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L&K - Nous sommes au bord du gouffre, avançons donc avec résolution.
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Message Posté Lun 31 Oct - 2:59.
La nuit fait des tours de magie pour les amants de minuit.




STATUT DU SUJET : privé
NOM DES PARTICIPANTS : Katerina Jilkova et Lucas MacElroy
DATE : Début Avril
HEURE : 21h15
METEO : Une nuit froide à Londres,un vent fort peut être un peu de pluie.
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : oo8
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : oo7
INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : Non merci

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Message Posté Lun 31 Oct - 3:05.
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    Une note. Un simple papier laissé nonchalamment sur une vieille commode. La signature de l'audacieuse Katerina. Elle n'était pas comme les autres femmes, en effet Lucas lui offrait l'honneur de pouvoir passer plus d'une nuit en sa compagnie. Certes, ces formes gracieuses et son visage fin l'attirait mais sa personnalité était ce qui la rendait si spéciale. Elle n'était pas fragile, vulnérable comme les autres femmes. Elle arrivait miraculeusement à ne pas se soumettre, à se battre et c'est cette volonté que Lucas trouvait si magique. Courageuse, elle l'était, audacieuse aussi, elle arrivait toujours à avoir de nouvelles idées pour dynamiser leurs moments...intimes, si je puis dire.
    Son écriture en disait également long sur son caractère, elle n'était pas fine, élégante, c'est ces failles qui la rendait si parfaite, tout comme elle. Le mafieux avait toujours essayé de trouvé quelqu'un pouvant l'égalé autant mentalement que physiquement. Bien que sa collègue n'ai pas encore atteins ce but (qui atteindrai la perfection de toute manière), elle en était proche : affreusement proche. Lucas étira ces muscles, les réveillant du lourd sommeil auxquels ils étaient plongés. Il pouvait voir de ces fenêtres, le soleil se lever, enflammant de ces rayons les buildings de Londres. Il regarda sur sa gauche et ne vit personne, sa partenaire avait dû partir : tant mieux cela en fera une de moins collante ! Se levant doucement du lit deux places sur lequel il était allongé il enfila un peignoir sur son corps nu. Le jeune homme n'avait pas honte de son corps, la beauté se devait d'être montré. Les pauvres yeux de ces êtres inférieurs devaient bien voir un peu de magnificence un jour ou l'autre, non ? Pourquoi leur en priver ? Son corps musclé se devait d'être adulé par des personnes qui ne pourraient au grand jamais l'avoir. Seul les chanceux avaient le mérite de le toucher ne serais-ce qu'une seconde. Il parcourut la pièce dans laquelle il se trouvait et attrapa un boxer noir, simple. Il tâtonna sa commode de bois -seul objet ancien qu'il gardait dans sa maison- à la recherche de sa baguette lorsqu'il trouva la note. Seule Katerina pouvait entrer furtivement dans son appartement et y laisser un mot, un bout de papier. C'était sûrement pour cela que sa partenaire s'était enfuie, trop effrayée d'avoir affaire à la femme jalouse qu'était la mafieuse. Celui-ci était simple , bref et concis la femme une fois de plus allait à l'essentiel : « Rendez-vous à 21h à l’hôtel. Tu sais lequel, je suppose – K  ». Elle s'obstinait toujours à signer ces phrases d'un K majestueux et puissant, rayonnant sur toute la feuille maculée d'encre noir. L'hôtel ? Il savait lequel, à Londres c'était simple : vous aviez le choix entre le miteux Chaudron Baveur et l'hôtel pour touriste, ce n'était certes pas la grande classe mais toujours mieux que de devoir se réveiller entouré de punaises ou toutes autres sortes de scarabés. Le Dieux appréhendait toujours les rendez vous de la belle, ne sachant à quoi s'attendre avec celle-ci. Elle prenait toujours des décisions sur un coup de tête agissant sur le moment, précisément mais bien. Personne ne pouvait appréhender, deviner ces faits et gestes. Katerina restait pour beaucoup un grand mystère et le resterait encore pour longtemps. Même son amant, pourtant qu'elle connaissait depuis un bon bout de temps, ne connaissait toutes ces facettes et ceux-ci réciproquement. Peut être qu'un jour les deux mafieux arrêteraient d'être aussi têtus et s'avoueraient alors leurs passés tous deux chargés et bien trop lourd et profonds pour des personnes aussi jeunes. Lucas sourit à la vue de ce papier et le garda précieusement dans un petit carnet qu'il conservait afin « de ne plus jamais rien oublier » , il ne savait ce que lui attendait cette nuit mais il espérait en revenir avec de merveilleux souvenirs autant physiquement que mentalement .

    Le vent froid de la nuit de Londres s'abattait sur les façades des bâtiments. Une silhouette au manteau noir s'avançait dans les ruelles sinueuses de Londres, à la recherche d'un lieu particulier. Lucas savait où aller et quels chemins prendre, il prenait son temps, il savait se faire attendre et donc encore plus faire bouillir la jeune femme, ce qu'il tournait la plupart du temps à son avantage. Il savait se faire désirer , se faire attendre, l'impatience n'était pas la plus grande vertu de cette dame, bien au contraire, son attitude sauvage (notamment au contact d'hommes) ne faisait qu'attiser son incroyable corps, ces longs cheveux blonds, ces yeux noirs... Repoussant les pensées distrayantes de son cerveau, le mafieux hâta le pas de sa course, il avait en effet plus d'un quart d'heure de retard. Il monta directement au septième étage du grand hôtel qui emmagasinait de plus en plus de visiteurs , les jours passants. Katerina prenait toujours la chambre 745, un chiffre porte bonheur peut être ? Lucas repoussa une mèche de ces yeux et , sans toquer, entra dans la grande pièce qui s'offrait à lui : remarquable, les goûts de la charmante femme n'avait pas changé au fil du temps : toujours aussi flamboyante. Sa collègue, se tenait en face de lui, vêtue d'une simple robe rouge, fine et courte, faisant vite dériver les pensées de l'homme. Mais son regard en disait long , ces yeux parfois si clairs et joyeux étais emplis d'une autre pulsion , il ne pouvait savoir si c'était du désir ou bien de la haine. Elle devait savoir que leur relation n'était pas exclusive réciproquement , ne serait-elle pas jalouse et voudrait mettre un terme à leurs relations. Katerina haussa ces sourcils clairs et d'un sourire narquois s'approcha de Lucas afin de lui souffler dans l'oreille :
    « Je t'attendais »
    Puis , sans prévenir, elle sursauta d'un pas en arrière de surcroît évitant tout contact avec le sorcier. Il porta un regard confus sur son amante, la nuit promettait d'être longue.


Dernière édition par Lucas S. MacElroy le Ven 23 Déc - 1:48, édité 3 fois
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Message Posté Mar 1 Nov - 6:40.
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    Sereine, tu t'imprègnes de la mélodie doucereuse que t'offre ton tourne-disque : depuis que tu as retrouvé l'usage de cette relique, tu ne te lasses plus d'écouter inlassablement les ritournelles de ton passé. Seul souvenir que tu as gardé de ce temps révolu, tu te plonges dans une atmosphère qui t'était auparavant coutumière, te remémorant les instants passés à valser au rythme de cet agréable son qui résonne dans tes oreilles. Tu souris légèrement, pensant que finalement, ta vie passée n'avait pas été composée que de misère, même si tu tentes de t'en convaincre. Tout cela n'est pas si lointain, et tu te surprends à ressentir une once de nostalgie qui te prends au dépourvu. Surprise, tu constates en t'observant dans l'immense miroir qui te fait face que ton allégresse déconcertante s'étend jusqu'aux commissures de tes lèvres. Un léger sourire que tu réprimes immédiatement, trop étonnée par cette soudaine mélancolie pour souhaiter en comprendre l'origine. Fugitive, tu savais pertinemment ce qui t'attendait en t'échappant du cauchemar que représentait ton ancienne vie, ou plutôt son ancienne vie. À présent, tu considères Petra comme une toute autre personne, une inconnue dont on t'a conté l'histoire, ce qui eut pour effet de te toucher, un peu. Tu secoues furtivement ta chevelure, tortillant quelques mèches d'or entre tes doigts délicats. Tu te lèves nonchalamment du fauteuil sur lequel tu t'étais précédemment assise pour profiter de tes instants de paix, des instants dont tu savais indubitablement que personne n'oserait te retirer. Gracieuse, tu te rapproches lentement de l'appareil, constatant un léger pincement qui t'oppresse lorsque tu l'arrêtes. Tu te sens comme soulagée. Soulagée d'un lourd poids dont tu n'osais te défaire, dont tu n'oserais jamais te défaire. Secouant élégamment ton visage tout en passant une main contre tes yeux pour tenter de dissimuler ta fatigue, tu te dis qu'il est temps de t'occuper, de penser à autre chose. Ce serait sûrement préférable : tu n'aimes pas te morfondre.

    Quelques idées te traversent l'esprit, mais celles-ci ne te semblent jamais satisfaisantes, trop banales, trop barbantes. Tu penses, sans jamais trouver la solution qui te permettrait de sortir de cette solitude déroutante dans laquelle tu t'es plongée. Non, tu n'es pas une fille qui aime la solitude, mais tu as comme l'impression d'y être forcée, comme si à présent, tu ne pouvais t'en détacher, seule propriétaire d'un lourd secret que tu tentes intelligemment de conserver. Tu souris lorsque le visage de Lucas apparaît à toi comme une évidence. Tu le savais, rien ne pouvait être plus distrayant qu'une entrevue avec ce jeune homme. Cela faisait un petit moment que tu ne lui avais pas rendu une petite visite amicale, ce serait peut-être le moment de t'effectuer. Malgré cela, tu as peur de le réveiller en l'appelant, c'est pourquoi tu préfères te rendre directement chez lui, même si tu sais au fond de toi que tu l'y trouveras endormi. Peu protégée par la nuisette que tu avais enfilé avant d'être prise par tes insomnies gênantes, tu enfiles un large manteau de fourrure dont tu connais les vertus. Le froid ne te faisant plus peur, tu décides de t'aventurer tête baissée dans les rues de Londres, évitant le contacte visuel avec les personnes malintentionnées qui pourraient traîner à cette heure-ci. Tu souris lorsque tu te trouves enfin devant sa porte. Tendant ta baguette en direction de celle-ci, tu chuchotes un alohomora. Tu entends les cliquetis de la serrure et te faufiles à l'intérieur telle une voleuse astucieuse qui sait exactement ce qu'elle veut dérober.

    Tu entres délicatement dans la chambre de l'intéressé et constate que son sommeil est imperturbable, comme tu te l'était imaginé. Ta fougue te force à observer quelques secondes Lucas, à détailler les parties de son corps que tu as l'honneur de voir, mais tu te retournes rapidement, animée par ton objectif initial. Tu tâtes les commodes du garçon en quête de papier pour lui rédiger soigneusement une note qu'il trouvera à son réveil. Tu empreintes une plume posée sur le bureau de McElroy et trouves finalement l'objet de tes désirs. Rapidement, tu rédiges quelques mots pour lui indiquer que souhaites le rencontrer, le soir même, aux environs de vingt-et-une heures à l'hôtel que vous côtoyez généralement. Tu signes ces quelques mots d'un K- simple dont l'homme comprendra la signification, tu en es certaine. Un dernier regard à Lucas et tu sors aussi vite que tu es entrée, passant complètement inaperçue à ton plus grand bonheur. Ta tâche effectuée avec succès, tu reprends le chemin jusqu'à ta demeure, pressant le pas en sentant le froid glacer ta nuque.

    Tu jettes ton manteau aléatoirement en passant le seuil de ta maison, courant te réfugier près de ta cheminé dans un besoin de chaleur irrépressible. Le feu que tu as allumé quelques heures auparavant s'est rapidement estompé, mais peu importe, tu t'estimes heureuse de pouvoir te réchauffer quelque peu. Quelle folie que de sortir à une telle heure !

    **

    Trente minutes avant ton rendez-vous, tu décides qu'il est enfin temps de te préparer, gênée de cette entreprise si tardive en connaissant l'atermoiement dont tu fais preuve. Tu ne réfléchis pas et décides d'agir, ne voulant pas être en retard. Tu ne sors que rarement et la pensée de pouvoir enfin renouer avec la civilisation te fait esquisser un sourire presque enfantin. Tu ne sais ce qui provoque ton adoucissement récent, mais cette force extérieure à ton corps te gêne. Lentement, tu te rapproches de ta garde-robe, presque effrayée à l'idée de devoir faire un choix. À chaque fois que tu dois t'effectuer, tu as l'impression de devoir prendre la plus horrible décision de ta vie, sans réellement savoir pourquoi. L'attrait que tu as envers le vêtement t’effraie un peu, à vrai dire, tu n'aimes pas le fait de ne pas en connaître la source. Peu importe. D'un geste de baguette, tu l'ouvres, prête à dénicher la tenue adéquate. De longues minutes de fouille incessante et tu tombes sur une vieille robe qui te fait sourire. Peut-être aurait-il été préférable que tu tires une croix sur tes vêtements d'époque également... ? Tu sors avec minutie la robe rouge de ton armoire. À vrai dire, tu n'éprouves qu'un dégoût profond pour cette couleur : le sang, la passion, c'est tout ce qu'elle t'inspire et tu n'aimes pas ça. À nouveau, tu ne comprends pas pourquoi tu cherches toujours une signification à chaque chose, chaque objet, chaque personne et pourquoi cette signification t'importe tant. Tu roules des yeux, dépitée par cette manie que tu ne peux nier.

    Approchant du large miroir de ta chambre, tu passes la robe devant toi, posant une main contre ton bassin pour voir si elle épouse toujours tes formes. Voir que c'était le cas t'extirpa une légère satisfaction, assombrie néanmoins par une sensation de remords qui s'empara de toi presque automatiquement. Tu aurais aimé oublier ce corps, le corps de Petra. Mais ce n'est pas grave. Tu te sens belle, et c'est tout ce qui importe. Victorieuse, tu te revois, le jour où tu l'as enfilée pour la première fois, lors d'une entrevue où tu avais parlé longuement de l'écriture de ton premier roman. Ce souvenir renforça ton envie de la porter, et tu ne pris pas plus de temps avant de l'enfiler, observant les courbes de ton corps avec satisfaction. Lucas allait être dingue, tu en étais certaine.

