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Here I am ! [PV Niels - Vera - Az]
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
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Message Posté Mar 5 Juil - 7:33.
Here I am !




STATUT DU SUJET : groupe
NOM DES PARTICIPANTS : Vera Adamovitch, Niels Werner, Azraël De Hurlevent
DATE : 2 mars - avant les manifs
HEURE : Vers 15h - Bientôt l'heure de goûter !
METEO : Soleil - Je veuuux une glaaace !
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : Intrigue oo7
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : Mars - Pas d'importance
INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : On va s'en sortir sans je pense !

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Message Posté Mar 5 Juil - 7:39.
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    Partir à Londres sans éveiller les soupçons sur ses véritables motivations avait été un jeu d’enfant pour Azraël. Ses nombreuses visites à Ste Mangouste en faisait un habitué, et Miss Courterois le laissait en toute confiance s’y rendre plusieurs fois par an, seulement accompagné d’un elfe de maison, pour trois jours ouvrables d’examens médicaux, durant lesquels il devait coucher à l’hôpital. Mais bien entendu, le petit De Hurlevent, cette fois-ci, ne l’entendait pas de cette oreille, et il comptait bien faire un détour par la Gazette du Sorcier, et accessoirement par l’appartement de son père. Aux détraqueurs les piqûres et les bons soins des infirmières ! Rencontrer son père lui ferait sûrement plus de bien que toutes les potions que pourraient lui prescrire les médicomages - et sa mère aussi, même s’il ne voulait se l’avouer.

    - Bien sur, Globul, ils veulent t’interviewer, pour avoir ton avis sur la façon d’astiquer les meubles de Louis le Seize, celui là qui aimait bien les commodes en bois qu’on a au château ! Tous le monde il le sait que t’es le meilleur, ils veulent que tu racontes au monde ta super technique pour que ça brille comme ça ! Je voulais te faire la surprise, c’est l’occasion de profiter de ta réputation…
    - Mais le maître De Hurlevent doit se rendre à l’hôpital de Sainte Mangouste dans les plus brefs délais…

    Il hésitait, et Azraël ne le sentait que trop bien. Lui, il allait profiter de cette occasion, en tout cas. S’il fallait mentir éhontément pour accomplir son destin, alors il le ferait… Il trouverait un moyen de se faire pardonner plus tard, car il ne voulait pas non plus que la créature soit trop blessée dans son orgueil de son stratagème – si elle avait une once de fierté, ce dont on pouvait douter face à leur attitude toujours soumise.

    - Oh, tu sais, la pleine lune n’est que dans 2 jours, j’ai le temps. Et puis, cette opportunité ne se présentera pas deux fois, et tu donnerais une magnifique image de notre impeccable pays aux anglais ! On passe juste devant les bureaux, alors…

    Plusieurs minutes plus tard, la manipulation d’Azraël avait porté ses fruits, et les deux êtres, aussi petits l’un que l’autre, se présentaient dans le hall de la célèbre Gazette du Sorcier, tout sourires et appréhension. Et il ne fallut que quelques secondes de plus pour que le jeune français fausse compagnie à son chaperon, et passe sous les jambes de l’auror chargé des entrées dans un moment d’inattention, s’échappant dans les couloirs en criant – c’était beaucoup moins drôle en silence. Les plus grands avaient toujours quelques scrupules à utiliser la magie contre des enfants, aussi, c’est en courrant à la façon moldue que ce dernier commença à poursuivre le louveteau, suivit de près par l’elfe de maison. A la réflexion, peut-être y avait-il quelques restrictions sur l’usage de sortilèges en ce lieu, car Globul ne semblait pas user non plus de ses pouvoirs, ce qu’il n’hésitait pas à faire d’habitude d’un claquement de doigt.

    - Daaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaad !
    - Pitiiiiit miiiisieuuuur !
    - Don’t move ! Don’t you dare… Come back immediately, child !
    - Paaaapaaaaa, j’suis làààà !

    Pauvres vieux, qui ne comprenaient pas pourquoi ils avaient tant de mal à rattraper un gnome d’une dizaine d’années, ne se doutant pas une seconde de son agilité légèrement surhumaine. Dans la précipitation, Azraël poussa une porte au hasard, violemment, et tomba sur des machines de typographie, qui tournaient au moment même pour écrire quelques articles sur les parchemins qui circulaient un peu partout, certains se déplaçant même dans les airs, guidés par l’enchantement qui ordonnait l’endroit. Trop cool ! Azraël en attrapa un, étalant l’encre encore humide sur la feuille, et sur ses doigts. Peu importe, il ne se préoccupait pas de ce genre de choses, et il était trop pressé.

    Les voix graves de ses ennemis – qui s’étaient transformés sans le savoir en dragons dans l’esprit d’Azraël - résonnèrent derrière la porte, et le jeune lycan se glissa à quatre pattes dans un placard, où peu d’êtres auraient pu rentrer. Il s’enferma à l’intérieur, observant par la fente qu’il avait laissé ses assaillants traverser la pièce sans se douter qu’il y fusse encore. C’était l’avantage encore une fois d’être un enfant, les aurors étant trop formatés à comprendre les pensées tordues d’un psychopathe que celles d’un enfant qui s’amusait. De Hurlevent ne sortit de sa cachette que lorsqu’il fut certain de les avoir semé dans une autre direction, et se dirigea avec intérêt vers les plaques d’écriture.

