VULNERA SAMENTO FERME SES PORTES ▲
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J'ai besoin de toi. (VERA&ADRIAN)
ϟ this is the road to ruins, and we're starting at the end, say yes, let's be alone together.
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Message Posté Dim 15 Jan - 17:13.
j'ai besoin de toi.




STATUT DU SUJET : privé
NOM DES PARTICIPANTS : Vera Adamovitch et Adrian Vladimachiv.
DATE : aux alentours du 15 mai 2056.
HEURE : tard, minuit et demi.
METEO : il fait particulièrement froid cette nuit et une brume s'est installée en ville.
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE GLOBALE EN COURS : intrigue n°9
NUMERO ET TITRE DE L'INTRIGUE DU FORUM EN COURS : intrigue n°8
INTERVENTION DE DOMINUS TENEBRAE : pas d'intervention, merci.

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Message Posté Dim 15 Jan - 17:42.
Loin de l'ignorance passée.

La valise était très petite, la magie était efficace pour réussir à diminuer la taille des choses, ainsi, Adrian n'allait pas être dérangé. Il devait fuir. Il avait prit sa décision, mais il devait réfléchir. Cette réflexion avait duré toute une nuit autour d'un verre d'un très bon scotch moldu. Quand on s'engage, on ne peut pas reculer, on doit assumer, mais Adrian estimait s'être fait manipuler par son frère et il était contre son avis, mais que faire ? Si il parlait à quelqu'un, il mettait cette personne en danger, lui avec et ça, il en était hors de question. Mais une chose était sûre, Adrian ne pouvait pas rester ici. Encore moins retourner chez lui. Il devait absolument trouver une cachette le temps de réfléchir. Un endroit où il n'aurait en aucun cas besoin de s'expliquer et où on ne viendrait pas le chercher. Autour de son verre, à fixer le liquide alcoolisé, l'Auror avait trouvé sa tanière, mais encore faudrait-il qu'elle accepte. Il redoutait également que l'intéressée soit en danger, chose qu'il refusait, mais normalement, il n'y avait rien à craindre, car personne ne savait, non personne, qu'il voyait depuis quelques temps, une des rédactrices de la Gazette, à savoir, Vera Adamovitch. Il rangeait désormais ses dernières affaires, le strict minimum vraiment et ferma la tout avant de soupirer. Il n'avait laissé, dans son appartement, aucune trace pour qu'on puisse remonter à lui. Sa famille ne risquait rien, puisqu'elle ne savait rien. Adrian se dirigea vers la porte de sortie et au passage, attrapa le verre sur le bar et bu le contenu, cul sec. De la vodka, de quoi se donner du courage ? Peut-être bien. Le sorcier passa une main dans ses cheveux ébènes, le front humide. Il stressait ? Un peu oui. Il savait pertinemment qu'il était observé et il devait agir dans la plus grande discrétion ! Personne ne devait remonter à lui, encore moins à Vera. Sur le pas de la porte, Adrian tourna la tête vers son appartement, plongé dans le noir. Il sortit sa baguette et lança un sortilège de protection, juste au cas où avant de fermer la porte et de s'engouffrer, non pas dans l'ascenseur, mais dans les escaliers.