    Tu es dans les temps, mais tu n'auras pas de remords si tu le fais languir. Tu aimes le taquiner et l'idée d'arriver quelques minutes en retard te faisait sourire. Non, tu n'avais pas envie de faire ça, tu voulais vraiment le voir... C'était peut-être même la première fois que tu portais un réel intérêt à une rencontre avec cet homme-là. S'il pouvait te faire oublier un instant ta fragilité soudaine, ta mélancolie indésirable et faire passer tes souvenirs malheureux en employant des méthodes dont il avait le secret, tu étais preneuse. Qui ne le serait pas, de toute façon ? En observant Lucas, tu voyais un homme ravissant, si tu avais été naïve, tu serais certainement tombée dans ses bras inconsciemment tant sa beauté te semblait irréprochable. Mais tu ne l'étais pas, et tu connaissais son attrait tout particulier pour les femmes et leurs atouts. Et, par-dessus tout, tu connaissais son métier, et tu n'aimais pas cela. Tu calmes tes pensés, imaginant qu'il faudrait justifier ce point de vue en le rencontrant... Qui sait, peut-être avait-il changé pendant ce court laps de temps où tu avais été totalement absente de la vie réelle ? Tu y comptais guère, mais peu importe.

    Tu passes élégamment la porte de l'hôtel, n'ayant aucun mal à te faire passer pour une grande dame, même si tu sais que tes manières, en réalité, laissent à désirer. Tu lances un sourire charmeur au réceptionniste et lui indique que tu as réservé, plus tôt, la chambre 745. À vrai dire, tu ne sais même pas pourquoi tu choisis incessamment ce numéro de chambre pour tes rencontres avec McElroy, mais tu ne peux te l'empêcher, il te revient toujours à l'esprit lorsque tu effectues la réservation. Tu la rejoints, impatiente, espérant que l'homme est déjà en train de languir à l'étage. Tu te trouves à présent devant ta porte et constates que celle-ci est verrouillée. Tu entres, fière, et constates bien évidemment que celle-ci est vide. Déçue, tu te poses lentement sur l'un des canapés, en attente de ton amant.

    **

    De longues minutes s'écoulent et tu perds patience, commençant à ressentir une certaine jalousie, car tu sais que s'il n'est pas là, il est en train de faire des affaires. Tu n'aimes pas cela, tu aimes lorsqu'il est auprès de toi, lorsque tu sens le contrôle que tu as sur lui et que tu peux régir ses actions. Tu restes silencieuse malgré tout, bien que froissée par cette attitude désobligeante. Te relevant, tu te places face à la porte : il ne tardera plus penses-tu. Ton pied commence à frapper le sol et tu ne peux le retenir. Ennuyée, la silhouette d'un homme qui pénètre dans la chambre te sort de tes songes et dessine un sourire irrépressible sur tes lèvres. Non, tu te devais de le réprimander, mais ta joie t'empêche de dire quoique ce soit. Tu hausses néanmoins un sourcil et t'approches de lui, toujours aussi souriante, mais pas d'un sourire franc, comme le font les honnêtes gens... Non, ton sourire est joueur et tu connais déjà la suite des festivités. Tu rapproches sensuellement tes lèvres de son oreille, te retenant de caresser celle-ci avec ta langue.

      « Je t'attendais »

    Tu n'en dis pas plus, souhaitant faire languir au maximum ton invité pour ne pas lui donner immédiatement ce qu'il attend de toi. Mais une sensation étrange te fait sursauter, tandis que des frissons parcourent ton corps, tu remarques le regard confus de Lucas et, gênée, tu sens tes joues se teindre légèrement de rouges. Tu espères que le jeune homme ne l'a pas remarqué, mais tu sais que cela est presque impossible. Tu ne sais pas pourquoi cette sensation étrange t'avait écarté de ton dessein initial, mais tu décides de briser ton embarras et de retourner près de lui, bouillonnant de lui faire voir tout ce qu'il avait manqué pendant ton absence. Tu déposes un baiser furtif sur ses lèvres, trop court cependant pour lui laisser en espérer plus. Tu te retournes, passe une main dans tes cheveux et te dirige à nouveau contre lui.

      « Pourquoi monsieur McElroy a-t-il décidé de faire languir ma personne ? Je suis profondément blessée par ce manque de tact, vous savez, j'espère que vous saurez apaiser mon cœur de cette blessure que vous m'avez infligée, très cher »

    Tu ne sais pas pourquoi tu agis de la sorte, mais cela t'amuse. Jouer un rôle t'exalte et tu sais que cette situation ne laisse pas ton invité indifférent. Tu as l'impression d'être la pièce maîtresse d'un monde d’illusionniste : en réfléchissant quelques secondes, tu te dis que ton métier est de jouer un rôle, et que ta passion est d'écrire des rôles. Ta manie à tout théâtraliser provient peut-être de tes activités professionnelles. Cessant toutes réflexions, tu retires la baguette qui fait tenir ton chignon, lâchant tes cheveux contre tes épaules. Tu fais tomber ta baguette au sol, feignant de ne pas l'avoir voulu. Te baissant pour la récupérer, tu laisses apparaître tes formes et n'hésite pas à prendre ton temps pour te relever. Enfin droite, tu relances ton sourire habituel à Lucas, sachant pertinemment qu'il allait réagir très rapidement à tes avances. Tu ris furtivement.

      « Mince... »

    La soirée promettait d'être intéressante, tu le savais !
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Message Posté Mar 1 Nov - 21:43.
    L'hésitation brutale de la jeune femme, visiblement embarrassée par son geste, confus Lucas au plus haut point. Qu'arrivait-il à la femme pourtant si invincible ? Voyant le rouge monter aux joues de Katerina , le jeune homme n'en pris pas compte, sûrement un faux mouvement, une seconde d'inattention , de maladresse. Cette faille dans la carapace de Jilkova troubla un peu le sorcier mais ces inquiétudes furent vite remplacées par des lèvres douces. Un baiser, furtif, rapide, se voulant désirant, lui faisant en vouloir plus. Plus de Katerina, voir sous cette robe rouge ces magnifiques formes, ces lèvres pulpeuses, sa chevelure dorée et ces douces mains, ces gestes sûrs...Ne pouvant procurer que du plaisir. Un frisson parcourut la dos du jeune homme à la pensée des actions (ou plutôt futures) de son amante. Jilkova se tenait à seulement quelques mètres de son cadet, mais cette distance , bien que minime, était encore trop pour le mafieux. Il voulait voir leur corps s'entrelacer, se séparer pour mieux se retrouver. Mais cette séparation ne dura pas longtemps. En effet, la déesse se rapprocha de son but : Lucas. Il sentit son souffle chaud près de son oreille ne faisant qu'augmenter son désir.

    « Pourquoi monsieur McElroy a-t-il décidé de faire languir ma personne ? Je suis profondément blessée par ce manque de tact, vous savez, j'espère que vous saurez apaiser mon cœur de cette blessure que vous m'avez infligée, très cher »

    «  Et vous , Madame Jilkova ? Ne pensez vous pas que vous me faites languir sous cette robe rouge , à aller et revenir entre la fenêtre et mon corps ? Mais je ne peux qu'avouer ma bêtise, enfin, peut être que ce retard n'était convenu que pour me punissiez ? »

    Les deux jeunes âmes se prêtait à un jeu, à un duel entre qui flanchera le premier, qui résistera ,qui aura l'honneur de sortir vainqueur de ce combat acharné. Le vouvoiement de leurs phrases ne faisaient que pimenter les barrières qu'ils mettaient entre leurs plaisirs. Ils se testaient, se perdaient pour, au final, mieux se retrouver. Le dominante et la dominante, un combat que l'un des deux allait perdre. Combat très équitable, personne ne savait si à la fin de la nuit Lucas ou Katerina en ressortirait vainqueur , cela changeait au gré du vent. Ils ne comptaient pas les victoires, trop vaniteux même de leurs parts. Au contraire, ce n'était que le feu de l'action et l'incertitude qui rendait ce jeu si excitant. Certaines nuits étaient courtes, rapides, trop pour leur propre volupté. D'autres, comme celle-ci promettait d'être longue. Jilkova tournait autour de Lucas comme un lion autour de sa proie, le regardant passionnément., ces pupilles dilatées par le désir. Elle marchait d'une démarche sensuelle , gracieuse, faisant bouger ces hanches au rythme d'une valse inaudible, imaginaire. Lucas sait les techniques de son adversaire, comment elle joue avec les formes de son corps presque parfait (seul Lucas n'avait pas besoin du presque) , la façon dont ces cils se baissent sur ces joues rosées par la chaleur de la pièce...ou peut être la tension accaparant les lieux , l'écrasant sous un poids invisible. McElroy retint son souffle, commesi tout l'air de la pièce venait de s'être envolé : Katerina défit son chignon, laissant retomber ces boucles étincelantes sur ces minces épaules. Elle se baissa pour ramasser la baguette, tombée préalablement, son dos se courba, ces jambes se montrant sous le tissu. Il n'avait qu'une envie : plaquer la jeune femme contre un mur et lui arracher cette robe inutile. Mais, il devait se concentrer, rester concentré pour ne pas rester hors-jeux. Une fois debout, elle lança un sourire emplit de luxure. Le mafieux sentit ces genoux commencer à trembler sous l'effet que cette femme faisait sur son corps, une perle de sueur perla sur son front immaculé.

    « Mince... »

    Le sorcier avait à peine entendu l'excuse murmurée de sa partenaire. Il plongea ces yeux, devenu noir par le bouillonnement de son corps. Il faisait bien trop chaud dans cette pièce. Lentement, il enleva son manteau de ces épaules musclées. En dessous, il arborait une simple chemise, assez serrée, laissant entrevoir chaque muscle de son dos, de ces bras...tout en puissance. Et il savait quels effets celle-ci avait sur la jeune femme. S'avançant lentement vers sa proie, ils rentrèrent dans une sorte de danse, se défiant du regard. Lucas fut le premier à briser le silence pesant, levant le menton de la jeune femme, il passa son pouce rugueux sur les lèvres douces de Katerina, créeant un contraste envoyant de l'électricité dans leurs deux corps. Il enleva son pouce des lèvres de Jilkova, passant sa main contre sa taille, les rapprochant, les scellant par le lien que formait son bras. Il la tenait fermement, elle ne pouvait s'échapper de son emprise. Doucement il se pencha sur son cou, respirant son parfum, son essence si envoûtante, il déposa un léger baiser sur son cou , effleurant à peine la peau sensible de cette partie si sensible, il savait qu'il n'attisait plus le feu plutot que de l'éteindre mais n'étais ce pas le but de cette escapade ? Jouer, jusqu'à ce que leur plaisir soit insupportable et qu'ils se retrouvent violemment, plongés dans leur univers, d'attente, de soumission tout ça pour le plaisir. Mais avant, il fallait jouer, attendre, patienter, comme un crocodile attendant le moment pour attaquer, tapis dans l'ombre, toujours sur le qui-vive mais, ne jamais trop s'approcher au risque de se faire découvrir, de laisser les armes et donc de perdre. De perdre lâchement. Lucas était décider à gagner et ce soir, malgré le langage de son corps qui commençait à trahir sa si forte envie de se laisser aller dans les bras de Jilkova. Il n'allait pas se laisser faire.
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Message Posté Dim 6 Nov - 22:40.
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    Tu observes l'homme qui se trouve devant toi, ne pouvant défaire ton regard de ce corps irréprochable. Il est bien rare que tu complimentes un homme, te contentant de jouer avec ces individus, te rapprochant d'eux élégamment pour ensuite les briser intérieurement jusqu'à-ce qu'aucune parcelle de lucidité ne persiste en eux. Oui, tu aimes faire ressentir la douleur que l'on t'a infligée par le passé, mais tu n'en parles pas, faisant croire que ces agissements sont dus à ta nature de prédatrice. Non, tu n'as pas toujours été comme cela, tu as été forgée par des événements que tu souhaites oublier et tu es trop fière pour parler de ceux-ci à quiconque, effrayée par la jugement que l'on pourrait porter sur toi. Tu t'en moques, au fond, seul ton avis compte et les autres importent peu : tu te sais supérieure, et c'est tout ce que tu cherches à savoir. Ce que tu es devenue suffit à te rendre heureuse et ce n'est pas des insultes ridicules qui pourraient de faire déchanter. Rien ne peut te faire déchanter à présent. Tu sens la perfection couler dans tes veines, tu sens la beauté qui se reflète sur ton visage et ce sentiment t'exalte. L'amour-propre est le plus grand de tous les flatteurs, tu le sais, et tu n'hésites pas à justifier cette Maxime par tes actes. Tu passes ta main dans tes cheveux, effaçant les imperfections qui se seraient possiblement glissées sur ton visage. Tu lances un regard hautain à ton adversaire, ne te privant pas de lui faire sentir qu'ici, il n'aura jamais le contrôle. Tu souris, te rapproches à nouveau de lui et te plonges dans ses prunelles envoûtantes.

    Ta respiration est saccadée, tu essayes de retenir le trop plein d'excitation qui te hante lorsque tu es en sa présence, mais tu ne peux malheureusement pas le contenir dans sa totalité. Tu tournois autours de l'homme, adoptant une démarche gracieuse dont tu connais les bien-faits. Tu toises Lucas de tes yeux perçants, et à nouveau, tu tombes dans une contemplation sans bornes que tu ne parviens pas à stopper. À vrai dire, tu te demandes comment ce garçon peut avoir un tel effet sur toi, tu ne comprends pas. Normalement, personne ne peut te plonger dans un tel état si tu ne l'as pas décidé au préalable et cela te froisse. Pourquoi lui ? En regardant plus en profondeur, une personne normale verrait assurément qu'il n'a rien de bien spécial excepté une beauté divine. Mais la divinité, c'est toi ! Tu n'as jamais croisé quelqu'un pouvant possiblement t'égaler, et cette fois-ci, tu dois avouer que tu jalouses quelque peu le succès du brun. Tu n'aimes pas partager et tu souhaiterais, au fond, que cet homme soit moins exceptionnel. Il est le seul que tu souhaites réellement contrôler, mais tu te sens impuissante, sachant pertinemment qu'il ne te laissera pas le guider aussi simplement.

