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♣ soirée de charité ; sujet global
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
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Dominus Tenebrae
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Message Posté Sam 2 Juil - 18:31.
événement o14.


Sujet global

« Londoniennes. Londoniens. Infirmières et médecins. » Quelques rires dans la salle. Tout le monde est pendu aux lèvres d’Erica Roberts. « Je vous remercie infiniment d’être tous venu ici pour notre soirée annuelle de charité. Comme vous pouvez le constater, quelques-uns, ou plutôt unes, devrais-je dire, de nos meilleurs médecins, internes ou infirmières, anesthésistes, et j’en passe ont mis en place un décor somptueux pour l’occasion. Un buffet est à votre disposition pour toute la soirée, et l’alcool coule … il faut le reconnaitre, pour un hôpital ce n’est pas très éthique mais peu importe, l’alcool coule donc à flot ce soir ! Profitez-en, et n’oubliez surtout pas de passer par cette petite urne à côté de moi. Le compte sera fait à minuit. Sur ce, bonne soirée à tous. » Des applaudissements. Mrs. Roberts descend de l’estrade pour rejoindre les généreux donateurs. Tous sont là pour une raison : aider l’hôpital et les enfants atteints de la dragoncelle.

Petits fours, coupes de champagne, bougies dans les airs, longs rubans violines aux murs. Tout est réunis pour passer une agréable soirée.



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Message Posté Ven 8 Juil - 23:14.
Le but d'une soirée de charité était de récolter des fonds afin de financer un organisme. L'hôpital Sainte Mangouste avait mis ce système en place depuis des années, faisant appel à tous les volontaires pour assurer le financement. Depuis la crise économique du monde magique, il devenait difficile d'investir dans les recherches de médicaments. Encore ce soir, l'hôpital le prouvait avec cet événement. La cause mise à l'honneur était la dragoncelle chez les enfants. Une lutte noble qui correspondait parfaitement à l'image d'un hôpital. Toujours aider et soigner les patients. Puisque les médecins et autres infirmiers passaient leurs journées à sauver des vies ou à rendre la douleur moins importante, Benjamin pouvait bien les aider en faisant un don. Il avait donc décidé d'y faire un tour. D'autant plus que ça serait une occasion de voir du monde. Enfin, il devait retrouver des amis de longues dates. D'autant plus que cette soirée lui permettrait de lui changer les idées. Récemment, il était sorti de sa période noire pour mieux se relancer dans la vie. Il était hors de question pour lui de ressasser les derniers évènements. Le suicide de sa meilleure amie, la découverte du corps de Paula, les problèmes au Ministère. La vie continuait. Il fallait passer à autre chose sous peine de rester toujours enfermé dans un cercle. Il se prépara donc, les pensées centrées sur cette soirée. En fait, il se sentait concerné. Il avait un train de vie tout à fait aisé grâce aux cachets perçus lorsqu'il était attrapeur des Flaquemarres. Aujourd'hui, il avait un salaire confortable alors il aurait trouvé égoïste de ne rien donner. Et puis, si il pouvait aider l'hôpital et ces enfants, il ne disait pas non. L'heure était arrivée de se rendre au lieu de rendez-vous. En quelques secondes, il transplana vers l'hôpital Sainte Mangouste. Comme toujours, ses lumières étaient allumées, comme attendant le prochain patient qui serait blessé et qui aurait besoin de soins. Malgré tous ce qui arrivaient dans un pareil lieu, on pouvait dire qu'il était chaleureux, toujours prêt à vous accueillir pour vous faire patienter des heures dans ses couloirs. Les mains dans les poches, Benjamin s'avança jusqu'à l'entrée. Cette soirée changerait de ses soirées plus ternes en compagnie de dossiers pour le travail. Et puis, elle serait bien plus calme que cette histoire durant la Seconde Tâche où quasi tous les Londoniens avaient fini saouls dans les gradins, à supporter des Champions différents en lançant des slogans à tout va. Il n'y avait pas à dire, grâce au ravitaillement de January et d'Allis, l'ambiance avait été au rendez-vous à Durmstrang. L'alcool avait coulé à flot, les jérémiades et les chamailleries aussi. Ils n'avaient pas donné le meilleur des exemples aux élèves présents mais les adolescents n'avaient pas vraiment l'air de s'en être aperçus, tous occupés à supporter leur Champion ou à repousser les attaques de créatures apparues par magie. A côté, l'animation de leurs gradins était passée inaperçue. Ou presque. De toute manière, Benjamin ne se rappelait pas grand chose. Il n'avait pas fini en prison, c'était le plus important. Esquissant un sourire au souvenir de cette journée, il pénétra dans la salle.

Il fut aisé de trouver l'endroit où avait lieu la soirée. Probablement parce que le bruit des invités parvenait aux oreilles du sorcier ou était-ce les quelques personnes bien habillées qui le devançaient ? Dans tous les cas, il se laissa guider sans se poser de question. Il aurait très bien pu se diriger vers un service qui n'avait rien à voir avec sa soirée de charité, il s'en fichait. De toute manière, il finirait bien par trouver. Finalement, il avait bien fait de suivre ces sorciers car il arriva à bon port, juste à la fin du discours de la directrice. « ... Profitez-en, et n’oubliez surtout pas de passer par cette petite urne à côté de moi. Le compte sera fait à minuit. Sur ce, bonne soirée à tous. » Il arrivait au bon moment. Il avait loupé le discours répété tous les ans. Du regard, il chercha des visages qui lui seraient familiers mais rien pour l'instant. Normal, il y avait du monde. Suivant les invités, il se dirigea vers l'urne dont la directrice parlait quelques instants plus tôt. Il espérait que cette collecte leur permettrait de faire avancée les recherches même si, il devait l'avouer, il n'irait pas se renseigner des avancées. Il voulait juste prouver son soutien en faisant un don. Il déposa dans l'urne une enveloppe dans laquelle se trouvait son don. En se retournant, il attrapa une coupe de champagne et en but une gorgée. Voilà, sa bonne action était faite. Il ne restait plus qu'à espérer que l'Organisation Secrète n'y mette pas son grain de sel et vole tous les dons. Quoique, il était fort à parier qu'ils n'avaient pas besoin de ces dons pour se financer.
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Message Posté Sam 9 Juil - 16:38.
    Zéphyr ne savait vraiment pas pourquoi elle se trouvait là, en sous-vêtements devant son miroir à se poser des questions existentielles et fondamentales du genre 'Quelle robe porter ? Quelles chaussures enfiler ? Mon maquillage ? Et mes cheveux ? ! Ses cheveux la rendait folle ? Les laisser libre ? Les attacher ? Les coiffer ? Oui, comment ? De toute façon, elle ne comprenait jamais pourquoi elle passait un temps fou à se coiffer, au final, elle se retrouvait toujours dans un état lamentable à la fin. Bon, a priori, si elle allait à une fête de charité, elle ne devrait revenir dans un tel état, mais on se savait jamais. Il pouvait y avoir du vent, pleuvoir, neiger, il pouvait y avoir un typhon, un ouragan, catastrophes naturelles bien connues du climat de Londres, on le savait tous. Finalement, elle décida de laisser libres ses longues boucles. Autant ne pas prendre trop de risques... Elle apporta la touche finale à sa préparation avec un maquillage soigneusement travaillé. On prenait soin de son image ou on ne le faisait pas !

    Vêtue d'une longue robe noire, qui mettait en valeur son corps svelte et ne cachait que partiellement l'une des grandes cicatrices qu'elle portait dans le dos -les risques du métier-, Zéphyr déambulait un verre encore plein à la main parmi les gens présents. Elle y tremperait peut-être les lèvres, mais ne comptait pas boire. Mais ça faisait toujours mieux de déambuler un verre à la main. Ca faisait... sérieux ? Elle ne reconnaissait pas un quidam. Mais qu'est ce qu'elle fichait ici ? Non, franchement, une soirée de charité pour des pauvres gars atteint de la dragoncelle et autres maladies. Bon, d'accord, c'était franchement sympa de la part des donateurs de donner de l'argent pour la recherche et tout ça hein, mais y'avait peut-être d'autre priorité non ? Parce que sur dix malheureux atteints de la dragoncelle, y'en avait cent dehors qui mourraient à petit feu de la crise et de pauvreté. Encore une idée foireuse de Lukas : se montrer en public pour pouvoir orienter les conversations sur l'Audace. Ben oui, là où certains vont plaindre les malades, Zéphyr allait naturellement parler de traques, de chasses humaines, d'objet perdu à retrouver, d'amant enfuit dont il fallait ramener la tête ou de voleurs de petite envergure qui avait pris plus gros qu'il n'aurait dû. Oui, oui oui... Super la diplomatie, bien ! Pourtant, la chasseuse de prime avait décidé de venir. Elle se doutait qu'elle croiserait d'anciens amis, du temps où elle suivait la formation d'auror, peut-être un ancien mentor ? Puis Lukas avait raison sur un point : se sortir la tête du travail de temps en temps ne pouvait être que bénéfique -cela dit, lui ne le faisait. Fais c'que j'dis, pas c'que j'fais hein ? M'enfin pour remonter le moral des Londoniens, une soirée de charité en l'honneur de mourant était d'un goût... !

    Le discours fut horrible à entendre bien que court. La jeune femme ne supportait pas ces gens qui brassaient du vent quand ils parlaient. Elle ne prit même pas la peine d'applaudir. C'était creux, vide, inutile. Si on avait demandé à Zéphyr de faire le discours d'ouverture, elle aurait dit les choses plus franchement. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle ne faisait pas le discours d'ouverture et honnêtement elle ne s'en portait pas plus mal. Des petits groupes commençaient à se former par-ci par là et les discussions allaient bon train. C'est beau la petite bourgeoisie qui boit du champagne en riant de sujet futiles.

    Voilà, Zéphyr avait déjà envie de partir. Mais par fierté et par défis, elle se fixa le but de rester au moins une heure. Elle s'approcha du buffet où elle abandonna son verre de vin pour de l'eau et attrapa un toast. La jeune femme l'observa avec méfiance. Pour peu, elle l'aurait reniflé avant de le manger -histoire d'être sûre que ce n'était pas une tentative déguisée de meurtre collectif . Mais en société, on ne renifle pas la nourriture. C'est plutôt mal vu en général. Elle espérait que Johanna la rejoigne plus tard dans la soirée. Au moins, elle aurait quelqu'un avec qui parlait ! Lukas, par contre, il ne fallait pas compter sur la présence, il ne viendrait pas. Môsieur trâvâiller. Ben oui, Zéphyr avait une pile immense de dossier sur son bureau, mais ça ne devait pas être du boulot hein... Ronge ton frein Zéphyr... plus que trois-quart d'heure à tenir.





Dernière édition par Zéphyr S. Shâd le Sam 9 Juil - 22:28, édité 1 fois
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Message Posté Sam 9 Juil - 21:47.
    « Très jolie, Shâd, j'adore cette robe. »

    Un murmure à l'oreille de la chasseuse de primes, puis Niels chipa son toast et l'engloutit rapidement, sans lui laisser le temps de protester. Son sourire était malicieux, joueur, et contrastait avec son allure digne de la soirée. Il était rare de voir Niels Werner bien habillé, celui-ci préférant nettement ses vieux vêtements défraîchis et troués à des complets et de des chemises bien coupées. Ce soir, il avait tout de même fait un effort de toilette. Il était là en tant que journaliste, après tout, et même si sa réputation lui aurait permis une tenue un peu relâchée, il avait voulu bien paraître. Ses cheveux un peu coiffés n'importe comment, un pantalon noir et droit, une chemise blanche, une cravate noire et pas de veston cependant -c'était bien trop encombrant et s'il devait se battre (pour une raison quelconque), ça n'allait que l'embêter. Il avait tout ce qu'il avait besoin sur lui : baguette, cigarettes, briquet, calepin qu'il n'avait pas ouvert, crayon qu'il ne sortirait probablement pas, préservatifs dont il avait toujours besoin et, soigneusement cachée au niveau de son mollet gauche, accessible rapidement et efficacement, une lame. On était un mafioso ou on n'en était pas un, après tout.
    Ledit mafioso sortit son paquet de cigarettes, ne se souciant aucunement qu'il était actuellement à une soirée de charité au profit d'un hôpital et qu'il pouvait donc être mal vu de fumer. S'il ne le faisait pas, il allait devenir fou et être incapable de supporter toutes ces horribles mondanités. Déjà que le discours avait été proprement barbant et sans intérêt quelconque, s'il ne pouvait même pas en griller une, il allait se suicider dans le bol de punch non alcoolisé.

    « T'en veux une ? C'est des Red Cat. »

    Werner ne fumait que lesdites Red Cat. Une marque de cigarettes sorcières, dont même pas nocives pour la santé, très épicées ceci dit. Il s'en colla une entre les lèvres et l'alluma machinalement, sortant son briquet de sa poche, et jeta un coup d'œil autour de lui. Il n'avait pas encore vue Vera, qui était supposée l'accompagner, ou même Avdotia, qui lui avait assuré qu'elle sera là pour surveiller son magnifique postérieur. Autant pour lui. Ce qui expliquait pourquoi il avait été retrouver Shâd, qui semblait se morfondre toute seule dans son coin. Normal : les gens dont l'occupation professionnelle est soit de tuer des gens, soit de les torturer, soit de les capturer, ne sont généralement pas bien vus en société.
    Au moins, lui, il avait une couverture qui le rendait presque fréquentable.
    Et puis, pour une fois qu'il voyait Shâd dans un autre moment que sur une mission, et qu'ils n'avaient pas de raison spécifique pour n'envoyer des sorts à la tête, il fallait bien en profiter. Les deux oiseaux de la nuit avaient après tout des caractères assez semblables et des occupations professionnelles qui se rejoignaient, pour ainsi dire. Une longue bouffée de sa cigarette, une fois celle-ci bien allumée, une expiration vers le plafond pour souffler la fumée blanchâtre hors de sa bouche. Maintenant, la soirée risquait d'être un peu plus supportable.

    « T'as fait un don, toi ? »

    Lui, non. Enfin, pas encore.
    Il avait déjà un gosse, enfin, pas son enfant, mais un gosse quand même à gérer outre-mer, il n'allait pas en plus s'assurer de la santé de tous ceux du pays. Il ne fallait pas se moquer de sa gueule.