Une fois dehors, Adrian se retourna une dernière fois sur l'imposant immeuble. Son regard vira sur l'étage sept, l'appartement onze. Serait-ce la dernière fois où il pourrait voir son petit chez lui ? Il l'ignorait, mais pas le temps de faire dans le sentiment. L'auror reprit sa route et s'enfonça dans les rues éclairées même à cette heure-ci. Adrian continua de marcher sur les grandes routes avant de prendre quelques ruelles sombres, où la lumière était presque inexistence. Le froid mordait le visage du jeune homme. Il était à peine couvert, d'une veste noire dans un tissu léger et d'un pantalon, un pull également. Même durant cette période de l'année, les températures chutaient considérablement la nuit et une brume glaciale, presque inquiétante s'était emparée de la ville. Adrian la traversait, conscient qu'il avait prit une décision lourde en conséquence. Son frère n'allait certainement pas laisser ça là, mais normalement, il n'aurait aucun moyen pour le retrouver. Vera était une ancienne camarade scolaire, en effet, elle avait partagé Durmstrang avec lui, mais jamais elle ne lui avait accordé une attention. Alors que Adrian, c'était l'inverse. Il faisait tout pour, parce qu'elle était belle, on ne pouvait le nier et qu'elle semblait sympathique, mais trop plonger dans le travail. Au point d'ignorer même les petits piques, répliques cinglantes que le sorcier lui lançait en disant qu'elle était trop dans le travail, qu'elle ne vivait pas. Après les examens de dernière années, les deux sorciers se sont perdus de vue et se sont retrouvés il y a quatre mois. Elle avait du lire la nouvelle dans le journal, son journal, comme quoi, Averill Vladimachiv était arrêté pour l'attentat de St-Mangouste, puis sa mort et cette bavure. Finalement, Vera et Adrian s'étaient retrouvés à l'enterrement du père de ce-dernier et elle l'avait invité à boire un verre, pour parler, pour penser à autre chose et c'est ainsi de suite qu'ils ont commencé à se fréquenter vraiment. Adrian se souvient qu'au départ, ils rigolaient sur la situation presque burlesque qu'ils ont vécu à Durmstrang, car Vera le savait, elle ne pensait qu'à ses études et son entourage, l'auror n'en faisait pas partie. Aujourd'hui, c'était différent, Adrian pouvait dire d'elle, qu'elle était un des rares proches, quelqu'un sur qui il pouvait compter dans ces temps troubles. Il aurait bien parlé à Cassandre, mais sa liaison avec Matvei Sejdic l'empêchait de faire un pas et jamais Adrian Vladimachiv ne s'était sentie aussi seul. Vera était la dernière personne en qui il pouvait avoir confiance, dans son monde qui se brisait de jour en jour.

Perdu dans ses pensées, Adrian n'avait pas remarqué qu'il marchait depuis une bonne demi-heure, déjà. Il ne cessait de se retourner, d'observer le paysage, l'environnement autour de lui pour vérifier qu'il n'était pas surveiller. Non, rien. Bien. Adrian accéléra la cadence et remarqua qu'il était déjà dans un petit quartier résidentiel tranquille, baigné par une nuit sans lune, cachée par des nuages. Adrian s'arrêta et observa chacune des maisons jusqu'à reconnaître celle de Vera. Jamais le sorcier n'était entré dedans. A chaque fois qu'il voyait son amie, c'était ailleurs. Dans un café, dans la rue, mais ni chez l'un, ni chez l'autre. Devant la porte, Adrian posa sa valise très légère et resta un moment silencieux. Ses lèvres étaient légèrement bleus, sa respiration courte et ses mains, tremblantes. Avait-il le droit de rentrer ainsi dans la vie de cette femme ? De la mettre en danger ? Non. Évidemment que non. Le jeune homme se jura de partir d'ici trois jours, pas une nuit de plus, il ne pouvait abuser de Vera et comprenait qu'elle refuse de l'héberger, après tout, il s'imposait et ça le dérangeait, ce n'était dans ses habitudes d'agir ainsi. Au bout de dix minutes, il se décida à toquer à la porte trois fois. Vera devait dormir à cette heure-ci. Il alla pour recommencer quand le verrou de la porte se retira dans un petit clic significatif. A cet instant, le cœur du sorcier s'emballa. Qu'allait-il bien pouvoir dire ?