    Tu as bien écouté la tirade de McElroy, mais tu tentes de n'y porter qu'un intérêt minime, ne souhaitant pas lui faire sentir qu'il te captive. Haletante, tu l'observes et sait qu'il ne veut qu'une chose de toi : ton corps. Cette perspective te chagrine mais tu n’extériorisera jamais ce sentiment, bien trop fière pour qu'il comprenne que de ton côté, c'est sa personne qui te fascine. Tu te recules lentement, adoptant ta démarche de tigresse, dévorant ta proie du regard pour le faire languir encore et encore. Tu ne lâcheras pas. Il craquera le premier, tu en es certaine. Au fond de toi, tu sais pertinemment que son esprit est trop faible pour qu'il puisse tenir aussi longtemps que toi à ce genre de jeux. Il est vrai que tu le désires, mais il te désire d'autant plus. Tu tournes ta tête vers la droite, quittant quelques secondes le corps de l'homme pour reprendre tes esprits. Tu soulèves un sourcil et tu te retournes dans sa direction en hochant la tête, victorieuse. Le brun avait, comme tu l'avais prévu, craqué en premier, t'offrant la joie de pouvoir admirer ses muscles plus aisément. Malgré tout, tu n'as pas le temps d'apprécier ce spectacle que tu le sens déjà s'approcher de toi. Sa présence te bouleverse, t'enivre, t'exalte. Tu n'oses le dire, mais tu te sens bien, contre lui. Néanmoins, tu refuses de te sentir bien dans les bras d'un homme et tu tentes de te défaire légèrement de l'emprise qu'il a sur toi. Malheureusement, il renforce cette proximité en déposant ses lèvres contre ta nuque, son doigt contre ta bouche, et tu sens un frisson te parcourir toute entière. Tu fermes les yeux et sent que ses bras agrippent tes hanches pour te rapprocher encore un peu de lui. Tu frémis, silencieuse, essayant de trouver une tactique qui t'aiderait à te séparer de lui.

    Tu respires et poses ta main droite contre la sienne, la repoussant habilement, sachant pertinemment que cet acte le troublerait. Tu t'en moques, ce n'est pas son confort que tu cherches, mais le tiens. Tu poses ton index contre son torse, tâtant légèrement ses muscles sans qu'il puisse réellement le sentir et dévoiles un sourire dévastateur sur tes lèvres pulpeuses. Tu repenses à ses paroles, tu oublies rarement les mots qu'il prononce tant les échanges sont rares entre vous. Sur un ton provocateur, tu reprends le contrôle de tes émotions, le remettant à sa place pour ne pas qu'il s'emporte trop rapidement. Non, ce soir, il ne t'aura pas.

      « C'est Mademoiselle. »


    Tu prends ta respiration et continues sur ta lancée :

      « Et, excusez-moi, mais ma robe est bien trop précieuse à mes yeux pour que vous veniez la souiller avec vos mains baladeuses, Monsieur. »


    Tu lui lances ton regard habituel, le mettant au défi de trouver mieux que toi. Tu restes calme, imperturbable, te convaincant de ne plus laisser quoique ce soit pénétrer la carapace que tu t'es forgée. Aucunes de ses paroles ne pourra t'atteindre à présent et la force de persuasion que tu exerces sur toi-même est bien trop puissante pour qu'il puisse y remédier. Malgré tout, l'ennui de cet homme qui te fait tant rêver chamboule tes convictions et tu te demandes s'il serait si déplorable de céder à la tentation d'y toucher quelque peu. Après tout, tu as subi ses avances quelques secondes auparavant, pourquoi ne pourrais-tu pas t'offrir quelques douceurs pour rétablir les compteurs ? Cette perspective te fait sourire et tu sais à présent que c'est ce que tu dois faire. Tu avances élégamment en sa direction, le toisant à nouveau du regard comme tu as l'habitude de le faire. En même temps, existe-t-il quelqu'un qui serait capable de passer devant lui sans être retenue par un détail, même grossier, de sa personne ? Secret est le seul mot que tu trouves pour le qualifier. Cela te surprend car tu le côtoies depuis un bon moment, à présent, et tu ne le connais toujours pas comme tu souhaiterais le connaître. Vos entrevues sont purement physique et vous ne vous êtes jamais réellement laissé aller. Une conversation... Une seule... Cela n'a jamais eu lieu. Même si tu souhaiterais le découvrir, tu sais que cela ne se passera pas ce soir, le feu qui vous consume étant déjà trop puissant pour pouvoir retenir votre passion commune.

    Tu ne veux plus reculer et poses tes mains contre son torse sans même réfléchir. Tu descend peu à peu tes doigts contre celui-ci, prenant soin de ne pas créer un contact trop évident entre vos deux personnes. Néanmoins, cela ne te satisfait pas et tu sens comme le besoin de te rapprocher encore de lui, ne supportant plus cet éloignement. Tu ne te retiens plus et déposes violemment tes lèvres contre les siennes, te laissant guider par la douceur d'un baiser que tu attends depuis que sa silhouette est apparue à tes yeux. Tu poses tes mains délicates contre son visage, profitant de chaque partie de celui-ci pour en apprécier la beauté, pour la sentir tienne. Indécise, tu n'arrives pas à te défaire de lui, ta passion ayant été déjà bien trop attisée. Forte, oui, tu es plus forte que cet homme et tu ne te laissera pas submerger. Aidée par un élan de courage incompréhensible, tu réussis à briser le lien que tu avais créé précédemment, tu laissant aller à savourer à nouveau ta victoire. Tu te recules, t'asseyant contre le sofa qui se trouve derrière toi et, tout en effaçant les plis sur ta robe, tu attends qu'il réagisse, mais cette fois, tu ne feras pas le premier pas.
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Message Posté Lun 14 Nov - 23:56.
    Lucas regarda la jeune femme reculer, visiblement troublée par son attaque des moins subtiles. Il la voyait vaciller, ces longs cheveux blonds retombant sur sa délicieuse nuque si…tentante. Non, ces pensées se devaient de cesser. Il ne se devait de céder à la tentation si palpable, cette tentation l’enveloppant d’une bulle transparente : prisonnier. Il savait qu’il n’avait qu’un geste à faire et Katerina serait sienne mais alors la partie serait perdue. Il serait le faible dans le jeu, le soumis, le prisonnier de cette magnifique créature qu’était la mafieuse. Il la vit s’approcher de son corps fébrile, lentement, il sentit son souffle chaud contre son cou, ce geste envoyant des frissons tout le long de son dos. Il sentait que la jeune femme flanchait, battait en retraite, baissait sa garde. Leurs yeux se croisèrent, leurs pupilles dilatées par l’envie et la torture qu’était l’attente. L’attente d’un geste tendre cadeau d’une patience sans borne. L’attente infinie d’un idéal, d’un soulagement. Leurs lèvres se touchaient à peine, leurs souffles saccadés rythmant leurs gestes tremblant. Leurs regards se jugeaient, se lançant un défi muet, qui serait le premier à abandonner. Après tout, ils avaient la nuit devant eux, même le petit matin. Ils n’avaient pas de familles qui les attendaient, pas d’enfants, pas de sœurs ni de frères ? Leurs rencontres étaient les seules moments où ils étaient connectés dans leur paradis, ou peut être était ce leur enfer ? Il n’y avait personne pour les interrompre, les blesser. Leur relation n’était pas exclusive, tous deux le savaient bien . Ce mentir que Lucas n’ai jamais ressenti cette douleur au cœur quand il voyait sa collègue au bras d’un autre homme. Cependant, il ne pouvait la blâmer, nombre de fois Katerina l’avait surpris au lit avec des femmes plus ou moins belles , coup d’un soir ou clientes régulières. Il n’avait pas honte du métier qu’il exerçait loin de là, il l’aimait. Kate quant à elle s’en foutait royalement , c’était l’une des rares, enfin de ce qu’elle disait. Mais derrière la rage qui parsemait son regard lorsqu’elle surprenait Lucas, le mafieux pouvait bien déceler une tristesse, une blessure. Il ne pouvait en parler , ne pouvait même prononcer ces quelques mots. L’expression de son amante était bien trop dur à supporter. Sans qu’elle ne le sache, le sorcier essayait de se défaire un maximum de ces conquêtes. De toute manière, Kate était bien plus jolies que toutes celles-ci et bien plus intéressantes. Kate n’était pas comme les autres, son corps si merveilleux, ondulait de toute part, ces courbes alléchantes narguant le jeune homme. Il sentit une goutte de sueur lui perler sur son front lisse et sans défaut. Il ne saurait combien de temps il tiendrait encore . Combien de temps avant qu’il ne fonde sous les flammes de son attaquante. Combien de temps avant que son esprit ne devienne fou à la vue de la femme qui se trouvait devant lui.

    Le jeune homme sentit Katerina prendre une longue inspiration , se calmant sûrement de son désir avant de poser sa main droite contre la sienne, un geste si banal, si déjà vu ne devrait pas être aussi érotique mais ces yeux s’écarquillèrent encore plus. Son azur, perdu dans un tourbillon noir, synonyme d’une soif de désir profonde. Alors qu’il se penchait pour avoir plus que ce geste, trop peu pour son envie grandissante. Soudainement, elle recula, mettant une séparation entre leurs deux corps.

    « C'est Mademoiselle. »

    Un peu perturbé par la froideur qui émanait de la voix de la jeune femme, cela faisait un bout de temps qu’il ne l’avait pas entendu. Heureusement, tout ceci n’était qu’un jeu, qu’une façade, un masque qu’elle laisserait vite tomber. Quand elle perdrait. Quand elle baisserait enfin sa garde. Quand elle se laisserait aller dans ces bras musclés, parfaits, digne d’un dieu. Elle se laisserait aller et se sentirait peut être enfin chez elle, repu, reposée, protégée. Lucas protègerai Kate quoiqu’il soit, quoiqu’il arrive. Il ne savait pourquoi mais il ressentait une affection pour cette jeune femme qu’il n’avait jamais ressenti avec personne d’autres.

    « Et, excusez-moi, mais ma robe est bien trop précieuse à mes yeux pour que vous veniez la souiller avec vos mains baladeuses, Monsieur. »

    Sa voix résonnait comme un couteau tranchant, elle crachait ces mots comme pour assassiner ces dernières pulsions sauvages, affaiblissant Lucas. Le prostitué savait qu’il n’avait aucun mot à rajouter, aucun son à émettre de ces lèvres parfaites. Il ne devait rien ajouter, devait se taire afin de pouvoir persévérer pouvoir rester imparable devant la statue de glace qui se trouvait à présent devant lui. Chaque pas qui les rapprochait, faisait avancer Lucas vers le précipice qu’était la défaite. Le jeune homme sentit des doigts long, fins , chauds, parcourir son torse musclé, volumineux, digne d’un dieux grec. Ce contact pourtant si simple te laissait toute chose, le retournant complètement, un mouvement de plus et il savait qu’il ne pouvait plus assurer ces arrières. Le sorcier sentit ces doigts d’une délicatesse sans borne descendre plus bas vers son jean, de plus en plus bas, avant de s’arrêter brutalement, le laissant frustrer. Il laissa échapper un gémissement, en demandant plus silencieusement. Brusquement, il sentit une paire de lèvres contre les sienne, il n’avait attendu que ça pendant toute la soirée, ressentir quelques choses, être près de cette déesse qu’était Katerina. Un baiser fougueux, Lucas ne voulait pas qu’il s’arrête, Kate avait cédé…du moins il croyait. Ce baiser tant voulu fut subitement coupé, lâché en pleine nature, rompu par la seule force sauvage d’une femme. Katerina. Le jeune homme fut surpris de la réaction de sa compagne, ne voulant lui faire comprendre que cette attente le troublait, Lucas reprit la jeune femme par le bras et l’attira vers lui pour reformer le baiser qu’elle avait créée. Leurs lèvres s’entrechoquèrent dans une passion violente, leurs frustrations se rassemblant dans une frénésie de langues et de dents. Leurs baisers n’avaient rien de personnels, ni d’amoureux juste sexuels, comme le reste de leurs actes. Ils n’avaient jamais été proches, leurs amitié comme leurs gestes étaient programmées par leurs instincts sauvages, animaliers presque bestiaux. Le prostitué se sépara de Kate, le visage rouge, observant ces lèvres blessée par ce baiser fougueux. Tous deux, respiraient bruyamment, se regardant, ne sachant comment exprimer leurs envies, leurs sensations étaient réciproques. Les deux amants hésitaient, se défiant une dernière fois du regard. Ils ne savaient comment agir que faire, comment réagir à leurs désirs si forts. Ils n’attendaient que l’eau pour attiser leurs flammes.
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Message Posté Jeu 17 Nov - 22:00.
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    Tu refuses de faire un pas, animée par une décision irréversible que tu viens de prendre. Ces temps-ci, tu cèdes trop souvent aux désirs d'autrui, et tu n'aimes pas la sensation que cela te donne. À vrai dire, tu te sens un peu plus démunie à chaque instant, comme si à chaque fois que tu croisais son regard, l'on te dépossédait d'un bien cher à tes yeux dont tu ne pourrais plus jamais revoir l'éclat. Tu fermes les yeux quelques secondes, gênée par une légère poussière s'étant déposée contre l'un d'eux. C'est un spectacle délicieusement dévastateur auquel tu es conviée lorsque tu les rouvres. Toujours ce spectacle. Tu mordille doucement l'une de tes joues, ne laissant pas paraître ce geste à ton adversaire, ne souhaitant pas montrer la gêne qui s'empare de toi en sa présence. Tu ne dévoiles jamais tes sentiments lorsque tu es avec lui, tu te contentes de rester impassible, d'attendre patiemment que celui-ci se décide de craquer. Tu sais néanmoins que cette résistance que tu as su créer face au brasier qui s'élève devant toi a des limites. Des limites qui, dans le cas où elles seraient trop sollicitées pourraient certainement te faire flancher et démolir toutes les résolutions que tu aurais prises précédemment. Tu détournes le regard. Lucas ne te laisse pas le temps de réfléchir quelques secondes de plus que déjà, il se rapproche à nouveau de toi. Tu ne laisses pas paraître un sourire victorieux sur ton visage, mais tu le ressens. Ta puissance t'exalte et le voir céder te réjouit. Tu n'es peut-être pas si faible que tu ne le crois, finalement ? McElroy est le seul qui peut possiblement te pousser à te remettre en doute, à remettre en doute tes capacités et ta ténacité, mais cet acte de sa part de prouve qu'ici, tu n'es pas la plus faible et cela te rassure. N'ayant pas été l'auteur de ces avances, tu cèdes à la fougue qui t'anime depuis le début de la soirée, laissant divaguer tes lèvres contre les siennes en y prenant un plaisir incontrôlé. Tu décèles chez lui quelques frissons qui semblent se retourner contre toi : ta peau devient blême et ta respiration est saccadée. Un soulagement s'empare de toi lorsqu'il défait ce lien qui vous unissait quelques secondes auparavant. Passant ta langue contre tes lèvres pour effacer toute trace de ce baiser indésirable, tu fermes à nouveau tes yeux, le temps de quelques secondes, dans le but de reprendre tes esprits. Le plaisir que tu as ressenti pendant ce laps de temps minime n'est pas forcément condamnable, te dis-tu, pourquoi donc te blâmer pour cela par conséquent ? Un sourire en coin déforme tes lèvres, rendant une certaine harmonie à ton visage, comme si cette mimique lui allait parfaitement. Tu te recules de quelques pas et regarde ton interlocuteur avec malice. Prenant le même ton hautain que tu as adopté précédemment, tu dis :