    Tiens, c’était tout à l’envers sur le modèle ! Azraël trifouilla un peu le tout, changeant quelques mots juste pour le plaisir d’essayer. Les lecteurs qui auraient du lire un article très sérieux sur la dernière manifestation des gobelins se retrouveraient sûrement perplexes devant un pamphlet sur les chaussettes sales et les cookies à la citrouille. Il avait fait de son mieux pour apprendre l’anglais, et ne se débrouillait pas trop mal, mais ses sujets de conversation restaient les mêmes quelle que soit la langue employée.
    Satisfait de son travail, qu’il pensait très utile – il avait quand même sauvés les sorciers d’une lecture proprement barbante – Azraël décida de se remettre à ses recherches. Il n’était pas venu pour faire le journaliste bénévole, quand même !

    Sans avoir personne à ses trousses, le français eut moins de mal à comprendre l’organisation des étages, et à repérer le domaine de la rédactrice en chef. Il en prit donc le chemin, guidé par un plan accroché sur le mur, dont il avait retenu les routes labyrinthiques qui le mèneraient à destination.
    Il y arrivait quand…


    - Maitre Azraël, vous êtes là !
    - Well Kid, stop now !
    - Mamaaaaaan, heeelp !

    Vera était en train de vaquer à ses occupations, donnant quelques conseils à l’un de ses reporters au milieu d’un couloir, totalement inconsciente, quand son prétendu fils se jeta sur elle, plaquant ses paumes dégoûtantes sur la jeune femme en se protégeant derrière elle instinctivement, pour éviter ses chasseurs.
    Le silence total qui s’en suivit sembla peser sur toute l’assemblée, tétanisant la scène. Tous les yeux étaient braqués sur la rédactrice, éberlués, en suspens – de quoi cette demi portion parlait-elle ? Vera, mère ? C’était le scoop du siècle au bureau !
    Azraël esquissa un sourire timide en levant les yeux vers sa génitrice improvisée, avant de se retourner vers Globul et l’auror qui lui servait d’acolyte d’occasion.
    Il leur tira la langue, passablement fier d’être à l’abri désormais.

    - Where’s Dad ?

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Message Posté Mer 6 Juil - 3:09.
    « Right here, lil' monster ! »

    Toutes les têtes se tournèrent vers l'origine de la voix, offrant désormais un faciès horrifié en voyant s'avancer Niels et son sourire malin, accordé à ses yeux brillants. Étonnamment de bonne humeur et pas en train de dormir dans son bureau... une bien étrange journée s'annonçait, déjà.

    Il était sagement dans son placard, en train de somnoler, quand un hurlement strident avait éveillé son esprit endormi. Un « Daaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaad » crié d'une voix enfantine, qui le fit presque tomber en bas de sa chaise. Par la barbe de Grindelwald, qui avait laissé entrer un enfant ici ? Cet endroit était réservé à des travailleurs, pas à des mioches qui, apparemment, recherchaient leur père dans les couloirs de la Gazette. De toute façon, tout le monde savait que les journalistes étaient tous de vieux célibataires ronchons et endurcis, tout comme la délicieuse Vera. Des bruits de course devant son placard fermé, le matin il s'assurait toujours que personne ne vienne le déranger pendant ses occupations extrêmement importantes, et le sorcier dût se résoudre à l'idée qu'il allait devoir sortir pour s'occuper de tout cela. L'homme de la situation, mes chers. On a toujours besoin de Niels Werner. Ledit Niels Werner se leva de se chaise en s'étirant comme un chat, collant une cigarette entre ses lèvres en même temps. Bruit caractéristique du briquet et il tira une longue bouffée de sa cigarette, puis ouvrit la porte de son placard pour descendre à la réception.
    Arrivé là, il s'appuya sur le bureau de la jeune femme, nonchalant et les yeux un peu endormis, lui demandant d'une voix enrouée par le sommeil interrompu :

    « What happened ? Who screamed ?
    - Aw, a kid came in there, with his house elf, and he's looking for his father. Rodriguez is -
    - Where ? »

    La secrétaire ne se formalisa pas de l'interruption -c'était Werner après tout- et se tut simplement, écoutant le bruit des pas de course que l'on entendait un peu plus loin.

    « Mmmm, right in front of Vera's office. »

    Aussitôt, Niels, cigarette entre les lèvres, courut à peu près vers le bureau de Vera. Oui, courut. Vous n'avez jamais vu Niels Werner courir ? Moi non plus et encore moins dans les locaux de la Gazette. Mais il le faisait et c'était bien parce qu'une alarme s'était allumée dans sa tête lorsque la secrétaire avait parlé d'un enfant qui cherchait son père. Oui, il y avait précédemment pensé, mais il n'avait pas percuté autant qu'à ce moment. Cet enfant était probablement Azraël. Son « garçon », dont il avait pris la paternité bien malgré lui. Il était un homme faible, il le savait. Et sans le vouloir, il avait embarqué Vera dans toute cette affaire. Bon, d'accord, il l'avait voulu, mais pas au point de l'immerger totalement.
    Et comme de fait, au moment où il tournait le corridor où se trouvait le bureau de Vera, il tomba sur une scène proprement hilarante. Rodriguez, l'Auror en charge de l'entrée, était immobile devant Vera, accompagné d'un elfe de maison apeuré. Ladite Vera aussi ne bougeait pas et seuls dépassaient de derrière elle une tête brune, des yeux brillants et des mains qui venaient de salir les vêtements de la rédactrice en chef. Ah, sans compter le reporter immobile devant elle, la bouche entrouverte.
    C'était donc fièrement, tel un un preux chevalier, qu'il s'était élancé vers Vera et Azraël, sa cigarette toujours entre les lèvres, sa réplique à la bouche. Il arriva finalement à leurs côtés et attrapa le garçonnet par les épaules, le détachant de la Russe. Un regard à Rodriguez, l'Auror toujours, lui adressant une réplique simple destinée à le rassurer :