Vera E. Adamovitch
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Message Posté Ven 27 Jan - 21:24.
La nuit était devenue son refuge. Elle trouvait du réconfort au creux des ténèbres, là où plus rien n’existe. Malgré son aversion du silence, la jolie poupée russe aimait se à se lover dans son lit, seule. Elle avait quitté son appartement du cœur de Londres pour cette petite maison située dans la banlieue de la capitale magique. Chaque entrée, portes ou fenêtres, étaient désormais protégées par de nombreux sortilèges de protection. Elle se faisait discrète, avait cessé de se balader dans les couloirs de la Gazette, se contentant uniquement de travailler dans son bureau, les rares moments où elle en sortait c’était pour engueuler Werner à cause d’un papier en retard.

Il était aux alentours de minuit, Vera sortait de la douche plus calme qu’à l’ordinaire. La journée avait été éprouvante, depuis qu’elle avait publié le papier d’un certain Mockingbird sur la véritable identité du patron de la Taverne Rouge, les courriers de lecteurs ne cessaient d’arriver. Les gens avaient plus peur d’un vampire que de l’Organisation. Ils étaient pitoyables. Et elle, elle ne cessait d’observer les autres courir à la recherche du bonheur, de l’argent, de la gloire, de l’amour, tout ce en quoi elle ne croyait plus. Elle avait naïvement crû en arrivant à Londres que peut-être sa vie changerait du tout au tout, qu’elle aurait une vie calme, sereine, qu’elle trouverait l’amour avec un homme doux et attentionné, quelqu’un sans histoire, quelqu’un qui ne vendrait ni drogues, ni produits illicites, qui ne coucherait pas avec la moitié de Londres ou encore qui n’habiterait pas à l’autre bout du monde. Qu’elle pourrait fonder une famille normale et non pas adopter un petit louveteau français - aujourd’hui porté disparu – avec l’un de ses pires employés. Non, vraiment pas. Elle n’imaginait pas non plus subir une tentative de meurtre, un attentat dans le plus grand hôpital du monde magique, voir Matvei devenir ministre de la magie et entrer dans une organisation secrète pour le défendre. Parfois, elle se croyait dans un de ces films moldu totalement incroyable.
Légèrement vêtue, elle se glissa dans son lit, sereine. Quand elle avait visité pour la première fois cette maison, elle avait été envahie d’un incroyable sentiment de paix et de tranquillité, comme si quelque chose ou quelqu’un veillait sur elle et que rien ne pouvait lui arriver. C’était une sensation tellement étrange et agréable qu’elle s’était immédiatement décidé pour l’achat. Et ce sentiment était encore là, présent tous les jours depuis qu’elle avait emménagé. Attrapant un livre d’un écrivain moldu posé sur sa table de chevet, la jeune femme se laissa porter par sa lecture jusqu’au moment où sommeil vint du bout des lèvres l’embrasser et l’emmener dans son pays ou le calme et la beauté règnent en maître.

Mais c’était sans compter sur les trois brefs coups qui résonnèrent au cœur même de la maison. Sur le qui-vive Vera se redressa subitement. Qui pouvait bien venir chez elle à cette heure-ci ? La question était inutile, il pouvait s’agir de Werner, Benjamin ou encore Pió. Attrapant sa baguette, l’ancienne mokop fit sauter le verrou ainsi que les trois sortilèges de protection autour de sa porte d’entrée.
A la vue d’Adrian elle su immédiatement que quelque chose se passait. Il était pâle, les lèvres bleues sous l’effet du froid et surtout quelque chose dans son regard alerta la rédactrice en chef.

    « Quelle est la première chose que tu aies dis quand on s’est retrouvés ? »


La question était simple, basique, mais seul le véritable Adrian connaîtrait la réponse. En ces temps de crises il valait mieux être prudent et cela, Vera l’avait appris à ses dépens. Avec cette agitation, elle en avait oublié sa tenue, l'heure et l'endroit, entrouvrant la porte elle laissa le russe pénétrer chez elle, plutôt inquiète quant à son état physique.


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Message Posté Dim 5 Fév - 18:59.


Méfiance.