      « Vos mains souillées ne peuvent peut-être pas toucher à ma robe, mais les miennes en seraient ravies. »


    Cette fois-ci, ton sourire malicieux se transforme en un sourire d'une franchise rare chez toi. Tu te sens amusée et c'est bien la première fois que ce sentiment s'empare de toi ce soir. Oui, tu es à présent joueuse, chose que ta détermination t'empêchait auparavant. Mais ton esprit te dis qu'il ne faut pas te priver de ce plaisir, c'est pourquoi tu prends les devants. Néanmoins, et comme tu te l'es promis quelques minutes auparavant, tu ne feras pas le premier pas qui unirait vos deux corps, loin de là. Tu réserves cette sentence pour la seule personne en faiblesse dans la pièce, et ce n'est certainement pas toi. D'un geste habile, tu te retournes, faisant à présent face au sofa placé au centre de l'immense pièce. À ce moment-même, tu t'estimes heureuse d'être riche... Qui aurait payé une chambre au loyer si exorbitant si tu n'avais pas ta fortune ? Son salaire de pute ne vous le permettrait certainement pas... Tu aimes le charrier à propos de son métier, tu sais qu'il déteste cela, mais tu t'amuses en le faisant. De toute façon, ton instinct te dit qu'il le mérite, que toutes ses femmes, voir hommes qui se précipitent à sa porte devraient savoir que personne, à part toi, ne devrait être autorisé à avoir ce privilège. Tu secoues la tête, étonnée par ces pensées que tu imaginais pourtant refoulées. Tu oublies cet instant et te focalise sur ton dessein. S'il pouvait voir l'expression de ton visage, tu es certaines qu'il défaillirait immédiatement. Malgré tout, tu préfères réserver sa défaite pour plus tard, histoire de la savourer d'autant plus tant l'attente aurait été longue. Tu places ta main droite contre ton dos pour te diriger ensuite vers la fermeture éclaire de ton vêtement. Tu la descends sans grande difficulté, prenant bien garde à le faire très lentement, imaginant sa réaction et te délectant de ce que cette attente devait lui prodiguer. Tu te dis que tu n'aurais pas dû mettre autant de temps pour sélectionner ta toilette... Tu ne pensais pas la retirer aussi rapidement, à vrai dire. Une fois arrivée au bout de cette descente infernale, tu te retournes pour lui faire face, léchant à nouveau tes lèvres aguicheuses pour le provoquer un peu plus. Tu poses tes mains contre tes hanches et fais glisser la robe contre tes cuisses. Tu fais bien attention à lui faire comprendre que, même si tu étais la première personne déshabillée, cela ne signifiait pas que tu perdais ce petit jeu que vous aviez débuté quelques minutes plutôt. Tu t'étonnes de penser que cette entrevue à débuter il y a seulement quelques minutes, elles ton personnellement parues comme des heures à en juger par le malaise qui t'avait auparavant empêchée d'agir comme tu le souhaitais. Tu fais un pas en avant, laissant la robe traîner à quelques centimètres de tes talons. Tu t'approches inexorablement de lui, collant presque ta poitrine contre son torse. Tu soupires et, en un geste brusque, tu recules et te diriges près du bar placé au fond de la large pièce.

    Tu es fière et tu ne fais même plus attention à ton invité, tu marches d'une allure confiante et te serre un verre de whisky. Pourquoi te priver ? Cela faisait tellement longtemps que tu ne t'étais pas laissée allée à divers excès... Ce soir paraissait par conséquent être idéal à cette folie passagère qui te prenait si rarement. Enfin, d'après-toi seulement, tu savais pertinemment qu'autrui considérait ta folie comme constante, mais c'était seulement parce qu'ils t'étaient inférieurs, tu le savais. Tu ne peux t'empêcher de rire légèrement tant ton plan semble parfait. Tu avales une gorgée très rapidement, appréciant l'effet que l'alcool te procure. Tu reposes le verre puis te retournes vers l'homme, le dévisageant littéralement, ne sachant même pas s'il s'est déplacé ou non. Mais cela t'importes peu, tu veux constater son état, constater si ton pouvoir à fait son effet où s'il faut pousser ton projet encore plus loin. Tu souris.

      « Ouch... Mes épaules me font souffrir, sir, êtes-vous capable d'y remédier ? »


    Tu passes ta main contre ta nuque et descends lentement vers tes épaules, mimant une douleur irrépressible en attendant que ton amant réagisse. S'il vient vers toi, tu pourrais décidément te considérer comme victorieuse. Néanmoins, tu préfères ne pas t'avancer et attends impatiemment de voir sa réaction. Si elle n'est pas celle que tu attends, tu improviseras. Tu improvises toujours.
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Message Posté Jeu 17 Nov - 23:25.
    Lucas respirait bruyamment, bien trop à son goût. Il s’était laissé emporter par le baiser qu’il avait donné à sa partenaire. Cependant, ce sentiment de panique qui l’envahit fut bientôt remplacé par du soulagement en voyant, Katerina, l’Indomptable, essoufflée, les joues rouges, les yeux noirs remplis par un désir si grand qu’elle ne pouvait y remédier autrement. Un sourire narquois apparut sur son visage, il savait qu’il l’avait touché à un point sensible. Il la laissa, patiemment, reprendre ces esprits, regardant ces longs cils noirs se refermer, tombant délicatement sur ces joues rosées. Elle était parfaite. Dotée d’une beauté rare, même les plus grandes déesses l’enviaient, personne n’égalait sa splendeur, son charme, sa grâce. Le calme du mafieux fut vite interrompu par un sourire. Un seul retroussement de lèvres sur le visage si harmonieux de sa compagne, un sourire machiavélique, sournois. Elle était de retour dans la course, prête.

    « Vos mains souillées ne peuvent peut-être pas toucher à ma robe, mais les miennes en seraient ravies. »

    Avant qu’il n’ait eu le temps de réfléchir aux dires de la belle, il vit, horrifié, sa collègue poser ces mains sur son dos lisse, recouvert d’un seul bout de tissu. Rouge. Elle défit lentement, horriblement lentement, décelant à chaque centimètre un peu plus de sa peau halée, de sa peau parfaite, de sa peau sans défauts. C’était une torture bien grande même pour Lucas qui, pourtant était habitué à toute sorte de restriction dû à ces clientes parfois très…sadiques. Mais Katerina, oh mon dieu, Katerina était tout simplement divine. Sa magnificence ruisselait dans chaque bout de chair qu’elle dévoilait. Après quelques secondes qui lui parurent comme des minutes, la robe tomba, dévoilant la jeune femme à son plus beau jour. Nue. Dépourvue de tout vêtement, en position d’attaque mais cependant vulnérable. Au moindre touché qu’elle recevrait, à la moindre lèvre posée dorénavant sur sa peau nue. Le plaisir serait doublé. Pour les deux. Le sorcier, déglutit fortement, appréhendant le sort que lui réservait Jilkova. Elle était toujours, malheureusement, de dos, évitant son regard. Il savait que la mafieuse avait toujours eu un faible pour les yeux bleus, Lucas sans exception, un seul regard dans ces prunelles clairs , ces pupilles dilatées et la sorcière serait sienne. Mais, celle-ci connaissait malgré tous ces faiblesses. McElroy regarda, impuissant la robe tomber des cuisses de Kate et se déposer lentement au sol. Elle lui jeta un regard séduisant, léchant ces lèvres du bout de sa langue. Les rôles s’étaient vite inversés. Lucas, pourtant en avantage depuis le début avait mal joué ces cartes et trop fait, trop abusé de ces atouts. Katerina n’avait encore rien –ou presque- dévoilé de son petit jeu. Il n’était qu’un minable, misérable, perdant maintenant la partie. Une goutte de sueur perla sur son front il ferma les yeux, espérant ainsi calmer le feu de son corps. Mais, il ne put s’empêcher de les rouvrir, bien trop tôt, sa partenaire était là , nue , un verre d’alcool à la main. Ne comprenant pas tout d’abord sa manigance, McElroy regarda, intrigué la jeune femme versé du whisky dans un verre de cristal, en boire. Le geste pourtant si simple, était pour Lucas érotique. Il vit les lèvres de l’écrivaine se poser sur le rebord de ces lèvres, il vit sa gorge bouger lorsque le liquide se déversa dans celle-ci. Il ne pouvait qu’imaginer, la chaleur que pouvait maintenant ressentir Katerina. Et si ce liquide se retrouvait sur son corps…. Le mafieux tourna la tête comme pour stopper ces pensées obscènes qui tournoyaient dans son esprit pourtant bien clair au début de la soirée.

    « Ouch... Mes épaules me font souffrir, sir, êtes-vous capable d'y remédier ? »

    La jeune femme savait que le sorcier aimait les massages, autant en donner et en recevoir. Il ne pouvait refuser une telle proposition. Un sourire goguenard illumina son visage, cachant ainsi toutes ces émotions, paraissant en totale confiance alors que son entrejambe aurait pu vous affirmer le contraire. Doucement, tel un prédateur vers sa proie, Lucas prit son sac, jeté à la va vite près du canapé. Dedans, il prit une bouteille d’huile essentielle, se mettant derrière Jilkova, le prostitué, se positionna derrière la femme nue. Il laissa ces mains parcourir tout le long de son dos, mémorisant de ces gestes, chaque élégante forme qui constituait ce corps presque inhumain. Massant non pas seulement ces épaule soit disant douloureuses mais aussi son dos, ces mains se baladant de plus en plus bas, effleurant son postérieur. Du même sac, il en tira une cigarette, longue, parfaite. Il l’alluma grâce à sa baguette, toujours dans la poche de son jean. La fumée remplit la pièce rapidement, créant une atmosphère lourde presque étouffante. La chaleur de leurs corps n’arrangeant pas le fait. Le sorcier, d’une main sûre, profitant du fait que Kate soit relaxée dans ces mains expertes, releva son menton obligeant leurs regards à se rencontrer . Il rapprochèrent leurs lèvres, n’étant plus qu’à un ou deux millimètres de chacun, ne se touchant pas ne s’effleurant pas. Ils étaient là et ailleurs en même temps. Le souffle de Jilkova se saccada, il pouvait voir le désir se reformer dans ces yeux, bien que son propre plaisir soit toujours présent. Il ouvrit délicatement sa bouche, l’entrouvrant à peine pour souffler dans celle de Kate également légèrement béante , par peut être la surprise. Il glissa délicatement la fumée de la cigarette qu’il venait d’inspirer dans la bouche de sa partenaire. Le geste était simple certes mais doté d’une tension inexplicable, pleine d’attente pour quelques choses. Qui ne vint finalement pas. Lucas, battit en retraite, laissant ces mains trainer sur le dos de la jeune femme, la massant, ne quittant jamais son regard auburn. Ils n’avaient pas besoin d’exprimer leurs dires , ils se comprenaient pas le biais d’un œillade, d’une lorgnade. Le mafieux, laissa ces mains sur le dos Jilkova, gardant contact avec la peau maintenant brûlante de sa collègue. Il l’étreignit de dos laissant ces doigts parcourir son torse délicat, s’arrêtant encore une fois tôt, beaucoup trop tôt. Il défit l’étreinte qui les unissait et déposa un baiser affectueux sur sa temple, sachant pertinemment les effets de ce geste.

    « J’espère que vos épaules vont mieux, darling. »

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Message Posté Mer 23 Nov - 15:01.
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    Désirable, c'est le seul adjectif qui te vient à l'esprit pour qualifier ton attitude passagère. Certes, le désir est un sentiment ressentit très fréquemment lorsque certains individus sont en ta présence, mais tu le sens ici amplifié, peut-être est-ce l'atmosphère émanant de la pièce qui renforce cette tension inexplicable qui vous tiraille, toi comme lui ? Tu ne le sais pas, mais tu le ressens. Une émotion dévastatrice te prend toute entière, ne te laissant plus le bénéfice d'une seule parcelle de raison. Tu es emportée par ce jeu, par la soif de vaincre ce géant de muscle qui se trouve derrière toi. Tu oses à peine le regarder dans les yeux, de peur de céder à une pulsion qui ne serait pas bienvenue aux règles que tu t'es infligées. Néanmoins, tu te sens forte, mais tu ne sais d'où provient cette force qui te guide à accomplir ton objectif : le faire céder. Tu t'interroges sur les bases de ce jeu, sur les conditions qui vous ont poussé à débuter ces défis mutuels que vous vous imposez. Toute personne sensé verrait en ce jeu que pure aliénation, mais de ton côté, tu le vois d'une toute autre manière, une manière que tu ne peux malgré tout pas expliquer. Personne n'est au courant de la relation que tu entretiens avec le mafieux, tu ne peux par conséquent te fier qu'à ton jugement. Étant la meilleure, à tous niveaux, tu ne te fais pas de soucis quant à la véracité de ton point de vue, tu admets néanmoins qu'un peu d'aide, au niveau de McElroy, ne serait pas de trop. Tu en informera probablement Ailish, un jour, si le cœur t'en dis. Peut-être connaît-elle le jeune homme et son jugement pourrait-il t'aider ? Une seule chose est sûre : cette mascarade n'est pas saine, les dommages qu'elles pourraient causer risqueraient d'être dévastateurs. Mais peu importe, le plaisir que cela te procure est trop fort pour que tu puisses abandonner la partie, pas lorsque tu es en si bonne position.