    « It's OK, Rodriguez, I'll handle it. Son visage qui se tourne vers Vera et ses vêtements tachés. And, sweetheart, your skirt is full of dirt. We'll wait for you in your office. »

    Autre sourire angélique, la cigarette qui vient entre ses doigts avant qu'il ne dépose un léger baiser sur les lèvres de la femme avant de disparaître avec son « fils » dans le bureau de la dame, retenant un rire de justesse. Et dès que la porte se fut refermée, il éclata d'un grand rire grave. Ils venaient vraiment, à eux deux, de mettre le bordel dans la Gazette. Autant pour les articles du journal que pour la réputation de la rédactrice en chef. Niels baissa la tête vers son garçon, son garçon ?, toujours un grand sourire sur le visage.

    « Happy to see you here, Az. And nice to meet you. »



Dernière édition par Niels Werner le Lun 11 Juil - 1:39, édité 1 fois
Vera E. Adamovitch
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Message Posté Mer 6 Juil - 19:05.
La journée avait parfaitement commencé pour Vera Adamovitch. Pour la première fois depuis des semaines elle se sentait enfin détendue et tous les articles étaient prêts à temps, même ceux de Niels Werner l'éternel retardataire.
Sa main gauche ne la faisait presque plus souffrir et la vie semblait reprendre doucement son cours. Enfin, ça, c'est ce qu'elle croyait.

Il était aux alentours de 15h quand le calme tranquille qui régnait dans les bureaux de la Gazette vola en éclat. Alors qu'elle était en train de discuter avec John l'un de ses meilleurs journalistes de sa dernière chronique sur l'Organisation des cris avaient retentis s'approchant d'eux de plus en plus, et avant même qu'elle puisse faire quoique se soit, Vera avait accroché à sa jupe blanche un petit garçon d'à peine dix ans. Situation improbable pour la jeune femme de 25 ans qui avait la réputation d'être un coeur de pierre.


  • « Where’s Dad ? »


Werner. Incapable de prononcer un mot la jeune femme se retint d'hurler de rage après cet imbécile de Niels qui l'avait fourré dans une situation des plus embarrasante. Voilà qu'après vingt-cinq ans de célibat elle se retrouvait mère d'un gosse français de dix ans, et qu'il lui avait bousillé sa jupe avec ... avec de l'encre oui ! " Werner, tu es mort ! " , incessante lituanie dans sa tête. Alors qu'elle était sur le point de faire un arrêt cardiaque, l'homme de tous les problèmes pointa enfin le bout de son nez, cigarette aux lèvres et sourire de vainqueur. L'envie de se jeter sur lui et de lui arracher chaque parcelle de peau était forte, très forte même, mais au lieu de ça Vera se contenta de serrer les dents et d'attendre.

  • « It's OK, Rodriguez, I'll handle it. And, sweetheart, your skirt is full of dirt. We'll wait for you in your office. »


Alors qu'une remarque acerbe était sur le point de franchir les lèvres de la rédactrice en chef, les lèvres de Werner se retrouvèrent sur les siennes avant de disparaître tout à coup la laissant seule face à tous ses employés et à l'elfe de maison appeuré. Elle n'était pas du genre à perdre le contrôle, au contraire c'était une dominatrice née, autoritaire elle détestait quand quelque chose arrivait sans son accord et là, c'était trop.


  • « The first one who asks a question is fired, right ? Rodriguez check printers please. »


Deux secondes plus tard Vera était dans son bureau, le front collé à la porte, la respiration désordonnée et absolument hors d'elle. Mais elle avait promis, elle devait faire un effort pour ce petit garçon qui la prenait pour sa mère et qui prenait cet idiot de Niels pour son père. Elle réglerait le compte aux rumeurs plus tard.

  • « Et bien, c'est ce qu'on appelle une arrivée fracassante. Bienvenue à Londres Azraël. » , le tout lancé dans un français teinté de son accent russe qui ne la quittait jamais Vera s'approcha de son bureau et ouvrit les rideaux afin de faire entrer le soleil. Aujourd'hui, Londres resplendissait sous les rayons du roi des astres. « Tu as fais bon voyage j'espère, j'ai quelque chose pour toi d'ailleurs. »


Oui, elle y avait pensé. Si elle ne voulait pas qu'il foute sa vie en l'air, elle devait se faire accepter et même apprécier, et puis après tout les enfants étaient un peu sa faiblesse. Elle voulait préserver leur innocence là où la sienne avait disparu avec la mort d'Anya. Du tiroir de son bureau elle sortit d'abord un mouchoir afin que le jeune français s'essuit ses mains pleins d'encre ( Vera craignait d'ailleurs de devoir refaire un nouveau tirage, ce dont elle s'occuperait cette nuit. ), avant de lui tendre un petit paquet.