Le froid était mordant, mais ça, ça passait en second plan, vraiment. En fait, l'important, c'était Vera et qu'elle accepte de le loger sans lui poser de question. Adrian ne pouvait rien dire, rien expliquer, sinon, c'était la mort et il doutait que Vera accepte comme ça, sans rien demander en retour. Avait-il eu raison de venir là, frapper ? Il doutait terriblement. Et si il apportait des gros problèmes à la sorcière ? Il refusait ça, mais quand il avait réfléchit à s'enfuir, il ne voyait qu'ici comme endroit. Impossible de retourner chez lui, sa mère s'était enfuie aussi ! A croire que plus aucun endroit n'était sûr vu les temps troubles qui ravageaient le pays. C'était sur le bord d'exploser, les tensions étaient tellement extrêmes que Adrian n'arrivait plus à trouver le sommeil. A chaque fois qu'il fermait les yeux, il craignait de voir une silhouette apparaître et le tuer de diverses manières. Sortilège de mort, torture, égorgement ? Pire ? Probable et il savait qu'il serait tôt ou tard pisté, par son frère ? Il n'en savait rien, mais il devait agir maintenant.

Alors que Adrian avait frappé chez Vera, un éclair trancha le ciel en deux, éclairant la ruelle comme en plein jour. Le jeune homme se tourna pour regarder si éventuellement, personne ne le suivait, rien. Il fallait rester méfiant tout de même. Adrian avait la baguette en main, juste au cas où. Puis, un bruit mécanique retentit. Le sorcier tourna la tête vers la porte et la poignée s'abaissa, une ouverture et le visage endormie de Vera Adamovitch était visible. Plus que visible même au vu de sa tenue. légère et courte vêtue, la sorcière russe portait une simple nuisette et Adrian ne put s'empêcher de descendre son regard sur la poitrine de la jeune femme pour l'admirer de bas en haut. Sa chevelure ébène était sublime et il devait le reconnaître, c'était une très belle femme, mais le sujet n'était pas là, quoique... Non. Quand Vera se poussa pour le laisser entrer, l'Auror ne se fit pas prier, il rentra sur le pas de la porte pour se réchauffer. Rien à dire, la chaleur d'un foyer était un bonheur divin.

La lumière était tamisée chez la sorcière. Au niveau de la décoration, le peu que pouvait voir Adrian était beau, élégant avec du goût. Ça reflétait parfaitement bien le caractère, sa manière d'être et son style vestimentaire aussi. Oui, Vera était, aux yeux de l'Auror, une femme raffinée et attentive, au point de vérifier son identité, mais c'était normal. Il ne pouvait lui tenir rigueur. Elle voulait savoir si ce n'était pas un imposteur, logique non ? Après tout, la magie offrait tellement de possibilités qu'il valait mieux se montrer méfiant. Adrian resta silencieux un instant et fixa avec intensité Vera, comme il savait si bien le faire.

« On se connait ? »

Il savait que c'était la seule et unique réponse. Quand à Durmstrang, Adrian avait enfin décidé d'aborder celle pour qui il avait une attirance, il s'était approché et avait entamé le discours sur une plante vénéneuse dans la bibliothèque, très chic oui. Vera l'avait regardé, dévisagé même, sourcil haussé, elle avait dit de la voix la plus neutre possible, on se connait ? Ça voulait tout dire non ? Adrian avait tellement été vexé qu'il n'a plus jamais osé lui parler, la regardant du coin de l'œil, en silence. A cette époque, il ne faisait pas parti du petit monde de la sorcière, mais maintenant, ce n'était plus le cas si ? Le silence duré et le jeune homme se décida de le briser.

« Je sais qu'il est tard et je m'en excuse. J'ai besoin de toi, que tu me loges quelques temps. Je ne prendrai pas de place ! Juste un toit. J'ai de sérieux problèmes et je dois trouver un endroit sûr pour réfléchir un peu. Je ne peux rien te dire de plus et si tu refuses, je comprendrai, vraiment. »

Adrian tremblait un peu, le froid était fatal, qu'on soit russe ou non. Il hocha la tête, en fait, il s'attendait vraiment à repartir, c'est pourquoi il préférait rester sur le pas de la porte, près à faire demi-tour. Il vint se mordiller la lèvre inférieur, ça, c'était son toc quand il était gêné, le savait-elle ?