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Message Posté Dim 10 Juil - 21:12.


J'avais revêtu un costume pour l'occasion. Une chemise blanche immaculée accompagnée d'une cravate noir, d'une veste noire, d'un pantalon noir et de chaussures noires. Là, on peut dire que je n'avais pas fait dans l'original ! Je devais ressembler à tous les autres hommes dans l'assemblée. La honte... surtout pour un type comme moi qui refuse de se fondre dans la foule, qui veut s'exprimer à sa manière. J'avais raté mon entrée cette fois-ci. Tant pis, j'y réfléchirais la prochaine et je ferais de mon mieux pour trouver une solution qui ME convienne.

Bref, je ne vais pas continuer de débattre sur ce sujet, car il y a plus important que cela. Comme cette réunion de charité pour aider des pauvres petits enfants affectés de la dragoncelles. Ce n'était pas rien. Je ne rigolais pas à propos des maladies telle que celle-ci. Je sais que mon deuxième voeux de métier avait été autrefois, et l'ai toujours d'ailleurs, Médicomage. Soigner des gens, les soutenir dans leur détresse, leur donner de l'espoir, réussir à sauver une vie, c'est pour moi le plus beau métier que j'avais jamais vu. Pourtant, j'étais Auror à cette heure. Pourquoi ? Je trouvais ces deux métiers si proches l'un de l'autre pourtant... Peut-être qu'être Auror signifiait plus d'action, et donc une sensation supérieure d'avoir vraiment aider quelqu'un. Vraiment... je ne savais pas.

Le discours de la Directrice de Sainte-Mangouste me réveilla brusquement. J'essayais de m'accrocher à ses paroles. A la fin, j'applaudissais et me dirigeais vers l'urne qui attendait patiemment les donations. J'ouvrais mon portefeuille et chercha l'enveloppe pour l'introduire après dans la boîte. Je ne lésinais pas sur la valeur à donner. Après tout, si tout le monde était radin, les jeunes enfants n'auront jamais la chance de guérir ici. Des vies étaient en jeux, ça c'était sûr. Je laissais tomber l'enveloppe lorsque la dame de devant me céda le passage. Puis, aussitôt fait, je saluais de la tête Mrs. Roberts.

Après la donation, je n'allais pas partir tout de suite ! Il fallait que je profite quand même de cette réunion entre adultes et, admet-on le, quelques amis. Cela faisait plusieurs secondes que j'errais seul dans la foule et j'espérais repérer des connaissances. Je me dirigeais dans un premier temps vers le buffet et attrapais des petits fours. Je les appréciais particulièrement, car c'était facile à manger et sans dégâts. Je les mettais sans problèmes dans ma bouche, en entier, et les mâchais tranquillement. C'est alors que je vis un collègue du Ministère, avec qui je m'entendais bien, Benjamin T. Hadisson. Il m'avait parlé de mon fils lorsque j'en avais le plus besoin et je lui en était reconnaissant. Je pris donc deux verres de champagne et me dirigeais vers lui, un sourire aux lèvres. J'arrivais derrière lui et je me mis de telle sorte qu'il me vois.

- Salut Benjamin. Comment ça va ce soir ? Tu veux une coupe ?

Je lui donnais le verre de champagne. En réalité, il n'avait pas trop le choix. D'un autre côté, je me disais tant mieux, car le jeune homme semblait assez préoccuper.

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Message Posté Dim 10 Juil - 21:28.


« Ne me parlez pas de femmes qui se préparent ! »

Ô douleur, Ô attente ! Comme vous m’êtes familières, dans de pareils cas. Et c’est sur le canapé en cuir, de la dernière mode, que Ryan attend, seul devant la porte close d’une salle de bain prise d’assaut par les forces obscures du maquillage. Comme il regrettait de ne pas être homosexuel… Quoique… De plus en plus les hommes deviennent lent à la salle de bain… Y’a plus d’justice, dans c’pays. En son ventre palpitait de rage et de désespoir son petit cœur de pierre, qu’il sentait bouillir de mille feux. Essayant de respirer lentement pour ne pas enrager, il se leva ensuite à la diable, s’appuyant de ses mains sur les accoudoirs. Il s’approcha de la salle de bain et d’une voix envoûtante, mielleuse, il se mit à parler à sa femme.

« Chérie ? Voudrais-tu mettre un terme à ta séance esthétique ? A cette vitesse la soirée sera terminée lorsque l’on arrivera… »

Juste ciel ! Ces femmes ! … Ryan enrageait. Ne voulant pas s’asseoir, ses jambes étaient trop vives pour qu’il puisse prétendre se poser, il se mit à faire les cent pas dans le couloir. Le lecteur averti aura tout de suite remarqué que dans le couloir menant à la salle de bain se trouvait un canapé en cuir. Eh bien, chers amis, nous sommes chez les Foreston ! Et les Foreston sont, comme toute famille ayant un jour accédé au pouvoir suprême, très riches. Ils se devaient donc d’aller à une soirée de charité. Les gens riches vont toujours aux soirées de charité. Mais ils ne doivent pas donner beaucoup, parce qu’il y a chez les gens riche une appréhension à montrer son argent, sous peine – peut être – d’attirer les convoitises ; L’or que l’on porte à nos oreilles, la soie que l’on vêtie noblement, tout ceci n’est pas de l’argent brut. Jamais un chef d’entreprise ne dira combien il a fait de chiffre d’affaire, mais il le montrera en volant sur un beau balais. Si les dons sont anonymes, les Foreston donneront, parce qu’il y a chez eux la charité qui se veut chrétienne, et que cette aide aux pauvres ne peut que conduire au paradis les pauvres âmes riches et en perdition. Puis, soudain, on entendit le verrou de la porte.

Sainte vierge ! Une Aphrodite ! Ô Vénus, comme Ryan râlait alors, et comme il est maintenant conquis ! Ce n’est pas une mortelle, qui sort de la salle de bain, mais c’est une déesse ! Tout était parfait, chez elle, et même l’âge que l’on lisait à peine dans le creux de ses fines rides avait quelque chose de noble. Et c’est plus pour lui-même que pour quiconque que dedans sa bouche il murmura, des profondeurs de son charme :

« Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe,
Ô Beauté ! monstre énorme, effrayant, ingénu !
Si ton oeil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte
D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu ?

De Satan ou de Dieu, qu'importe ? Ange ou Sirène,
Qu'importe, si tu rends, - fée aux yeux de velours,
Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! -
L'univers moins hideux et les instants moins lourds ? »


Aussi envoûté que content de sortir conquérir le monde aux côté de cette brune enchanteresse, il la prit par le bras et ils sortirent, gaiement, racontant comme depuis longtemps ils ne l’avaient pas fait quelques blagues et quelques anecdotes dont la portée était à première vue infime, mais qui les faisait en réalité se sentir aussi amoureux que les jeunes couples. Ils traversèrent quelques rues, sentant la légère brise rafraîchir leur tout jeune corps quelque peu nus. Juste avant d’entrer dans la belle bâtisse de Sainte Mangouste, Ryan se pencha vers sa femme et l’embrassa un court instant. Il la regarda et remis une mèche de sa frange qui ne tombait pas à sa place.

« Maintenant, nous pouvons y aller… »

Et c’est avec un air hautain qu’il reprit en passant la porte des mondanités qu’ils entrèrent, toujours bras dessus dessous, au milieu de la foule. Restait maintenant à trouver quelques connaissances…
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Message Posté Lun 11 Juil - 0:38.
Ses yeux d'un bleu perçant se reflétaient dans le miroir de la salle de bain. Se chevelure ébène venait contraster avec la blancheur de sa peau. Elenna se tenait debout devant son miroir, habillée d'une simple nuisette blanche, le visage joliment maquillé. Il ne manquait plus qu'à finaliser le tout. Elle pris son mascara et commença a redessiner ses cils. Et tandis qu'elle continuait à s'embellir, elle pensait à la soirée de ce soir. C'était un évènement majeur pour l'Hôpital Sainte-Mangouste, la Gala de Charité organisée depuis quelques années par sa très chère amie Erica. Elle était devenue la directrice de l'Hôpital. Un poste qu'elle méritait amplement. Elenna était heureuse pour son amie. Sa vie professionnelle était une réussite. Elle savait que la vie personnelle de son amie n'avait pas été toute rose. Rien que de penser au fils qu'elle avait perdu lui serrait le coeur. Elle pensait forcément à sa fille, sa belle et magnifique petite Jane. Perdre un enfant était sûrement la pire épreuve pour une mère. Jamais, Ô grand jamais Elenna ne voudrait vivre une telle tragédie! Et si un individu osait lui faire du mal, elle défendrait son enfant avec rage et férocité. Ce n'est pas pour rien si son cher lynx qu'était son patronus s'est transformé en une lionne. Elle cessa de se maquiller. Cette pensée la faisait sourire. Elle pensait tout simplement à son mari. C'est par l'amour qu'elle lui porte que son patronus a changé, pour former à la fin deux êtres uniques et semblables, liant leurs âmes à la perfection, formant un couple fort et harmonieux. Elle le ressentait ainsi depuis toujours. Ne serait-ce pas les romans qui lui donnaient cette vision si romantique, Ô à quel point merveilleuse? Sûrement en partie.

Toujours le sourire aux lèvres, elle put entendre la douce voix de Ryan - quelque peu mielleuse - pénétrer dans la salle de bain. Le conjoint se faisait impatient. C'était pratiquement toujours ainsi, mais quand Elenna pensait qu'elle finirait bien assez tôt de se préparer...il fallait toujours qu'elle rajoute quelque chose. Toujours le sourire aux lèvres, un tantinet amusé, elle répondit.

"Un instant chéri..."

Qu'il lui laisse au moins le luxe de se parer de sa robe spécialement choisit pour la soirée. Un peu d'un rouge à lèvres carmin et d'une note de Chanel N°5, elle était enfin prête. Parfois, elle se disait qu'être un homme était plus simple. La tenue restait la même, l'éternel costume noir. Ne se suivait pas une séance interminable dans la salle de bain à se pouponner et à se choisir une robe. Mais Elenna aimait ces moments que seules les femmes pouvaient connaître. Là où tout se passe et se cache. Endroit empreint de mystère et de magie où la femme a le pouvoir de s'embellir à sa guise.

Après de longues minutes interminables passée dans la salle de bain, Elenna en sortie cette fois-ci avec les cheveux détachés, descendant en cascade dans son dos, avec seulement une barrette discrète qui lui tenait quelques mèches du côté droit de sa tête. Elle avait voulu changer et oublier son éternel chignon strict. Et sa robe? Elle s'était habillée d'une robe bleue nuit en mousseline de soie, légère et fluide qui lui descendait jusqu'en bas. Un léger col en V, le dos dénudé, sa robe était entrouverte sur le côté gauche jusqu'à mi-cuisse, dévoilant ainsi une jambe longue et fine. Classe et raffinée, soutenue par des Louboutin à talons. Niveau parures, elle était restée discrète. Elle finissait de mettre ses boucles d'oreilles quand elle vit son mari habillé pour la soirée. Il n'y avait pas à dire, le costume lui sciait à merveille comme s'il était né ainsi.
Elle marchait en sa direction, un léger sourire aux lèvres. Elle voyait dans le regard de son époux cette éternelle étincelle qui brillait encore et toujours. A son humble avis, elle avait toujours sa place dans son coeur. Même après des années de vie commune, Elenna continuait à charmer son mari et cela marchait. Et auprès de son homme, ce dernier lui murmurait un poème cher à son coeur. Ses paroles étaient douces, d'une douceur sucrée qu'est le nectar du miel. Heureuse. Elenna resplendissait de bonheur et d'amour. Toutes ses petites attentions, même après des années, l'émerveillait. Comment ne pas aimer un homme tel que Ryan? Impossible, voire inimaginable.

"Tu veux me faire rougir?"

Elle avait parlé d'une voix douce. On pouvait sentir la chaleur de l'amour qui émanait de ses yeux. Elle l'aimait et était fière de lui. Au bras de son époux, elle flânait dans les rues de Londres pour rejoindre l'Hôpital Sainte Mangouste. Entre souvenirs et anecdotes intimes, on pouvait ressentir la complicité qui liait ces deux êtres. Le vent frais venait caresser son visage, ses bras nus. Elle pensait à ce moment-là aux enfants qui étaient malades. La soirée était consacrée à la dragoncelle. Une cause noble pour aider l'Hôpital a trouver une solution. Les Foreston s'étaient donc mis d'accord sur le montant de la somme à donner. C'était de leur devoir d'aider les plus faibles et ceux qui étaient dans le besoin.
Et sans crier gare, Ryan embrassa Elenna. Elle se demandait même intérieurement quand est-ce qu'il allait l'embrasser. Elle aurait bien pu prendre les devants, comme elle le faisait parfois, mais elle aimait se faire embrasser, qu'il vienne la chercher pour goûter ses lèvres. Instant court, mais toujours agréable pour Elenna, elle avait cette envie de jeune fille amoureuse et insouciante de recommencer. C'était donc vrai, elle ne faisait pas son âge, son âme était tout autre. Mais un peu de sérieux, ne rien dire, ne rien faire. Il était tant de pénétrer dans l'Hôpital. Quelque peu sur sa faim, Elenna affichait un sourire aimable et chaleureux à tout ce beau monde. Son habituel sourire adapté à toutes les situations. Elle cherchait du regard une connaissance, un proche ou un ami dans cette foule. Elle aperçut Erica venir vers le couple modèle, ravit de revoir son ami. Il était de même pour Elenna. Cela faisait longtemps, beaucoup trop longtemps même. Elles parlèrent durant un instant, le temps de prendre des nouvelles l'une de l'autre et de se souvenir de quelques anecdotes. Après l'avoir félicité chaleureusement pour son discours et pour cette soirée, Elenna repartie au bras de son mari. Un serveur avec des coupes de champagnes passa le plateau sous le nez des Foreston. Avec plaisir jeune homme! Le champagne, chic et bon goût. Elle trempa ses lèvres dans ce délicieux nectar et bu une petite gorgée. Son regard se détourna alors vers son mari. Peut-être avait-il reconnu quelqu'un? Elle suivait donc son regard, observant dans la même direction.
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Message Posté Lun 11 Juil - 3:32.
    « Я ненавижу социальные сборы. »
    « I hate social gatherings. » / « Je déteste les soirées mondaines. »

    Juste un petit murmure à l'oreille d'Avdotia, dans sa langue maternelle pour ne pas être compris de tout le monde, avant que le Ministre ne serre la main de la nouvelle directrice de Sainte Mangouste, tout sourire. Oui, il détestait les soirées mondaines, les faux sourires, cette obligation ministérielle qu'il avait de devoir se présenter dans tous les galas pour serrer des mains et jouer à la potiche (rôle qu'il pouvait parfaitement faire, même). Il avait toujours détesté ce genre de convenance, point pour rien qu'il avait réussit à rompre ses fiançailles avec sa meilleure amie, et maintenant qu'il devait s'y plier, il avait plus que jamais l'impression de jouer un rôle. D'être une simple poupée.
    Une poignée de main, une présentation brève de sa soeur pour s'accorder aux convenances, la directrice de l'hôpital qui la gratifie d'un « Enchantée, mademoiselle Sejdic », ainsi que d'un sourire poli, Matvei qui retient un rire amusé, mais pas un regard plein de malice. Mademoiselle Sejdic.