Spoiler:
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Message Posté Dim 10 Juil - 18:26.
    Spoiler:

    La situation était juste parfaite pour le petit garçon, qui ne savait plus où donner de la tête. Il y avait beaucoup de trucs de grands, un nouvel univers à explorer, et surtout, des parents tout beaux tout neufs à découvrir. C'était un peu comme un parc d'attraction, version orphelin sorcier. Il n'eut même pas le temps de demander à sa mère pourquoi les autres gens faisaient une tête si bizarre en les regardant, que son père, en parfait héro, vint le sauver et l'emmener loin des regards inopportuns. Azraël glissa instinctivement sa main dans celle du journaliste, le suivant jusqu'aux bureaux de la rédactrice en chef sans rechigner, docile petit soldat. Comme quoi, il ne fallait pas grand chose pour le mettre au pas !
    Une fois la porte fermée, Niels se mit à rire, et Azraël le regarda en silence, un peu surpris et curieux, avant de rire à son tour, porté par sa bonne humeur. Si son papa trouvait quelque chose de drôle, il était évident qu'il était du même avis. D'ailleurs, en y réfléchissant, c'est vrai qu'il trouvait beaucoup de choses marrantes, dans cet endroit. Les gens, tout étriqués dans leurs cravates, étaient bien rigolos, déjà, et puis tous ces papiers de partout avec des mots dans tous les sens, c'était autant de bonnes blagues pour le petit De Hurlevent qui n'y comprenait rien, et surtout pas la gravité, ou le sérieux. Pour lui, les histoires n'étaient intéressantes que si elles étaient légères.

    - Nice tomate you too ! I learned english t'as vu, you can understand me now, very well good, not isn't it ?!

    Et oui, le garçon avait fait d'énormes progrès pour son âge, dans cette langue qui n'était pas la sienne, et qu'il avait bien l'intention de maitriser au mieux pour pouvoir communiquer avec ceux qui étaient désormais sa famille. Il ne fallait pas croire, mais le gamin était particulièrement vif d'esprit, quand on présentait à lui un problème qu'il mettait de la bonne volonté à résoudre. Comme pour tout enfant, il suffisait parfois de tourner la réalité dans son sens pour qu'un refus catégorique se change en enthousiasme débordant. Pour ce qui avait été de son ascendance, il fallait bien avouer, pour la défense de Niels et Vera, que Azraël s'était montré particulièrement coriace. Pour un mal ou pour un bien ? Ils n'allaient pas tarder à le découvrir.
    Vera entra dans la salle à son tour, s'approchant d'Azraël pour lui nettoyer les mains. Celui-ci se laissa faire, lui donnant ses doigts dégoûtants sans difficultés, et observant avec insistance le visage de la jeune femme penchée vers lui, tandis qu'elle s'affairait à la tache. L'avantage d'être si jeune était que ce genre de regards ne pouvaient pas vraiment être impolis ou déplacés. Il songeait qu'elle n'était peut-être pas si mal, en fin de compte, comme maman. Une fois le lavage terminé, elle lui offrit même un cadeau, ce qui acheva presque de le convaincre sur ce point.

    - Oh, c'est quoi ? What is it ?

    Il n'osait pas l'ouvrir, et le tenait avec précaution comme s'il avait peur de le casser. Il n'avait eu que guère de paquets dans sa vie, et ne savait pas vraiment quoi en faire, ni comment réagir. Il interrogea Niels d'un coup d'oeil, pour voir ce qu'il en pensait - son approbation était devenue essentielle à présent. Il sentait que les larmes lui montaient aux yeux, car cela faisait beaucoup d'émotions pour un bonhomme comme lui d'un coup, mais il se considérait trop grand pour pleurer, et renifla discrètement pour ne rien laisser paraitre de son trouble. D'ailleurs, il avait envie de faire pipi aussi, le voyage en portoloin entrainant souvent ce genre d'effets secondaires, mais il y avait bien trop de choses à faire, comme d'habitude, pour ne pas se retenir et attendre le dernier moment pour partir en courant aux toilettes - combien de gosses étaient victimes de cette mauvaise manie ?
    Il commençait à rougir sérieusement, et s'agitant sur place comme s'il tenait une bombe à retardement, et qu'il ignorait quel fil débrancher. Finalement, il tira sur le ruban, n'y tenant plus, et découvrit avec admiration une superbe plume, et tout un ensemble de parchemins et d'enveloppes pour le courrier, stylisés version sorcier, avec des enluminures qu'Arzaël ne pouvait que trouver ultra classes, parce qu'elles faisaient adulte et professionnel, presque.

    - Loooook, dad ! Loook, mum !

    Il leur montra avec adoration ses présents, comme s'ils ne les avaient jamais vu, et découvraient une merveille rarissime. Une fois passé l'expansion de surprise et de ravissement, Azraël se calma un peu pour serrer la main de sa mère avec un air particulièrement solennel, qui contredisait étrangement son attitude précédente. Il aurait pu la gratifier d'un bisou sur la joue, comme il avait vu plusieurs fois faire ses camarades, mais... Beurk, quoi.

    - Thank you, Mrs Maman !

    Aussitôt ses usages fait, il rangea le tout dans son petit sac avec un désordre innommable, et bondit sur la chaise en cuir de la rédactrice.

    - Can I play the captain ? Or the investigator ?

    Pour lui, un journaliste était un peu un enquêteur, et devait résoudre les mystères de la politique, des petits commerces, des crimes, de tout et n'importe quoi. Azraël se balança un peu, ses pieds ne touchant plus terre, assis ainsi, et s'approcha de ce qui semblait une sorte de micro, version magique, une sorte d’entonnoir, que Vera devait utiliser pour prévenir tous ses collègues de sa mauvaise humeur.

    - Who stole the money ? Denounce yourself and you'll stay alive !


    Il avait lu ces répliques dans un grimoire moldus qui parlait de brigands, et il les avait trouvé très cool, et ça sonnait carrément bien avec sa voix amplifiée. Puis il se tourna vers Niels, avec une expression qui présageait de nouveaux problèmes.