    Sentant le rendez-vous approcher, tu avais couvert ton corps de la plus belle dentelle enfermée dans ton armoire, prenant un soin méticuleux à la sélectionner. Tu ne sais pas s'il y a porté une quelconque attention, mais ce n'est pas réellement important. Non, tu ne souhaitais pas lui plaire : tu sais que ton charme naturel suffisait pour obtenir cet effet. Tu voulais plutôt te plaire à toi-même. Après tout, ta propre personne passait toujours avant les autres : seul Ailish faisait exception à cette règle inflexible, tu n'hésiterais pas à sacrifier les autres dans ton propre intérêt, c'est évident. Tu secoues légèrement ta chevelure pour reprendre tes esprits, y passant l'une de tes mains pour y remettre de l'ordre. Tu fais à présent face à Lucas, tu ne peux plus fuir. Il a entendu tes plaintes fictives à propos de tes épaules. Tu penses tout d'abord qu'il ne viendra pas, trop submergé par une émotion que tu ne ressens pas pour créer un quelconque rapprochement entre vos deux corps. Par conséquent, c'est avec surprise que tu remarques qu'il s'approche indéniablement de toi, après avoir attrapé une bouteille d'huiles essentielles. Un rire anima tes lèvres d'un sourire hautain, ce sourire qui t'es habituel. S'il croyait pouvoir te faire craquer de cette façon, sa cause était perdue d'avance. Pathétique. Néanmoins, tu tentes de ne pas trop montrer cette déception, souhaitant tout de même profiter des mains expertes de ton invité. Mais franchement, tu espérais bien plus, venant de lui. D'un côté, tu espérais qu'il n'avait pas atteint avec ce massage qu'il allait bientôt te donner, le maximum de ses capacités. Mais de l'autre côté, sachant pertinemment que cet homme avait des moyens illimités pour te faire céder à votre passion, tu étais effrayée à l'idée qu'il dévoile une arme secrète qui lui donnerait l'avantage.

    Tu ne le vois plus, mais tu sens sa présence. L'homme est derrière toi, tu peux sentir son souffle contre ta peau, tu peux sentir cette chaleur bouleversante émanant de son corps. Cette proximité te gêne, mais tu ne le laisse pas paraître. Tu restes impassible est attends qu'il dépose ses mains contre ton dos soit-disant meurtri. Lorsqu'il s'effectue, des frissons parcourent l'intégralité de ton corps, te plongeant pendant quelques secondes dans un embarras palpable, mais invisible. À chaque fois que tu sens ses mains parcourir un centimètre supplémentaire de ton dos, tu frissonnes, mais cette sensation est si plaisante qu'elle étire un sourire sur tes lèvres, un sourire franc, pour une fois. Tu ne retiens pas ta joie, te disant que de toute façon, il ne peut la déceler étant donné qu'il se trouve à ton dos. Lorsqu'il cesse, tu ressens une sorte de frustration, tu aimerais qu'il continue à toucher ton corps de cette façon : tendre. Cette douceur est rare chez lui et tu l’apprécies. S'il l'était en permanence, c'est avec certitude que tu accepterais une relation plus stable que celle que vous entretenez à présent. Mais un homme de son genre ne peut changer, tu le sais. Il s'aime trop. Néanmoins, ce trait de caractère ne te gêne pas, puisqu'il existe également chez toi. Mais il est beaucoup plus justifié de ton côté, te dis-tu. Peu importe.

    Impassible, tu tournes ton visage en sa direction, ne dévoilant même pas une expression de contentement. Rien. Tu le vois sortir sa baguette de sa poche et tes yeux se remplissent d'incompréhension. Que mijote-t-il ? Tu n'aimes pas le fait de ne pas être au courant des plans d'autrui : méfiante, tu as tendance à imaginer que tout le monde cherche à te nuire. Malgré tout, McElroy t'inquiète moins : tu sais que sa façon de te nuire ne pouvait être que plaisante, de toute façon. Une cigarette, une flamme. L'homme porte ses lèvres près de ton visage. Tu peux sentir comme une électricité vous empêchant de clore cette proximité en un baiser savoureux. N'ayant pas-même le temps de réagir, tu sens la fumée se propager entre tes lèvres. Tu l'avales et lui dévoile un léger sourire, marquant néanmoins ton mécontentement. Décidément, il n'arrivera pas à te satisfaire. Monsieur parfait sait peut-être manier les femmes, mais il a bien du mal à le faire avec toi. Cela te fais plaisir, tu te sens supérieure à lui. Vraiment supérieure. Tu n'avais pas de doute sur ta domination, mais à chaque fois que ses plans échouent, tu la sens grandie et cela t'exalte.

    Tu te tiens bien droite et tu toises ton adversaire du regard, ne clignant même pas des yeux pour les humidifier, si absorber par cet affrontement duquel tu sais que tu sortiras vainqueur. Tu te rapproche inexorablement de lui, vos visages se collent presque, mais un espace demeure néanmoins, vous empêchant de céder à votre désir. Tu prends ta voix malhonnête, charmeuse et tu dis :

      « Peut-être aurait-il été préférable que je le fasse seule, si c'était pour recevoir un massage aussi médiocre. Merci tout de même d'avoir essayé, très cher, mais je pense que je vais appeler mon autre domestique. »


    Joueuse, tu te rapproches du téléphone placé à quelques mètres de là, lui lançant un regard menaçant. S'il veut te retenir, il faudra qu'il soit le meilleur et qu'il dévoile une tactique parfaite.
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Message Posté Jeu 22 Déc - 0:42.
    Espoir. C’est ce que Lucas ressentit lorsqu’il vit la jeune femme s’approcher de son corps à moitié nu, leurs visages à quelques centimètres l’un de l’autre, respirant le même air, vivant dans le même univers. Il en avait rêvé, rien qu’eux, dans un monde où tout serait facile, où leurs rencontres ne seraient que baisers volées. Mais, Lucas ne voulait s’avouer cette utopie, oui , il savait pertinemment que Katerina était bien trop forte pour une vie si frivole et futile, lui de même. Il ne pouvait se permettre de s’abaisser à une vie fade, monotone. Un job banal. Une voiture banale. Une maison banale. Une famille banale. Trop peu pour lui. Cependant, s’il devait s’y confronter un jour ou l’autre, ce serait sans doute avec Jilkova qu’il la choisirait. Mais encore, pourquoi penser à ça lorsque le corps d’une splendide déesse s’offrait (enfin plus ou moins) à lui. Lui-même doté d’un physique hors norme, pourquoi être condamné à la monotonie et à l’ennuie des jours lorsque les nuits peuvent être aussi palpitantes ? Puis, sa réputation. Il en avait une, il ne voulait pas passer pour une fleur bleue, un homme romantique qui attends sa femme le soir, la dorloté, la chérie. L’amour est pour lui une tâche trop compliqué et semée d’embuscades inutiles quand on peut se permettre de passer des moments privilégiées avec des femmes dont personne ne soupçonnerai la beauté. Même si il ne lui dirait jamais, par orgueil, la mafieuse était la plus belle d’entre toute, non pas par son physique : on le choisit mais par son caractère. Tout s’acquit, comme disait Einstein c’est 99% de travail et 1% de talent. Cette force ne lui ai pas tombé du ciel, cette vaillance non plus, comme Lucas, ils avaient tous deux parcourus rivières et montagnes pour mener une vie à peu près …heureuse ? Serais-ce le mot ? Lucas était-il vraiment heureux ? Sa vie était bien meilleure qu’avant certes mais pas encore complète. Il lui manquait la plupart de ces souvenirs, la plupart de son passé. Que lui était-il vraiment arrivé ? Il ne saura sûrement jamais. Mais, le moment n’était pas aux rêveries et aux fantasmes d’un soir, il avait devant lui une femme époustouflante, à quelques centimètres seulement. Les yeux des deux amants se croisèrent durant une fraction de secondes, tous deux virent leurs vie défilées. Ce moment fut rompu par la voix , presqu’un murmure inaudible, suave et sensuelle de sa compagne :

    « Peut-être aurait-il été préférable que je le fasse seule, si c'était pour recevoir un massage aussi médiocre. Merci tout de même d'avoir essayé, très cher, mais je pense que je vais appeler mon autre domestique. »

    Les sourcils du sorcier s’élevèrent légèrement, surpris par la réaction de Kate. C’était nouveau. Il essaya de cacher en vain son expression mortifiée mais il savait que Jilkova lisait son visage comme un livre ouvert. Il ne pouvait rien lui cacher. C’était ça qui la rendait si spéciale, elle était la seule qui prenne la peine, d’essayer en vain de le lire contrairement à juste admirer son visage de Dieu grecque. La peur s’empara vite de son corps, cette émotion pourtant si unique et rare, le mit dans un état de panique soudaine. Ces yeux s’écarquillèrent et ces mains devinrent moites. Il ne voulait pas que la mafieuse parte. Loin de là, il voulait rester avec elle, se blottir dans ces bras, l’encourager, lui souffler des mots doux, la suivre. En y réfléchissant, Mac Elroy serait capable de suivre son amante jusqu’au bout du monde. Elle le tenait. Il vit ces longs doigts fins caresser le téléphone comme on le fait à un chat, tendrement, sans une once de prétention ou de vanité inutile qu’elle portait comme un masque. Lucas aussi en avait un mais à la présence de Jilkova, il pouvait le sentir tomber. Par moment, il redevenait l’ancien lui-même, l’ancien Lucas que sa famille connaissait, que Gabrielle et Maël avait connu, drôle, souriant… Il ne le redeviendrait jamais complètement, il n’en prenait même pas conscience, il savait juste que sa collègue avait un pouvoir sur lui, le forçant à se révéler , à guérir de ce mal être qui le rongeait. Elle ne devait savoir, elle ne pouvait savoir, rien que cette pensée le terrifiait. A ce moment précis, il redevenait le petit garçon de Poudlard joyeux , incertain, frêle, humain pas comme cette statue que représentait maintenant Lucas MacElroy. Il ne pouvait se rappeler et cela le frustrait, il sentait les larmes lui monter aux yeux, une boule dans sa gorge se formait. Il reconnaissait au fin fond de lui, ce geste, dans son subconscient, le geste de sa mère autrefois si maternelle, sa vraie, pas l’horrible tante qui s’était approprié son bien-être et son avenir. Il ne pouvait se souvenir, il savait juste que Kate lui rappelait les seules onces de bonheur qu’il avait connues. Se ressaisissant, ne voulant se justifier, ne voulant paraitre inférieur devant la grande Katerina Jilkova, la puissante. Mais, il savait que pour devenir puissant, il fallait avoir gagner des batailles, et celles-ci laissaient sans doute des cicatrices à ne pas rouvrir. Il leva la tête, regardant sa compagne droit dans les yeux , le regard déterminé, d’une nouvelle force qu’il n’avait pas au début de cette rencontre :

    « Non, ne fais pas ça ,Kate » dit-il d’un ton ferme, mais rempli d’émotions.
    La peur d’un départ, la peur de se retrouver encore une fois seul, mal, déprimé. Il essayait, du mieux qu’il pouvait de redevenir ce qu’il était. Il ne le savait encore mais Kate faisait partie de ce processus, elle en ferait toujours partie. Il était sûr que même avec deux mille sortilèges d’amnésie ou à l’aube de sa mort , il n’oublierai jamais le visage de celle qu’il avait autrefois émerveillée.
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Message Posté Jeu 22 Déc - 1:57.
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    Face au téléphone, tu attends patiemment que ton partenaire daigne répondre à ta provocation. Tu sais pertinemment qu'elle ne peut le laisser de marbre et cela te réjouit d'avance. Sauvage ? Violent ? Insolent ? Tu te demandes quel réaction il adoptera face à ton geste, mais avec lui, tu ne sais pas vraiment à quoi t'attendre. Imprévisible comme il est, il risque de t'étonner, c'est certain. Tu es difficilement impressionnable et il est indéniablement le seul homme qui peut te surprendre. Mais si surprise il y a, ta réaction sera forcément négative : tu ne montres jamais un enthousiasme extrême en sa présence, et cela ne changera certainement jamais. C'est préférable comme cela, de toute façon. Seule Ailish a droit à un traitement de faveur : les autres se contentent d'obtenir tes sourires forcés et bien souvent hypocrites. Néanmoins, tu n'es pas sûre de toi lorsque tu avances que tu ne penserais pas des sourires adressés à Lucas. Tu décides par conséquent de rester neutre à chaque fois, ne souhaitant pas le moins du monde dévoiler une moindre faiblesse tâchant la carapace que tu as créée en sa présence. Au fond, il est le seul à ne pas réellement te connaître, le seul à voir une facette de ta personnalité dont tu n'as fait profité personne. Tu es certaine qu'il aimerait te découvrir, c'est pourquoi tu te caches d'autant plus. C'est tellement bon, de le faire languir.

    Ta menace à l'air de n'avoir aucun effet sur l'homme et cela te frustre. Tu t'impatientes et commence à frapper ton pied contre la moquette ornant le sol de la chambre. Non, ce n'est pas un geste incontrôlé, au contraire. Tu souhaites lui montrer à quel point il est désagréable et malpolis de faire attendre une grande dame. Mais bien sûr, tu ne lui en tiendra pas rigueur. Comment une prostitué peut-elle être polis, de toute façon ? Surtout en sachant que cette prostitué se trouve être Lucas : là, ses chances sont réduites à néant. D'ailleurs, tu ne peux t'empêcher de te demander comment tu peux t'être rapprochée de la sorte de ce garçon. Son métier aurait dû te dégoûter, c'est par conséquent plutôt étonnant. Peut-être ressens-tu une légère once de pouvoir en comprenant que tu es la seule femme à qui il fait l'amour gratuitement ? Oui, c'est certainement cela. Qu'est-ce qui pourrait t'attirer d'autre que cela, chez lui ? Rien. Vraiment, tu ne vois pas.

    Peut-être ne veux-tu pas voir. Mais cela, tu n'oseras certainement jamais l'avouer. Non, jamais. Ce petit pétillement dans tes yeux qui paraît entièrement naturel lorsqu'il se trouve devant toi... Non, il ne l'a jamais remarqué. Ta respiration qui s'accélère lorsque tu le croises, il ne l'a jamais vu non plus. Ta joue que tu mordilles : il ne le verra probablement jamais. Mais toi non plus, ma douce, tu ne le vois pas. Ou, comme je l'ai dis précédemment... Peut-être ne veux-tu pas le voir ? Tu restes donc impassible, refoulant inlassablement toutes ces réactions que tu considérerais comme primitives si tu en avais conscience. Et tu te caches, marquant ce sourire méprisant sur tes lèvres pour montrer ô combien McElroy insupporte ton ego. Ô combien il insupporte Katerina. Ô combien il fait vibrer Petra.