    Cela ne faisait que quelques minutes que les deux compères étaient arrivés et ils n'avaient pas encore eu l'occasion de pouvoir aller rejoindre leurs amis, coincés dans leurs sourires. Il avait repéré Ryan et Elenna, Benjamin même, Zéphyr Shâd qui discutait au loin avec un des collègues d'Avdotia, Arcturus... enfin, bien des gens avec qui il avait envie de parler, de rire, de commenter les horribles robes des autres convives. Envie de se changer les idées. Parce que ces derniers temps, outre éprouver le besoin de pleurer caché dans son bureau, ou d'envisager le suicide par absorption de médicaments moldus. Matvei passa son doigt entre son cou et le col de sa chemise, histoire de mieux respirer, et tourna la tête pour montrer son désintérêt face aux inutiles présentations qu'il était en train de subir. Ses habits étaient classiques. Un costume gris anthracite, une chemise blanche, une cravate noire, ses cheveux coiffés parfaitement, son visage froid et ses yeux distants. Perdus dans la fatalité de la soirée et des derniers évènements.
    Un regard désintéressé à la énième personne qu'on lui présentait, puis Matvei attrapa le bras de sa soeur, apparemment sur le départ :

    « Monsieur Sejdic, voici une de nos meilleures Médicomages, madame Horth.
    - Oui, oui, enchanté, mais excusez-moi, j'ai des affairrres à rrrégler. Если я остаюсь здесь еще одна минута, я буду убивать кого-то. »
    « If I stay here one more minute, I'll kill someone. » / « Si je reste ici une minute de plus, je vais tuer quelqu'un. »

    Tout simplement.
    L'homme partit donc, sa soeur de coeur à son bras, et se dirigea vers le couple Foreston, fort bien vêtus et apprêtés, adressant un sourire à Ryan. Ça lui faisait plaisir de le voir, cet homme qui lui servait bien involontairement de mentor et de partenaire de situations plus ou moins... plaisantes. En espérant que rien de plus fâcheux n'arrive prochainement. Il avait besoin de repos, comme tout le monde. Et puis, ils avaient déjà bien assez de travail, au Ministère, et ce n'était pas son comparse qui allait le contredire à ce sujet. Ses longues enjambées lui permirent donc d'arriver vers du couple altier. Un commentaire à voix basse pour son ami :

    « Rryan, la prrochaine fois que l'idée de devenirr Ministrre me prrend, rrappelle-moi que je déteste les galas. Un sourire à la femme Foreston, un compliment. Elenna, tu es en beauté ce soirr. »

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Message Posté Lun 11 Juil - 17:14.
« Я ненавижу социальные сборы. »
« I hate social gatherings. »

Un sourire entendu accueillit l'aveu de Matvei. Je savais pertinemment qu'il avait en horreur ces mondanités. Et j'étais comme lui. Les yeux vifs, le regard alerte, je venais d'entrer dans la salle de réception de l'Hôpital Sainte Mangouste au bras de Matvei. Tout était normal jusque là. Il s'était plaint, la directrice de Ste Mangouste m'avait donné du "Mademoiselle Sejdic", soit un truc qui me fit échanger un regard complice avec mon Matioucha. Avançant à ses côtés, je scrutais sans en avoir forcément l'air les alentours avec la circonspection d'un garde du corps. Ce que j'étais en gros, sans qu'on le dise. Les gardes du corps officiels de Matvei avaient été interdits de l'accompagner. Ils avaient fait tellement du mauvais boulot au Ministère qu'on comprenait que Matvei ait une dent contre eux. Et c'était moi qui m'étais chargée de les congédier. Sœur, secrétaire, bras droit, compagne de soirée chiante, garde du corps, j'avais tous les rôles et je m'en débrouillais assez bien. Peut-être vous demandez-vous pourquoi j'étais en robe de soirée (rouge sang, à l'honneur de mon ancienne école) et que je m'étais rendue à un événement mondain alors qu'il était de notoriété publique que je détestais cela. eh bien dites vous simplement que Matvei avait dû y aller. Et qu'après le fiasco du Ministère, juste après la deuxième tâche, j'avais décidé que Matvei ne disparaîtrait plus une seule seconde de ma vue.
Donc je ne le lâchais plus d'une semelle. Heureusement que Foreston s'était avéré être un homme sûr et qu'il avait plusieurs fois épaulé Matvei, sans cela je l'aurais déjà tué sans qu'on me paye. Mettre en danger mon Ministre préféré était un crime passible de la peine de mort. Mais passons. J'avais manqué de perdre Matvei et la vue (la baguette de Werner m'avait explosé dans la main, saloperie) la même nuit et je savais pertinemment que je ne me le pardonnerais jamais s'il arrivait quoi que ce soit à Matvei. J'avais eu beaucoup trop peur cette nuit-là, de ne retrouver que son cadavre. Plus jamais ça, m'étais-je donc juré. Ainsi donc, plus que jamais, je l'accompagnais partout où il allait, même s'il s'agissait de réception caritative à la con. Oui, je ne croyais pas à la charité. Et les réceptions mondaines me filaient des boutons. Et, encore plus, la perspective que le gratin du Monde Magique soit réuni en un même lieu alors qu'on n'avait toujours pas réussi à trouver qui étaient les membres de cette mystérieuse organisation (Matvei m'avait confié qu'il était persuadé d'avoir dû combattre Mischa, mais j'avais du mal à y croire -ou plutôt je souhaitais qu'il ait tort). Enfin bon. Je le faisais parce que Matioucha était là, je faisais des efforts, je serrais les mains, je saluais poliment ces gens dont je n'avais strictement rien à faire. Merlin, j'étais venu dans ce pays de malheur qu'était l'Angleterre uniquement pour Matvei ! C'est dire à quel point j'aurais tout fait pour Matvei Sejdic.

Et en ce moment-là, Matvei Sejdic en avait sa claque des présentations. Il écourtait à l'instant la discussion avec la directrice de l'hôpital, prétextant des affaires importantes.

« Monsieur Sejdic, voici une de nos meilleures Médicomages, madame Horth.
- Oui, oui, enchanté, mais excusez-moi, j'ai des affairrres à rrrégler. Если я остаюсь здесь еще одна минута, я буду убивать кого-то.
- Я собирался сказать, что я хотел убить кого-то. Слушай, ты скажи мне, когда призывают слишком велик, мы найдем кого-то на бойню. Верно? »
« If I stay here one more minute, I'll kill someone.
- I was going to tell you I wanted to kill somebody. Look, you tell me when the urge is too big, we'll find somebody to slaughter. Right ? »


Comme je le comprenais. Et tandis qu'il nous entraînait plus loin, vers des gens qu'on connaissait plus ou moins, dont les visages me disaient forcément quelque chose, et qui semblaient plus décontractés, je commentais cette soirée totalement insupportable :

« Я надеюсь, вы знаете, о, я тебя ненавижу. Мы могли бы провел вечер тихо, чтобы убивать друг друга мастера шахмат и Вам понадобилось, чтобы быть необходимы, чтобы сделать появление в гала гнилой. Надеюсь, ты стыдился став министром. »
« J'espère que tu sais ô combien je te déteste. On aurait pu passer la soirée tranquille, à s'entretuer aux échecs sorciers et il a fallu que tu sois tenu de faire une apparition dans ce gala pourri. J'espère que tu as honte d'être devenu Ministre. »

Tout ceci était dit dans un russe incompréhensible par les crétins présents au gala. C'était notre jeu habituel : parler des langues que peu parlaient. Notre conversation restait ainsi confidentielle. Et puis, quand même, l'anglais, c'était vraiment la langue la plus immonde sur terre, après le français. En passant non loin d'une femme qui portait une robe d'une laideur extrême, je commentais :

« Matioucha, дорогой, ты видел, как эта женщина одета? Как вы думаете, она была сухой рвоты тролля то шить? »
« Matioucha, mon chéri, tu as vu comment cette femme est habillée ? Tu crois qu'elle a fait sécher du vomi de troll pour ensuite le coudre ? »

Vous comprenez maintenant l'utilité de parler une langue rare. Je ne savais pas si Matvei avait relevé mon commentaire, et lorsque je regardais de nouveau devant nous, je constatai qu'on approchait du couple Foreston. J'avais eu l'occasion (assez fréquente) de croiser les Foreston, souvent séparément cependant. J'estimais Ryan parce qu'il avait su éviter à Matvei la mort et qu'il semblait être un bon collègue ; quant à Elenna, je l'appréciais à la base, sans vraiment la connaître cependant. Je les saluais donc avec un sourire. Je ne parlais jamais beaucoup en public, il fallait le reconnaître. Seulement lorsque les circonstances m'y forçaient. Et pour le moment, j'observais alentour, discrètement, histoire de m'assurer que tout irait bien. Ma baguette, récemment obtenue, était sagement rangée dans un étui à ma taille. Je n'avais pas de manche et j'en étais bien triste, mais que voulez-vous. Avec un peu de chance, je n'en aurais pas besoin ce soir. Silencieuse ainsi, j'écoutais d'une oreille distraite les paroles que pouvaient échanger Matvei et les Foreston, sans vraiment participer au débat. Il en était souvent ainsi, les gens n'insistaient pas. Ils avaient vite compris que la sœur de Sejdic n'était pas bavarde.
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Message Posté Lun 11 Juil - 20:14.

« Tu crois vraiment que la tenue est convenable pour ce genre de chose ? »

« T'es parfaite ma belle ! Attends je dois aller te chercher des chaussures. »

June se regarda un long moment dans le miroir de sa salle de bain, avant de comprendre ce qui lui arrivait. Elle se préparait pour un gala de Charité. Jamais elle n'a été à ce genre de chose, ce n'était pas son univers. Du coup, elle avait demandé à une amie de l'aider à s’habiller pour ce genre d'évènement. Et le résultat était était juste époustouflant. Elle qui avait l'habitude de ses jeans et de ses baskets, de se voir dans une robe rouge flamboyant, do nu, coupée au niveau des cuisses la surprenait. Jamais, elle n'avait porté ce genre de vêtement de sa vie, elle comprenait pourquoi. Elle se sentait mal à l'aise, étriquée dans sa robe. Elle posa ses mains sur son ventre. Sa respiration était irrégulière, elle avait la boule au ventre. Oui, elle stressait pour la soirée. C'était ridicule mais c'était sa première fois, elle allait rentrait dans un monde qu'elle connaissait pas. Des politiciens, des hommes d'affaires... Qu'est ce qu'une libraire ferait là bas ?! Elle se posait la question sans cesse depuis environs neuf heure du matin, depuis son réveille en somme ! Et puis son maquillage et sa coiffure la rendaient si différente. De se voir les cheveux détachés était si rare, elle qui avait l'habitude de ses les attaché. Elle était une tout autre personne. Elle ne se reconnaissait à peine. Mais elle se trouvait plutôt jolie, en fait. Elle posa ses mains sur le rebord du lavabo et respira un bon coup. Tout allé bien se passer.

« Voilà tes chaussures ! » dit son amie en revenant dans la salle de bain, la paire de chaussures dans les mains.

June se redressa et se tourna vers son amie, April. Elle allait la remerciait avant de se rendre compte de la taille des talons. Jamais elle ne pourrait marcher avec des chaussures à talons de dix centimètre, déjà qu'elle ne tenait pas debout avec des basket, alors imaginez avec des talons. Elle allait se retrouvait à l’hôpital. Oh mais ça tombe bien, elle se rendait à l’hôpital !! Elle resta bouche bée devant la paire. Surprise, elle n'arrivait plus à sortir un son de sa bouche. Elle repoussa se mèche avec sa main et la posa sur sa hanche.

« Tu rigoles j'espère ?! T'as vu les talons ?! Jamais je vais pouvoir marcher avec des chaussures pareilles... »

« Mais si t'inquiètes pas ! Tu vas voir c'est aussi simple qu'une potion ! » dit-elle en la rassurant.

Son amie lui passa les belles chaussures noires de chez Louboutin. June n'osa même pas imaginer le prix de cette paire. En tout cas, ce n'était surement pas dans ses moyens. Bref, elle les enfila. Perchée sur ses talons, elle se rendait compte à quel point ça pouvait être déstabilisant d'avoir prit dix centimètre en seulement quelques secondes. Elle sortit de la salle de bain et fit plusieurs aller retour dans tout son appartement pour s'habituer aux talons. C'était miraculeux qu'elle ne soit pas encore tombée !