    - Dad ? Are you really living in a closet ? I don't like spiders very beaucoup...
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Message Posté Lun 11 Juil - 2:49.
    Le petit riait avec lui, ce qui enleva un tantinet de pression sur les épaules de Niels. Parce que oui, malgré ses airs détendus et ses airs un peu chiffonnés, loin des élégants tailleurs des autres journalistes, il était en fait actuellement extrêmement tendu. Peur que tout le subterfuge ne fonctionne pas et que le garçonnet se rende compte que ses parents étaient des imposteurs purs et durs. Que Vera entre dans le bureau pour le gifler au lieu de jouer à la parfaite mère. Que quelque chose, n'importe quoi, fonctionne mal. Mais pour l'instant, tout allait bien.
    Azraël répondit à sa salutation dans un anglais approximatif, fortement teinté d'un accent français impossible à effacer, et Niels lui répondit au moment où la rédactrice en chef revenait dans son bureau, appuyant son front contre la porte :

    « Very good, Az. Mais je peux te parler en français, si tu préfères. »

    Oui, il savait maîtriser le français... parlé, dans tous les cas. L'écrit, il avait appris à le parfaire dans sa correspondance avec le loupiau, mais le parlé, il avait dû le maîtriser dès ses dix-huit ans. Mafia oblige. La formation des recrues passait par une rude immersion en plusieurs langues étrangères et il avait été bien forcé, exilé en France et sans baguette, de se débrouiller pour apprendre le langage de la place.
    Un regard sur la jeune femme, qui salua leur « fils » dans la langue maternelle de celui-ci, avant d'ouvrir les rideaux pour laisser entrer la lumière Niels plissa les yeux, plus habitué à la nuit qu'aux rayons de Galarneau, puis jeta le mégot de sa cigarette dans le cendrier qui trônait sur le bureau de la Russe. Elle ne fumait pas, mais u que lui fumait comme un pompier, elle avait dû se fournier en cendriers. Il observa la dame pendant qu'elle allait sortir un mouchoir et un petit paquet enveloppé. Tiens tiens ! Elle se la jouait maman parfaite, désormais ? Il leva un pouce approbateur en la direction de Vera, tandis qu'elle débarbouillait les doigts tachés d'encre d'Azraël, lui signifiant ainsi qu'elle assurait. Une vraie championne. Avoir su, ils auraient fait un enfant plus tôt.
    ... ou pas.
    Il baissa la tête vers le Français quand celui-ci prit le cadeau entre ses mains, ne sachant apparemment pas s'il devait l'ouvrir. Ou comment l'ouvrir, même, comme s'il tenait une bombe entre ses mains. Il capta le questionnement silencieux d'Azraël et y répondit avec enthousiasme, avant de relever son visage vers sa « femme » :

    « Vas-y, ouvre-le. »

    Chose dite, chose faite, et le gamin au teint rougissant -de plaisir ? de gêne ?- réussit finalement à ouvrir le paquet. Werner émit un petit sifflement admiratif en voyant la teneur de celui-ci. Hé bien, elle y avait mis tout son coeur, la Verouchka... Lui-même n'avait jamais eu droit à d'aussi jolies plumes. Elle le maltraitait littéralement, même ! Il allait crier au favoritisme, tout simplement. Il était pourtant son journaliste préféré, il aurait dû avoir droit à un traitement de faveur ! Un bureau digne de ce nom, du matériel aussi beau que celui-ci et même des faveurs sexuelles de la part de la rédactrice. Carrément. Perdu dans ses pensées d'injustice totaleenvers sa personne, il ne vit pas Azraël aller s'asseoir au bureau de la rédactrice en chef de la Gazette, sursautant seulement quand celui-ci cria dans l'encrier. Ah oui, hein, évidemment, tous les criminels vivaient dans un encrier, il aurait dû y penser avant. Va falloir le dire au Ministre, pour qu'il sache où orienter ses recherches des membres de l'Organisation secrète.

    « There's no spider in my closet. Un sourire, avant de revenir au français. Et je suppose que Vera n'aura aucun problème à ce que nous soyions ici pendant la durée de ton séjour. N'est-ce pas, Verouchka ? »

    L'emploi narquois de son surnom russe, sa voix mielleuse alors qu'il s'approche d'elle, son index sous son menton pâle. Il sortit sa baguette de la poche et, sans prononcer un seul mot, effaça les traces de doigts sur la jupe blanche de sa supérieure. Non, il ne fallait pas qu'il prononce ses sorts : s'il le faisait, il allait carrément mettre le feu à la jupe de Vera. Et bien que la voir les fesses nues lui tentait, la situation n'était pas très... appropriée. Un petit sourire à la jeune femme, sa main qui se glisse dans le bas de son dos et, finalement, qui revient à lui. Il s'assit sur le bureau, près de la chaise où était assis Azraël. Une question pour son garçon :

    « As-tu faim ou soif, Azraël ? »



Dernière édition par Niels Werner le Dim 7 Aoû - 8:24, édité 1 fois
Vera E. Adamovitch
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Message Posté Mar 12 Juil - 21:47.
  • « Can I play the captain ? Or the investigator ? »


Vera sourit, il était adorable perché sur sa chaise de bureau, les yeux brillants d'excitation. Elle avait toujours rêvé d'avoir un enfant, de fonder cette famille qu'elle n'avait jamais pu avoir plus jeune. Au départ, l'idée de Werner lui avait semblé complétement stupide et déplacée. Même un gosse de dix ans ne pouvait croire qu'ils formaient un couple, et surtout pas des parents modèles, pourquoi à le voir dans son bureau la russe ressentit pour la toute première fois un élan maternel. La façon qu'il avait de la regarder la rendait heureuse, pour la première fois depuis très longtemps Vera avait l'impression de réellement servir à quelque chose, à quelqu'un. Ciel, voilà qu'elle devenait sentimentale.

