère, mais la vie avait appris à la russe à ne jamais faire confiance aussi facilement, surtout pas à une connaissance de Niels. Certes, cela avait suffit l'autre nuit à lui faire accepter la proposition de la jeune femme, mais après les récents évènements elle était plus que jamais sur ses gardes.

    « Je vois que ton verre est presque vide… Aujourd’hui, c’est ma tournée, je te commande ce que tu voudras ! Un Whisky Pur Feu ? Un Hydromel aux épices ? Un verre de Vin de Surreau ? Ne me réponds pas Jus de Citrouille, je t’assure que c’est ma tournée, prends ce que tu veux ! »


Un bref sourire apparu sur les lèvres de Vera, échec et mat. Elle ne savait pas qui était Ailish, ni ce qu'elle voulait, mais si cette dernière pensait que l'alcool était son péché mignon elle se trompait lourdement. La russe eut soudain l'impression d'être passée au scanner, à Durmstrang elle avait apprit à subir des examens poussés jusqu'au bout des choses, elle avait appris à ne pas faillir face au regards des autres, à ne rien laissé paraître.
Alcoolique. Le mot l'amusa durant un dixième de seconde, si cette Ailish désirait voir une Vera dépendante à l'alcool, le plus amusant serait peut-être de l'en persuader.

    « Merci pour ta sollicitude, je vais mieux, beaucoup même, seulement j'ai décidé d'arrêter l'alcool, cela m'a attiré trop de problèmes. »


Discours de l'alcoolique repentie, malgré ces dernières mésaventures Vera restait une joueuse hors paire. Elle avait grandit accompagnée de la mort et de la méfiance, le jeu faisait parti de ses activités préférées. Une petite voix dans sa tête lui hurler de se méfier, que les apparences sont parfois bien trompeuses et que désormais elle était une proie. La cible parfaite, dérangeante et dangereuse. Elle était la femme à abattre et même si Ailish n'avait rien à avoir avec toute cette histoire la méfiance restait de mise, tout le monde était suspect.

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Message Posté Mer 26 Oct - 11:45.
    Je sentais en elle comme une méfiance. J’avais peut-être été trop rapide, trop directe. Je n’aurais pas dû lui demander ce qu’elle voulait en fait, j’aurais simplement dû commander et lui offrir le verre simplement. Quitte à me le recevoir en pleine figure, tout aurait été tellement plus simple. Mais au lieu de ça, elle affirmait avec insistance avoir arrêté l’alcool. La persuader de boire ? Non, ce n’était pas vraiment la solution au final, il me fallait un plan B, et vite. J’interpellai le serveur rapidement lui commandant un Whisky Pur Feu ainsi qu’un jus de Citrouille. A vrai dire, je ne savais pas trop ce qu’elle voulait boire, mais je n’y avais plus trop réfléchit.

    « Je ne vais pas te forcer à boire dans ce cas. Je conçois à quel point l’alcool peut apporter de graves problèmes parfois. Je le conçois même très bien… »

    A quoi je jouais ? Je ne savais pas trop, j’essayais d’improviser quelque chose, j’essayais de trouver des mots pour combler ce silence trop pesant. Elle avait l’air forte à ce jeu. C’était comme si elle savait tout sur mes intentions, comme si elle faisait tout pour faire échouer mes plans. Ce n’était peut-être qu’une impression, mais ça faisait tellement vrai. Le serveur nous apporta rapidement les commandes et je décidai de continuer à jouer. J’ignorais où j’allais de la sorte, mais il fallait quelque chose.

    « Ah mince, je t’ai commandé un jus de citrouille… J'espère que ça t'ira... »

    Oui, bon là c’est vrai que j’avais été un peu trop rapide dans mes actes et ma réaction fut presque sincère au final… Il fallait faire quelque chose et vite. Trouver un parade. Pourquoi avec elle ça paraissait si compliqué ? Peut-être parce que c’était une mission confiée par le parrain presque directement. Peut-être. Je me reconcentrai sur tout mes actes depuis le moment où je m’étais assise à sa table et cherchai quelles pouvaient être mes erreurs. La main, oui, être trop tactile avec quelqu’un est parfois une chose qui apporte la méfiance. C’est vrai, je n’ai aucune raison d’agir de la sorte avec elle, nous ne sommes pas amies, ni mêmes de simple connaissances. Tout est trop faux, et je m’en rends compte bien trop tard. Tout est faux car je la connais, mais elle ignore tout de moi. Niels, bon sang tu devrais pouvoir m’aider, toi qui la connais si bien…