Arrivée devant l'entrée Sainte Mangouste, la jeune libraire prit une grande inspiration. Maintenant qu'elle était là, elle ne pouvait plus reculer. Elle s'avança vers l'intérieur croisa quelques têtes connues, généralement des clients de chez Fleury & Bott. Elle se sentait toute gênée, elle avait l'impression d'avoir les yeux de tous les invités braqués sur elle, alors que ce n'était pas du tout le cas. Fallait qu'elle se détende pour profiter de la soirée. June avait la solution : une coupe de champagne ! Un serveur passa devant elle, elle en profita pour prendre une coupe et la vida la moitié du champagne. Elle se sentait toute suite bien. Les effets de l'alcool ! Alors qu'elle déambulait sa flûte de champagne dans sa main, son regard se posa sur le ministre de la magie. Elle n'arrivait pas à croire qu'il était là. Roh si son patron le savait, il serait venu sans hésitation. Cette pensée la faisait rire. La jeune femme scruta les alentours et se rendit compte qu'il y avait beaucoup de personnes influentes du pays. Elle se sentait vraiment misérable à côté ! Mais bon... Fallait faire avec ! Sa coupe de champagne finit, elle en prit une deuxième. Comme l'avait dit Dr Erica Roberts, l'alcool coulait à flot, donc autant en profiter ! Oui, June avait écouter à moitié le discours de la Directrice de l’hôpital. Elle était trop concentré sur les petits fours qui étaient vraiment délicieux ! Le pire dans toute cette histoire, c'est qu'elle ne connaissait personne, c'était limite déprimant. Elle aurait mieux fait de rester chez elle dans son lit ! Et puis se chaussures lui faisait un mal de chien, elle souffrait en silence !
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Message Posté Mer 13 Juil - 17:09.

Malgré les quelques semaines qu’il avait passé ici, dans cet antique hôpital, Ryan n’était jamais rentré dans cette salle. Elle avait été refaite à neuf il n’y avait de cela que quelques mois, et il pouvait admirer avec goût les belles dorures qui ornaient les murs. C’est donc la tête en l’air, en ayant un regard – un peu – émerveillé qu’il commençait ce début de soirée. Celle-ci s’apprêtait à être longue… Et éprouvante. Tout le monde savait, depuis que la gazette en avait rapporté les faits, que Ryan avait sauvé héroïquement la vie de son cher ministre. Loin de s’en indigner, Ryan trouvait fort plaisante cette nouvelle réputation, faite de courage et de générosité. Son souhait le plus cher, son plus doux rêve commençait enfin à voir le jour : l’honneur des Foreston recouvrait peu à peu sa ferveur d’antan. Lui qui avait été châtié, maudit, humilié par le tout Londres politique faisait un beau pied de nez au destin. Et voir que le monde lui souriait à nouveau, et qu’on ne le regardait plus avec ce sombre regard qui le dévalorisait tant lui faisait ressentir un respect et une importance qui lui réchauffait le cœur.

Alors ils s’approchèrent du buffet, afin de commencer les hostilités : coupe de champagne. Ô doux nectar ! Sûrement es-tu le seul point positif de ces affreuses et interminables soirées. L’homme avait lâché le bras de sa femme, afin qu’ils parlent face à face… Sans ça, la position aurait été plus qu’incommode. Ils savaient tous deux qu’il ne se passerait pas une heure sans que l’on vienne les voir, et sans que quelqu’un ne les complimente sur leur beauté, sur le geste héroïque de Ryan, ou sur le magnifique travail que faisait Elenna au ministère. Cependant, c’est avec un franc sourire que Ryan accueillit le premier emmerdeur qui venait. En réalité, ce n’en était pas un.

« Rryan, la prrochaine fois que l'idée de devenirr Ministrre me prrend, rrappelle-moi que je déteste les galas. »

Sourire et bonheur retrouvés. Cependant, il restait au fond de Ryan une petite amertume, et une passion qui lui avait fait aimer son métier.

« Je te rappellerai combien la fonction de ministre est riche en ennui, tu peux me faire confiance. »

Les deux hommes se mirent à rire, même si l’humour Foreston était quelque peu… Inhumouristique. Alors, le nouveau ministre montra à son prédécesseur combien il était bon dans son métier, en complimentant sa femme. Il savait qu’elle était belle, mais son poste lui exigeait de dire les choses comme celles là. Un peu derrière lui se trouvait Avdotia, qu’il n’avait jamais vu avec Matvei. Il haussa un sourcil mais ne manqua pas de la saluer comme il se doit, lui aussi.

« Elenna, tu es en beauté ce soirr.
- Et que dire de ton invitée, Matvei. Que l’on ne vienne pas dire que la Russie est toujours secrètement ennemie de l’Angleterre, alors qu’elle nous envoie sa plus belle perle ! »

Tout était fait pour que l’on complimente la gente féminine. Cependant, des questions bien plus importantes planaient dans les esprits, et méritaient d’être posées. Ryan devait parler à Matvei, et il savait qu’il pouvait le faire devant Elenna. Toujours sa femme avait été là pour lui, et elle connaissait tous ses secrets les plus intimes. En politique aussi, elle était une tombe, et leurs renseignements regroupés étaient une véritable mine d’information. Pourtant, il ne savait pas à quel point Matvei avait confiance en sa chère accompagnatrice, et il se demandait s’ils devaient se retirer un moment pour converser.

« Peut-on parler sans gênes, Matvei ? »

Et comme pour lui indiquer le fond de sa pensée, un lança un furtif regard en direction d’Avdotia, histoire de…


Dernière édition par Ryan I. Foreston le Jeu 14 Juil - 13:38, édité 1 fois
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Message Posté Mer 13 Juil - 18:31.
    Une jambe pendante dans le vide, l’autre repliée sous elle, Saphire regardait d’un air menaçant la une de la Gazette des Sorciers qui une nouvelle fois rappelait au monde entier que le Ministère n’arrivait toujours pas à redresser l’économie du pays. Les journalistes n’avaient rien d’autre à faire que de fourrer leur nez par tout … Heureusement que la jeune femme n’avait pas vu sa mère depuis un moment parce qu’elles auraient fini par s’étriper. Madame Lincoln ne cessait de rappeler à sa fille que les journalistes étaient là pour tenir au courant le public des faits & gestes des dirigeants. « Si nous leur disons pas la vérité, qui le fera à notre place ? » Leur relation s’était dégradée depuis que la crise économique sévissait. Elles n’arrivaient pas à trouver un terrain d’entente malgré toutes les tentatives de son père pour les calmer … Jetant de rage le journal sur son lit, la jeune femme se releva pour se diriger vers son armoire où était suspendue sur un cintre la robe qu’elle porterait à la soirée de charité organisée par Sainte Mangouste. En y songeant, elle se demanda pourquoi la Gazette n’en parlait-elle pas. C’était un évènement certain mondain mais important puisque l’on allait aider l’hôpital à financer leurs recherches contre la dragoncelle mais aussi aider l’établissement. Caressant du bout des doigts le tissu de sa tenue, Saphire se demanda comment aurait réagi Léonie à tout cela. Est-ce qu’elle aurait tenté de réconcilier les deux femmes ? Serait-elle du côté de sa jumelle ? Poussant un soupir, la demoiselle se détourna de cette robe pour aller prendre une douche. Il était l’heure de se préparer …

    Les couloirs … Le personnel … Les cris de douleur … Les pleurs … En traversant l’hôpital pour se rendre dans la salle où avait lieu la soirée, Saphire sentit son cœur gonflé de tristesse à cause des souvenirs qu’elle avait. La jeune femme avait fait un long séjour ici juste après la mort de sa jumelle à cause de sa blessure au bras. L’infection de cette dernière avait failli lui coûter la vie mais grâce aux Medicomages de Saint Mangouste, elle avait survécu. Des larmes perlèrent au coin de ses yeux qu’elle s’empressa de faire disparaitre avant de faire son apparition dans la salle. Il ne fallait pas qu’elle se montre émotive, ce n’était pas le moment. Il y avait foule comme chaque année mais étrangement Saphire se sentait complètement perdue parmi tous ces visages. Elle passait beaucoup trop de temps le nez dans les paperasses … Il fallait qu’elle change ça mais malheureusement elle avait du mal à se lier aux autres. Ses yeux cherchèrent dans la foule un visage connu & familier, sauf qu’il y avait bien trop de monde pour qu’il y arrive. Un serveur s’approcha d’elle avec un plateau sur lequel reposaient des coupes de champagne. Saphire en attrapa une au passage puis se dirigea vers l’urne où elle déposa un don. Elle n’avait certes que des petites économies mais chaque année elle faisait un geste pour remercier les personnes qui lui avaient sauvé la vie. Pourtant, elle les avait détestés de tout son cœur quand elle comprit qu’elle continuerait à vivre & que sa jumelle s’était éteinte à jamais. Encore aujourd’hui, au fond d’elle, la demoiselle les haïssait …

    Traversant la foule en regardant à droite & à gauche comme si elle était traquée, Saphire se demanda si les membres de l’organisation approuvaient ce genre d’évènement ou non. D’ailleurs est-ce que certains d’entre eux étaient présents ce soir ? Depuis quelques temps, la jeune femme était totalement obnubilée par ces êtres. Respirant calmement pour éviter de créer des problèmes, elle continua son chemin. Elle ne savait vraiment pas où aller ni quoi faire … Elle aperçut sa patronne mais elle n’allait pas la déranger surtout qu’elle se trouvait être en compagnie du Ministre & d’un autre homme qu’elle ne connaissait pas.

    Passant devant un miroir, Saphire se regarda dedans & se félicita d’avoir choisi une robe qui cachait ses bras parce qu’elle ne supportait pas les regards sur sa cicatrice qui s’étendait de l’avant-bras au bras. Elle ne la faisait plus souffrir sauf au niveau de l’articulation du coude parce que la peau n’était plus épaisse. Arrivée devant la table où on servait des petits fours, la demoiselle se demanda combien de temps elle pouvait rester avant de partir sans que cela semble malpoli …

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Message Posté Mer 13 Juil - 20:36.


    Des couches. Des cris. Des jouets. Des biberons.
    Voilà le nouveau quotidien d’Allis Seward depuis maintenant plusieurs semaines. C’était ça de récupérer son petit neveu, nouveau-né qui vient de perdre sa mère sans le savoir, petit orphelin accueillit avec amour par la rouquine. Petit être pleine de vie qui arrive à peine à ouvrir les yeux. Petite chose innocente et sans défense.
    Samson Seward. C’était son nom, à ce petit bébé qu’Allis n’osait considérer comme son fils. C’était son neveu, pas son enfant. Mais elle prenait de soin de lui jour et nuit depuis qu’il était arrivé chez elle. Grâce à June, elle avait pus sortir un peu ces derniers jours, pour prendre l’air, pour voir le monde extérieur, pour respirer, pour se reposer aussi. Car depuis que Samson était là, Allis ne sortait plus vraiment de chez elle. Avec tout ce qu’il se passait, elle avait peur qu’il arrive quoi que ce soit au petit. Elle avait même protégé par plusieurs sorts sa maison, pour que Samson soit en sécurité. Elle avait tellement peur pour lui. Les temps étaient devenus noirs, difficiles, douloureux, et Allis n’était plus au Ministère. Oh, elle était toujours Auror, elle avait juste informé le bureau des Aurors qu’elle ne pourrait plus assurer son post pendant quelques semaines. Elle n’avait pas donné de raison, elle ne voulait pas qu’on sache. En vérité, seule June savait qu’Allis était devenue ‘maman’. Elle comptait bientôt voir Pió pour lui en parler, mais elle était trop méfiante pour ébruiter cette information.
    « Tu devrais venir au gala. »
    « Non merci ! »
    « Allis, tu as besoin de sortir, j’y serais si tu as besoin de quoi que ce soit et ton père peut s’occuper de Samson. Viens. Ca te fera du bien ! Et c’est pour une bonne cause ! »
    Cette June, elle avait un don. Allis n’avait pas envie de se montrer en public, mais il était clair qu’elle avait besoin de sortir, de se changer les idées, de revoir des têtes familières, de rire un peu. Pas qu’avec le petit Samson elle ne s’amusait pas, mais elle avait besoin de bouger et de vivre à l’extérieur de cette maison !
    Alors elle alla chercher son père, elle lui demanda de garder le petit, et elle partit pour ce gala de charité. Elle n’avait prévus personne qu’elle viendrait ici ce soir, pas même June, qui n’avait pas eu de réponse. Et elle venait seule. Seule, mais bien habillée. Elle portait une belle et longue robe rouge qui lui allait à merveilles. Elle s’était coiffée avec simplicité, un tout petit peu de maquillage, un petit sortilèges pour cacher ses cernes, et le tour était joué.
    Allis arriva alors que la salle était déjà bien remplie, des membres du Ministère un peu partout dans la salle, des têtes familières, des membres de l’hôpital Sainte-Mangouste, des inconnus, .. Des gens, trop de gens. Allis n’avait pas été face à tant de monde depuis.. Depuis Dürmstrang. Le banquet, la Seconde Tâche, Kurt, et puis Matvei.. Voilà ces souvenirs de son court séjour en Russie. Leur baiser, elle n’avait pas oublié, sa colère incontrôlée non plus n’était pas oubliée. Elle ne risquait pas d’oublier comment elle avait tout gâché entre Matvei et elle. Mais gâché quoi ? Si seulement il y avait eu quelque chose avant, Allis n’en était même plus sûr. Leur amitié avait-elle seulement compté un minimum pour le nouveau Ministre ? Qu’importait maintenant, puisqu’ils ne s’étaient plus adressé la parole depuis leur dispute, si toute fois on pouvait appeler cela une dispute. Oui, qu’importait.
    « Miss Seward ? »
    « Oui ? »
    Une voix féminine sortit la jeune femme de ses pensées. C’était une infirmière de l’hôpital. La même infirmière qui avait pris soin du petit Samson après sa naissance. La même infirmière qui avait vus la sœur d’Allis mourir.
    « Bonsoir, je suis heureuse de vous voir ici. Le petit vas bien ? Vous avez bonne mine ! »
    « Je n’ai pas bonne mine, c’est de la magie. Ne soyez pas stupide, je garde le neveu de ma sœur cachée qui vient juste de mourir ! Comment voulez-vous que j’ai bonne mine ! »
    Allis s’était emportée, sans le vouloir, sans le prévoir, les sourcils froncés, elle aurait voulus s’énerver d’avantage sur cette infirmière qui n’y était pour rien, mais elle se contrôla et elle se contenta d’avancer plus loin. Loin de cette infirmière. Loin. Merde, pourquoi était-elle venue au juste ? Pour sortir. Quelle idée stupide.
    C’est à ce moment là qu’elle le vit, lui. Matvei Sejdic en personne. Le Ministre de la Magie. L’homme qui faisait battre son cœur. Il était là. Plus beau que jamais. Il semblait ne pas supporter de serrer des mains d’inconnus dont il n’avait rien à faire. Et puis il y avait elle aussi, Avdotia, telle une ombre, elle le suivait partout. Et le couple Foreston étaient là aussi, juste en face. Elenna et Ryan Foreston, un couple comme peu il existait, un de ces couples qui semblaient vrai et fort. Tellement rare de nos jours de voir un si beau couple. Voilà donc quatre personnes qu’Allis éviterait soigneusement ce soir. Car elle ne voulait pas avoir à affronter l’ombre du Ministre, ni à expliquer son absence au Ministère aux Foreston, ni faire face à Matvei. Tournant les talons, elle avança plus loin, et là elle vit un homme qu’elle n’aimait pas, qu’elle détestait même. Werner. Génial. C’était vraiment une bonne idée ce gala. D’ailleurs, il ne fallait pas qu’elle oublie de déposer son don. Elle alla tout de suite à l’urne où elle tapa soigneusement sa baguette magique pour y déposer tous les galions qu’elle offrait généreusement à l’hôpital Sainte Mangouste. 400 galions pour être exact. Elle avait la chance de disposer de beaucoup plus d’argent que la plupart des sorciers en ce moment, grâce à la famille de sa mère qui avaient longtemps gardés de l’argent dans des lieux secrets, bien loin de Gringott’s. Donc elle n’avait pas été touché par la crise. D’où ce don. Don que seul l’hôpital connaitrait, puisqu’elle ne comptait pas crier sur les toits ce qu’elle donnait.
    Ceci fait, elle se tourna et fit face à toute cette foule de sorciers. Elle croisa alors June, sa sauveuse, sans doute la seule personne a qui elle pourrait parler librement et sans crainte ce soir. Elle s’avança vers elle, un grand sourire aux lèvres.
    « Surprise ! Je suis lààà ! Et d‘ailleurs, je t‘interdis à partir de maintenant de ne pas me quitter d‘une semelle de toute la soirée, il y a ici des sorciers que j‘n‘ai pas trop envie d‘affronter seule ce soir. »
    Elle eut un petit rire, puis elle détailla son amie.
    « C’est que tu es très élégante ce soir June ! Superbe ! Tu as tellement plus de classe que toutes ces femmes ici ! »
    Et ça, c’était sincère. Certes, il y avait beaucoup de gens important ici ce soir, des gens du Ministère, des gens haut placés, et puis il y avait June. Elle se dirait simple libraire sans doute, mais elle était tellement plus que ça. Elle était une amie en or. Et ça, les trois quarts des sorciers présents ne savaient pas ce que c’était.
    « Non, sérieusement, ne me laisse pas seule, surtout si Werner ou le Ministre s’approchent, d’accord ? Hein ? S’il te plait ? Par pitié ! »