  • « Who stole the money ? Denounce yourself and you'll stay alive ! »
    « Tu ferais un super auror, j'en suis certaine, mais dans l'encrier à mon avis peu de personne t'entendront tu sais, si tu veux tout à l'heure je te montrerais d'où j'hurle des ordres à tout le monde et tu pourras t'amuser avec, d'accord ? »


La voilà qui maintenant précipitait sa chute. Vera Adamovitch, maman. Les rumeurs allaient courir bon train dans Londres, mais qu'importe elle saurait les faire taire. Après tout, la reine de la presse c'était elle et personne d'autre. La jeune femme ne put s'empêcher de rire quand Azraël demanda à Niels si il vivant réellement dans un placard, décidément cette histoire était connue de par le monde entier. Oui, elle avait collé Werner dans un placard après une de ses nombreuses blagues, c'était sa façon à elle de le punir. Une punition plutôt sympathique quand on connaissait le caractère impitoyable d'Adamovitch avec ses employés.

  • « There's no spider in my closet. Et je suppose que Vera n'aura aucun problème à ce que nous soyions ici pendant la durée de ton séjour. N'est-ce pas, Verouchka ? »
    « Ne t'inquiètes pas pour ton père, son placard est très bien nettoyé j'y veille personnellement chaque matin en arrivant. Autrement j'accepte volontier de te prêter mon bureau si tu promet de surveiller Niels. Je suis certaine que tu es beaucoup plus mature que lui. »


Elle le détestait. Purement et simplement. Ce surnom était réservé à Pió, c'était le seul à l'appeler comme ça, le seul à qui elle réservait ce droit. Après tout, hormis sa famille dans son enfance, nul n'avait jamais osé l'appeler comme ça, même Benjamin n'avait pas tenté. Et lui, cet pourriture de journaliste alcoolique, drogué et menteur osait la surnommer tendrement de cette façon devant leur fils adoptif.

  • « Go to hell Niels » , murmura-t-elle lorsqu'il s'approcha.


Elle aurait voulu mordre au sang le doigt qu'il plaça sous son menton. Bon sang qu'il la mettait hors d'elle. Elle détestait sa façon de la regarder, sa façon de sourire, sa façon d'être diablement sexy. Par Grindewald elle aurait voulu le tuer à l'instant même où il posa sa main dans le bas de son dos.

  • « As-tu faim ou soif, Azraël ? »


C'était au tour de Werner de jouer le père modèle, scène à mourir de rire qui n'arracha qu'un bref sourire à Vera en colère. Elle se promit que dès l'instant ou elle se retrouverait seule avec Niels il payerait pour son culot. S'approchant de sa « famille », Vera posa les deux mains sur le dossier de sa chaise en cuir, dans laquelle Azraël semblait minuscule. Elle était un peu troublée, avait peur de mal se comporter, de faire un faux pas. Soudain, elle fut prise de sueurs froides, sur son bureau trônait entre autre la photo d'Anya qu'elle avait regardé ce matin- là, ainsi qu'une autre photo de sa famille et une récente lettre de Yomiel, son frère.
Elle n'avait plus qu'à prier très fort pour que Werner ne découvre pas tout ça, autrement il lui poserait très certainement des questions et quant à Azraël ça serait certainement pire.
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Message Posté Sam 6 Aoû - 9:01.
Quelle déception ! Azraël reposa l'encrier avec une moue circonspecte, se demandant bien comment il avait pu se tromper, lui qui connaissait si bien d'habitude tous les ustensiles d'aventures et autres gadgets très utiles. Assurément, cet objet là avait une fonction cachée, qu'il avait deviné malgré l'ignorance des adultes à ce sujet - il s'en occuperait plus tard. Le regard bleuté du garçon passa de l'un à l'autre de ses parents, qui semblaient échanger un dialogue silencieux bien différent de leurs paroles audibles - rien de tel pour susciter la curiosité d'Azraël. Vera avait même murmuré quelque chose, qu'il n'avait entendu qu'à moitié... "Hell" ? L'enfer ? Voulait-elle le faire brûler ? Un instant, le petit homme fut saisit d'horreur, s'imaginant déjà frire au milieu des flammes. Mais ne portait-il pas le nom de celui qui régnait dans les fournaises ? Son père le protègerait surement de cette infamie, de toute façon. Il fit donc un pas vers Niels, qui l'éloigna d'autant de la rédactrice en chef. Il fallait faire attention à ce que l'on disait en sa présence, il avait l'ouïe particulièrement fine pour un petit garçon - conséquence de son état lunaire ?
L'Adamovitch avait éveillée chez lui un nouveau doute, et il se tenait sur ses gardes. Il n'aimait pas les secrets qu'il ne partageait pas.
L'affirmation qu'elle fit sur le placard de Niels le rassura un peu, et il approuva d'un signe de tête.

- Oui, j'ai un ptit peu pas mal faim, mais trop beaucoup quand même. Bonne chance pour comprendre ça en français, Niels, c'est toi qui l'a voulu ! Une glace à la fraise, ça ira. Vous avez des glaces à la fraise, ici ? A Beauxbatons des fois on en a, ou alors des fois on en a pas, ça dépend. Elles sont ultra bonnes en tout cas, c'est fait avec des vraies fraises du jardin, on a plein de fruits et légumes là bas. Pour les fraises c'est bien, mais par contre, ils auraient pu pas faire pousser des courgettes, c'est moins bon.