    C’est ça, encore une fois Niels devra être mon argument. L’argument qui fera toute la différence, l’argument qui peut-être la mettra en confiance, ou au contraire qui lui fera avouer sa méfiance. C’est tout ou rien, mais je dois faire quelque chose. Encore une fois Werner, tu vas m’être d’une très grande utilité.

    « En fait, je ne vais pas te cacher la raison pour laquelle je suis venue te voir aujourd’hui. Bon, il est vrai que je ne m’attendais pas spécialement à te voir, mais Niels m’a parlé de toi. Quand il parle de toi, c’est toujours en bien et… la fois où tu es venue chez moi, nous n’avons pas réellement eu l’occasion de discuter. »

    Jouer avec les sentiments.

    « Je suis le genre de personne assez distante généralement avec les autres filles, je ne sais pas pourquoi, je me sens en concurrence permanente ou je me méfie d’elles. Mais j’apprécie beaucoup Werner, et le fait qu’il t’apprécie également, je ne sais pas trop pourquoi… j’ai eu envie d’en savoir un peu plus, de rencontrer cette femme dont j’entends souvent parler. »

    La neutralité du visage, c’est ce dont il faut jouer. Si je parviens à lui faire avaler toutes ces belles paroles, je pourrai alors l’approcher de façon aisée, ou du moins, plus aisée qu’actuellement. En réalité, Werner m’a parlé d’elle seulement en ce qui concerne ma mission, il a essayé de me donner des astuces pour l’approcher, mais ça n’a jamais été ce que je préférais, suivre ses conseils. Parfois je devrais… Mais il m’a expliqué plus ou moins leur relation, et cet enfant. Mais je n’ai pas trop envie d’aborder le sujet de l’enfant dans un premier temps, je ne suis pas censée en savoir autant, ou du moins, je ne suis pas censée savoir comment l’enfant perçoit Adamovitch. Soit, je ne dois pas perdre le fil de la discussion, il faut encore que j’installe le terrain. Si elle ne marche pas, je ne sais toujours pas quel plan mettre en œuvre pour gagner une once de confiance de sa part.

    « Je dois te paraître un peu bizarre. En fait, je suis bizarre. Mais Niels est un bon ami tu sais, j’suis toujours un peu curieuse de ce qui peut le rendre heureux, ou au contraire ce qui le tracasse. Dans tout les cas, je comprendrai parfaitement que tu ne veuilles pas me parler, en ces temps, il est assez difficile de faire confiance aux personnes que l’on croise. Vois toutes ces personnes dans le bar, qui nous dit que certains ne sont pas de cette Organisation… ? On ne sait pas. Moi-même, je ne sais rien de toi. »

    La carte qui consiste à montrer le doute sur les personnes qui nous entoure a déjà marché à plusieurs reprises. Pourquoi pas avec elle ? Sait-on jamais. S’il y a bien une personne dont tout le monde devrait se méfier dans ce bar, c’est bien moi. Enfin, je ne lâcherai pas l’affaire aussi facilement, ça non. Je veux des informations, j’en aurai. On ne m’appelle pas Leech pour rien.

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Message Posté Ven 23 Déc - 19:22.
Que le jeu commence. Vera n'aimait pas se faire aborder, elle n'aimait pas la façon que cette inconnue avait de la fixer avec un visage neutre. Trop neutre. Il y avait quelque chose de vide dans la voix de cette sublime blonde, faux ? La russe ne savait comment réagir, elle ignorait l'enjeu qui entourait cette discussion, mais son instinct lui dictait cependant la prudence. Toujours. Ce n'était pas un hasard si elle était encore vivante aujourd'hui, si elle avait réchappé d'une tentative de meurtre orchestrée par la mafia. Encore, elle n'était à l'abri nul part et sous ses airs de sociabilité, Vera ne faisait confiance à personne.