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Message Posté Dim 18 Mar - 18:36.
Elle se souvenait de tout, au fond. De ce garçon s’approchant d’elle, du titre de l’ouvrage qu’elle était en train de lire, de cette voix hésitante lui posant une question sur une plante vénéneuse, sa surprise et sa réponse. « On se connaît ? ».
Elle l’avait regretté par la suite, elle avait vu le mokop se retirer rapidement. Elle était jeune à l’époque, partagée entre ses études et son cercle très restreint d’amis. Elle n’avait d’yeux que pour le bel Alexei et les autres n’avaient pas leur place dans sa vie. Elle se souvenait.

Les choses étaient un peu différentes aujourd’hui. Quelques mois plus tôt, c’était elle qui s’était rendue à l’enterrement de Vladimachiv, le père d’Adrian. Elle qui l’avait abordé. Oui, les choses étaient différentes. Vera était devenue bien différente depuis qu’elle avait quitté Durmstrang, elle était plus sociable, d’apparence du moins, elle avait appris qu’il ne fallait jamais faire confiance à personne mais que se fermer des portes ne servait à rien.
Et surtout, quand elle l’avait aperçu ce jour-là, sous la grisaille londonienne, elle avait été poussée par une impulsion venue de nulle part. Elle appréciait sa compagnie, il était drôle, charmant, galant. Il la changeait de Werner qu’elle parvenait à aimer et détester durant la même seconde. Il ne cherchait pas à tout prix à la mettre dans son lit et même si le regard de l’auror avait discrètement parcouru son corps dévoilé par sa nuisette il avait eu l’obligeance de ne pas faire de commentaires.

    « Je sais qu'il est tard et je m'en excuse. J'ai besoin de toi, que tu me loges quelques temps. Je ne prendrai pas de place ! Juste un toit. J'ai de sérieux problèmes et je dois trouver un endroit sûr pour réfléchir un peu. Je ne peux rien te dire de plus et si tu refuses, je comprendrai, vraiment. »
    « Entre, assieds-toi. »


Jetant un œil au dehors, la rédactrice referma rapidement la porte et lança du bout des lèvres les trois sortilèges qui protégeait sa demeure des intrus.
Laissant seul son invité durant quelques instants, elle repartie en direction de sa chambre où elle attrapa un peignoir en soie ainsi qu’une serviette chaude pour Adrian qui avait les lèvres bleutées par le froid. Etre russe ne suffisait parfois pas à lutter contre la nature. Posant délicatement la serviette sur les épaules de son ami, elle s’assit à côté de lui.

    « Tu as fait tout ce chemin depuis le centre de Londres à pied ? »


Elle le voyait danser dans ses yeux, ce terrible mélange de peur et de vengeance. Que ne pouvait-il pas lui révéler ? Elle brûlait de lui poser milles questions mais la mine sombre d’Adrian l’en dissuada. Elle n’était pas en mesure de lutter ce soir, elle-même avait des secrets à garder, son appartenance à l’Ordre Alpha et plus encore.
Elle ne savait pas quoi faire.
Comment réagir.
Posant sa main sur celle de son ami, elle lui fit comprendre d’une simple pression qu’il pourrait rester autant de temps qu’il le désirait. Elle ignorait s’il serait plus en sécurité dans la demeure d’une jeune femme poursuivie par la mafia mais il semblait le penser.

    « Tu peux rester aussi longtemps que tu veux Adrian. Je ne sais pas de quoi tu désires te cacher, mais si tu considères que c’est ici que tu le seras je n’y vois pas d’inconvénients. »


Vera tenta un sourire qui se perdit dans un long bâillement. Sa journée avait été longue et difficile, mais elle tenait à être là pour Adrian, jusqu’à ce qu’il s’endorme tout du moins.


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