Dernière édition par Allis Seward le Mer 7 Sep - 16:01, édité 1 fois
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Message Posté Mer 13 Juil - 22:47.
    Tout ce que disait Avdotia le faisait sourire, transformant cet être froid qu'était le Ministre en quelqu'un de presque abordable. Quelqu'un de moins imposant de plus humain. Les rumeurs avaient longuement courues sur son compte, comme il en était probablement de mise avec tout nouveau dirigeant, mais il ne les avait jamais écouté. Surtout celles qui disaient qu'il était un vampire qui n'attendait qu'une seconde d'inattention de la part de ses employés ministériels pour les vider de leur sang. La plus alléchante, selon lui.
    Il n'avait pas eu le temps de répondre à son judicieux commentaire sur la dame à la robe faite en vomi de troll, particulièrement d'ailleurs cette robe (la dame également puisqu'on en parle), mais la réplique allait probablement venir plus tard dans la soirée. Quand la dame allait repasser près d'eux, par exemple, ou profiter de la mer-veilleuse occasion qu'elle avait de rencontrer le Ministre de la Magie en personne. Connerie. Heureusement, pour l'instant, les gens allaient le laisser un peu tranquille, vu sa compagnie. Déranger le Ministre, soit, mais le Ministre et son prédécesseur, la tâche était déjà un peu plus difficile. Surtout quand ceux-ci à leurs blagues proprement ministérielles -ha. Ha. Ha. Oui, la prochaine fois, il allait éviter les ennuis... Un sourire à Ryan, un à Elenna, et encore un regard échangé avec Avdotia quand l'ex-Ministre la complimenta :

    « Et que dire de ton invitée, Matvei. Que l’on ne vienne pas dire que la Russie est toujours secrètement ennemie de l’Angleterre, alors qu’elle nous envoie sa plus belle perle !
    - Je ne saurrai êtrre plus d'accorrd. Rryan, ma soeurr Avdotia. Dounetchka, Rryan, mais je crrois que tu le connais déjà. »

    Oui, pour être celui qui l'avait sauvé. Qui avait réussi à lui épargner la mort. Qui avait aussi assisté à la rage toujours brûlante et croissante entre le belliqueux membre de l'Organisation et lui-même, les sortilèges fusant aussi rapidement que les insultes et les hurlements. Et si Ryan n'avait jamais vu sa sœur, toujours présente dans son sillage, invitée officielle à tous les galas, à toutes les présentations, personnes irrémédiablement assise à sa droite, bien, c'était qu'elle passait inaperçue avec une redoutable efficacité. Même si ce soir, dans sa robe rouge sang, avec ses noirs cheveux et ses yeux gris, elle s'affichait fièrement comme étant son accompagnatrice officielle. Ça allait faire fuir les curieux ; tant mieux.
    La dame à la couleur vomi de troll passa près d'eux, les dévisageant, et le blond ne put s'empêcher de se pencher pour murmurer à l'oreille de sa sœur, prenant une coupe de champagne sur la table pour se donner une certain contenance et s'empêcher de lui-même éclater de rire :

    « Я не знаю, но она пахнет подобно напевают рвоту, которая уверила. »
    « I don't know, but she's smelling like troll vomit, that's sure. » / « Je ne sais, mais elle sent le vomi de troll, c'est certain. »

    Matvei releva la tête avec un sourire. Et là, devant lui. Elle était là. Magnifique.
    Allis.
    Un instant d'inattention, ses yeux qui se perdent sur la rousse debout, un peu plus loin dans la salle, en discussion avec une jeune femme blonde. Elle était tout simplement splendide. Ils ne s'étaient pas revus depuis Dürmstrang, depuis le désastreux épisode de leur « dispute » à propos d'il ne savait trop quoi encore, et il n'avait pas osé faire quoi que ce soit. De toute façon, il ne l'avait pas vue au Ministère depuis un certain temps... chose étrange, ceci dit. Peut-être aurait-il l'occasion de lui parler, ce soir, si on cessait de venir lui présenter des gens qui ne l'intéressaient pas. Les mots de Ryan le sortirent sa contemplation d'Allis. Matvei retint un rire, passant sa main dans le dos de sa sœur pour l'inciter à ne pas péter les plombs ou arracher la tête de l'ancien Ministre.

    « Il n'y a rrrien qui ne se dise pas devant des gens de confiance. »

    Subtile réplique pour signifier qu'il pouvait tout dire devant Avdotia.
    Ce n'était pas comme si elle faisait partie d'une organisation secrète potentiellement dangereuse et tuant des gens pour de l'argent, après tout.



Dernière édition par Matvei Sejdic le Lun 25 Juil - 7:17, édité 1 fois
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Message Posté Jeu 14 Juil - 19:00.
    « Borrrdel de merrrde Werrrnerrr, t'es lourrrd. » jura Zéphyr de son accent russe kazakh, en reprenant un autre toast. Mais qu'est-ce qu'il fouttait là lui ? Il en avait pas assez de se mettre dans son chemin quand ils étaient en mission, fallait aussi qu'il vienne l'emmerder en civil ? C'était dingue ça, on pouvait pas avoir un moment de paix. Putain... Mais qu'est ce qu'il fichait là lui, en plus. Sérieusement ? En costume en plus ! Zéphyr leva un sourcil. C'était une blague. Une putain de blague pas drôle. Même s'il semblait de meilleure constitution que lorsqu'il se battait à coup de poing pour éviter que telle ou telle cible ne meurt ou reste vivante, selon la nature du contrat de chacun. Et le pire dans tout ça, c'était que la jeune femme appréciait en réalité le journaliste. Enfin, peu, fallait pas déconner non plus. « Qu'est-ce que tu fous là ? » demanda-t-elle en regardant ailleurs. Elle vit le Ministre de la Magie entrer, accompagné d'une femme qu'elle ne connaissait pas. Ils rejoignirent le couple Foreston, un peu plus loin. Une vague grimace de dégoût prit place sur son visage alors qu'elle tournait à nouveau la tête vers Werner. Le couple Foreston était tout ce qu'elle détestait le plus, parce que lorsqu'on l'avait mariée, c'était le rôle d'Elena qu'elle aurait dû endosser. Souriante au bras de son mari, l'air franchement épanouie. Bon après, ils s'aimaient peut-être vraiment hein. Mais Zéphyr savait qu'elle n'aurait jamais pu jouer ce rôle. Elle eut une pensée pour Johanna, toujours mariée, elle.

    Elle avait besoin d'air et de voir Niels sortir un paquet de cigarette et lui en proposer lui rappela qu'elle avait elle-même emporté son paquet, en plus d'un poignard et de sa baguette, de son trousseau pour forcer les serrures, ... On n'était jamais trop prudent. Elle refusa par contre celle que Werner lui proposa. Il serait capable de lui donner la seule empoisonnée de son paquet. Elle sortit à son tour une cigarette qu'elle alluma et tira une longue bouffée. D'un coup, elle sentait qu'elle respirait mieux. Paradoxal ? Sûrement. Mais Zéphyr ne passait pas dix minutes sans une clope au bec.

    « T'as fait un don, toi ? ». Cette fois, Zéphyr ne put se retenir de rire. Un don, elle ? Elle ne venait pas ça, dans un premier lieu. En en plus, elle était loin d'avoir le profil de la bienfaitrice sauveuse des petits malheureux. En général, elle les égorgeait. Il se plaignait moins longtemps comme ça. « Non. Et j'en ferai pas. Les fiances sont serrées, tu comprends... ». Oui, bien sûr ! Depuis quand manquait-elle d'argent ? L'héritage que feu son mari lui avait laissé lui permettait de vivre plus que convenablement. Puis, finalement, après réflexion, elle se dit que ce serait sûrement bien vu que l'ancienne épouse de Gavrilyuk fasse un don. Il était bien vu, lui, en société. Si elle passait près de l'urne, elle y mettrait quelques gallions. Ça n'allait pas fondamentalement la ruiner.
    « Et sinon, j'ai entendu dirrre que tu avais rrrécupérrré un môme. Depuis quand tu assumes une paterrrnité toi ? » demanda Zéphyr, l'air de rien. Parce que ça l'intriguait quand même pas mal... Werner avec un enfant ? Non, c'était trop énorme pour qu'on y croit sérieusement. Pourtant, c'était vrai. Alors c'était quoi ce merdier dans lequel il semblait être.


Dernière édition par Zéphyr S. Shâd le Sam 16 Juil - 11:07, édité 1 fois
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Message Posté Jeu 14 Juil - 23:03.
S'écartant pour laisser les donateurs accéder à l'urne, Benjamin en profita pour les dévisager, cherchant un visage familier. N'était-ce pas plus agréable de passer la soirée accompagné plutôt que seul dans un coin ? D'autant plus que, maintenant, il ne pouvait plus compter sur Alice pour l'accompagner à des soirées. Ils avaient rompu il y a de cela deux mois. Ils n'avaient laissé aucune chance à leur couple de se reformer. En même temps, c'était ce qu'ils faisaient à chaque fois. Toujours à vouloir recoller les morceaux en pure perte. Résultat, le jeune homme préférait encore passer ses journées au travail et ses soirées avec ses amis, plutôt que de chercher à se réconcilier avec la joueuse. C'était le genre de quotidien qu'il avait avant de rencontrer sa petite amie. Une vie de célibataire. Les entrainements et les matchs de Quidditch puis il s'éclatait avec ses amis. Aujourd'hui, il ne s'agissait plus du même travail et il avait mûri mais en gros, c'était du pareil au même. La journée de travail étant terminée, il pouvait se consacrer, ce soir, à ses amis. Sauf qu'il n'en voyait aucun pour le moment. Dommage, il aurait bien partagé une ou deux coupes avec eux. Comme si on avait entendu ses pensées, Arcturus apparut, deux coupes de champagne à la main. Voilà que Ben tombait sur un visage familier et amical, qui plus est ! Pour rajouter au plaisir de voir son ami, celui-ci venait avec de l'alcool. « Salut Benjamin. Comment ça va ce soir ? Tu veux une coupe ? » L'interpellé accueillit la coupe avec plaisir et s'empressa de boire une gorgée. Ce n'était pas le whisky de la Seconde Tâche mais le champagne ferait l'affaire, surtout que le but n'était pas de saouler. Quelle médiocre image montrerait-il. Avec un sourire, il répondit à son ami. « Tout va bien... enfin, je crois. J'espère juste que l'on va passer une soirée tranquille. Et toi ? » Après qu'il eut achevé sa phrase, il vit apparaître Ryan au bras de son épouse. Celle-ci se méfiait de lui autant qu'elle l'appréciait. C'était bizarre. Ben avait toujours l'impression d'avoir une punition si il ne ramenait pas son mari en bon état à la maison, après leur beuverie. Il était certain qu'elle pourrait l'étrangler. Ne préférant pas y penser, son regard bougea dans cette foule. A côté d'eux, il y avait Matvei qui, avant de rejoindre les Foreston semblait s'ennuyer à mourir. Il était accompagné lui aussi d'une femme, une journaliste russe. Et puis dans un coin, la dynamique Allis qui avait toujours son sourire et la même chevelure flamboyante que la dernière fois. Finalement, il venait de trouver toutes les personnes qui comptaient vraiment ces derniers temps. Tous étaient là, le sourire aux lèvres ou l'air ennuyé, pour les plus importants.