    « Je ne vais pas te forcer à boire dans ce cas. Je conçois à quel point l’alcool peut apporter de graves problèmes parfois. Je le conçois même très bien… Ah mince, je t’ai commandé un jus de citrouille… J'espère que ça t'ira... »
    « C'est parfait, merci Ailish. »


Sourire aux coins des lèvres, léger inclinement de la tête. Chaque geste étaient préparés à l'avance. L'ancienne mokop n'était pas devenue rédactrice en chef du plus grand journal du monde magique par hasard, elle sentait l'information sous les actes bienveillants de son interlocutrice, sa curiosité était désormais piquée à vif. Ailish O'Quinn ne cacherait pas son secret bien longtemps.

    « En fait, je ne vais pas te cacher la raison pour laquelle je suis venue te voir aujourd’hui. Bon, il est vrai que je ne m’attendais pas spécialement à te voir, mais Niels m’a parlé de toi. Quand il parle de toi, c’est toujours en bien et… la fois où tu es venue chez moi, nous n’avons pas réellement eu l’occasion de discuter. Je suis le genre de personne assez distante généralement avec les autres filles, je ne sais pas pourquoi, je me sens en concurrence permanente ou je me méfie d’elles. Mais j’apprécie beaucoup Werner, et le fait qu’il t’apprécie également, je ne sais pas trop pourquoi… j’ai eu envie d’en savoir un peu plus, de rencontrer cette femme dont j’entends souvent parler. Je dois te paraître un peu bizarre. En fait, je suis bizarre. Mais Niels est un bon ami tu sais, j’suis toujours un peu curieuse de ce qui peut le rendre heureux, ou au contraire ce qui le tracasse. Dans tout les cas, je comprendrai parfaitement que tu ne veuilles pas me parler, en ces temps, il est assez difficile de faire confiance aux personnes que l’on croise. Vois toutes ces personnes dans le bar, qui nous dit que certains ne sont pas de cette Organisation… ? On ne sait pas. Moi-même, je ne sais rien de toi. »


Elle était douée. Vera attrapa son verre et bu lentement une gorgée de son jus de citrouille. Niels Werner, actuellement la plus grande faiblesse de Vera. Fermant quelques secondes les yeux, la jeune femme tenta d'ignorer les battements accélérés de son cœur. Son myocarde avait depuis peu la très mauvaise habitude de s'affoler dès que ledit Werner faisait son apparition au détour d'une conversation.
Ailish venait d'appuyer sur un véritable détonateur d'émotions toutes plus contradictoires les unes que les autres. Amour, haine, joie, colère, tristesse, confiance, méfiance. Jalousie.
Oui, Ailish devait être l'une de ces amies que Niels se tapait allégrement le soir en rentrant chez lui, l'une de ces filles qui pouvait l'avoir sans penser au lendemain. Curiosité ? Werner parlant d'elle ? Étrange.

    « J’imagine très mal Werner parler de moi en termes élogieux. Mais pourquoi pas. Mais je suppose que s'il te fait confiance, je n'ai pas de raisons de me méfier de toi, n'est- ce pas ? Et malgré le climat de méfiance instauré par l'Organisation je préfère me fier à mon instinct. »


Et au même moment, l'instinct de Vera lui dictait la méfiance.



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Message Posté Ven 6 Jan - 22:48.
    Gagné. Les paroles qu’elle prononce sont exactement celles que j’attendais. Après, il faut voir si la sincérité est présente, si ses paroles sont vraies. C’est quelque chose de très difficile, lire en quelqu’un. Surtout quelqu’un qui ne vous accorde pas sa confiance, quelqu’un de méfiant. Mais c’est normal, elle a raison. Je dois avouer que pour une fois, ma cible est intelligente, plutôt coriace, je trouve même dommage de savoir que je dois me débarrasser d’elle. L’avantage, c’est que malgré sa qualité à être douée pour dissimuler ses réels sentiments, je ne sens rien en elle qui me permettrait de m’attacher. Je crois que c’est la chose que je redoute le plus, m’attacher à quelqu’un qui n’est autre qu’une de mes victimes. J’appréhende vraiment le ressenti que la mort de quelqu’un dont on est proche peut provoquer.