    Tu l'observes d'un peu plus près, tentant de donner un sens au silence qu'il à instaurer dans la pièce, au froid qu'il a répandu sur ce salon auparavant si chaleureux. Tu sonde son corps, faisant divaguer ton regard sur chaque centimètre de sa personne, tentant de déceler les sentiments qui pourraient possiblement l'animer à ce moment-même. Dans ta recherches imperturbable, tu oublies le plus important. Tu remontes lentement le long de son corps, prenant néanmoins le temps de l'admirer, comme tu le fais à chaque fois. Pourquoi se priver, hein ? Tu souris légèrement lorsque tu arrives au niveau de son visage, l'expulsant immédiatement de tes lèvres en apercevant ses yeux. Sérieusement ?

    Ah, ok.

    Tu lèves un sourcil tant l'étonnement est fort, à tel point que celui-ci pourrait atteindre quinze mètres d'altitude. Un rictus déforme à présent tes lèvres pulpeuses, donnant un air niais à ta personne. Tu ne comprends plus, tu n'as même pas envie de comprendre. Ses pupilles dilatées, ses yeux légèrement gonflés et cette teinte rouge les colorant te laissent perplexe. Est-il est train... De craquer ? Tu prends une longue inspiration, gonflant ta poitrine et ouvrant tes yeux encore plus largement pour pouvoir reprendre tes esprits. Tu ne sais tout d'abord pas comment réagir, mais la seule chose qui parvient à te sortir de cet état presque végétatif et un léger rire qui t'échappe malencontreusement. Sauvage ? Violent ? Insolent ? Non, décidément, tu avais fait fausse route en retenant ces trois adjectif pouvant possiblement qualifier son attitude. Raté, manqué, merdé. Franchement là, tu n'avais jamais frappé aussi loin de la cible ! Il allait sérieusement pleurer ? Cette idée te fit rire à nouveau, mais toujours légèrement. Mais lorsque l'image de ton amant, affalé sur le sol, en train de se morfondre dans ses larmes, vint à ton esprit, ta réaction fut immédiate. Un éclat. Ton rire était très probablement strident, mais tu ne pouvais te contrôler. Si l'on voulait décrire ce que tu faisais actuellement, la seule façon d'y mettre des mots serait, pardonne-moi de ma vulgarité chérie, de dire que tu dégueulais de rire. Des larmes commençait à perler au coin de tes yeux et tu ne pouvais t'arrêter. C'était trop. Cela te semblait presque irréel. Lucas McElroy, la pute, était en train de pleurer ? Un problème d'érection peut-être ? Tu riais de plus belle. Ô Merlin, qu'il était drôle, celui-ci !

    Tu tentes de contrôler ta respiration, aussi difficile que cela puisse paraître. Lorsque tu parviens finalement à te calmer, tu es animée par la volonté d'enfoncer encore plus l'homme dans sa dépression passagère. Il le mérite, penses-tu. Tu t'approches très lentement du bar auquel tu étais accoudée quelques minutes auparavant, attrapes ton verre de la main droite, avec l'élégance qui t'es propre et te retournes à nouveau pour faire face à l'impertinent. Tu marches, avec une seule idée en tête. Te rapprochant inexorablement, tu pouffes une nouvelle fois. Tu es à présent en face de lui, toute souriante. Tu trempes ton doigt dans le liquide alcoolisé et déposes celui-ci contre sa pommette, y déversant quelques gouttes fièrement. Tu penches légèrement ta tête à droite, puis à gauche, pour arborer finalement un sourire victorieux.

      « Ah bah voilà ! Tu chiales, mon amour. C'était pas si difficile, tu vois ? »


    Tu déposes un baiser contre sa joue et lèches le liquide sensuellement.

      « Si tu voulais que je te console, il fallait le dire plus tôt, ma fille. »


    Vraiment trop drôle, cet oiseau là.
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Message Posté Jeu 22 Déc - 2:41.
    Lorsque Lucas vit le beau visage de Katerina se déformait en un rictus goguenard, narquois, de ces lèvres pulpeuses sortit un rire léger, guilleret, très inapproprié à la situation. Cependant, le mafieux avait bien décelé quelques minutes plus tôt la surprise dans le regard de son amante, la surprise d’avoir vu Lucas pour la première fois ressentir autres choses que d’émotions violentes en sa présence, se laisser aller à une compassion humaine. Il ne l’avait jamais fait devant personne. Personne. Elle en était l’exception, comme tout apparemment. Irrité par l’outrecuidance de Jilkova, Lucas serra son poing contre sa paume, plantant ces ongles contre la chair , essayant ainsi de contenir sa rage. Comment avait-il pu se laisser aller ? Comment avait-il pu oublier de quoi elle était capable ? Comment avait-il pu oublier ? Il ne se souvenait plus. Comme tout. Sa vie n’est qu’un long trou noir de souvenirs perdus dans l’infinie de son cerveau. Stupide avait-il été, pourtant fin stratège dans son milieu de travail, une erreur de tactique lui avait fait perdre la main. Le son cristallin qui s’émanait de sa voix résonnait dans la pièce, résonnant tel un rire machiavélique d’une traitresse. Elle l’était. La pute. Elle ne savait qui il était réellement, d’où il venait, ils n’en savaient pas plus sur chacun qu’ils n’osaient l’admettre. Tous deux pensaient connaître les faiblesses de leur partenaire mais ô comme leurs bêtises étaient grandes, comme ils s’étaient trompés. Autant Lucas que Katerina ne connaissait les chemins qu’ils avaient empruntés, les épreuves qu’ils avaient endurées, les décisions prises, les échecs ou les réussites. Ils n’étaient que des amants d’un soir, ou peut-être un peu plus… Surement plus. Ils avaient une connexion, un lien qui les unissaient coûte que coûte. Ils n’osaient se l’avouer, ils n’oseraient surement jamais le faire, mais les deux mafieux ne pouvaient se passer l’un de l’autre.


    La chimère se moquait ouvertement de lui, ces dents blanchâtres se révélant sous ces lèvres vulgairement teintées de rouge . Elle le narguait malgré sa petitesse autant d’esprit, de corps et de sexe. Elle n’était que faible par rapport à la puissance de MacElroy, seule ces remparts résistaient mais son intérieur ne valait pas un clou. Pièce décharnée dans un enfer de meubles. Kate avait le don de mettre le sorcier dans tous ces états : passant de la tristesse, à la rage, de la rage au bonheur et du bonheur à la tristesse. Elle le faisait tourner en bourrique, changeant de position , de tactique, de répliques. Elle le surprenait de jours en jours, d’heures en heures, de minutes en minutes. Il la voyait arriver, il voyait ces insultes pénétrer dans sous sa peau, se coller à lui , le hanter ? Pas encore, tout du moins, il ne la laisserai pas. Le Londonien sentit Jilkova s’approcher langoureusement de lui, curieuse de la réaction de son compagnon, ne sachant quoi attendre, comme un animal devant une nouvelle proie. De ces mains délicates, elle prit une goutte d’alcool et la versa sur les joues de Lucas. Il sentit le rose lui monter aux joues et la colère grandir en lui, resserrant les poings jusqu’à ce que la paume de sa main ne soit que sanguinolente. Le Mal par Le Mal, l’humiliation trop forte ,il sentit la pimbêche embrasser tendrement ces pommettes ruisselantes. Il ne s’était jamais senti humilié mais aussi…aimé de sa vie, comme si elle prenait soin de lui. Certes, il n’en avait pas le besoin mais ce sentiment de réconfort ne le laissait pas de marbre. Furieux, il attrapa la bouteille des mains de Katerina et envoya valser le liquide précieux contre le mur. Le son du verre se brisant inexorablement contre le béton résonna dans tout l’hôtel. Un silence s’ensuivit, le souffle du mafieux était court, les deux compagnons se regardaient droit dans les yeux essayant de déceler la moindre hésitation dans le regard de leurs adversaires. La partie était loin d’être terminée et même si Lucas venait à la perdre, il voulait au moins s’être battu, avoir tout donné dans ce combat. Le regard de MacElroy en disait long sur son état, son regard auparavant azur s’était assombri maintenant bleu marine, comme un orage, un orage qui allait bien s’éclater dans la face de cette Jilkova. Le sorcier n’avait pas peur de se servir de ces poings contre le sexe faible, bien au contraire, mais il n’aura pas la faiblesse d’enclencher, de démarrer le vicieux combat. Entre eux, ce n’était jamais un rapport de force physique, Lucas aurait trop facilement gagné mais plutôt un rapprot de force moral. Comment voir un amant se faire réduire en bouillie ? Mutilé, blessé ? Pour simplement passer une nuit torride ? Un bien fort prix, je vous dis. Il s’avança lentement, poussant Katerina de son doigt et sifflant dans son oreille :

    «Premièrement, je ne suis pas une fille, qui entre nous serait morte allongée aux premiers coups de poings ? Deuzio, je ne suis pas celle qui rabaisse son prochain pour se sentir mieux, grandis un peu, sale pouffiasse . Et enfin, la prochaine fois je ne serais pas aussi indulgent , je pourrais t’envoyer au tapis en moins de deux ma chère Katerinaaaa »

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Message Posté Jeu 22 Déc - 3:32.
L&K -  Nous sommes au bord du gouffre, avançons donc avec résolution.	 Tumblr_lwkv70LU5E1qktc4so2_250L&K -  Nous sommes au bord du gouffre, avançons donc avec résolution.	 Tumblr_lwkv70LU5E1qktc4so4_250
    Tu frémis de joie face à l’ingéniosité dont tu as fait preuve en provoquant le géant de fer qu'était Lucas. Quoique géant de fer n'était certainement pas très approprié pour le décrire : la scène qu'il venait de te faire changeait la donne. Tu savais à présent qu'il n'était qu'un faible et qu'une grand-mère aurait plus de facilité à se contenir que lui. Ridicule. Tu n'avais que ce mot en tête. Peut-être avais-tu douter sur votre relation, te demandant quels étaient tes réels sentiments à son propos... Ce temps était bien révolu : tu ne l'aimerais jamais et ne pourrais jamais l'aimer. Un homme qui pleure, il n'y avait rien de tel pour t'agacer. On te servait des discours à propos du sexe fort, à propos de la domination de l'homme sur la femme et autres genres de baratins incohérent à longueur de journée et là... Il chialait. Qui était la femme, dans ce cas ? La question ne se posait même pas. Bien que tu ne remettais pas en cause de féminité, évidemment. Non, vous étiez toutes deux des femmes, l'autre étant plus efféminée que toi, bien sûr. Tu soupires. Tu n'as donc vraiment pas de chance en matière d'hommes. Évidemment, tu peux tous les avoir à tes pieds si tu le veux. Évidemment tous te désir et rêveraient de faire de toi leur maîtresse. Mais non, tu ne veux pas. Tu n'as qu'à regarder en face de toi pour voir à quel point les hommes sont répugnants. Tu soupires à nouveau.

    Mordillant ta lèvre inférieure, impatiente, tu observes la demoiselle en face de toi et détaille son attitude. Ô Merlin ! Tes paroles avaient donc une réelle répercutions ? C'était beau ! Sublime ! Magnifique ! Épique ! Tu l'avais fait craquer et cela te mettait dans un état de jubilation incroyable. Tu t'aimais plus que d'habitude, à ce moment-même. La perfection tu étais, la perfection tu resteras. Franchement ! Peu de femmes peuvent se venter d'avoir extirper quelques larmes des yeux d'un homme. Peu de femmes peuvent se venter d'être dotées d'un don de chirurgie esthétique naturelle, transformant un homme en une femme en un éclair ! Tu sautillais légèrement, mais ne remarquait pas les ongles de Clyde qui se plantaient peu à peu dans sa chair, faisant perler quelques gouttes sanguinolentes contre ses paumes. Si tu l'avais vu, tu aurais très certainement bondis. Mais ce qui suivrait provoquerait une réaction d'autant plus délectable chez toi : quelque chose à quoi tu ne t'attendais pas vraiment, mais qui augmenterait ton état.

    Violent ? Sauvage ? Insolent ? À croire que tu avais finalement vu juste. Tu n'avais pas tout de suite réalisé ce qui se passait, mais tu avais senti ton verre s'arracher violemment de la paume de ta main, se projetant par la suite contre le mur qui faisait face et entraînant en bruit strident du au choc.

    Ah, ok.

    Non, finalement, tu ne l'avais pas vu venir, celle-là. Tu te serais bien contenté de l'admirer pleurer sur le sol, baignant dans le torrent créé par ses propres larmes. Mais il avait décidé de t'offrir un tout autre spectacle, encore meilleur que celui que tu t'étais imaginé. S'il souhaitait se surpasser dans sa comédie pathétique, qu'il le fasse ! Ça ne te gênerait pas, au contraire ! Le choc étant passé, ton sourire s'étendait à présent jusqu'à tes oreilles : chose qui énerverait probablement l'homme encore plus qu'il ne l'était déjà. Si tu avais cru, au départ, que cette soirée se révélerait être aussi molle et ennuyante que les précédente, tu t'étais bien trompée ! Non, là, c'était mieux que toutes les soirées que tu avais vécu dans ta vie ! – Tu exagérais peut-être un peu, mais ça s'en rapprochait – Car franchement, tu ne pouvais que constater le talent de l'homme pour te faire rire. Cette qualité n'avait pas de prix, ça, c'était sûr.