Se concentrant sur Arcturus, il l'écouta lui répondre. Il était plutôt content qu'il ait pu venir. Depuis qu'ils avaient échangé leurs avis sur un petit prodige du Quidditch, ils s'entendaient bien. De vrais amis. En fait, à part le fait qu'ils travaillaient tous les deux au Ministère, qu'ils suivaient la carrière de ce jeune doué en sport, ils n'avaient pas grand chose en commun. D'autant plus qu'une grande différence d'âge les séparait. Visiblement, ces quelques détails suffisaient à leur amitié. Ce n'était qu'un pur hasard si ils s'étaient croisés et qu'ils s'étaient bien entendu. Benjamin se tourna vers l'urne, cachée par les invités qui y déposaient de l'argent. Chacun s'efforçait d'être généreux en fonction de son revenu. Évidemment, c'était le geste qui comptait mais plus les dons seront élevés et plus la recherche pourrait aller loin. Si l'hôpital avait fait une pareille soirée, ce n'était pas pour recevoir deux ou trois pièces à chaque fois, c'était pour constituer une belle cagnotte de recherches. Désignant l'urne d'un vague geste de la main, Ben interrogea l'anglais. « Tu es déjà passé par la case 'don' ? » Il espérait pour lui qu'il y soit allé avant que la directrice ne signale la présence de la boite car tout le monde allait se ruer dessus en jouant des coudes, en écrasant des pieds, comme si une maladie appelée générosité les prenait d'un coup et qu'il devenait urgent pour leur vie d'offrir quelque chose. Tout en buvant une nouvelle gorgée de champagne, il réalisa que tous deux étaient sans cavalière pour la soirée. Ça devenait grave, si ils n'arrivaient même pas à venir accompagner. Histoire d'enfoncer un peu le clou ou de simplement en plaisanter, tout dépend des avis, il fit un mouvement vers Arcturus avec sa coupe, sourire aux lèvres, et souligna le constat. « Je vois que tu es aussi venu seul. » Et oui, ils étaient venu non-accompagnés. Cependant ils n'étaient pas les seuls. De toute manière, ce n'était pas vraiment la bonne période pour vouloir se mettre en couple. Les attaques de l'Organisation Secrète au Ministère, les messages de remise en cause du système, le travail, les meurtres... Tout cela faisait que les histoires d'amour n'avaient pas vraiment leur place. Enfin, de l'avis de Benjamin. Il n'avait pas vraiment le courage ni la tête à s'embêter avec ces problèmes là. Il poursuivit après un petit rire. « Je crois qu'on devrait commencer à s'inquiéter si nous n'arrivons même pas à trouver des femmes pour accompagner des hommes aussi généreux que nous. » Peut-être que ce soir, il ne se contenterait que d'une seule coupe. Une seule pour ne pas finir saoul. Une seule car c'était un chiffre raisonnable et qu'il se sentait déjà prêt à être ivre avant la fin de la soirée. Quoique, son compagnon de ce soir ne le laissera peut-être pas boire autant. Heureusement qu'il ne buvait que lorsqu'il ne sortait et jamais à outrance car il se serait inquiété pour sa propre santé.
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Message Posté Ven 15 Juil - 7:11.
    Ce qu'il foutait là, lui ? Il avait une couverture, lui, il avait un rôle public, lui ! Son rôle de mafioso n'était que son troisième travail, il en avait deux autres qui lui prenaient la majorité de son temps d'éveil. Niels haussa les épaules en voyant son refus de lui prendre une cigarette, cette femme était définitivement trop méfiante envers lui -dire qu'il était aussi pure que la licorne venant de naître !, et rangea ledit paquet en répondant laconiquement à sa question, ne trouvant pas d'autre explication satisfaisante :

    « Travail pour la Gazette. »

    Et elle ?
    Probablement la même chose que d'habitude.
    Une longue bouffée de sa cigarette, ses yeux courant sur les nouveaux arrivants. Tiens tiens, en voilà des gens intéressants... Tokarieva, tout à fait sexy dans une robe couleur sang, au bras de son cher Ministre. Un joli couple, il n'y avait pas à dire. S'ils n'étaient pas de la même « famille », ils auraient fait des époux charmants. Seward, plus loin, également dans une robe rouge, vaporeuse celle-là, aux côtés de la demoiselle O'Connor. Rouge et courte, sa robe. À croire que ce soir, le rouge était la couleur attitrée pour les demoiselles très attirantes de cette soirée... au moins, s'il ne se passait rien d'intéressant, il allait pouvoir se rincer l'oeil abondamment sur les jambes et les décolletés des différentes participantes de la soirée. Un clin d'oeil quand ses yeux croisèrent ceux d'Allis.
    Ses yeux retombèrent sur Zéphyr quand elle lui répondit. Pas de don, donc. Ça ne l'étonnait pas, ceci dit. Le contraire eut été bien plus surprenant, c'était certain. Le journaliste eut un rire quand elle lui parla de sa toute nouvelle paternité. Il n'avait pas finit d'en entendre parler, de cette histoire ! Quoique lui, ça ne le dérangeait pas réellement, vu sa réputation déjà peu reluisante. Vera, par contre... parlant d'elle, il ne l'avait toujours pas vue. Si elle osait lui poser un lapin et faire de lui le seul poisson de la Gazette présent, outre Avdotia, il allait la mordre. Et pas sûre qu'elle allait apprécier. Mais avant de mordre qui que ce soit : la paternité impromptue. Le mafioso répondit avec un détachement étonnant pour quelqu'un qui s'était vu attribuer un fils par correspondance, prenant le tout avec un étrange humour :

    « Oh, une connerie. Si au moins c'était mon vrai gosse, ça signifierait que j'aurais baisé Vera. Et là, même pas, et je me retrouve avec un sorcier lycanthrope Français de dix ans sur les bras. Une bouffée de sa cigarette. J'ai une vie infiniment trop palpitante. »

    C'était bien le cas de le dire. Trop palpitante pour son degré de conscience du monde, surtout. Pour une fois qu'il n'avait pas décidé de noyer une soirée officielle dans diverses drogues et alcools douteux... il pouvait être fier. Niels rajusta sa cravate machinalement et rechercha quelqu'un dans la foule, sans succès, chose qui le fit poser une question un peu narquoise à Shâd, accordant le tout d'un haussement de sourcils volontairement comique :

    « Et où t'as caché ta charmante soeur ? Elle te laisse sortir toute seule ? Je suis chanceux, quand même, ça veut dire que je t'ai pour moi tout seul. »

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Message Posté Sam 16 Juil - 11:52.
    Pour la gazette, bien voyons ! Zéphyr haussa les épaules et passa à autre chose. Le fait est qu'elle n'arrivait pas à faire confiance à Werner. Pas du tout même. Elle ne pouvait pas gober qu'il venait juste pour faire bien et se montrer en public comme un parfait petit journaleux. Zéphyr tira une autre longue bouffée sur sa cigarette. De l'air, vite ! Cela faisait au moins cinq minutes qu'elle se tenait aux côtés de Werner sans lui avoir collé son poing dans la figure, et cela va sans dire que c'était vraiment très étrange de devoir se comporter comme quelqu'un de civilisée en sa présence. Il avait l'art de lui mettre les nerfs à fleur de peau, juste en restant comme ça à ses côtés. Sa cigarette déjà fumée -on entretient son futur cancer des poumons ou on le fait pas!-, elle écrasa le mégot sur la table et l'envoya balader dans un coup de champagne vide.

    Werner ne semblait pas plus inquiet que ça de se retrouver avec un môme sur les bras qui n'était même pas le sien. Zéphyr eut une pensée pour Véra qui se retrouvait aussi avec un joli cadeau... Un drôle de sourire pris brièvement place sur les lèvres de la jeune femme. Il faudrait qu'elle parle à la journaliste, si jamais elle avait besoin de quelqu'un pour refaire le portrait de Niels sans se salir les mains ; Zéphyr était volontaire et lui ferait même moitié prix. « T'es vraiment un homme charmant Werner... Tu vas en faire quoi de ce gamin ? Tu vas le laisser croire que c'est toi le père et Véra la mère ou tu comptes lui dire la vérité un jour ? ». Zéphyr ne possédait en rien la fibre maternelle. Elle aurait pu être mère à l'heure actuelle, si elle n'avait pas choisi d'avorter. Porter l'enfant de feu son mari lui semblait une idée trop absurde pour qu'elle garde l'enfant. Et puis merde, mère à dix-neuf ans ? N'importe quoi ! C'était son secret, personne ne savait, pas même sa soeur. Et elle avait réussi à s'introduire dans la clinique moldue pour y récupérer son dossier et le brûler. Aucune trace. Aucune preuve. Et comme Zéphyr occultait totalement ce fait de sa mémoire et de son esprit : ce n'était jamais arrivé. Mais si elle ne voyait pas mère, mentir à un gamin perdu sur ses parents, elle trouvait que c'était franchement craignos.

    « Et où t'as caché ta charmante soeur ? Elle te laisse sortir toute seule ? Je suis chanceux, quand même, ça veut dire que je t'ai pour moi tout seul. ». Zéphyr lança un regard mécontent à Werner. Sa soeur.. c'était une bonne question, mais passé une certaine heure, elles ne se voyaient plus, elles n'étaient pas mariée et n'avait pas juré de passer leur vie à deux. La cadette ignorait même si Johanna comptait venir ou non. Après tout, elle n'était pas la gérante de l'Audace et Lukas n'avait sûrement pas fait pression pour qu'elle se déguise en fille de bonne famille pour soutenir des marmots malades. Pas le genre de sa soeur en plus... et si c'était pour croiser des connaissances de son mari, c'était même pas la peine d'espérer la voir arriver, car Johanna était en réalité encore liée par le mariage à un homme qu'elle devait voir... Allez, trois fois dans l'année ? Et encore, les années positives ! Et même mariée, son aînée utilisait encore son nom de jeune fille. « Je pense qu'elle évite de croiser des gens qui pourraient lui rappeler son mariage », marmonna Zéphyr. « Mais te fais pas de fausses idées Werner, je suis pas venue pour passer une bonne soirée avec toi. ».
    Regardant de nouveau la foule, Zéphyr croisa le regard du premier ministre de la magie. Elle hocha la tête pour le saluer brièvement. Ils ne se connaissaient pas plus que ça, mais la Chasseuse de Prime le respectait assez. Pas assez liée pour qu'elle plante Niels et aille taper bavette avec Matvei, mais suffisamment pour qu'il la reconnaisse dans les couloirs. Évidemment, une fois qui à un grand sourire lors de l'enterrement de son mari, ça marque les esprits.

    « Tu as entendu cette histoire d'attaque au ministère ? C'est fou quand même ! Que ces fous osent s'introduire dans le ministère pour faire leur propagande... » dit-elle d'un ton aussi impliqué que si elle commentait la météo. Cela dit, l'avis de Niels sur la question l'intéressait vraiment. « Il y a des rumeurs qui courent, tu as du les entendre comme moi, et qui racontent que Sejdic s'est battu contre le Krushnic, le prof de magie noire à Durmstrang. Ce serait franchement gros, tu ne trouves pas ? J'en ai parlé un peu avec Cheyenne de tout ça. Elle est d'accord avec moi, c'est une histoire trop énorme pour être vraie. Mais il n'y a pas de fumée sans feu, cela dit. » Zéphyr venait de prononcer là sa plus longue tirade en présence de Werner. Mais son affiliation à la mafia lui donnait accès à diverses informations des réseaux non officiel et différent de ceux que Zéphyr connaissaient. Peut-être avait-il d'autres informations qu'elle n'avait pas ?
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Message Posté Ven 22 Juil - 14:24.
Désolé de la pitoyable longueur du post. Je me rattraperai la prochaine fois, je le promets (a)

« Il n'y a rrrien qui ne se dise pas devant des gens de confiance. »

Il n’y avait rien à ajouter. Sa sœur, cette ‘Dounetchka’, comme il se plaisait à l’appeler, était une personne de confiance. Elle n’était pas sa vraie sœur, Ryan le savait, mais il est parfois des personnes que l’on aimerait compter parmi les membres de sa famille, comme il en est aussi que l’on aimerait ne pas connaître. Alors il parlerait, même si l’évocation du passé faisait s’ouvrir dans son être des plaies à peine refermées. Ah ! Il voulait savoir, lui. Comment rester sans rien demander, comment avoir souffert pour le silence ? S’il ne pouvait pas se défendre et se venger lui-même, son bras s’abbatrai sur l’europe entière pour qu’il envoie ses hordes sur les loups de l’organisation.

Krushnic.

Dans sa tête se bousculaient les souvenirs qu’il avait de cette journée. Il revoyait le feu et l’âme, l’ombre et la lumière. Il se souvenait comme s’il venait de le vivre de ces deux hommes, face à lui, et de son impuissance. Avec le recul, sauter entre le sortilège et Matvei fut la meilleure des solutions. Parce que seul, il n’aurait pu les combattre. Pourtant, Sejdic avait fait fuir ces salops, mis en déroute. Lui, ministre de la magie, seul face à deux ennemis. Etait-ce un abandon, qu’avait commis Ryan ? Un sacrifice. Il s’était sacrifié afin qu’ils aient une chance de gagner ces membres impies de l’organisation. Alors, l’irrépressible envie de savoir s’était mue en lui. Les réponses qu’il attendait étaient détenues par le ministre, son ami, il le savait. Et si Avdotia pouvait entendre les secrètes confidence que les deux hommes s’apprêtaient – Ryan l’espérait – à se livrer.

« Je veux savoir, Matvei. Tant en temps que Président du Magenmagot qu’en temps qu’homme. »

Ceci devait suffire à faire comprendre au ministre quel était le but de tant de mystère. Intérieurement, Foreston priait. Il invoquait les saints et les apôtres pour que l’amitié qu’il portait à Matvei soit réciproque, et qu’au nom de celle-ci il parle.