Fier de son petit discours explicatif tout à fait approprié à la compréhension, de son point de vue, il posa un regard très sérieux sur les deux adultes, raffermissant son siège sur le fauteuil du bureau de Vera, comme s'il se l'appropriait déjà.

- Tu aimes les courgettes, toi ?

Il fixa la jeune femme avec intensité, donnant à cette question une gravité presque écrasante. De sa chaise imposante, bien trop grande pour lui, on eut dit un mafieux faisant passer un test mortel à l'une de ses recrues, de laquelle il remettait en question la loyauté. De la réponse de Vera dépendait-il l'affection qu'il lui porterait ? On aurait bien dit, même si ce n'était au final qu'une excuse pour lui adresser la parole. Il allait falloir argumenter pour se défendre, madame la journaliste, car Azraël n'accepterait pas que sa mère le force à manger des gratins de courgettes, ou toute chose s'en approchant. Après tout, il était un carnivore... Au pire, les sucreries, ça passait bien aussi.

Alors qu'il pensait déjà à son prochain repas - pour rester dans les considérations très terre à terre - Azraël sentit son ventre se nouer. La faim ? Oh que non. Il connaissait trop bien cet étau dans ses entrailles, sa force, sa domination. Il essaya de masquer une grimace de douleur, souriant pour tenter de dissimuler son mal. Non, pas maintenant, il ne voulait pas tout gâcher avec ça, pas encore.
Son regard se tourna une fraction de seconde vers la porte, songeant à Globul, son elfe. Sentirait-il que quelque chose n'allait pas ? Il se refusait à ce qu'il intervienne et les interrompe. Il avait encore trop de choses à demander, trop de choses à faire... Sa transformation attendrait. Jamais elle n'avait commencé si tôt dans la journée. D'habitude, il ne commençait à éprouver les premiers symptômes qu'au coucher du soleil.

Une surdose d'émotion pouvait-elle avoir accélérée le processus ? Le voyage en portoloin, cette rencontre... A la réflexion, il n'était plus sûr, dans l'excitation du départ, d'avoir bu sa potion avant de prendre la route pour Londres. Il chercha discrètement dans ses poches une fiole qu'il avait toujours sur lui, et qui pourrait surement compenser un peu le manque, mais ses doigts se refermèrent sur du vide - il avait du la perdre dans sa course.
Son estomac se contracta une fois de plus, avec plus d'insistance, et les larmes lui montèrent aux yeux. Détresse. Il avait déjà expérimenté ce sentiment, plusieurs fois, mais jamais avec autant d'intensité. Jamais sa malédiction ne lui avait semblé si pesante, si honteuse et dangereuse.
La panique vint bientôt se rajouter à la vague qui déferlait sur lui.

- J'peux aller aux toilettes ?

Qu'allait-il faire ? Passer de l'eau sur son visage, en espérant que sa condition se calme ? S'enfuir, courir vers Sainte Mangouste, au risque de ne jamais arriver à temps, et de finir terré dans une rue sombre, en attendant que la bête se réveille complètement, et soit lâchée au milieu des moldus ? Comment gérer tant de responsabilités ?
Ses prunelles bleus, sur lesquelles quelques paillettes d'argent scintillaient à présent, se posèrent sur l'horloge. Bientôt 16h. En mars, à Londres, la lune ne se montrerait pas avant 17h40 - quand on a passé toute sa vie à dépendre de cet astre, on connait ses moindres mouvements - ce qui lui laissait plus d'une heure et demi pour se préparer... Ou pas.
Voyant que ses mains se mettaient à trembler légèrement, Azraël les dissimula brusquement sous le bureau, avant de se lever, souhaitant de tout son coeur que bouger retarderait le processus.
Qu'avait-il pensé ? Qu'il pouvait, comme n'importe quel enfant, jouir d'avoir des parents, profiter de quelques heures de leur présence, tranquillement ? A oublier qui l'on était, on provoquait souvent un rappel à l'ordre brutal.

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Message Posté Dim 7 Aoû - 8:39.
    Son sourire était narquois. Il aimait les femmes en colère, c'était bien connu. C'était son petit côté masochiste, apparemment : il aimait se faire crier dessus pour ensuite remettre en place les morceaux, réparer les pots cassés. Appeler Vera par un surnom qui ferait immédiatement mouche, la toucher alors qu'elle était prête à le mordre, être faussement tendre, jouer à l'amoureux et au père modèle. Oui, Niels aimait jouer double jeu, il aimait jouer tout simplement et cette situation se prêtait tout à fait à un peu de jeu.
    Il n'avait que sourit lorsque la femme l'avait directement envoyé en Enfers, sa maison future, mais son garçon -le sien et pas le vôtre- réagit différemment, se rapprochant encore un peu plus de plus. Aussitôt, Niels eut une lueur supérieure dans ses yeux clairs. HA ! C'était lui le parent préféré. D'accord, la jeu était joué d'avance : Azraël n'aimait pas les filles et Werner avait créé une sorte de peur de sa mère en la dépeignant comme une semi-violeuse de jeune homme innocent. Le journaliste tira la langue à sa patronne, sachant exactement qu'elle le trouverait enfantin.

    Tant pis.

    Un petit regard à Azraël quand celui-ci entama une description étrange de l'état de sa faim. Interloqué, Niels n'en avait compris que quelques nuances, mais pas la nécessité de toutes les mettre. Ses pupilles glissèrent sur le bureau de la rédactrice en chef, jusqu'à se poser sur une photo de famille animée. Charmant. Celle d'une jeune adolescente, également. Et une lettre. Tiens tiens...