    Un geste malencontreux te déplus néanmoins. Son doigt. T u voulais le couper, lui arracher, le faire rôtir, le donner à manger à des porcs, voir mieux : le lui faire manger. Comment avait-il osé te bousculer de cette façon ? Pour qui se prenait-il ? Tu hausses un sourcil, tentant de donner un sens à cet acte infâme ! Tu n'y arrives pas, cependant. Il doit certainement être fou, parce que s'il croit que tu ne comptes pas répondre à cela, il se trompe. Et il se trompe d'une force ! Comme il ne s'est jamais trompé dans sa vie, en fait, excepté lorsqu'il a choisi de devenir pute. À moins que sa tête l'ait poussé à exercer se métier. Tu t'égares, mais au fond, tu ne sais vraiment pas quoi penser. Mais, comme il ne suffisait pas d'un simple geste pour te plonger dans un état d'incompréhension totale, l'homme dégueula une tirade incohérente et tout à fait révoltante. Son ton méprisant te froissa énormément, même si tu l'employais toujours avec lui. Mais, que tu le fasse était une chose. Que l'on te le fasse en était une autre ! Tu soupires, parce que tu aimes soupirer et te prépares à répondre à cette horreur. Tu tournes la tête vers la gauche et prends une longue inspiration qui rythmera ton geste futur. Tu fermes légèrement les yeux et sans prévenir, tu projette ta tête contre celle du l'impertinent, espérant l'avoir sonner pour quelques secondes. Tu reprends tes esprits et cours aussi vite que tu le peux vers le bar, qui est devenu ton meilleur ami en quelques minutes. Tu fouilles, tu fouilles et te rabat finalement vers la bouteille que tu as entamée. La frappant contre le bois, tu ne te soucis absolument des morceaux de verres pouvant voler et heurter ta peau. Tu ne te soucis pas non plus du liquide qui gicle un peu partout dans la salle. Non, tout ce que tu veux, c'est quelque chose de coupant. Quelque chose qui peut faire mal.

      « Mon minou, tu t'approches, tu n'as plus de gueule. »


    Tu soupires, puis souris.

      « Ce serait dommage d'aggraver ton cas. Ton nez... Ta bouche... C'est vraiment pas fameux. »


    Ton sourire s'agrandit à chaque mot que tu prononces.

    Oh oui, tu aimes ce genre de soirées !
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Message Posté Jeu 22 Déc - 23:01.
    Lucas observa l’infâme mafieuse qui se trouvait devant, lui. Elle hésitait, son corps prenant une longue inspiration , elle se préparait. Une lueur de peur, brève, se refléta dans les yeux du sorcier. Qu’allait-elle faire ? Qu’allait-elle trouver comme plan machiavélique pour tenter de le faire flancher ? Qu’allait-elle faire pour le soumettre à son pouvoir ? L’appréhension était forte, il savait que son geste frénétique, brutal aurait des impacts sur ce qu’il allait arriver. Mais, il ne vit pas arriver le coup de tête de Jilkova, leurs deux cranes s’entrechoquant violemment, le laissant sonner pendant quelques secondes. Durant ce laps de temps, il put voir le corps de sa collègue élancé traverser la pièce vers le bar où une demie heure plus tôt, ils flirtaient. Elle ondulait ces hanches comme une sorte de torture, une torture fort plaisante certes mais précédent inexorablement un choc. Une vengeance vive, il ne savait que trop l’esprit corrompu de Kate. C’est donc sans surprise qu’il vit la bouteille qu’elle tenait sensuellement dans la main s’écraser contre le marbre, faisant éclater du verre de toute part. La pièce, auparavant immaculée, était maintenant submergée d’éclats de verre tranchants et d’alcool. C’était tout simplement un massacre. Malgré l’élancement qu’il éprouvait dans la tête , Lucas vit la traitresse s’approcher de lui, furieuse. Elle lui susurra des menaces, employant un ton complètement ridicule et faux, lui lançant des insultes à tout bout de champ. Il avait raison . Elle ne savait que faire ça, rabaisser son prochain pour peut-être se sentir mieux. N’y avait-il pas eu une rumeur comme quoi elle aurait été une enfant obèse et maltraitée par ces camarades ? Cela expliquerait bien des choses. Cette arrogance, cette impertinence, quel culot de se moquer de son physique pourtant parfait mais aussi quelle honte de s’être abaissé aussi bas que Katerina Jilkova.

    Cependant, le sorcier savait que ces paroles n’étaient qu’à moitié vraie, il n’aurait jamais honte de Kate, jamais honte de sa gaieté, de son sarcasme, de son corps, de sa personnalité, ces yeux remplis de vie, ces cheveux longs et soyeux, ces lèvres remplies et colorées, son rire charmeur, ces pommettes rosées soit par la rage ou la timidité (non plutôt la rage, définitivement). Mais comment avouer d’être attaché à une personne quand on a passé sa vie à ignorer, repousser son passé pourtant présent quelques part sur Terre ? Comment avouer ce que l’on ressent lorsqu’on a passé la plupart de sa vie à mentir à ces proches et à soi-même ? Non, à ce moment précis, il n’éprouvait que de la colère et de l’anxiété quant à ces prochains gestes. Certes, il ne voulait pas abimer son visage idyllique, même si la magie pourrait très vite le soigner, il ne voulait pas prendre le risque d’être défiguré à vie ou de ne plus pouvoir travailler à cause de cette pétasse. Pour qui se prend-elle ? Il n’allait pas se laisser faire. Oh non. Lucas était bien plus que ça peut être qu’il allait s’abaisser à son niveau, peut être allait-il être ridicule mais il serait sur un même podium : celui de la cruauté gratuite.

    Il passa doucement son doigt sur le bout tranchant de la bouteille, arborant un sourire narquois à sa partenaire, le même doigt qu’il avait utilisé pour la repousser violemment. Durant toute la procédure, McElroy ne quitta pas des yeux sa victime, la pauvre minette (comme elle l’aimait si bien l’appeler.). Très vite, du sang coula de la coupure qu’il s’était infligé volontairement.De son doigt, il traça grossièrement les contours de son nez, le haut de sa lèvre et laissa une trainée rougeâtre sur son front :

    « Tu vois si tu te faisais retirer une partie de ton nez, tu ne serais pas trop mal, il faudrait aussi penser à se défaire de cette horrible ride que tu as sur le front et regarde le haut de ta lèvre. T’as eu un bec de lièvre ou quoi ? Oh pardon ?excuse-moi, tu es quand même magnifique, il manque plus que les ailes et tu pourras auditionner pour le rôle de la chimère. Félicitations. »

    Il ponctua chacun de ces dires en passant son doigt ensanglanté sur les imperfections, prenant un ton très similaire à son amante, la moquant, la caricaturant, lui montrant que son attitude était bien trop …ridicule, gamin ? Pathétique, digne d’une collégienne de 12 ans, elle était pourtant intelligente.? Ils étaient des maîtres, si ce n’est des dieux d’autant par leur présence dans le monde sorcier. C’était une chance de connaître Kate ou Lucas. Jackpot si c’était les deux. Pourquoi gâcher cette brillance en offensant les autres, il ne pouvait comprendre la logique de Jilkova, les personnes parfaites, charmantes, belles et drôles n’ont pas besoin de rabaisser les autres, ils sont déjà si beau pourquoi les enfoncer encore plus . Décidément, il ne comprendra jamais la raisonnement de cette femme.

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Message Posté Ven 23 Déc - 1:39.
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    Violent ? Sauvage ? Insolent ? Définitivement, tu avais raison. Tu n'avais pas encore réalisé que tu cachais des dons de divination en plus de toutes les autres capacités qui composaient ta merveilleuse personne. Tu étais certaine de l'avoir touchée en plein cœur avec ta délicieuse réplique et sa réponse t'avais entièrement satisfaite. Il avait été tellement ridicule que tu avais préféré aggraver la situation avec un coup bien placé, souhaitant découvrir si la force de Lucas McElroy n'était qu'un mythe, comme tu le soupçonnais. Ta bouteille en main, tu attends une nouvelle réaction. Une réaction qui tarde, qui tarde. Ton coup de tête a probablement été trop fort pour cette fille qu'il était ! Oui, c'était ça ! Forcément ! Tu savoures patiemment ta puissance, sachant qu'il n'aurait rien à répondre face à tes actes : toi-même ne saurais que faire face à cela. S'il t'approche ou ose te toucher de manière un peu trop poussée à ton goût, le verre brisé de ta bouteille saura probablement le raisonner. Non, impossible qu'il puisse t'atteindre à présent. Tu respires lentement, calmant tes ardeurs, constatant à quel point ta victoire avait été aisée. Tu ne sais même pas pour quelle raison tu appelles cela une victoire. Une victoire ne peut-être déclarée que si deux participants sont en jeu. Dans votre cas, tu es la seule et a été la seule à oser défier ton prochain. Alors comment définir ce que tu venais d'accomplir ? Peut-être fallait-il seulement oublier tout cela : l'oublier lui. Tu grimaces en pensant que tu t'étais imaginée un futur à ses côtés, l'espace d'un instant. Tu as toujours pensé que l'homme qu'il te fallait était un homme plus fort que toi, physiquement parlant, il va de soit. Personne ne peut surpasser ton mental, c'est indéniable. McElroy aurait pu correspondre parfaitement à tes critères, sauf que tu n'avais aucun mal à l'achever. Sauf qu'il pleurait. Sauf qu'il était impolis... Sauf qu'il était Lucas.

    Tu constates qu'il s'approche inexorablement de toi et tu trépignes de découvrir ce qu'il t'a concocté. Quelque chose de pas fameux, c'est certain. Tu fermes tes yeux une seconde pour tromper l'attente et le voilà face à toi. Tu lui souris, fièrement et tournes ta tête vers la droite : il ne mérite pas une pleine attention de ta part, voyons ! Néanmoins, un geste attire malencontreusement ton regard que tu déposes sur l'objet que tu tiens fermement. Il est à présent légèrement teinté de rouge, sur l'extrémité et tu frémis. Tu poses tes yeux un peu plus haut pour constater la bêtise de ton invité. Décidément, tes paroles ne l'ont pas fais réagir. C'est bien dommage, un questionnement intérieur style Madame de Clèves de Lafayette lui serait plutôt bénéfique. Car franchement, là, nous sommes arrivé à un point de non retour, c'est sûr ! Tu ne l'avoues pas, mais une légère crainte t'animes. Oui, tu as très bien vu ce qu'il vient de faire, mais tu n'as pas cherché à comprendre ce geste. Quel message veut-il donc te faire passer ? Venait-il de perdre l'usage de la parole, se rabattant sur des actes dénués de sens ? Oui, c'était...

    Tu sens son doigt divaguer à divers endroit de ton visage et sent le liquide rougeâtre se répandre contre celui-ci. Tu étouffes un cri en imaginant ce qu'il est en train de te faire. Tu ne portes tout d'abord pas attention à ses paroles, mais tu réalises très rapidement que tu aurais préféré être sourde que d'entendre cela. Tu fais mine d'ignorer ses mots, mais tu bouillonnes. Tu n'as jamais ressenti une telle hargne depuis bien longtemps et tu sais qu'il serait très mauvais pour l'homme que tu la laisse éclater. Mais il continue, encore et encore d'enfoncer le clou, plus profondément à chaque fois qu'il entrouvre ses lèvres. Son geste persiste également et tu sens le sang chaud souiller ta peau. Tu fermes les yeux avec force et mords violemment ta lèvre inférieure, te disant qu'il n'a pas pu oser avoir ce genre de propos à ton égard. Tu pensais ta victoire acquise et tu t'es trompée.

    Tu ne te trompe jamais.

    Tu ouvres les yeux. Tu prends une forte inspiration. Tu tentes d'essuyer ton visage. Tu laisses couler une larme contre ta joue. Tu penches ta tête vers la droite. Tu tends ton bras vers le haut et sans prévenir, tu enfonces l'objet avec violence dans son abdomen. Tu veux le blesser. Tu veux qu'il souffre. S'il ne peut pas comprendre avec des mots, il comprendra qu'il ne peut pas te défier sans craindre les représailles. Tu le laisse savourer sa douleur et tu te retournes, essuyant tes larmes avec honte. Tu attrapes ton sac à main et tu tentes d'y trouver ta baguette. Il va voir à quel point il à eu tord de t'adresser ces paroles ! Tu te retournes, ravalant ta colère, néanmoins animée par une volonté indéniable. Tu tends ton bras en sa direction et le menace.

      « Tu n'es pas meilleur qu'un autre, Lucas. Par-dessus tout, tu n'es pas meilleure que moi. Je pourrais te laisser crever ici, te laisser baigner dans ton propre sang. Mais non. Non. Je ne ferai pas ce plaisir à toutes les personnes que souhaitent te voir... Mort. »


    Tu fermes légèrement tes yeux et reprends ta respiration.

      « Non, bien au contraire. Je préfère nettoyer mon travail après avoir achevé ma victime. »


    Tu te fais plus menaçante et attends le moment approprié pour frapper une nouvelle fois.
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Message Posté Ven 23 Déc - 2:24.
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    La salope, la poufiasse, la conasse, la faiblarde, l’infâme, la chimère ! Lucas vit la rage s’emparer du corps de Katerina en quelques secondes seulement, il vit les larmes coulées sur ces joues, ces lèvres tremblées sous l’effet de la colère, de l’humiliation. Auprès d’elle , il ne s’était jamais senti aussi puissant, il avait réussi à tourmenter, à troubler Katerina Jilkova. Il gagnera. S’en était sûr. Mais, ce que le mafieux ne vit pas à temps, est la violence dont son amante fit preuve en coupant sa peau. La blessure était certes superficielle mais pas moins douloureuse. McElroy, tomba à terre sous le choc, les yeux fermés, respirant bruyamment sous l’effet de la souffrance. De la souffrance d’être blessé mais aussi d’avoir été battu aussi lamentablement, aussi sournoisement, aussi injustement. Il était déçu, ne pensant pas qu’elle s’abaisserait aussi bas, le frapper, l’atteindre au plus profond par ces mots et par son corps. Il osa jeter un coup d’œil sur son abdomen ensanglanté. De là, il vit des lignes irrégulières parcourir son estomac, certaines profondes, d’autres moins. C’était un spectacle épouvantable, impressionnant mais pas mortel. Elle n’oserait jamais, lui non plus. Mettre en danger la vie d’une femme qu’il admirait, qu’il considérait comme son égal, qu’il appréciait même. La perte de Kate serait abominable pour lui, réciproquement. Cependant, le jeune homme ne put s’empêcher de prendre les paroles de sa compagne à cœur. Etait-il allé trop loin ? Surement. Il aurait dû s’arrêter, l’enlacer, lui dire que tout allait bien, l’embrasser, la consoler, sécher ces larmes. Tout ce qu’un homme normal ferait à sa femme. Mais ils n’étaient pas ensemble, loin de là, ils n’étaient que deux âmes éperdues dans la nuit, déchirées par le temps. Ils ne faisaient que se retrouver pour ne former qu’un.