« Je sais que tu as reconnu l’homme qui nous a agressé. »

Nulle mention de sa chute, sur le champ de bataille. Le corps du chevalier s’était relevé, mais l’homme était toujours au sol. Il était tombé, oui. Tombé comme lors d’un tournois, comme si la lance l’avait fait choir de son fidèle destrier. L’honneur était-il perdu ? Pas tout à fait. Son acte de quasi suicide le glorifiait, si ce n’est en public, en son fort intérieur. Il savait que sa posture avait été héroïque. D’une certaine manière : il était un héros.
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Message Posté Mar 2 Aoû - 12:31.
J'avais salué Foreston selon les convenances. J'étais habituée à ce que Matvei me présente comme sa sœur. N'était-ce après tout pas le cas ? Nos liens familiaux étaient réels même s'il n'était pas question de sang dans nos veines. Ou plutôt si, mais d'une façon détournée. Lia, ma sœur aînée (mon unique sœur d'ailleurs) était mariée au frère aîné de Matvei, cet immonde abruti de Stjepan. Ainsi donc, Matvei et moi étions beau-frère et belle-sœur, à deux degrés. Et en simplifiant le tout, nous étions finalement frère et sœur. Et puis, les amis sont la famille qu'on se choisit, en plus de tout ça. Retenant un commentaire glacial à l'adresse de Foreston et de sa question stupide, je restais muette. Comment Matvei aurait pu me dissimuler quoi que ce soit ? Bon, en même temps, je lui cachais bien quelque chose, mais il était question de vie ou de mort, et il valait franchement mieux que Matioucha ignore ce que je faisais de mon temps libre. Je doutais franchement de pouvoir aider mon frère du fin fond des cachots d'Azkaban. Néanmoins Foreston ne semblait pas avoir compris que j'étais aussi, en plus d'être la sœur du Ministre, son bras droit, sa secrétaire et son garde du corps. Encore heureux que Matvei pouvait me faire confiance ! D'autres questions ? N'était-ce pas plutôt d'Elenna qu'il fallait se méfier ? Les alliances conjugales n'étaient pas toujours dignes de confiance, la femme trahit souvent le mari, comme le mari la femme. Ma main se crispait lentement le bras de Matvei qui avait semblé un court instant absent. Il passa sa main dans mon dos, histoire de me signaler de décapiter Ryan Foreston en plein gala de charité n'était PAS une bonne idée. J'en pris note. Et je laissais un rapide instant mon regard scanner de nouveau les groupes de personnes alentour. Et je compris le trouble de mon meilleur ami, Seward était dans le coin. Oui Seward, celle qui sentait qu'il y avait un truc louche à mon propos, qui ne savait pas quoi, et qui ne découvrirait jamais sans doute la réalité. Enfin, il valait mieux qu'elle n'ait jamais l'intuition qu'avait eu Werner. Tiens, quand on parle du loup… Mon regard venait de croiser celui du brun qui jaugeait du regard ma robe rouge d'un air appréciateur. Regard noir rapide, sourcils qui se froncent : je continuais de me refuser à lui. Je revins à moi lorsque Matvei répondit à Ryan, mon observation des personnes alentour n'avait pas pris trop de temps :

« Il n'y a rrrien qui ne se dise pas devant des gens de confiance. »

Un point pour Matioucha. Une bonne idée que j'avais eu de laisser Matvei répondre. Si j'avaisparlé, j'aurais insulté Forestondans la belle langue qu'est le russe. Me taisant et laissant faire le génie diplomate de Matvei, j'avais pu constater qu'il avait su faire comprendre à ce crétin suicidaire (parfaitement, suicidaire, m'insulter et mettre en doute ma sûreté était un crime passible de mort…et puis, n'est-ce pas Foreston qui s'est jeté devant Matioucha pour lui éviter de se prendre une saloperie de sort ? qu'est-ce que je disais ?!) que j'étais la personne la plus fiable et la plus fidèle au Ministre dans ce foutu gala. J'aurais donné ma vie pour Matvei. J'avais donné ma vie, d'ailleurs.
Passons.

Mon regard gris clair se posait de nouveau sur Foreston, attendant de voir ce qu'il allait bien pouvoir dire à Matvei. Les premiers mots que prononça le Président du Magenmagot me fit légèrement froncer les sourcils. Je le sentais mal, très mal.

« Je veux savoir, Matvei. Tant en temps que Président du Magenmagot qu’en temps qu’homme. »

Ça n'augurait vraiment rien de bon, vous êtes bien d'accord avec moi, non ?

« Je sais que tu as reconnu l’homme qui nous a agressé. »

Génial, c'est encore pire que tout ce que j'avais pu imaginer. Mes prunelles s'étaient durcies et j'observai rapidement autour de nous : je redoutais une nouvelle attaque ainsi que des oreilles indiscrètes. Oui, je sais, quelle ironie du sort : j'étais censée être une oreille indiscrète de par mon métier de Journaliste ! Je craignais aussi l'affirmation de Matvei. Il m'avait raconté, bien sûr. Il n'aurait pas pu me le cacher. Le problème c'est qu'une accusation en plein gala de charité aurait pu provoquer une guerre sorcière. Et nous ne voulions pas ça, oh non. Foreston n'avait pas l'air de réfléchir aux conséquences de ses actes, est-ce qu'en jouant au héros, il avait gagné le cerveau de ce crétin de Potter ? Mh. À voix basse, m'assurant que nous n'étions pas écoutés attentivement par des personnes susceptibles de créer un problème :

« Mon cher Foreston, vous oubliez que nous sommes en public, que les murs ont des oreilles et que les membres de l'Organisation sont peut-être parmi cette —отвратительный— joyeuse foule. Puis, à Matvei, sans changer de ton, mais en changeant de langue : Подтверждение нашего товарища в полном гала привлекает вас сделать это дерьмо на, дорогой. »
« hideuse / Accuser notre camarade en plein gala ne t'attirera QUE des emmerdes, mon chéri. »
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Message Posté Mar 2 Aoû - 17:04.


Je suis un être mondain. C'est de notoriété publique. Ou en tout cas, les gens qui me connaissent le savent. Et comme beaucoup de gens me connaissent... oui c'est ça "notoriété publique". Il apparaitra donc évident à beaucoup que je me devais de participer au gala de charité donné à l’hôpital magique Ste Mangouste et ce, pour plusieurs raisons. D'abord, comme je viens de le dire, parce que j'aime les soirées. Ensuite, car je souhaitais garder un œil sur la douce et belle January, qui, en plus d'habiter dans le même immeuble que moi, était un témoin clef -certes amnésique- dans les recherches que je menais avec Vera. Et comme January était infirmière à Ste Mangouste, je supposais qu'elle était là. De plus, je savais que quelqu'un avait convaincue Allis de venir à la soirée, et je pensais qu'elle aurait besoin d'un bras secourable au cas où. Il est bien entendu évident que je devais être ce bras là. Quatrièmement, Matvei Sejdic, notre bon ministre, détestait ce genre d'exercice, et mon job était de l'aider à communiquer comme il faut sans péter un câble. Si je ne voulais pas qu'il tue quelqu'un avant la fin de la soirée, sous entendu un de mes collègues journalistes, je devais être dans les parages. Et pour finir... Niels Werner serait là, et j'adorais le voir fantasmer sur moi sans retenue. Donc, me voici, CQFD.

Les italiens sont connus pour leur sens de la mode. Et je n'échappe pas à la règle. En tout cas pas en public. J'adore que les gens admirent mon style. Prétentieux, oui. Désolé. Donc, il fallait se vêtir convenablement pour faire honneur à mes origines. Ne serait ce que par chauvinisme, je ne pouvais me permettre d'apparaitre débraillé. Un joli pantalon droit, parfaitement coupé, même pas besoin de ceinture, et si possible d'une couleur pas trop claire. On allait à un gala de charité, pas à une soirée jet set sur le yacht d'un sorcier milliardaire. J'en choisissais un noir, avec de fines rayures espacées vert d'eau. Pantalon de costard pour homme d'affaire je sais. Mais bon, c'était un peu le genre de la soirée. J'avais plus d'hésitations pour la chemise. J'ai un faible pour les belles chemises. Laquelle allai-je mettre ? Blanche, trop classique. Noire, redondant avec le pantalon. Gris, tellement triste. Pas flashy, pour éviter le côté clown. Mieux valait choisir dans la gamme des rouges discret, une valeur sure. Cramoisie ou Bordeaux ? Bien sur pour vous, pauvres néophytes, ça ne fait pas de différences. Mais pourtant, je vous jure que ce n'est pas la même couleur du tout. Bon, bon... la Cramoisie. Des chaussures sombres, bien vernies, et anglaises. Les anglais font de très bonnes chaussures. Je suis tel la midinette de base... j'ai un placard rempli mais je ne sais jamais quoi mettre. Pathétique non ?

Bref, cette question évacuée, je pus partir l'esprit tranquille pour Ste Mangouste. Je dus mettre une partie de mes préoccupations en suspend. Allis était chaperonnée par cette idiote qui m'avait balancé un livre sur la tête, Matvei était en grande conversation avec ce sale ... de Foreston, Werner draguait déjà quelqu'un d'autre, et un serveur m'assura que January n'était pas arrivée. Bon eh bien... il ne me restait plus qu'à profiter un peu de la soirée. Je marchais d'un pas décidé vers Themis Wagtail, le chanteur magique, attrapant un verre de cocktail d'une main d'un geste habitué. Je lui serrais la main et engagea la conversation.

_ Salut Themis. Ils acceptent les rockers cinglés aux galas de charité maintenant ?
_ Bah, ils acceptent bien les animateurs de radio nymphomanes !

On commença à plaisanter, à parler de la famille. J'avais apprit que sa cousine venait d'être internée ici, au service psychiatrique, et on soufflait qu'il avait fait un gros chèque contre l'assurance qu'on s'occupe d'elle au mieux. Cela expliquait bien pourquoi il était là ce soir. On échangea quelques paroles de plus, quand je sentis une main se poser sur mon épaule...

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Message Posté Mer 3 Aoû - 5:24.
    Il aimait bien les commentaires faussement charmants de Zéphyr, surtout face au fait qu'il était lui-même très charmant. D'accord, faire croire à un gamin de dix ans qu'il était son père et Vera sa mère, ce n'était pas nécessairement très bien. Surtout que si un jour, ledit gamin découvrait le pot-aux-roses, il ferait aussi bien de s'exiler en Alaska. Toujours sur le même ton détaché, il déclara :

    « Je me laisse encore dix ans pour réfléchir à tout ça. »

    Ah ! Quelle réponse diplomate ! Azraël ayant dix ans, dans dix ans, il allait en avoir vingt, donc un âge acceptable pour lui révéler qu'il n'était pas son père. N'était-ce pas totalement parfait, comme plan ? Parfaitement foireux, oui, mais peu importe. La conclusion était qu'il n'était pas encore rendu à penser à l'issue de son énorme mensonge et qu'il s'en foutait sensiblement en ce moment. Surtout qu'il n'avait pas eu l'occasion de confronter la mère de son enfant depuis cet épisode de leur vie commune. Il l'évitait soigneusement et ne s'était pas pointé à la Gazette depuis quelques jours, restant bien cachés dans le QG de la Mafia, où il était sûr qu'elle ne le trouverait pas. S'il craignait les représailles ? Non : il craignait la mort.
    Le mafioso se mordit la lèvre pour ne pas rire au regard noir que lui jeta la jeune femme quand il évoqua le sujet de sa soeur. Johanna était un sujet délicat en toutes circonstances, Zéphyr étant très protectrice envers sa soeur aînée. La réciproque était également vraie. La première partie de la réponse de la femme ne le surprit pas réellement : il savait que les soeurs Shâd avaient toutes deux été soumises à des mariages forcés et si la cadette avait eu la chance de voir son mari mourir, l'aînée, elle, était encore prise au piège. La deuxième, ceci dit, généra un petit commentaire chez lui, distrait parce qu'il venait de remarquer l'entrée de quelqu'un de suprêmement intéressant, à savoir Da Braccio.

    « Mais te fais pas de fausses idées Werner, je suis pas venue pour passer une bonne soirée avec toi.
    - Dommage. »

    Niels tira sur sa cigarette, gardant ses yeux clairs sur l'Italien. Aller le voir ? Ah, tiens, il parlait à Wagtail... Il avait déjà eu l'honneur de rencontrer le chanteur, mais dans des contextes nettement moins reluisants, Werner se tenant loin des diverses réceptions mondaines où l'Italien prenait plaisir à se pavaner. Wagtail aussi, en fait. Il allait être surpris de le voir avec une cravate. Les mots « attaque » et « Ministère » fit revenir l'attention du journaliste sur sa collègue de crime. Quoi ? Un peu perdu dans ses dires, il se retrouva par contre rapidement dans tout ce qu'elle disait. Sejdic et Krushnic ? L'espèce de professeur ronchon qu'il avait pu voir, lors de la Deuxième Tâche ? Déjà, ça ne cadrait pas ; il l'avait vu.

    « Ouais, Tokarieva m'en a parlé. Un petit coup vers la soeur du Ministre, qui semblait le réprimander sèchement, à voir son visage. J'ai pas trop compris pourquoi, mais apparemment qu'ils peuvent pas se sentir. Par contre, entre toi et moi, à moins que ce Krushnic soit doté du don d'ubiquité, il a pas pu être en Russie et ici en même temps. Le journaliste baissa la voix, prenant le ton de la confidence. Il paraîtrait aussi que Sejdic aurait utilisé un Impardonnable. Ça ne s'est pas ébruité, mais Foreston était tellement blessé après l'attaque qu'il disait n'importe quoi sous le coup de la douleur. Les guérisseurs ont retenu ça. Personne a osé aller vérifier, c'est quand même le Ministre. Mais comme t'as dit... pas de fumée sans feu. »

    Un petit clin d'oeil à la femme. Il jeta son mégot de cigarette sur le sol, l'écrasant du bout du pied.

    « Tu m'excuseras de te fausser compagnie, mais j'ai un collet à aller lever. »

    Comprendre : il devait aller voir Pió.
    Werner fit un petit signe pour saluer Shâd et partit rapidement en direction de Da Braccio. En passant derrière Avdotia, il ne se gêna pas pour lui pincer une fesse -ce serait un crime de les ignorer dans une telle robe- et se dépêcher à se rendre vers l'animateur de radio, étouffant un rire. Il lui posa la main sur l'épaule pour l'interrompre dans sa discussion. Un petit sourire à l'intention de son collègue de travail. Enfin, petit : un sourire, tout simplement, un peu charmeur, tout dédié à lui. Sans doute s'attendait-il à ce qu'il vienne le saluer.