    « On a des glaces à tout ce que tu veux. On va juste à côté d'ici, il y a un glacier où il y a toutes les saveurs de glace imaginables. On pourrait peut-être même demander à Vera d'emmener son frère manger une glace avec nous, ce serait bien que tu rencontres ton oncle. »

    Comment appuyer encore un peu plus sur le bobo.
    Il était doué pour ce genre de chose, n'est-ce pas ?
    Autre sourire innocent, envoyé au moment où leur fiston adoré demandait avec gravité si Vera aimait les courgettes.

    « I hope you don't like zucchinis, my love. »

    Il aimait aussi la narguer, la Verouchka.
    En attente de la réponse fatale à l'avenir de la relation mère/fils des gens ici présentes, Niels posa ses yeux sur ledit fils. Fils qui ne semblait plus du tout dans son assiette. Sans doute avait-il réellement faim, puisqu'on parlait d'assiette. Un gargouillis puissant monta à son oreille.

    « Dis donc, t'as vraiment faim. Tu viens, on va aller manger un morceau. »

    Ce voyage devait l'avoir affamé.
    Azraël ne bougea toutefois pas du fauteuil de Vera. Peut-être ne l'avait-il pas compris ? Son accent n'était pas toujours au point, malheureusement, et il s'embrouillait dans certains mots, en français, alors... Un tremblement prit le corps mince du Français, inquiétant le journaliste, cette fois. Il acquiesça de la tête à la demande de son fils, qui venait de se lever avec brusquerie. Il y avait quelque chose qui n'allait pas et ça ne devait pas être qu'une question de besoin pressant. Werner était peut-être un connard, un chieur et un salaud, il n'en restait pas moins quelqu'un d'intelligent et de futé. Un ancien Serpentard, après tout. Son esprit rapide fit quelques traits et une expression un peu angoissée remplaça cette inquiète de ses traits réguliers. Ils étaient dans la merde, si ce quoi il venait de penser était vrai. D'une voix un peu distante, il demanda à la Russe, posant sur elle des yeux sensiblement affolés :

    « Vera, can you tell me is the next full moon ? »

    Fallait pas fallait pas fallait pas.
    Niels se pencha à la hauteur du jeune Français pour le regarder dans les yeux. Les siens étaient également bleus, pailletés d'argent, contre les siens qui étaient clairs, parfois gris. Sa voix était paternaliste, sans être faite de réprimande. Il ne voulait pas effrayer le gamin avec sa prochaine question. Même si, dans sa tête, tout était à craindre, là.

    « Azraël, sais-tu si ton elfe de maison est encore proche d'ici ? As-tu une façon de communiquer avec lui ? »

Vera E. Adamovitch
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Message Posté Mer 7 Sep - 10:58.
  • « Tu aimes les courgettes, toi ? »


Sous le regard inquisiteur du petit garçon, Vera s'efforça de ne pas sourire. Elle devait faire semblant mais face à un Werner arrogant et fier comme un paon d'être " le parent préféré " elle avait beaucoup de mal à se retenir.

  • « J'ai toujours détesté les courgettes, quand j'étais petite je m'arrangeais toujours pour les faire disparaître de mon assiette, en revanche mon frère ne pourra pas nous accompagner il est à Durmstrang pour affaire. »


Elle le tuer, l'égorger, l'assassiner ! Mais bon sang à quoi ce petit con était-il en train de jouer ! Restée calme. Plus tard son journaliste passerait un sale quart d'heure, mais en attendant elle devait jouée le jeu. Mais avant même de pouvoir sortir un magnifique sourire de composition, Vera se tourna, inquiète vers Azraël. Il semblait malade, mal à l'aise et surtout : terrifié.

  • « Dis donc, t'as vraiment faim. Tu viens, on va aller manger un morceau. »


L'absence de réaction chez le jeune français acheva d'inquièter Vera. Doucement, elle se posta face à lui et posa sa main sur son front. Il était brûlant. Les signes étaient clairs, une transformation était en train de se dérouler à l'instant même.

  • « Vera, can you tell me is the next full moon ? »
    « Tonight. »


Un simple murmure. Elle s'en fichait qu'un loup garou puisse se balader en liberté dans les locaux de la Gazette, que quelqu'un puisse être tué ou mordu. Non, à cet instant précis, Vera était inquiète pour Azraël. Elle avait déjà assisté de loin à la transformation d'un de ses amis en loup garou et la souffrance était telle qu'elle avait dû détourner les yeux. Niels s'abaissa également au niveau du petit garçon, il était tout aussi inquiet que la rédactrice en chef.

  • « Azraël, sais-tu si ton elfe de maison est encore proche d'ici ? As-tu une façon de communiquer avec lui ? »
    « Tu ne crois pas qu'on devrait transplaner directement avec lui jusqu'à St-Mangouste Niels ? Azraël, est- ce que tu as pris ta potion avant de te rendre à Londres ? »

Prise à son propre piège. Vera était terrifiée à l'idée de voir ce petit garçon, qui à sa manière était terriblement attachant, souffrir. Ouvrant la porte du bureau avec force, elle tomba nez à nez avec l'elfe de maison d'Azraël qui patientait. Elle était à moitié soulagée, l'elfe était là pour ça et il avait intérêt à soulager son désormais fils adoptif. Elle qui avait toujours désirée avoir des enfants, elle ne supporterait pas que ce petit qui la prenait pour sa mère soit déçue ou souffre d'une quelconque manière que ce soit.

  • « Ne t'en fais pas Az', on ira manger une glace à la fraise quand tu iras mieux, je te le promet d'accord ? Qu'importe l'heure ou le jour, Niels et moi serons là. »



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Message Posté Dim 9 Oct - 21:14.
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