    Lucas leva les yeux vers la mafieuse, elle se tenait droite, fière, menaçante mais aussi plus belle que jamais. Katerina tenait sa baguette d’une main hardie avec force, son bras tremblant de rage, ces yeux larmoyants. Son aura resplendissait, et malgré la douleur il ne pouvait s’empêcher d’admirer le charme qu’elle émanait. Il attrapa sa main tremblante, d’un geste tendre qui même lui, le surprit. La regardant dans les yeux d’un air suppliant, il la rabaissa à son niveau. Ils étaient maintenant tout deux à terre , les larmes aux yeux, l’une de rage l’autre de douleur. Il se pencha vers elle, essayant de ne pas faire bouger son ventre de trop. Leurs lèvres étaient maintenant à quelques centimètres l’une de l’autre, leurs souffles s’entremêlaient, l’ambiance électrique de la salle, devint plus chaleureuse, conviviale. Ils n’étaient que deux, oubliant le décor chaotique, le sang se trouvant toujours sur le visage de Kate et celui sur le corps de Lucas, les bouts de verres brisés, l’odeur de l’alcool et le liquide à terre. Il s’approcha d’elle, fébrilement. Leurs regards se noyèrent une dernière fois l’un de l’autre, se lisant, se perdant dans les prunelles de chacun, dans leurs vies . Avant que leurs lèvres ne se touchent, Lucas attrapa avec le peu de force qui lui restait les poignets de Katerina, toujours accrochés à sa baguette et la plaqua au sol.

    La jeune femme ne dit rien, éberluée. McElroy ne voulait se laisser avoir avant d’avoir joué toutes ces cartes. Il prit les mains de Katerina qu’il attacha autour de sa tête de la force de son bras. Elle était allongée, totalement à sa merci, sans tenir compte de la baguette qu’elle pouvait à peine utiliser, bien sûr. Le sorcier la regarda une dernière fois, analysant la moindre réaction de son amante. Il savait que ce qu’il venait de faire était bas, bien bas, même pour Katerina. Il n’en était pas peu fier, mais il devait gagner. A tout prix, il ne voulait pas être le faible dans l’histoire, ce n’était pas sa place, pas son rôle. Mais la douleur qu’il ressentait dans son bas ventre se fit de plus en plus forte, de plus en plus oppressante, urgente. Il n’osa pas observer son abdomen, des gouttes de sang en perlait déjà, venant se déposant sur le corps à moitié nu de Kate. De rage, des paroles voulurent sortir de s sa bouche : « C’est plutôt ton âme qu’il faudrait nettoyer ma chère. ». Mais il ne les dit pas, il ne voulait revoir le beau visage de son amante déformé par la rage, par des larmes inutiles, par la peine, par l’horreur qu’il aurait pu dire. Au lieu de ça, il se contenta de la regarder, ne faisant rien, ne bougeant pas un muscle, haletant, sa respiration se saccadant dû à la douleur de plus en plus forte. Il pouvait endurer une blessure, mais de voir Kate , blessée il ne pourrait pas. Son esprit était hanté par l’expression qu’elle arborait à chaque nouvelle insulte profanée, crachée contre sa personne. Et il détestait ça, détestait de la voir subir, endurer des choses qu’elle ne méritait surtout pas. De haut, Lucas regarda Jilkova, un air compatissant, bienveillant sur son visage. Si il pouvait, il la protègerai, si il en avait le droit, il se blottirait contre elle toute la nuit plutôt que de se battre, si il pouvait il l’enlacerait, si il pouvait il l’embrasserait.

    Décidément, elle le mènera à bout, c’est sûr.
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Message Posté Ven 23 Déc - 3:41.
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    Douce symphonie ! Douce harmonie qui anime vos gestes ! Douces palpitations qui se bousculent sans pour autant se ressembler ! Tu as l'habitude de vivres toutes sortes d’événements, mais tu avoues être surprise par la tournure qu'à prise la soirée. Au départ un rendez-vous purement innocent – du moins aussi innocente que vos entrevues peuvent l’être - que tu avais décidé de régler pour détendre un peu ton quotidien, peut-être aurait-il été préférable que tu t'abstiennes ? Tu ressortiras de cette chambre probablement plus stressée que tu y es entrée. Et, en mon humble avis, tu vas vite sortir d'ici avant que la situation ne s'envenime. Tu as honte de l'avouer, mais tu regrettes d'avoir céder à ta rage, d'avoir dévoiler une faille dans ta carapace, d'avoir fait couler quelques larmes pour un homme. Pour cet homme. Bien pire encore : tu regrettes de l'avoir blessé. Tu soupires. Oui, définitivement, le blesser était certainement une erreur. Jamais tu n'avais souhaité cela, jamais tu n'avais souhaité lui faire mal. Néanmoins, tu tentais de te justifier en te disant que ses paroles étaient bien trop déplacées pour que tu les ais laissé passer, que tu avais agis de la bonne façon. Mais comment pouvais-tu qualifier de bon l'acte que tu venais de commettre ? Toute personnes ayant une once de bon sens trouverait ça pour le moins barbare ! Mais tu n'avais pas de bon sens, tu n'en avais jamais eu. Tu étais mafieuse et le sang, ça ne t'effrayait pas ! Mais tout de même... Étais-tu en train de réaliser que tu tenais à lui malgré tout ? Impossible. Non. Non. Tu ne pouvais pas ! L'image de Jason s’immisça dans ton esprit et tu te dis que vraiment, tu ne peux pas te permettre un tel attachement. Tu souffles, mais tu ne peux lâcher ta baguette. Tu veux toujours le blesser, tu veux toujours lui faire mal. Tu veux le blesser pour ce qu'il a osé dire de toi, tu veux le blesser surtout parce que tu sais très bien qu'il n'en pense pas un mot. Tu veux le blesser parce que tu souhaites par-dessus tout oublier toutes les bonnes choses qui te hantent lorsque tu observes son visage. Tu veux le blesser, mais tu sais pertinemment que cela te blessera par la même occasion.

    Ta main tremble au-dessus de ce corps ensanglanté par ta faute, tu n'oses pas affronter son regard, mais tu le sens posé sur toi. Tu ne veux pas chercher à comprendre ce qu'il ressent, tu veux simplement sortir de cette pièce et ne plus jamais avoir à le revoir. Tu respires lentement et lèves tes yeux pour te plonger dans les siens malgré toi. Vulnérable. Tu le vois : il n'a plus envie de se battre contre toi et tu n'as plus envie de te battre contre lui, jamais. Tu le laisse s'emparer de ta main et tu tombes contre lui. Il s'empare de ton poignet et tu lâches ta baguette, impuissante. Il te contrôle, à présent, mais tu sais qu'il ne tentera rien pour te blesser. Tu peux le sentir. S'il ose te faire quoique ce soit, ta passivité extrême se transformera en quelque chose de bien plus violent que ce que tu as pu lui montrer jusqu'ici. Vous restez là, le souffle court. Toi, lovée contre lui, attendant qu'il dise quelque chose. Qu'il te frappe, qu'il t'embrasse. N'importe quoi.

    Tu fermes légèrement les yeux et parvient finalement à retrouver tes esprits. Tu ne sais pas pourquoi tu restes contre lui. Tu ne veux pas rester contre lui. Tu tournes la tête et tu te lèves, sans un mot. Rejoignant le bar, tu t'empares d'une autre bouteille d'alcool et tu retournes vers le blessé. Tu t'accroupis près de lui et ton visage est à quelques centimètres du siens. Tu l'observes, silencieuse, puis tu débouches la bouteille, ne sachant même pas ce qu'elle contient. Tu te relèves et scrutes la blessure. Tu as vraiment frappé fort, cette fois-ci. Tu prends une longue inspiration et déverses un peu du liquide contre la plaie. Peut-être est-ce un peu brutal, comme désinfectant, mais c'est tout ce que tu as.

      « Prends cette dernière douleur comme un signe de capitulation. »


    Tu te diriges près du divan et attrapes tes vêtements. Tu retournes vers Lucas et t'assoit à ses côtés. Tu arraches ta robe pour en faire deux morceaux et tu te sers du premier pour essuyer le sang s'étant accumulé contre son abdomen. Tu verses à nouveau quelques gouttes d'alcool et repasses une nouvelle fois sur la plaie avec le tissus. Une fois sec, tu attrapes l'autre morceau et l'appuies contre la blessures. Tu fais pression avec ta main et utilises ta robe comme une compresse. Tu te retournes vers l'homme et lui dévoile un léger sourire en coin. Tu penches légèrement la tête sur le côté et dis :

      « Mon nez est très bien comme il est. »


    Ça, au moins, c'est dit.
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Message Posté Lun 23 Jan - 22:51.
    Paroles inavouées, regards baissés. Les deux amants n’osaient s’avouer ce qu’ils ressentaient. Cette affection bien plus que charnelle qui les unissait, fortement, bien trop au goût de Lucas. Comment avait-il pu se mêler à Katerina autant ? Au départ, cela n’avait été que son corps de déesse qui l’avait attiré. Mais, maintenant…c’était bien plus que ça. Mais, pourquoi y penser quand on peut faire simple ? Il n’y avait rien entre eux que du plaisir. Point. Il essaya de se convaincre, que ce rassurant mensonge était véritable bien qu’il ne le soit point. Le jeune homme regarda la mafieuse s’éloigner près du bar. Encore un autre coup ? Non. Il le savait. C’était fini. Leurs parties étaient finies. Ils avaient trop bataillés, s’étaient trop donnés et le résultat ? Il n’en valait pas la peine. Des larmes ? Du sang ? Malgré le fait qu’ils essayaient de se persuader que oui, cela l’était, ils savaient pertinemment qu’encore une fois, ils se réfugiaient dans la facilité, évitant les ennuis, comme tout bon mafieux ou simple homme. Malgré leurs apparences hautaines, le « couple » ( ?)(non c’était un terme bien trop banal pour les qualifier), s’appréciaient (mais encore un mot bien trop…simpliste pour qualifier leur étrange dynamique).

    Le sorcier vit Jilkova s’approcher de son corps mutilé, il s’attendait à recevoir un regard empli de pitié, mais ce qu’il découvrit dans les prunelles claires de son amante fut bien plus surprenant…de la compassion, de la culpabilité ? Ils ne devaient pas avoir l’air malin, l’homme musclé, fort beau comme un Dieu allongé au sol, vulnérable auprès d’une femme au visage larmoyant mais détenant tout de même une once d’austérité, de fierté. « Ne jamais se laisser abattre. Se laisser toucher par d’insignifiants sentiments ». Il pouvait entendre la voix de sa partenaire, même dans ses pensées. L’alcool était certes brûlant sur sa peau ensanglantée mais rien ne pouvait le transpercer plus que Kate le faisait déjà par sa présence, sa proximité. Leurs lèvres n’étaient qu’à quelques centimètres l’une de l’autre, la tension dans la pièce était palpable. En vérité, l’a toujours été. Cependant, celle-ci paraissait plus chaleureuse, moins tendue que celle qui avait engendré la bataille entre les deux sorciers. Lucas vit la mafieuse fermer les yeux, ces longs cils effleurant sa joue légèrement rosée. Essayait-elle de fuir la réalité ? De fuir ce que tous deux ne savait que trop bien ? Peut-être. Peut-être ne comprenait-elle pas ? Bien que lui non plus ne sache pas trop ce qu’il se passait entre eux. Ils étaient perdus , retour à l’enfance, éberlués par ce qu’ils leur tombaient sous le nez. Ces sentiments qu’ils n’avaient jamais éprouvés pour quelqu’un. C’était nouveau. Effrayant. Terrifiant même. Valait-il mieux l’accepter ? Ou juste le faire appartenir au passé, l’enfouir dans un coin de la tête pour l’oublier ? Le délaisser comme la plupart de ce que faisait Lucas (et sûrement Katerina). Ou assumer. Un dur choix pour le jeune homme qui ne jouait que la carte de l’indifférence et de l’hypocrisie, de l’illusion.
    McElroy vit la jeune femme enlever sa robe pour s’occuper de ces plaies sanguinolentes. Il aimait être envahi par l’essence de Jilkova, de n’être envahi que par son être, ses paroles, sa voix… Il ne se sentait pas ridicule avec pour seul habit son caleçon et un morceau de robe pendu à son bras. Au contraire, il était fier d’appartenir…non hors de question ! Depuis quand se soumettait-il à quelqu’un ? Si ce n’est à une femme ! Il ne pouvait se laisser aller de la sorte. Contrôle. Contrôle. O quel tâche difficile quand la plus magnifique femme se penche vers vous pour vous guérir (même si ce mal est de sa faute). Perdu dans ces pensées, il faillit ne pas attendre la petite remarque que ne put s’empêcher de lancer Katerina .

    « Mon nez est très bien comme il est. »

    Il ne put s’empêcher de sourire à cette idée. Le premier vrai sourire de la soirée, pas un machiavélique, caché sous des plans sans queue ni tête. Un sourire jovial, heureux. Il savait que son nez était parfait. Il n’avait jamais vu une dame égalé Katerina, dans n’importe quel domaine : autant physiquement que moralement. Amusé, il tendit son doigt vers le bout de son nez, jouant avec celui-ci comme on l’aurait fait à un enfant. Cette attitude, pourtant stupide, n’empêcha pas de rapprocher encore plus les deux sorciers, maintenant presque face à face.

    « Je le sais bien, ton nez en trompette te vas très bien » se moqua-t-il. Pour cette remarque, il ressentit une légère tape sur sa tête, loin d’être douloureuse. Il l’avait mérité de toute manière, à jouer avec le feu , on finit par se bruler. Il regarda Kate dans les yeux et sourit….mais sourire…c’était pour les faibles. Pour les minables. Pour les abrutis. Pour les amoureux. Pas pour un grand et fort McElroy. Ah ça non ! Hors de question ! Qui était-il pour se laisser tomber dans les bras de Jilkova ? Un faiblard ! Un nul. Il devait résister à la tentation de la créature. Résister à son corps parfait, à son caractère peut être dur, mesquin mais si…délectable. Quoi ? Non. Pas du tout. Katerina représentait l’ennemi, l’aimant à sentiment. Etait-ce sa tactique pour qu’elle ai sa place au sein de la mafia, ? Pour être supérieur à lui ? Oh non il ne devait pas se laisser faire. Mais pour le moment, il s’autorisa à se baigner une dernière fois dans le regard de sa compagne. Pour un soir, seulement. Le dernier, se promit-il.
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