    « Merci de me sauver, je croyais être le seul de la presse à avoir réussi à entrer ici. Et hmmm... Wagtail, c'est ça ?, dit-il en regardant le chanteur de rock en lui faisant un clin d'oeil rapide. Comme s'ils ne se connaissaient pas !
    - Tout à fait. Werner ?
    - Mon nom me précède. »

    Les deux hommes se serrèrent la main cordialement et Niels, fidèle à son habitude, se sortit une nouvelle cigarette. Cet endroit l'énervait réellement et c'était bien sa seule façon de gérer son stress un minimum. Tout en allumant sa cigarette, l'homme demanda aux deux autres, le regard fixé sur un bol de punch d'une couleur rougeâtre posé sur une table éloignée :

    « Vous croyez que ce punch est alcoolisé, vous ? »

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Message Posté Jeu 4 Aoû - 5:16.
    Le changement dans l'attitude de Ryan était perceptible par n'importe qui. Plus prêt à la confidence, la voix plus basse, le regard presque plus fuyant. Lui non plus en sentait pas la demande qu'il allait lui faire... ou le secret qu'il allait lui confier. Instinctivement, le Ministre se pencha un peu vers lui, les sourcils froncés. Il n'avait pas vu beaucoup de journalistes dans la alle, mais il savait que les rats comme Werner avaient toujours une oreille qui traînait dans les moments les moins appropriés. La première phrase l'inquiéta sérieusement : ça sentait terriblement mauvais, tout cela. Qu'allait-il lui demander pourqu'à la fois le juriste et l'homme veut le savoir ? En a besoin, même ? Matvei prit une gorgée de champagne, attendant la suite de son questionnement.

    « Je sais que tu as reconnu l'homme qui nous a agressé »

    EU-EUH. Matvei s'étouffa dans sa gorgée de champagne, l'avalant de travers, et il dut tousser quelques bonnes salves avant de récupérer son souffle. Un peu plus et il salissait même son bel habit de gala. Il essuya son menton du revers de la main. Mais que quoi ? Qu'osait-il lui demander ici ? Nerveusement le Russe vérifia que personne d'autre sauf eux, petit quatuor de gens importants, avait entendu cette affirmation. Il se redressa donc, de toute sa haute silhouette, posant un regard rapide sur la salle, la balayant du regard plus qu'autre chose. Tout le monde semblait trop occupé à discuter dons et petits fours : parfait. Et Da Braccio était arrivé : parfait fois deux. Il allait bientôt avoir besoin de quelqu,un pour le soutenir dans cette dure épreuve. Le temps qu'il retrouvait son souffle, Avdotia avait pris le contrôle de la situation sur un ton de réprimande exemplaire. Il approuva la première partie de sa réplique d'un mouvement de la tête, mais fut choqué qu'elle le réprimande à lui alors qu'il n'avait encore strictement rien fait. Sage comme une image, le Sejdic.

    « Подтверждение нашего товарища в полном гала привлекает вас сделать это дерьмо на, дорогой.
    - Во-первых, я не полностью проведен , и во-вторых, это не мой компаньон. Ses yeux bleus revinrent sur Ryan et Elenna, étrangement silencieuse. Avdotia a rraison. Je n'ai aucune affirrmation exacte à fairre et je n'ai pas à en fairre en plein gala non plus, sauf tout le rrrespect que je te dois, Rryan. »
    « Premièrement, je ne suis pas totalement attardé, et deuxièmement, ce n'est pas mon camarade. »

    Il avait répliqué à sa soeur en premier lieu, puis à Ryan, prenant un ton bas et poli. Oui, il mourrait d'envie de hurler sur tous les toits que l'homme qui les avait attaqué était Mischa Krushnic, l'être le plus abject jamais porté par cette terre, ou enfanté dans cet univers. Ceci dit, il ne l'avait pas fait. Si l'affaire s'était ébruitée, ce n'était pas de sa faute, tout simplement. Il n'avait pas non plus publicisé son Impardonnable : ce serait bien le comble de toute la situation.
    Et depuis quand devait-il papoter Impardonnable & attaque ministérielle en plein gala de charité, lui ? Il préférait encore serrer les mains de gens inutiles... parce que là, ça devenait un peu tordu, comme situation. Un autre petit souffle, entre ses dents, pour le président sorcier du Magenmagot, histoire de le rassurer face à tes intentions et à tes pensées sur la nature réelle de leur attaque commune :

    « Si tu as quelque chose à me demander, ce serra en prrivé. »



Dernière édition par Matvei Sejdic le Mar 16 Aoû - 0:33, édité 1 fois
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Message Posté Ven 5 Aoû - 18:14.


    La journée avait assez bien commencer quand on s'appelle Themis E. Wagtail. Il s'était réveillé dans une pièce inconnue, torse nu avec des vestiges de bouteilles de bière autour de lui et s'était rendu compte qu'il était déjà 18 h . Il y avait eu bien pire. Le chanteur s'était alors mis en quête de ses vêtements manquants en essayant de ne pas réveiller les personnes encore présentes suite à la fête d'hier soir qui apparemment étaient encore sérieusement défoncées. Il ne lui manquait plus qu'attraper sa veste qui se trouvait presque sous une fille quand un bruit retentissant se fit entendre. Jetant un bref coup d'oeil sous son pied il se rendit compte que c'était un de ces bidules ensorcelés des boutiques de farces et attrapes qui faisait un bruit pas possible. Relevant la tête il se rendit aussi compte que la jeune femme qui était sur son manteau le regardait avec une lueur dans les yeux qui disaient clairement attention danger. Paniqué il prit sa veste et commença à courir à travers tout l'appartement, suivi de la fille et d'autres qui s'étaient aussi réveillé. Le jeune homme dévala les escaliers en manquant de se casser la figure plusieurs fois et donc de figurer dans les gazettes à sandale du monde entier avec des titres ridicules. Oh la la. Thémis se retrouvait au rez-de-chaussé, à moitié déshabillé avec sa veste dans la main. Sauf que dans le rez-de-chaussé il y avait foule. Deux filles bloquaient la porte d'entrée, des balourds traînaient dans la cuisine et une meute de fans survoltées l'entourait avec un sourire que Themis trouvait sacrément menaçant pour sa personne. Il entendait déjà les bruits de pas dans l'escalier. Sans qu'il en se rende compte une bagarre débuta entre des filles du premier et des filles qui l'entourait. Il en profita pour prendre ses jambes à son cou en criant WAAAAAAAAZZZZZZAAAAAAA comme pour effrayer ceux qui voudraient se mettre en travers de son chemin. Il déboucha sur une ruelle vide au bout d'une bonne quinzaine de minutes, croyant avoir perdu les fans éventuels qui auraient eu la mauvaise idée de le suivre encore. Jetant des coups d'oeil au dessus de ses épaules il s'aperçut que non. Il s'arrêta net quand il vit la silhouette d'un immeuble familier se dessiner à l'horizon. St Mangouste. Des décorations et un panneau indiquant une soirée de charité étaient installés. Pourquoi pas .. Themis s'approcha de l'entrée de l’hôpital et se dirigea vers les festivités. Il en profita pour regarder l'heure, l'horloge indiquait 19 h. Il avait mis tout ce temps pour sortir des griffes de ses fans et courir jusqu'à l’hôpital .. Au fond cela ne le surprenait pas. La foule était dispatchée aux quatre coins de la pièce. Son regard se stoppa sur la table où trônait le saladier de ponche. Une idée diabolique mais habituelle devint comme une évidence pour lui. Dans sa veste se trouvait une fiole contenant du whiskey pur feu, cela mettrait de l'ambiance au moins. Themis se rapprocha ni vu ni connu du saladier et y glissa le précieux liquide. S'empressant de ranger la fiole il se servit de la délicieuse et non-alcoolisée boisson et commença à boire sans se gêner de dévisager les personnes autour de lui. Il remarqua son ami, Pio. Ce dernier venait d'ailleurs à sa rencontre.

    PIO - « Salut Themis. Ils acceptent les rockers cinglés aux galas de charité maintenant ? »

    Themis lui répondit au tac à tac, naturellement. De toute façon il donnait toujours des réponses tintées d'ironie et de sarcasme à ce genre d'accolade et ça ses amis le savaient bien.

    THEMIS - « Bah, ils acceptent bien les animateurs de radio nymphomanes ! »

    Leur discussion allait bon train. A chaque retrouvailles tout le monde parlait de la famille, etc .. Sa présence ici était due à sa cousine, récemment internée dans le service psychiatrique. Un autre homme s'approcha du duo et les interrompit. Themis accueillit le jeune homme avec un sourire espiègle.

    NIELS - « Merci de me sauver, je croyais être le seul de la presse à avoir réussi à entrer ici. Et hmmm... Wagtail, c'est ça ? »

    Niels faisait comme si il ne le connaissait pas et Themis en faisait autant juste pour rigoler. Ils étaient en faite amis en quelque sorte qui se croisaient très très souvent à certaines fêtes. Feignant l'ignorance il agissait avec Niels comme si c'était un inconnu. Il lui répondit du même ton et accepta sans ronchonner la poignée de main que Niels lui donna. Quand Themis suivit le regard de Niels sur le saladier de ponche il ne put s'empêcher de sourire en coin.

    NIELS - « Vous croyez que ce punch est alcoolisé, vous ? »

    Themis éclata de rire et se reprit quant il se rendit compte que les personnes autour de lui le regardait avec .. un soupçon de désapprobation. Il prit son air angélique et secoua la tête. Il savait que Niels comprendrait le contraire. Themis n'avait jamais cet air angélique à part quant il venait de commettre quelque chose de "fâcheux" pour certains.



Dernière édition par Themis E. Wagtail le Sam 6 Aoû - 13:35, édité 2 fois
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Message Posté Sam 6 Aoû - 8:52.
    Première apparition publique ce soir. La première depuis novembre. Depuis son attaque. Depuis son cinquante-neuvième anniversaire. Bon sang, elle allait faire une crise cardiaque si elle ne se calmait pas sur le champ. De plus, elle avait réussi à être en retard, tout cela parce qu'elle n'avait pas été capable de trouver Harvey à temps. Il était son cavalier de la soirée et il était hors de question qu'elle arrive avant lui, ou vice-versa.
    La vie de personnalité publique n'est pas de tout repos et c'est bien là que tout le monde peut le remarquer.
    Dans les couloirs de Sainte Mangouste, le bruit des talons de Carrietta résonnait, claquement régulier et sonore contre le sol. Normalement, elle ne devrait pas en porter, pour cause de faiblesse aux chevilles : évidemment, elle s'en foutait comme de sa première culotte et elle en mettait toujours de plus vertigineux, donnant à sa mince silhouette une allure élancée, gracieuse. Elle ne pouvait pas non plus courir avec de telles chaussures, mais en temps normal, elle était à l'heure. Cette fois-ci... bien, tant pis pour le discours sans doute particulièrement édifiant de la nouvelle directrice de Sainte Mangouste. Hrm. Au bras de Carrietta, un grand jeune homme blond et à la moue boudeuse, ledit Harvey qui avait subitement disparu lorsqu'était venue l'heure d'enfiler des vêtements propres, apparemment peu ravi de devoir servir de cavalier de fortune. Pas qu'aller à cette réception le dérangeait (si, en fait, ça allait probablement être ennuyant au possible), mais devoir passer sa soirée avec sa mère, à vingt-deux ans, au lieu d'aller s'amuser avec ses copains, ce n'était pas joyeux. De toute façon, il n'avait pour ainsi dire pas eu le choix. Le couple s'immobilisa devant les portes de la salle où se donnait la réception. La dame replaça ses cheveux en se fixant dans un miroir situé près de la salle, tandis que le jeune homme exprimait un commentaire ennuyé :

    « Maman, est-ce que je dois vraiment -
    - Harvey, qu'est-ce que je t'ai dit à ce sujet ? Un soupir.
    - Tu as été hospitalisée dans cet hôpital pendant quatre mois et tu es le Chef du Département des Mystères, ne pas venir ici serait aussi suicidaire que de cracher au visage du Ministre.
    - Merci, maintenant, mets un sourire sur ton visage. »

    Harvey grommela et étira un sourire sur ses lèvres, avant de pousser les portes de la salle pour laisser entrer sa mère. En fait, il souriait beaucoup plus à la voir entrer ainsi avec fierté, au bras du plus jeune de ses fils. N'importe qui pouvait partager sa pensée : Rosier avait une seule fierté ultime et elle consistait en ses quatre fils. Un petit silence dans quelques conversations lorsque les yeux se posèrent sur elle, avant que le train des inutiles blablas ne reprenne. Voilà : elle avait eu son petit effet. Et oui, elle en était fière. Encore une fois : comment ne pas l'être ? Carrietta ne faisait pas ses cinquante-neuf années et n'avait pas l'air d'avoir été sauvagement attaquée il y a quatre mois de cela. Démarche assurée, robe longue bleue, dénudant ses épaules et sa gorge de savante façon, des boucles d'oreille d'ambre et, évidemment, l'accessoire ultime : son garçon, en pantalons gris sombre et chemise blanche, plus une cravate bleue assortie à la robe de sa mère.
    Elle adorait être une femme du monde.
    Elle s'immobilisa près de l'entrée, ses yeux sombres analysant la foule jusqu'à se poser sur la personne de Zéphyr, qui venait de se faire abandonner par un homme. Tss tss. Elle serra la main de son benjamin, qui baissa la tête pour la regarder, interrogatif.

    « Chéri, va me chercher du champagne. Tu laisseras notre don dans la boîte à cet effet, en passant. Je vais t'attendre avec Zéphyr. »

    Le garçon acquiesça de la tête et disparut dans la seconde suivante pour aller chercher le breuvage de sa mère, ainsi que probablement un verre de ce punch tout nouvellement alcoolisé. Carrietta le regarda, un moment, puis se dirigea vers la chasseuse de primes, à qui elle adressa un large sourire pendant sa progression rapide vers sa personne. Oui, elle était de bonne humeur et cet état était assez rare pour qu'il soit remarqué. Probablement que dans les deux prochaines minutes, tout ceci allait être du passé, mais ce n'était point important. À ce moment-ci, elle était dans son élément et, qui plus est, elle allait être en bonne compagnie. Sa voix était franche, mais joyeuse, mais son côté acéré :

    « Tu es magnifique, ce soir ! J'espère que tu le feras amèrement regretter au mignon qui t'a planté ici comme une pauvresse. Oh, merci, trésor. »

    Un rire et son fils qui venait de réapparaître à côté d'elle, une coupe de champagne pour elle à la main et une de punch pour lui. Ledit fils marmotta un bonjour poli à Zéphyr, qu'il connaissait évidemment, tandis qu'il donnait la coupe de champagne à Carrietta. Ce gala commençait bien, ceci dit.



Dernière édition par Carrietta Rosier le Sam 6 Aoû - 23:36, édité 3 fois
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