    Je me méfies tout de même, elle doute des dires de Niels, et ce genre de détail pourrait me mener à ma perte. Ce n’est pas mon intention, le but n’est pas de prendre de risques, du moins pas aujourd’hui. Une quelconque confiance, c’est ce que je dois instaurer dans un premier temps, puis la revoir une autre fois, faire quelque chose d’agréable, qui pourrait lui faire penser qu’un lien comme une amitié pourrait se lier. Il faut lui proposer quelque chose. Il faut dire quelque chose. J’avale une nouvelle gorgée de mon verre, et je continue à réfléchir. D’après ses dires, son choix se porte vers la confiance, même si c’est plutôt certain qu’elle n’est pas totale si elle est réellement existante. C’est une bonne chose, un bon départ. Mais je commence à m’éterniser sur mon silence et elle va surement trouver cela étrange. Vite, quelque chose n’importe quoi.

    « Il faudrait faire quelque chose un de ces jours. J’ai l’habitude d’aller faire les magasins avec mon amie Katerina. Si le cœur vous en dit, vous pourriez vous joindre à nous un de ces jours ? »

    Une sortie entre filles. Je crois que je n’ai jamais eu d’idée aussi bête que celle là jusqu’à présent… Mais il fallait dire quelque chose, sans ça ma crédibilité se serait envolée très rapidement. Et puis, elle ne sait rien de moi, je peux paraître comme étant une femme très simple d’esprit, et se contentant d’activité de ce genre. Je peux être qui je veux avec les personnes qui ne savent rien de moi, et je ne pense pas qu’elle irait se renseigner auprès de Werner pour savoir qui je suis vraiment. De toute manière, il ne connait que très peu de choses de moi, et il suffirait d’un hibou pour qu’il acquiesce sans rien laisser paraître. Mentir, plus j’utilise ce procédé, plus je me rends compte que ma vie n’est que mensonge. Je crois que j’ai passé la majeure partie de ma vie à mentir à tout le monde. Cacher mon passé, cacher mes sentiments, cacher mes envies, cacher mes peurs. Je me crée une vie, je me crée une personnalité, un passé, une histoire, des passions. Je m’adapte comme le Caméléon, mais je suis comme la sangsue, je m’accroche aux personnes pour tout savoir, jusqu’à ce qu’ils ne possèdent plus rien, jusqu’à ce qu’ils ne soient plus intéressants. Ce n’est pas pour rien que c’est ainsi que l’on me surnomme. Une sangsue. Est-ce qu’une sangsue a des sentiments ? Non. Alors je n’ai pas à en avoir. Je n’ai pas à être généreuse et à épargner qui que ce soit, je ne fais pas de cadeaux. Je n’ai pas à me remettre en question, je suis telle que je suis, et c’est comme ça. Avec Adamovitch, je serai l’amie de Werner prête à accueillir une inconnue chez moi, méfiante vis-à-vis de l’Organisation et étant satisfaite par une journée à faire les magasins avec Jilkova.

    « Oh, il est déjà cinq heure de l’après-midi… Je pense que je ne vais pas m’éterniser. »

    Je ne compte pas partir dans l’immédiat, mais il ne faut pas que je prenne racine. Si je passe beaucoup plus de temps en sa présence, je serai bientôt à court d’idées pour passer le temps et continuer dans ma lancée de jeune femme innocente. Je dois partir dans les plus brefs délais, mais j’attends encore un peu, j’attends une réaction de sa part, je veux savoir ce qu’il y a en elle. Une dernière faille, laisserait-elle échapper quelque chose qui serait en mon avantage ? C’est beaucoup trop espéré, mais on ne sait jamais.

    Je finis mon verre mais je vois que celui de mon interlocutrice est encore à moitié plein. Elle ne semble pas très bavarde et c’est ce qui me déplaît le plus. Le peu que j’en ai tiré durant ce court laps de temps passé avec elle, j’ai dû forcé et creuser pour l’obtenir. Je me souviendrai en tout cas que Vera Adamovitch n’est pas une de mes victimes les plus faciles.

    Allez, sourire, ne jamais oublier de sourire.
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